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Aux travailleurs indépendants, artisans, agriculteurs, commerçants, marins-pêcheurs, etc....

Aux travailleurs indépendants, artisans, agriculteurs, commerçants, marins-pêcheurs, petits entrepreneurs et professions libérales

Lettre ouverte du Pôle de Renaissance Communiste en France. 199 rue Zola, 62800 Liévin. Site national www.initiative-communiste.fr . Mensuel national : Initiative communiste, même adresse, 22 € annuels.

PRCF- Présidence Georges Hage, député honoraire du nord ; Léon Landini, a. officier Franc-Tireur et Partisan de France/Main-d’oeuvre Immigrée, Officier de la Légion d’honneur au titre de la Résistance, chef d’entreprise retraité ; J.-P. Hemmen ; fils de Jean Hemmen, militant communiste fusillé pour faits de Résistance ; Pierre Pranchère, a. agriculteur, a. FTP, député honoraire ; secrétaire national du PRCF : Georges Gastaud, professeur agrégé de philosophie.

Se joignent à cette lettre : Dr Dany Mismacque et Jean-Claude Houseaux, médecins libéraux ; Daniel Antonini, a. directeur d’Auto-école. Pierrette Varéa, artisan du bâtiment, Jean-Pierre Menuge, ouvrier du bâtiment, syndicaliste…

Madame, Monsieur, cher(e) concitoyen(ne),

Peut-être vous semblera-t-il surprenant que le PRCF, qui milite pour la renaissance d’un vrai Parti communiste en France, vous adresse ce courrier. Depuis longtemps en effet, la droite considère comme sa chasse gardée les travailleurs indépendants et les petits entrepreneurs qu’elle essaie sans cesse d’opposer aux salariés du public et du privé. Pour cela, la droite utilise une vieille arme : l’anticommunisme ; la haine du rouge sert à faire croire aux travailleurs indépendants et aux petits patrons que les communistes sont les ennemis de toute propriété privée et de tout esprit d’entreprise. Il est vrai également que le PS a souvent dressé les travailleurs non salariés et les « couches moyennes » contre la gauche parce qu’il a ponctionné ces catégories… dans le but de ne pas toucher aux grands actionnaires capitalistes tout en faisant mine de réduire les inégalités.

En réalité, si l’on examine l’action du PCF à l’époque où il était encore vraiment communiste, on s’aperçoit que son histoire est jalonnée d’initiatives pour défendre les travailleurs indépendants et les petits entrepreneurs, pour unir les « couches moyennes » au combat de la classe ouvrière et des travailleurs salariés contre le véritable ennemi de la nation laborieuse : le grand capital financier. Il y a eu des initiatives dans ce sens à toutes les époques de la vie du PCF, sous M. Cachin et P. Sémard, sous M. Thorez et J. Duclos, sous W. Rochet et sous G. Marchais. Il n’y en a plus guère il est vrai depuis que le PCF, sous l’impulsion de R. Hue, M.-G. Buffet, Gayssot, a passé son temps à cautionner des gouvernements PS favorables à l’Europe de Maastricht et à la mondialisation capitaliste (à l’heure actuelle, les « socialistes » Moscovici, DSK et Lamy pilotent au plus haut niveau l’Europe de Maastricht, le FMI et l’Organisation Mondiale du Commerce, c’est-à -dire les institutions phares de la mondialisation capitaliste qui précarisent comme jamais la classe ouvrière ET les petites entreprises liées au marché local et national).

Et c’est encore plus vrai de nos jours où, pressé par la crise mondiale du système capitaliste (soubresauts financiers à répétition, émeutes de la faim dans près de 40 pays, envol du prix des matières premières et du pétrole), tancé quotidiennement par l’Europe qui traite la France comme un sale gosse, excité par le grand patronat et par les milliardaires qui constituent le noyau dur de l’UMP, le gouvernement Sarko-Fillon ne sait plus que faire pour détruire les acquis sociaux et démocratiques, mais aussi le tissu de PME de notre pays (tel est l’objet réel de la « loi de modernisation de l’économie »).

