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La pensée woke et MeToo, idéologies de basse cuisine au seul service de Macron, visent en réalité a décanailler Quatennens et le "vieux" Mélenchon, sur le modèle de la perquisition 2018 !

Deux ou trois choses que l’on doit savoir sur la pensée woke !

1°)-Robert Bibeau  : Quant à nous, marxistes, nous pensons plutôt que le « wokisme », fortement soutenu par l’appareil étatique bureaucratique, par le Grand capital et sa vaste machine de propagande et de désinformation médiatique, a comme objectif de diviser la mouvance petite bourgeoise et populiste de gauche comme de droite.

Le « wokisme » a pour objectif de détourner la rage de la petite bourgeoisie en cours de paupérisation et de prolétarisation dans les sociétés capitalistes avancées décadentes. L’objet du « wokisme » est de semer la zizanie et la confusion parmi "la populace" en dévoyant les mouvements de résistance spontanée.

Le « wokisme » ne vise pas à « déconstruire » la culture « blanche occidentale » (sic) mais il vise à reconstruire une idéologie bourgeoise réactionnaire mondialisée et expansionniste dissimulée sous la peau gauchiste des luttes contre les inégalités et la supposée défense des minorités. En cela le « wokisme » réalise peu à peu la fusion entre la gauche, le centre et la droite des politiciens larbins au service du capital.

2°)-Brigitte Bouzonnie  : Oui, le wokisme vise à "diviser" la gôche et le Peuple français, afin de le rendre moins dangereux pour les intérêts du capital. Et que ses luttes, ô combien justifiées, ne soient jamais victorieuses.

Le wokisme est aussi un "syncrétisme", c’est à dire un patchwork, une compote d’idéologies disparates, cousues à la va-vite entre elles, histoire de donner un supplément d’âme au capitalisme mondialisé, dont l’idéologie libérale agonisant sur le bord du chemin, ne permet plus de "justifier" le primat du capital aux yeux du peuple français.

On met ensemble la défense des Noirs, en s’appuyant sur une histoire de la colonisation largement réécrite : coucou Bugeaud, jugé seul "responsable", "coupable" (Ah ! comme la culpabilisation de certains dans cette histoire joue un rôle essentiel, surtout pour le collectif Me Too !), de tous les crimes commis par les colonisateurs étasuniens au Vietnam, en Syrie et ailleurs. Et français (Algérie, Indochine) depuis plus de deux siècles. L’écologisme bobo. Un "pseudo féminisme" petit-bourgeois à la MeToo, nullement représentatif de la cause de toutes les femmes en France. Et qui ne vise nullement à obtenir leur émancipation. Et de façon générale, une condition meilleure.

Pseudo féminisme fondé sur le seul "lynchage public" de certaines personnes politique trainées à la guillotine de l’opinion publique, où nos supposées "féministes" chantent la Carmagnole devant l’échafaud qu’elles ont dressé pour la circonstance.

Pseudo féministes autoproclamées "juges", même si elles n’ont manifestement jamais vu un seul article du code pénal de leur vie. Ignorant superbement les deux principes, qui fondent toute justice digne de ce nom : le respect du principe du contradictoire. Le respect d’une justice inquisitoriale, c’est à dire, fondée sur le secret. Et non l’affichage public, comme on a pu le vivre hélas avec l’affaire Quatennens, où tous les médias, tous les réseaux sociaux, nullement compétents pour le faire, étaient à feu et à sang.

En clair, MeToo crée une justice parallèle privée qui se substitue à la justice classique, sans que personne en France n’y trouve rien à redire.

