Je suis pour la dépanthéonisation de Simone Veil.
Je n’aime pas les insultes.
Et à la place de Simone Veil, je veux qu’on fasse entrer Moliko au panthéon.
Moliko, est une guyanaise amérindienne Kalin’a , venue en métropole en 1931 , pour mourir sous nos yeux et sous les cacahuètes, sur le champ de Mars lors de l’exposition coloniale.
Il n’y a eu, lors de cette évènement, que 15 personnes, toutes communistes arrivant du congrés de Tours, pour manifester tous les jours devant l’entrée de cette "exposition coloniale", avant de se faire virer par les flics qui ont détruit leur cabanon, et leurs tracts.
Parce qu’il ne fallait pas géner les publicités lumineuses de Citröen, sur la Tour Eiffel...
Alors Simone Veil, quelqu’un dont la vie toute entière, est un exemplaire chemin de kapo de la haine, ne mérite pas la confiance que lui ont fait les plus démuni(e)s de ce pays.
Vous pensez encore que Simone Veil, et ses lois sur l’avortement, étaient motivés par le "droit des femmes" ?
Vous pensez vraiment celà ?
Je veux dire, vous le croyiez vraiment ?
Sans l’ombre d’un tout petit doute ?
Même quand on sait que les embryons humains sont la matière première de la thérapie gènique, et de la jeunesse éternelle, tous ces beaux projets élaborés sur les tables en faïence d’Auchwitz et Wevelburg ?
Vous y croyez vraiment , au "droit des femmes" défendus par quelqu’un qui demandait officiellement à ne pas être mélangée avec les "rouges" désobéissants dans son camp de concentration ?
Et puis aprés tout, de quel droit iriez-vous critiquer cette belle démarche , qui consiste à exploiter les foetus des enfants des "rouges" et des Françaouis, et autres subversifs, pour s’assurer une jeunesse éternelle ?
C’est ça, le problème des (vrais)"rouges" : ils obéissent pas à l’évidence de l’ordre.
Ils font de bien trop mauvais kapos...
Mais heureusement, on a Simone Veil !
Désormais au panthéon, donc ...
Et pour moi, c’est juste une insulte de plus.
Le "goy"que je suis, a vu son grand-père , ouvrier agricole,travaillant aux champs depuis ses 8 ans sans école, et rouge des ongles aux bout des cheveux, paralysé par les pleurs et la douleur, quand il essayait de lui raconter les camps de travail et de prisonniers.
Le "goy" ne comprend pas bien, pourquoi il devrait intégrer la hiérarchie du malheur que lui servent des juifs haineux, riches et sur-armés.
Une seule balle, pour la mère et l’enfant, et parfois même le père avec.
C’était la règle , dans toute l’Europe Centrale.
Et même comme ça, il y en a encore pour réclamer l’exclusivité du traitement, par respect des priorités économiques.
Les "communistes" et autres hippies "droit-de-l’hommistes", connaitront, eux, la joie d’être jeté en pleine mer d’un hélicoptère, les pieds pris dans une bassine de ciment, plus tard, quand les choses se seront un peu tassées...
Ils l’ont "bien cherchés"...
Alors que Simone Veil, en effet, n’a pas cherché tout ça.
Elle n’a pas cherché, en venant de la paille des étables pù l’on dormait avec les animaux, à dénoncer, pèle-mèle , depuis 1920, tabassés par les flics et les fachos, parfois à coup de barres à mines :
l’esclavage, l’apartheid, la torture, le colonialisme et ses tortures, l’exposition coloniale, la peine de mort, etc... Elle n’a pas non plus soutenu, en effet, ni elle ni sa famille avant Auchwitz, le droit de grève, le droit du travail, le droit à l’école, les congés payés, la sécurité sociale, le CNRS, le droit des femmes et leur droit de vote, etc, etc...
Elle n’a , en effet, rien fait de tout celà, l’a revendiqué, et s’est pourtant faite panthonéonisée.
Moi, une fois passée la haine que scuscitent en moi ce que je prend pour une insulte, j’ai juste honte.
De mon pays...