Au niveau des salariés, derrière le verbiage sur la « modernisation » de la France, c’est une offensive en règle pour appauvrir les salariés : blocage de fait des salaires réels dans la fonction publique depuis 2002 (-7% au moins de pouvoir d’achat), déremboursement de médicaments et de prestations médicales par la Sécu (les gens doivent payer de leur poche et les salariés pauvres et moyens hésitent de plus en plus à engager des soins lourds), destruction des retraites par répartition (dire à un jeune salarié qui commence à 23-24 ans à avoir un emploi stable qu’il devra cotiser 41 ans sous peine de lourdes décotes, c’est lui dire qu’il finira à 67 ans… sur les genoux, ou qu’il aura une pension misérable !), dépeçage des services publics d’Etat (poste, Education nationale, hôpitaux publics, EDF-GDF, SNCF, etc.) qui sont privatisés ou libéralisés en entraînant de lourdes dépenses nouvelles pour les gens, obligation pour les chômeurs d’accepter des emplois déqualifiés ou fort éloignés au risque de renoncer à leur métier ou de se ruiner en déplacements, tout cela vise à « abaisser le coût du travail » sous la menace constante des délocalisations pratiquées par les grands groupes capitalistes avec la bénédiction des gouvernements UMPS successifs et de Bruxelles.

Or non seulement ces mesures, que la droite présente comme favorables aux petits patrons, ne sont pas positives pour les salariés, mais elles mènent tout droit au marasme et à la ruine les TPE et nombre de PME qui, contrairement aux grands groupes qui vivent de la finance et de l’import-export, vivent du marché intérieur c’est-à -dire du pouvoir d’achat des ouvriers, des employés et des petits fonctionnaires, facteurs, instituteurs, etc.

Ce n’est pas tout : malgré le discours UMP sur « l’esprit d’entreprise », sur la « concurrence libre et non faussée », le pouvoir fait tout en faveur des très grandes entreprises et il sacrifie délibérément les petites. On le voit avec le rapport Attali. Si les artisans taxis n’avaient pas bloqué les rues comme sont bien obligés de le faire aussi les ouvriers, cheminots ou lycéens, c’en était fini des garanties dont disposait cette profession dont la libéralisation sauvage eût abouti à détruire les conditions de travail déjà très dures. L’Europe et le pouvoir UMP poussent également à admettre la vente de médicaments en grande surface : tant pis si les officines disparaissent des quartiers et des villages, alors que le gouvernement supprime les hôpitaux de proximité et que la carte médicale de la France se déséquilibre de plus en plus. Le projet de modernisation sociale (sic) étudié par le parlement à la demande de Fillon est encore plus brutal : il fait sauter les derniers verrous législatifs qui protégeaient les petits commerces et les agriculteurs en donnant aux requins de la grande distribution la possibilité d’imposer à leur guise les prix aux fournisseurs. L’expérience montre qu’après une baisse provisoire, ce genre de mesure ne sert qu’à ruiner les petits commerces, à concentrer encore plus l’agriculture entre quelques mains de riches agrariens ; ensuite les prix s’envolent de plus belle, laissant les centres villes déserts et la campagne française en friches (alors que l’humanité souffre à nouveau de la faim !). Le but n’est nullement d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés, dont il faudrait augmenter les salaires de manière intelligente (il est anormal qu’une très grosse boîte qui passe son temps à licencier paie les mêmes charges qu’une TPE, anormal que les grosses boîtes financières qui ne produisent rien ne versent rien à la Sécu et aux caisses de retraites pendant que les entreprises de main-d’oeuvre règlent la facture avec les salariés). Le but est d’abord d’aider le grand capitalisme a faire main basse sur la moindre occasion de profit (c’est ce que Marx appelait la concentration capitaliste) sans toucher aux salaires versés par les « vaches sacrés » de Sarkozy et de Bruxelles : les grandes sociétés capitalistes qui gagnent à tous les coups.