3°)- Robert Bibeau  : Par le « wokisme » – rejetant la lutte des classes – la petite bourgeoisie exprime sa rage et son désespoir de se voir écarter de ses rôles sociaux traditionnels (courroies de transmission et organismes d’élaboration et de rediffusion), et de se voir rejeter des centres de pouvoir de la société du capital. Avec les médias sociaux, largement répandus parmi les pays riches et pauvres, il n’est plus nécessaire d’entretenir une couche intermédiaire (classe moyenne) de laquais spécialisés dans l’élaboration, la diffusion et l’inquisition des mantras sociaux. Le « wokisme » diffuse l’idéologie individualiste-narcissique qui culpabilise les masses populaires pour la décadence de la société bourgeoise. Ici gauche et droite se rencontre.

4°)- Brigitte Bouzonnie  : Oui, le wokisme permet à des agents minoritaires du champ politique, prenant appui sur les médias du capital, de prendre tous les pouvoirs, décanaillant les agents majoritaires les plus hauts placés, les mieux installés. Les plus riches en capital social, notamment en savoir économique.

Je donnerai l’exemple de Obono et Quatennens, que je connais un peu en tant qu’ex militante du PG et de la FI pendant dix ans. Quatennens était, jusqu’à une période récente, numéro 2 de la France insoumise. Député du Nord. A la télévision, on le voyait en compagnie de Mélenchon assister à des réunions où les partis politiques étaient conviés. Donc, il "représentait" la France insoumise, ce qui n’est pas rien. C’est lui qui a dénoncé avec succès la casse abjecte de notre vieux code du travail, au cours de l’été 2017, dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale

Il était "tout". Aujourd’hui, il n’est presque "rien".

Curieusement, les origines obscures de Danièle Obono dans le champ politique ne sont jamais révélées par des médias macroniens visiblement "totalement in love" avec elle, France Inter par exemple. Je me permets donc de rappeler brièvement la genèse du succès politique d’Obono.

Au départ, c’est une fille d’un riche banquier gabonais, qui n’a donc rien à faire dans un parti de gauche critique. Militante du NPA, sans qualité aucune. Mais qui réussit, à force de magouilles, à se faire nommer au Bureau National du NPA avec Olivier Besancenot. En tant que noire, une béquille, qu’elle transforme ensuite en canne de golf. Mais ce n’est pas tout. Elle milite aussi dans un courant du NPA, le seul favorable au Front de gauche de l’époque (PG+PCF) : "convergences et alternatives" animé par le regretté Yann Cochin. Très brillant intellectuellement parlant.

Je l’ai bien connue à ce moment-là. En effet, furieuse d’avoir été virée de mon poste de Responsable de la commission "chômage, précarité" du PG par le sieur Coquerel, je vais militer au NPA huit mois en 2010. Ensuite, je reviens au PG. Naturellement, au NPA, je milite dans le seul courant favorable au FDG, c’est à dire ; "Convergences et alternatives", soit le même courant que celui d’Obono. Participant activement aux réunions de courants où Obono et Leïla Chaïbi ne viennent jamais. Ce n’est pas assez "chic". De plus, il y a un certain niveau théorique, dans ces réunions animées par l’intellectuel Yann Cochin, que, visiblement, nos deux pimprenelles ne maitrisaient absolument pas.

Et puis, je reviens au PG. Et là, ô surprise, j’apprends qu’Obono est nommée responsable des cahier du programme de la France Insoumise en 2017. Une fille qui n’a jamais rédigé un seul texte théorique de sa vie ! Comment expliquer cette nomination ? C’est très simple : elle a ressorti son baratin classique : "je suis "une pauvre noire", "exploitée" (alors qu’elle est fille de la grande bourgeoisie gabonaise !). J’ai "droit" à tel ou tel poste. Et cela a super marché. Ensuite elle est nommée députée de la FI, toujours avec le même "raisonnement". Ca roule pour elle, merci la pensée woke !

