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Le totalitarisme en pantoufles

Chaque costume est emballé dans des sacs en poly. Séparez Gear sacs pour chaque Suits sont également disponibles sur demande Spacial (sic) . Alibaba, Chine

***

Les dictateurs et les bandits manchots exercent un pouvoir totalitaire.
En Asie, Pol Pot assassinait le peuple. Chez nous, Jack Pot le rançonne.
Philippe Bouvard

Les parfums du totalitarisme

Est-ce l’émergence d’un totalitarisme insidieux qui est en train de s’installer dans nos sociétés ? Sans trop qu’on s’en rende compte ?

Avec tout ce qui se passe sur la planète, on dirait que quelqu’un fait pousser des policiers en serre. On s’attend à voir un gros policier bedonnant, tout beigné, et voilà qu’on se retrouve devant une créature de la Guerre des étoiles, avec des costumes qui doivent coûter très cher aux contribuables. Ils n’ont pas l’air de se vêtir chez Wall-Mart.

Lors des réunions des G, là où on se partage le gros gâteau du monde des travailleurs, on ne lésine pas sur les moyens. Pour le G20 de Toronto, le Devoir mentionnait le chiffre de

929$ millions.

L’industrie de la peur

La protection civile est presque devenue une industrie. Ne reste plus qu’à en vanter les retombées économiques. La peur également. J’entre maintenant dans ma maison avec la technique FBI : je me colle le dos au mur, je fais trois tours, j’entre la clef, je tourne lentement la poignée et je tire sur la porte. Toujours le dos gommé au mur. Je ne prends pas de chance. Un terroriste pourrait s’être introduit dans ma demeure. Ou un membre des Navy Seals… Non, je ne prends pas de chance ; je me rase chaque matin…

La peur d’aller manifester également. N’est-ce pas décourager les citoyens d’un tel geste faisant partie de la « démocratie » ?

***

Les peuples protestent. Mais les grands jardiniers des serres de nos avoirs, responsables de l’assèchement des biens des contribuables et d’avoir renfloué des banques et des compagnies privées, ne cessent leur mouvement d’étranglement menant à l’asphyxie.

La police est là pour maintenir l’ordre, certes. Elle ne s’interroge pas sur la légitimité de « l’employeur ».

Une paire d’yeux ; un émeutier.

Des règlements sur mesure

Lors des G8 et G20, au Canada, on a adopté en catimini une loi qui permet :

A) D’appréhender toute personne à moins de 5 mètres de la clôture

B) Exiger une pièce d’identité aux personnes près de la clôture

C) 500$ d’amende à ceux qui refusent se s’identifier et deux mois de prison

D) Fouiller n’importe qui…

Loi supposément étendue qui existe depuis 1939.Étendue aux sommets des G… Radio Canada

Le totalitarisme sournois

Le totalitarisme n’apparaît jamais soudainement : il est présenté, comme chez Mussolini ou Hitler, en une idéologie philanthropique pour le bien des peuples.

Mussolini exposait son totalitarisme comme un bienfait dans la formule suivante :

« Une farouche volonté totalitaire, appelée à délivrer la société des oppositions et des conflits d’intérêts ». De ce « bienfait » se répand la notion du bien et du mal représenté par tout citoyen devenant un ennemi de la communauté. Ou pire encore : un danger pour les chefs d’État.

Du totalitarisme au pas de l’oie (sic) ou à celui de loi, il n’est qu’un pas.

Les rideaux d’affaires

Les marionnettes, comme le clame Alex Jones, ne sont que les servants de systèmes politiques qui ont perdu tout pouvoir. Mais ils ont tous les droits… Entre autres, celui de piger dans nos poches les fonds pour l’achat de costumes et de clôtures.