Car contrairement au discours idéologiques dont on nous rebat les oreilles, l’heure n’est qu’en apparence au libéralisme et à la « concurrence libre et non faussée ». Certes on détruit les services publics et les acquis sociaux au niveau des NATIONS, mais « l’Etat-Providence » se renforce à l’échelle de la mondialisation capitaliste et de l’Union Européenne. Là , tout est fait pour favoriser les gros : les règlements tatillons pénalisent les petites entreprises qui ne peuvent « suivre » les exigences de Bruxelles, où les eurocrates voudraient nous apprendre à mouler le fromage, à pêcher le cabillaud ou à vinifier le raisin ! La « concurrence libre et non faussée » à l’échelle européenne, qui favorise-t-elle sinon les mastodontes capitalistes qui peuvent candidater partout en volant aux PME leur marché national ou local ?

Et c’est encore plus vrai avec la néfaste « décentralisation » mise en place par l’UMPS. Qui gagne et qui perd, le grand ou le petit, quand la commune se dessaisit pour la communauté d’agglo, le département pour la Région, la nation pour l’Europe ou pour l’OMC ? Qui gagne et qui perd, le gros ou le petit, quand la grosse boîte a en face d’elle un marché déréglementé qui permet aux « donneurs d’ordres » d’écraser les prix pour presser les salariés, les agriculteurs, les pêcheurs et les artisans comme des citrons ? En fait le capitalisme concurrentiel du 19ème siècle est mort depuis longtemps : aujourd’hui règne un capitalisme de monopole, non pas les monopoles publics qui sont des services travaillant pour les besoins des gens et non pour le profit, mais des monopoles privés capitalistes dont l’essentiel pour la France est concentré dans le CAC 40 avec ses grands actionnaires tout-puissants et ses PDG bardés de « parachutes dorés »… Et ces gens, qui avec le gouvernement Sarkozy n’ont à la bouche que « l’obligation de résultats » quand il s’agit de harceler l’artisan, ou le salarié, quel est leur bilan ? Ils ne cessent de désindustrialiser notre pays, de désertifier des régions entières, d’importer toujours plus sans exporter vraiment, de toucher d’énormes dividendes pour spéculer au lieu de moderniser l’outil productif et d’investir dans la formation et dans la recherche ? Et ce capitalisme de moins en moins national et de plus en plus continental et mondial, est de plus en plus un capitalisme d’Etat, puisque les Banques seraient en faillite si le contribuable européen et américain n’avait pas épongé la facture des « subprimes » et si chaque année, l’Etat français et les collectivités territoriales publiques ne donnaient sans aucun contrôle plus de 65 milliards d’euros aux entreprises au titre de l’emploi, soit plus que la dette de la Sécu et celle de la France réunies !

Il faut bien voir à ce niveau le rôle totalement négatif de la prétendue « construction européenne ». Ce n’est pas pour rien que le 29 mai 2005, une large majorité d’artisans et d’agriculteurs ont, comme les ouvriers (73%), les employés (68%) et les étudiants (66%) voté Non à la constitution européenne. Cette intégration européenne réduit à rien la souveraineté de notre pays (le droit de décider en France des questions vitales pour les Français), mais elle détruit sa souveraineté culturelle (des syndicats font grève en France pour travailler en français parce que Seillière, le patriotique ex-président du MEDEF devenu chef de file du Syndicat patronal européen « Businesseurope » veut faire de l’anglais la langue unique « des affaires et de l’entreprise »), sa souveraineté alimentaire, sa souveraineté industrielle (Sarkozy est à genoux devant Mittal !) et bientôt sa souveraineté énergétique quand EDF sera totalement privatisée et à la merci du premier coup de bourse !

Mais plus fondamentalement, c’est la France républicaine et laïque modelée par l’humanisme, les Lumières, la Révolution française et la Commune, que les ouvriers, les paysans et les artisans ont construire côte à côte (c’est ce que signifie l’emblème communiste de la faucille et du marteau), qui est dépecée par une Europe inféodée au contre-modèle anglo-saxon, où la richesse la plus scandaleuse et imméritée côtoie la misère la plus noire et l’exploitation la plus éhontée.