Arrive l’affaire Quatennens. Sans complexe, elle s’autoproclame "juge" de cette affaire. Cela marche : France Inter lui tend le micro, écoute précieusement ses "avis" en matière juridique, qui n’a jamais vu un procès de sa vie ! J’ai rédigé pendant 5 ans des contentieux de droit du travail devant le Conseil d’Etat et la Chambre criminelle de la Cour de Cassation. Je crois assez bien connaitre les grands principes en matière juridique : les mêmes, qui n’ont jamais été observés dans cette triste histoire par cette même Obono. Le principe du contradictoire. Le principe de l’instruction secrète. Obono réclame pour Quatennens, toutes les sanctions, y compris les plus brutales : qu’il perde son mandat de numéro deux. Qu’il perde son titre de député de la FI. Et Quatennens est sommé publiquement de s’expliquer. De quel droit ?

Malheureusement, Quatennens perd son titre de numéro deux. Trop rapidement à mon avis. Comme je l’ai déjà écrit, il faut attendre l’avis d’un juge professionnel pour démissionner. Et ne pas obéir craintivement à cette justice parallèle de MeToo de truc et de toc.

En revanche, sa femme ayant porté plainte devant le parquet du Nord, c’est désormais, et je m’en réjouis, un véritable juge professionnel, respectueux du contradictoire et d’une procédure secrète, qui est en charge de l’affaire. Résultat : comme chacun peut le constater, depuis quelques jours, l’affaire Quatennens a sérieusement dégonflé, ce dont bien sûr, on ne peut que se réjouir. Il s’en est fallu d’un cheveu d’enfant, pour qu’bono ait définitivement la tête de Quatennens.

Voilà comment un agent, au départ totalement illégitime et ultra minoritaire du champ politique (Obono) réussit presque à décaniller Quatennens, agent majoritaire du champ politique, s’il en est. En faire un paria de la politique, rejeté de ses pairs.

Et Pourtant, personne ne moufte. Tout le monde trouve cela "normal". "Allant de soi", alors qu’il s’agit, ni plus ni moins du lynchage public d’Adrien, forme de "justice" détestable s’il en est. Au surplus, téléguidé par Macron, sur le modèle de la perquisition de 2018 : histoire de démonétiser, décanailler les responsables de la France insoumise : Quatennens et, si possible, le "vieux"(sic) Mélenchon. Car naturellement, MeToo roule pour Macron, exécutant, au nom d’un pseudo "féminisme" de Prisunic, les basses besognes politiques d’élimination de tel ou tel adversaire politique.

On revient sur le parcours d’Obono. Comment un agent ultra minoritaire est devenu "ministrable". Elle ne met pas la mode au pays ?

Pendant longtemps, on "faisait carrière" dans un parti en militant dans le secteur "économie"-travail, ce qui permettait d’acquérir ensuite des compétences de "ministrable". Et puis les choses ont changé avec l’écologie et le féminisme. Ces idées, jusque-là subalternes, on parlait de "front secondaire", par rapport au "front principal" de la lutte des classes (économie et travail), sont devenues l’autoroute obligée pour tout opportuniste politique digne de ce nom à "gôche " ! Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé, Huguette Bouchardeau, Sandrine Rousseau naturellement, etc...

C’est avec Huguette Bouchardeau au PSU, où j’ai milité dix ans, où j’ai vécu la même histoire. Fille d’ouvriers de Saint-Etienne, elle devient professeur de français, puis universitaire dans les sciences de l’éducation. Elle adhère au PSU et rejoint le secteur “femmes” qu’elle anime.

Commence une violente polémique entre Bouchardeau et Michel Mousel, énarque, "chef" du secteur économique. Bouchardeau critique toute la journée le secteur économique, jugé stratosphérique, dans un anti-intellectualisme puant. Anti-intellectualisme qui ne va pas de soi, dans un parti se vivant comme "un laboratoire d’idées" (sic).

C’est Bouchardeau qui impose cette anti savoir avec délectation dans notre parti soucieux jusque-là de se présenter comme un "intellectuel collectif". Par exemple : sur la mer : "je ne connais que le poisson dans mon assiette" disait-elle avec ravissement" (sic). Et tout le reste à l’avenant : "les programmes, les revues de réflexion, c’était inutile", etc.. !

