Je m’étais arrêté aux « barbus », du coup j’avais raté le reste :
ce n’est pas exclusif à la jolie Eglise catholique et romaine
Non, on ne le répétera jamais assez : le lieu de l’immense majorité des viols et des abus sexuels sur enfants, c’est la famille et l’entourage proche.
Extrait de mon article sur la nécessité de l’éducation sexuelle : Les auteurs d’actes pédocriminels, presque toujours des hommes, sont dans la grande majorité des cas des proches ou des personnes connues de l’enfant et de la famille. L’abus sexuel sur mineur commence par une manipulation de l’enfant et de son entourage. Perdu, sans recours, l’enfant ne perçoit plus la frontière entre bien et mal. Ce sont souvent des figures d’autorité, respectées ou admirées, instaurant de fait une ascendance qui désarme d’autant plus la petite victime. Un père, un oncle, un grand-père, un ami, un voisin, un médecin, un coach sportif, un enseignant, un prêtre...
OUI L’ECOLE PUBLIQUE EST WOKISTE, c’est tout le problème. Et c’est bien sa faute si les parents retirent de l’Ecole de la République leurs enfants qui devraient y être pour les fourguer en catastrophe aux ratichons
Quand le premier réflexe devant la nature indiscutable d’abus sur des enfants commis dans des établissements privés catholiques, c’est non seulement de dévier le débat vers l’Islam mais en plus d’accuser l’éducation sexuelle prodiguée (et encore pas sous la forme actuelle à l’époque des faits) dans les établissements publics, il y a vraiment de quoi se poser des questions sur ce qui anime une telle contradiction, un tel déni de réalité.
un enfant n’est pas un petit adulte
Non, en effet, un enfant n’est pas un petit adulte (et vous n’avez peut-être pas « pensé à ça » avant 14 ans, mais je suppose qu’à cet âge-là vous n’aviez pas Internet non plus), mais un enfant agressé sexuellement, c’est un enfant qui est confronté contre son gré à la sexualité des adultes et si vous avez une autre méthode pour leur donner les moyens de se défendre, de refuser, de parler, je suis tout ouï.
il y a urgence à revenir à un enseignement fidèle à l’idéal de la IIIe République
Diantre. On voit ce que ça a donné : en 1914, toute une génération est partie sans rechigner se faire broyer dans les tranchées.