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Qui joue dans la course à l’armement ?

L’industrie militaire est une mine d’or de 1 200 milliards d’euros partagés par quelques 
grandes puissances. Les États-Unis, la Chine et la Russie se taillent la part du lion.

Qui pèse 1 244 milliards d’euros annuels, soit la moitié des richesses produites en France ? Réponse… Le niveau des dépenses militaires dans le monde. C’est ce qu’affirme un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri). Un marché énorme que seules quelques grandes puissances se partagent. Sans surprise, les États-Unis maintiennent leur statut de puissance militaire avec un budget de défense de 525 milliards d’euros, même si en 2012 leur part dans les dépenses militaires mondiales est tombée en dessous des 40 %, une première depuis l’effondrement de l’Union soviétique. Cette tendance s’explique par le recul des dépenses militaires américaines de 6 %. À l’inverse, la Chine, au deuxième rang des États les plus prodigues en la matière, a augmenté de 7,8 % ses dépenses pour atteindre en 2012 123 milliards d’euros.

Parmi les dix puissances militaires figurent des pays européens tels que l’Allemagne ou le Royaume-Uni, mais également des pays d’Asie, du Moyen-Orient comme la Russie et l’Arabie saoudite et de l’Afrique.

Et quatre grandes aires géographiques se répartissent l’essentiel des commandes d’armement mondiales : le Proche et le Moyen-Orient (32,9 %), l’Asie (24,6 %), l’Europe (7,7 %) et l’Amérique du Sud (2,8 %).

De son côté, la France, grand consommateur d’armes, reste le quatrième exportateur mondial avec ses 8 % de marché, souligne le rapport de la délégation à l’information et à la communication de la défense (Dicod), paru fin juillet. Avec 1,2 milliard d’euros de commandes, l’Inde est le premier partenaire commercial de la France, devant l’Arabie saoudite (636,1 millions), la Malaisie (461 millions), les États-Unis (208,4 millions) et la Russie (185,4 millions). Avec ses 150 000 emplois directs, 15 milliards de chiffre d’affaires et des entreprises comme EADS, Safran, Renault Trucks Defense, ou encore Dassault, l’industrie militaire est un secteur économique majeur.

Mais le marché est en pleine transformation. Avec, d’un côté, l’arrivée de nombreux exportateurs coréens, turcs, chinois ou encore brésiliens. Et, de l’autre, avec les politiques d’austérité engagées dans 18 des 31 États européens membres de l’Union européenne qui ont réduit leurs dépenses militaires de plus de 10 % mais les pays émergents prennent le relais. Reste que la rétraction des budgets de défense dans la quasi-totalité des pays européens est compensée par les demandes de plus en fortes des pays émergents. De telle sorte que les prises de commandes ont progressé en 2012 de 9 %.

Clotilde Mathieu, le 24 Septembre 2013

»» L’Humanité.fr
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1914-1918 La Grande Guerre des Classes
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Inconnu

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