C’est comme cela, qu’elle devient Secrétaire générale du PSU en 1980, où elle rencontre le félon Mitterrand. Celui-ci lui promet, s’il est élu, si cette dernière appelle à voter pour lui au second tour, de la nommer ministre de son gouvernement. A charge pour elle de faire grossir, électoralement parlant, le PSU. Celui-ci fait alors 0,5%. Elle édulcore fortement notre ligne politique rouge vif critique, la transformant en ligne rose layette à peine. Puis, l’été 1980, elle organise une tournée des plages, à laquelle je participe.

Dans une conversation et devant les autres, elle me dit qu’elle a rencontré Mitterrand, qui lui a laissé entendre des choses..., Je comprends et prend le large, écœurée de tant de saloperie politicienne dans mon parti préféré.

Candidate à la Présidentielle de 1981, elle fait 1,11%. Mitterrand tient sa promesse et la nomme ministre de l’Écologie en 1984, date à laquelle les ministres communistes quittent le gouvernement... Je quitte le PSU avec l’aile gauche pour fonder la FGA, "fédération pour une gauche alternative".

Donc, on le voit : le parcours de Bouchardeau et d’Obono sont les mêmes : des agents ultra minoritaires, qui en temps normal n’auraient eu aucune chance de s’imposer dans un parti politique, Et qui, utilisant le "féminisme", voiture balai de la sélection politique, mot synonyme "d’opportunisme XXL", décanaille des agents mieux placés qu’elle : hier, Michel Mousel, qui sera finalement Directeur de Cabinet de Bouchardeau à l’écologie, aujourd’hui, Adrien Quatennens, pour s’offrir un tour de piste politique.

On est très loin de la gifle et de sa supposée importance, dont se gargarisent les médias aux ordres de Macron. Macron vise à mettre à la tête de la FI des agents qui lui soient tout dévoués comme la traitresse Obono....! Et à salir durablement l’image de la FI, comme lors de la perquisition de 2018.

Naturellement, il convient d’appliquer la même analyse à Julien Bayou et bien sûr à l’inénarrable Sandrine Rousseau.

 https://brigittebouzonnie.substack.com/p/la-pensee-woke-et-me-too-ideologies

COMMENTAIRES  

22/10/2022 19:10 par Xiao Pignouf

Au début, j’ai trouvé cet article intéressant, informatif.

Puis, je suis allé sur le blog de Brigitte Bouzonnié. Du coup, ça m’a calmé.

Jamais entendu parler d’elle jusqu’à aujourd’hui.

Je n’ai jamais été particulièrement fan d’Obono. Je connais ses origines sociales, mais je ne vois pas en quoi un enfant de bourgeois ne pourrait pas développer une conscience de gauche. Ce n’est pas un argument valable selon moi. On ne choisit pas sa famille. Je veux bien croire ce que dit Mme Bouzonnié/Pascall, mais elle ne donne aucune preuve de ce qu’elle avance, aucune source. Un seul son de cloche. Qu’on est obligés de la croire sur parole. Ce n’est pas chose aisée sauf quand d’emblée on déteste Mélenchon et la FI. Ce texte trouvera donc son public ici.

22/10/2022 20:39 par Loulou la pétroleuse

Je ne comprends toujours pas ce que signifie wokisme et je ne peux pas dire que cet article m’a éclairée sur le sujet. Sur le figaro c’est toute la fachosphère (plus ou moins étendue à la droite) qui le dénonce, et sur le Grand Soir ? De quel parti tendance mouvement se réclament les auteurs de l’article ?
Qu’est-ce que les femmes et leurs luttes ont à voir avec ça ? Et les LGBT ?
Qu’est-ce exactement que le wokisme ? qui l’a inventé ? qui le défend ? qui le conteste ? Qu’est-ce qu’on met dedans (mon sentiment pour le moment c’est qu’on y met tout et n’importe quoi et que toute personne qui cherche à en démolir une autre l’accuse de wokisme quelles que soient les opinions qu’elle défend). Mais c’est peut-être parce que je n’y ai toujours rien compris.