L’État de droit prend de sérieux coups. Les États sont en pleine crise de légitimité. La matrice de cette crise est évidente  : les États sont davantage contraints aujourd’hui par les créanciers anonymes que sont les marchés financiers que par la volonté populaire. La légitimité de leur pouvoir était due au fait qu’ils portaient le bien commun et la solidarité nationale. L’impôt - la mutualisation des ressources pour le bien commun, qui est la base même de la légitimité de l’État - nourrit désormais la machine rentière des marchés financiers. Du coup, les États sont en quête d’une légitimité alternative : la légitimité de la peur vers laquelle tous les régimes penchent de plus en plus Bastamag : l’augmentation des émeutes : un phénomène mondial

Grèce

La seule et véritable démocratie est de reconnaître la volonté populaire. Les chefs d’États, sourds, sont par le fait même devenus des Gurus mécaniques. Ils rejettent même les concepts et idéaux qu’ils martèlent dans leurs discours. Un format démocratique minimaliste, sans volonté de le modifier ni de l’améliorer.

Nous voilà revenus au modèle hitlérien avec sa SA.

La question est la suivante : certains corps policiers protègent-ils les citoyens ou aident-ils au pouvoir à demeurer en place même si ce dernier abuse de « son autorité » ?

Autant de besoins pour mater les peuples sont déjà signe que quelque chose ne va pas…

Le totalitarisme mondialisé

A l’air si cher de la récupération, le système actuel n’est même plus récupérable, il faudra en bâtir un autre. La crise, la vraie, celle qui ne pourra être prolongée par une carte de crédit, nous frappera d’ici quelques années, sinon quelques mois.

Cette bienfaitrice (sic) mondialisation a fait en sorte que tout est maintenant relié n’épargnera personne.

La mondialisation qui nous retombe sur la tête c’est celle que l’on a envoyée en l’air à coups de dérégulation, de libre-échange forcené, de privatisations, de délocalisations, de circulation incontrôlée de capitaux et de marchandises, de financiarisation, d’endettement de peuples et d’états. Elle se heurte aux acquis sociaux historiquement constitués qui deviennent ainsi pour nos mondialisateurs des « contraintes internes » qui freinent leurs objectifs et dont ils doivent se débarrasser pour obtempérer aux ordres des marchés. La compétition internationale devient l’arme de l’antisocial et dévaste les territoires. Le mérite du débat sur la démondialisation est de bien montrer l’affrontement des logiques des deux contraintes, l’une fabriquée pour mieux combattre l’autre [1] et d’identifier les gagnants (les facteurs mobiles : capital et finance, grandes firmes, maffias) et les perdants (les facteurs fixes : peuples et territoires). La démondialisation, le débat interdit

Si c’est un État policier qui protège des ambitions mondiales destructrices, pour prolonger ce système qui nous a appauvris et a miné nos vies ( 30 ans, dit-on), il est temps d’enlever nos cataractes.

Sans compter que tout cela est payé - et a été payé - par les peuples eux-mêmes…

Le mouvement « Occupy Wall-Street » est en train de se répandre aux États-Unis. Non seulement il se répand, mais il s’organise. 800 arrestations. Tout cela pacifiquement. Les mouvements commencent à se déplacer et les groupements se répandre.

Il pourrait, d’ici quelques mois, se mondialiser. Après New York, Chicago, Denver, Los Angeles, San Diego… Il n’y a pas de limites. Des 700 qu’ils étaient, les voilà à 2 millions.

Dès lors, il est possible que les pantouflards se chaussent de bottes pour …protéger le système.

On aura enfin compris que « l’austérité » qu’on nous a vendue comme « définition », n’aura été en définitive qu’un pillage des peuples.

Et une lutte contre une Halloween perpétuée…

***

P.S. : dommage qu’on n’enseigne plus réellement l’Histoire. On comprendrait ce qui va bientôt survenir : la SA ayant pris trop de pouvoir, elle fut purgée par La Nuit des longs couteaux sous prétexte de fomentation de coup d’État. Par une police plus forte que la Police : les SS.

Gaëtan Pelletier

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