C’est pourquoi le PRCF n’appelle pas seulement à rejeter l’anticommunisme, cette arme du capitalisme pour détourner la colère de ses victimes, ni à combattre la droite ultra de Sarkozy-Fillon, mais à sortir la France de l’Europe de Maastricht, à mettre en place de nouveaux traités progressistes internationaux fondés sur la coopération entre pays égaux et non sur la guerre économique incessante, à restaurer la souveraineté de notre pays sans se tromper d’ennemi (l’ennemi de la France n’est pas le pauvre bougre sans papiers qui a fui la misère, qui se fait tout petit et qui travaille dur pour s’intégrer, c’est le grand patron qui vit à l’américaine, qui ne parle qu’anglais chez lui et qui a reçu pour mission dans les grandes écoles de « management » de « ne pas s’attacher aux hommes, ne pas s’attacher aux pays, ne pas s’attacher aux productions »).

Et pour cela, nous avons besoin, non du FN, qui conduirait ce pays à la guerre civile, ni du MODEM, totalement aligné sur la sacro-sainte Europe, ni même d’une énième « union de la gauche » dominée par le PS pro-Maastricht et pro-constitution européenne avec le PCF à la remorque. Nous avons besoin d’un large Front de Résistance et d’Alternative Populaire, dans lequel la classe ouvrière aurait un rôle majeur à jouer avec à ses côtés les travailleurs indépendants et les petits entrepreneurs qui veulent avant tout développer la richesse de la France. Au lieu de se déchirer entre salariés du public et du privé, entre travailleurs français et immigrés, entre jeunes et vieux, entre ouvriers et artisans, entre agriculteurs et cheminots, UNISSONS-NOUS comme nos ancêtres ont su le faire en 1789 puis pendant le Front populaire (où à côté du PCF et du PS, le Parti radical représentait les couches moyennes) et à la Libération où d’immenses conquêtes sociales ont été rendues possibles par cette alliance. Un seul adversaire, le grand capital, tantôt représenté par l’UMP tantôt par les énarques de la direction du PS où ne figurent pas un ouvrier, pas un employé, pas un agriculteur, pas un artisan !

Un seul but, en finir avec la casse de la France, promouvoir ensemble une nouvelle République, sociale, souveraine, démocratique où l’on préfèrera l’industrie à la finance, l’agriculture à la spéculation, l’éducation au flicage de la population, le commerce de proximité aux migrations citadines le dimanche sur les parkings d’hypermarchés. Une France fraternelle où l’ouvrier, l’employée, l’ingénieur, le professeur, l’artisan, le kiné, l’agriculteur, le médecin ne seront plus sans cesse en train de se jalouser et de s’ignorer mais reconstruiront ensemble un pays méritant enfin son surnom de « douce France ».

Cette lettre est déjà trop longue. Si nous n’avions craint d’abuser de votre temps, nous vous aurions parlé de la société socialiste que nous voulons construire : n’étant pas des politiciens, nous ne dissimulons pas que dans cette société, les grands moyens de production et d’échange (banques et crédit, grandes entreprises industrielles, grands services publics, autoroutes, énergie, ports, aéroports, etc.) seraient nationalisés et gérés à partir d’un plan démocratiquement établi, sous le contrôle constant des salariés et des usagers. Mais cela laisserait une large place à d’autres formes de propriété coopérative et individuelle ; la seule règle ? Que l’économie soit au service des besoins humains en excluant toute exploitation de l’homme par l’homme.

Quant à l’esprit d’entreprise, le but du communisme n’est pas de l’abolir mais d’en faire l’affaire de tous puisque Marx définissait le communisme comme la société où « le développement de chacun est la clé du développement de tous ». C’est au contraire le pseudo-libéralisme actuel qui fabrique une angoissante société moutonnière avec sa pensée unique, sa langue unique, sa politique et son économie uniques, et même son « individualisme obligatoire » !

Vous remerciant de votre lecture et soucieux d’engager le dialogue, nous vous adressons nos sentiments républicains sincères. Vous pouvez suivre les déclarations du PRCF sur le site www.initiative-communiste.fr

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