23/10/2022 11:58 par Mf

@loulou la pétroleuse
Si on devait résumer le projet wokiste, c’est le suivant : diviser les travailleurs en groupes identitaires antagonistes aux griefs réciproques irréconciliables, atomiser la société en individus sans liens entre eux. Les appartenances de classe passent à l’arrière plan ou sont ignorées. Il ne s’agit pas de résoudre des problèmes réels que rencontrent les diverses minorités, d’autant plus que leurs sous jacents économiques sont ignorés, mais de faire monter les tensions entre travailleurs aux maximum. Il y a aussi une dimension de servilité envers le grand capital et l’impérialisme en faisant passer pour fascistes les opposants, qu’il s’agisse des bourgeoisies non monopolistiques (bourgeoisie nationale au sens marxiste) ou des travailleurs. Cela mène dans une impasse ideologique les classes diplômées dont le niveau de vie se dégrade. Il y a aussi une dimension malthusienne propre au grand capital : idéologie de la décroissance pour faire accepter la crise du capitalisme sous des prétextes écologiques, ce qui d’ailleurs ne peut même pas résoudre ces derniers ;soutien à Big pharma, qu’il s’agisse de la politique sanitaire criminelle, de la stérilisation des enfants et jeunes adultes avec le culte trans, destruction de la famille, par exemple retirer la garde aux parents qui refusent de laisser transitionner leurs enfants comme en Californie.
Le wokisme sert aussi à déstabiliser les états anti imperialistes plus conservateurs societalement en s’appuyant sur leurs classes urbaines diplômées.

23/10/2022 12:09 par cunégonde godot

« Qu’est-ce que les femmes et leurs luttes ont à voir avec ça ? »

Les éléments de langage "les" femmes et "leurs" luttes... (sic), formulation typique du wokisme sous-produit en vrac du féminisme, de l’homosexualisme, du transgenrisme, de l’écologisme, du "déconstructivisme", de l’indignation posturale, de l’exotisme "révolutionnaire, du gauchisme salonnard, du régionalisme, du pédagogisme, du retour-à, de la lutte pour la lutte mais-pas-avec-n’importe-qui, et de l’universelle connerie en général, etc...

23/10/2022 12:17 par montauba

Comme par hasard les deux « victimes » sont deux sur quatre des signataires des accords Nupes : Bayou et Quatennens !!! Cherchez à qui le crime profite, à Macron bien sûr, qui trouvé là ses complices objectifs. Bravo les artistes…

23/10/2022 12:44 par Assimbonanga

Généralement, ce sont les groupes, mouvements, mouvances qui se donnent un nom à eux-même.
Dans le cas du wokisme, j’ai l’impression que c’est une étiquette que l’on balance sur d’autres pour les discréditer. Il y a une volonté de mettre dans le même sac des collectifs qui sont totalement indépendants et différents. J’ai l’impression que wokisme est le nom de la peur que l’étrange fait aux consensuels... Les consensuels veulent étiqueter. Ils ont besoin de ça pour se repérer. Ils veulent aussi, tout de même, nuire.
Je ne crois pas que ceux qu’ils baptisent woke se définissent comme woke ! Ils ont toutes sortes d’autres appellations collant chacune à leur défense et intérêt.
Woke, ça ne vaut pas mieux selon moi que l’insulte "islamo-gauchiste" mais, notons-le, c’est de gauche aussi... Donc, ça sent le souffre. Je ne sais pas où dénicher la définition du wokisme que Mr Blanquer (ancien élève de Stanislas Paris) a élaboré en congrès à la Sorbonne, pauvre Sorbonne. Dommage.
PS. Je n’ai pas (encore) lu l’article ci-dessus. Je peux peut-être lui coller une étiquette en forme de lieu commun moi-aussi ? Complotiste. Faut bien se divertir dans ces sombres périodes automnales et cafardeuses.

23/10/2022 15:17 par Xiao Pignouf

Loulou, non, contrairement à ce qu’on vous dit, l’immense majorité des travailleurs n’en a strictement rien à foutre du wokisme qui, à l’instar du complot covidiste, permet à certains de survivre idéologiquement et surtout est une passerelle entre l’extrême-droite catho et une certaine partie de l’extrême-gauche tentée par les idées réactionnaires basées sur une conception révolue et fantasmée du bon vieux temps.

Les travailleurs ont un seul et unique point commun : leur fiche de paie. Mais on préfère gloser sur le wokisme, c’est plus rentable et moins ennuyeux.

Quant à l’homosexualité et la transidentité, elles touchent en proportions égales le prolétariat et la bourgeoisie.

23/10/2022 15:41 par Fred le Garagiste

Loulou, vous vivez à quelle époque ou sur quelle planète pour affirmer sur les fils que "les femmes doivent enfin sortir de leur cuisine". En 2022 en France, vraiment ? À moins que ce soit au Sri Lanka ? À moins que vous soyez une activiste ONG dans des pays pauvres aux coutûmes rétrogrades partagées par toute la populations, des coutumes locales ?

Le monde est si vaste, qu’on ne connait même plus ses voisins, ses concitoyens et citoyennes ??

Loulou, parlez-nous de nous, parlez-nous de vous...

23/10/2022 19:06 par Assimbonanga

Décaniller, je connais ! Partir, s’en aller ; s’enfuir. Donc, on fait décaniller Adrien Quattenens.
Mais décanailler ? Pas trop compris.
Sinon, merci pour ce moment. De potins !
C’est marrant, j’avais entendu dire du bien d’Huguette de Saint-Étienne... De là à deviner qu’elle avait un point commun avec Danièle Obono, la noirceur ... de l’âme, je m’en serais pas doutée. Et nappée de sauce wokiste, et de pas mal d’aigreur de déception frustration, pff.
Tout cela est-il digne du Grand Soir, sérieux ?

23/10/2022 20:00 par loulou la pétroleuse

A Fred le Garagiste
Sur ce fil de commentaire je n’ai parlé que de mon incompréhension du mot wokisme
Pour comprendre un commentaire il vaut mieux le lire dans son contexte. C’est ce que je vous engage à faire et je pense que vous comprendrez tout seul que votre commentaire tombe ici comme un cheveu sur la soupe, et que là où vous auriez dû le poster il serait complètement à côté de la plaque.

24/10/2022 09:21 par Fred le garagiste

On arrive sur la scène du GS comme on peut, aussi un peu comme on rêve le monde, comment on se rêve. Eh oui, même le plus con et macho des garagistes rêve, c’est dans la nature humaine...

Vous, toi, tu arrives, comme une chienne dans un jeu de quille, à venir rèciter ton brèviaire fèministe des années 70.

La dèroute du nèofèminisme au sein du néolibéralisme,t les postures "naturelles" d’autorité (car c’est bien connu la femme est l’avenir de l’homme, quelle blague) ne fonctionne plus et de moins en moins. Fait se prèparer, revoir certaines certitudes, la fête des masques se termine en Occident.

24/10/2022 10:11 par tchoo

Suis comme vous, j’ai du mal à comprendre ce qu’est le wokisme. A force lire ici ou là et me triturer les méninges, j’en suis venu à imaginer le wokisme comme un panier dans lequel, par commodité et dissimulation, on met l’anti racisme, le féminisme, la lutte contre toutes les discriminations. Cela permet ainsi, de disqualifier ses interlocuteurs en les traitant de wokisme, sans entrer dans le détail des critiques. C’est ainsi plus facile de parler de wokisme, plutôt que de tenir des propos racistes, machistes ou de vouloir paraitre s’accomoder fort bien des inégalités dont on profite

24/10/2022 10:21 par Xiao Pignouf

@Fred le garagiste

Bienvenu sur le GS.

Sauf que Loulou la pétroleuse a raison : son soit-disant « bréviaire féministe des années 70 » n’existe que dans ton imagination. Tu réponds à côté de la plaque.

24/10/2022 14:15 par loulou la pétroleuse

Merci Xiao.

25/10/2022 00:37 par Aquarius15

Sujet épineux... les "wokes" ici exprimés rejettent le terme à l’unisson derrière la même bannière et s’obstinent à suspecter en retour de "fasciste" (qualificatif pour le coup carrément insultant) tout commentaire critique. Quand comprendrez-vous que votre idéologie, quelque soit le nom qu’on lui donne (néo-progressisme ?), divise aprement, y compris dans les rangs de la gauche !!?

La question n’est pas celle des causes défendues (anti-racisme, anti-sexisme, non-discrimination, lutte contre les stéréotypes, écologie etc.), bien évidemment fondamentales, mais les nouvelles revendications extrèmes que ce militantisme porte, jugées contre-productives, voire dangereuses, commencent à désespérer ses opposants à gauche. A l’inverse, les opposants de droite se frottent les mains à chaque sortie en roue libre de Sandrine Rousseau : les miliardaires se bousculent pour l’inviter sur leurs plateaux TV !

@Mf : jolie tentative de définition. Tentative pour compléter [étant indirectement qualifié de fasciste, je me lâche] :
Malgré leur étendard arc-en-ciel, les wokes voient souvent la vie en noir et blanc, mais sans nuances de gris. Les ’gentils’ (wokes, LGBT, femmes, personnes de couleur et ’opprimés systémiques’) bataillent en parfaite légitimité contre les ’méchants’ (fascistes et ’oppresseurs systémiques’ ou autres ’privilégiés’, hommes blancs ’cis-genre’). Ainsi investis d’un combat quasi divin et dotés d’un discernement parfois proche de celui d’un ukro-nazi endoctriné, certains de ces Social Justice Warriors, docteurs en manichérisme, se sentent parfois juges suprèmes, avec pouvoir de vie ou de mort (tout le moins sociale) sur quiconque . Cette police sanitaire de la bienpensance - assez similaire à une police des moeurs religieuse : par ex. sortez visage couvert et muni d’une atterstation (sic) - peut même en toute omnipotence annuler les dires d’un opposant vivant et même la représentation d’un opposant décédé depuis plusieurs siècles. Pouvoir bien plus dangereux, ils sont un soutien pavlovien du complexe militaro-industriel (aider les ’gentils’ contre les ’méchants’ quoi qu’il en coûte).

26/10/2022 10:12 par CAZA

Même le titre javais pas compris .
Assim donne une expli avec décaniller .
En tous cas Woki ou Mitoaussi ce qui est sur c’est que la droite soudoyée par le capital a serrée les rangs à l’assemblée pour sauver les dividendes mis en péril par les trublions nationalistes d’un côté et de l’autre par les dangereux gauchistes anciennement insoumis .
Au moins c’est clair .Hum pas sur .
De là à penser que le Bobocave va comprendre que Macron et la droite c’est idem faut pas rêver .
D’après les infaux la droite se tortille pour que son électorat ne le pense pas lui ,c’est cocasse .
Au moins aux USA ils ont deux partis génétiquement jumeaux mais qui se haïssent .
Chez nous même pas .
https://news.google.com/stories/CAAqNggKIjBDQklTSGpvSmMzUnZjbmt0TXpZd1NoRUtEd2lnaHVlSEJoRjk1SC04eWkzOXppZ0FQAQ?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr

08/11/2022 11:20 par Jean boncarrier

"WOKE" de l’anglais "ÉVEILLÉ" , le contraire de "woke" , les ennemis de "WOKE" sont donc des "endormis" , ceux qui reste dans le noir , des "OBSCRANTISTES" CQFD

_Je n’arrive pas a comprendre que dans une France en pleine drive actuelle néo colonialiste !! regarder le passé et ce qui en découle actuellement est un problème pour des soit daisant gens de gauche qui veulet pratiquer le "COLOR BLIND"....Je suis désolé , la Frane universelle , sans culture ?? sans passé ?? composé de gens incolores et inodores , n’existe pas !! imposé sa culture , et son narratif historique a des "minorités" qui ne vous avaient jamais demandé de venir et de rester chez eux , ceci n’a rien a voir avec le respect de l’autre...
Traité de"wokiste" par les fachos :

Dans son livre La Fragilité Blanche, Robin Di Angelo dit ceci : « NOUS ( les blancs) AVONS ORGANISÉ LA SOCIÉTÉ AFIN DE REPRODUIRE ET DE RENFORCER NOS INTÉRÊTS ET PERSPECTIVES RACIAUX. De plus, nous sommes le centre de toutes les questions considérées comme normales, universelles, bénignes, neutres et bonnes. AINSI, NOUS NOUS DÉPLAÇONS DANS UN MONDE ENTIÈREMENT RACIALISÉ AVEC UNE IDENTITÉ DÉRACIALISÉE.. » .....
Les défis à cette identité ( déracialisée) deviennent très stressants et même intolérables.
Voici des exemples du genre de défis qui déclenchent du stress racial aux Blancs :
1- Suggérer que le point de vue d’une personne blanche provient d’un cadre de référence racialisé ➣(DÉFI À L’OBJECTIVITÉ) ;
2. Personnes racisées qui parlent ouvertement de leurs propres perspectives raciales (DÉFI AUX TABOUS BLANCS À PARLER OUVERTEMENT DE RACE) ;
3. Personnes racisées qui choisissent de ne pas ménager les sentiments raciaux de personnes blanches à propos de la race (DÉFI AUX ATTENTES RACIALES DES BLANCS ET AU BESOIN/DROIT AU CONFORT RACIAL) ;
4. Personnes racisées pas prêtes à raconter leurs histoires ou à répondre aux questions sur leurs expériences raciales (DÉFI À LA PERSPECTIVE SELON LAQUELLE LES PERSONNES RACISÉES NOUS SERVIRONT) ;
5. Un-e Blanc-he ne consentant pas aux perspectives raciales d’un-e autre Blanc-he (DÉFI À LA SOLIDARITÉ BLANCHE) ;
6. Être confronté à une réaction sur l’impact raciste de son propre comportement (DÉFI À L’INNOCENCE RACIALE BLANCHE) ;
7.Suggérer que l’appartenance au groupe est significative (DÉFI À L’INDIVIDUALISME) ;
8. Recevoir une information sur le fait que l’accès est inégal entre les groupes raciaux (DÉFI À LA MÉRITOCRATIE) ;
9.Être confronté-e à une personne racisée qui est dans une position de leadership (DÉFI À L’AUTORITÉ BLANCHE) ;
10.Être confronté-e à des informations sur d’autres groupes raciaux, par exemple à travers des films dans lesquels les personnes racisées mènent l’action mais ne sont pas dans des rôles stéréotypés ou dans l’éducation à la diversité (DÉFI À LA CENTRALITÉ BLANCHE).

Dans les rares cas où nous sommes confronté-e-s à ces défis, nous nous retirons, nous nous défendons, pleurons, argumentons, minimisons, ignorons, et par tous les moyens repoussons ces défis pour regagner notre position raciale et l’équilibre. J’appelle cette action précise consistant à tout repousser, la fragilité blanche ».
Pour moi ce racisme, c’est l’expression de leur fragilité.

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