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Éduquer à la sexualité, c’est aussi agir contre les abus sexuels sur mineurs

L’Organisation Mondiale de la Santé, à travers le Centre fédéral allemand pour l’éducation à la Santé (Bundeszentrale für Gesundheitliche Aufklärung) a « récemment » publié un livret intitulé « Les standards pour l’éducation sexuelle en Europe ». Il s’agit dans le texte, d’un « cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes ». Il y en a beaucoup dans cette phrase, mais si j’ai mis « récemment » entre guillemets, c’est parce qu’en réalité ce livret date de 2010, une époque où les notions de wokisme ou de progressisme faisaient couler très peu d’encre. Plus d’une décennie plus tard, ce document soulève l’indignation des milieux néo-conservateurs, de droite comme de gauche (eh oui, il y a des conservateurs de gauche maintenant). Nous allons voir les raisons de cette indignation, nous allons voir ce qu’elle cache et pourquoi elle nuit à la jeunesse.

Le premier argument-clé des détracteurs de ces standards est réminiscent de l’ère COVID qui a vu l’OMS être l’objet de théories du complot trouvant leur source, comme c’est souvent le cas, autant dans la réalité que dans le fantasme. Dans le lobbying intense de l’industrie pharmaceutique et les financements de milliardaires. Et jusqu’à ce que des preuves concrètes ne soient apportées, dans une conspiration machiavélique qui, par l’instauration de mesures sanitaires, viserait d’un côté à réduire ou soumettre la population mondiale et de l’autre à détruire la famille traditionnelle en promouvant des comportements considérés par quelques-uns comme « déviants ».

Cette vision d’une OMS tentaculaire contrôlant les politiques sanitaires de chaque pays et la vie de chacun de leurs habitants est mise en avant à la moindre mention qui en est faite, au point de brouiller toute pensée rationnelle. Et le texte ici présent ne manquera d’ailleurs pas de provoquer des accusations de complicité ou de connivence, comme d’habitude.

Pourtant, dans la préface du livret dont nous parlons, il est clairement exprimé le caractère prescriptif de ces standards qui sont avant tout des recommandations.

Donner une éducation sexuelle, notamment dans les écoles, n’est pas toujours chose aisée. La démarche rencontre souvent des résistances, motivées le plus souvent par des peurs et des préjugés. Nous espérons que les Standards encourageront les pays à introduire des programmes d’éducation sexuelle ou à élargir les programmes existants dans l’optique d’une éducation globale à la sexualité.

L’aspect de ces standards qui provoque le plus l’ire des milieux conservateurs et les inquiétudes somme toute légitimes de certains parents, c’est l’abaissement de l’âge auquel ils recommandent de dispenser une éducation sexuelle à celui de la petite enfance. En effet, il peut paraître à première vue inapproprié de parler de sexe à des moutards. Il conviendrait alors de définir les contours de ce qu’on entend par éducation sexuelle.

Une des craintes, fruit d’une imagination débordante et pour le moins malsaine, c’est de croire que des pédagogues, des professeurs des écoles, des spécialistes de la sexualité formeraient de jeunes enfants à des pratiques sexuelles qu’ont exclusivement les adultes et les adolescents. Cette croyance pousse les opposants à accuser de dépravation les concepteurs de ces standards ou ceux (comme moi) qui en approuvent le principe. Qu’on puisse se figurer de telles choses me pousse, pour ma part, à me demander qui sont les plus dépravés. Non, éduquer à la sexualité ne signifie pas enseigner le sexe et ses « techniques ». Éduquer à la sexualité, c’est en premier lieu sensibiliser à ses risques et aux moyens de s’en protéger, aux frontières entre son corps et celui des autres, entre son désir et celui des autres, entre sa liberté et celle des autres, à ses droits et à ses devoirs. Il n’y a aucun sujet, pas même la sexualité, qu’on ne puisse aborder avec de jeunes enfants si c’est à travers une pédagogie adaptée.

L’éducation sexuelle signifie l’apprentissage des aspects cognitifs, émotionnels, sociaux, interactifs et physiques de la sexualité. L’éducation sexuelle commence dès la petite enfance, et se poursuit à l’adolescence et à l’âge adulte. Pour les enfants et les jeunes, son objectif premier est d’accompagner et de protéger le développement sexuel.

Par éducation sexuelle, on entend une manière d’aborder l’enseignement de la sexualité et des relations interpersonnelles qui soit adaptée à l’âge, culturellement pertinente et fondée sur une information scientifiquement précise, réaliste et s’abstenant de jugements de valeur. L’éducation sexuelle offre la possibilité d’explorer ses propres valeurs et attitudes, et de développer des compétences en matière de prise de décisions, de communication et de réduction des risques, concernant de nombreux aspects de la sexualité.

D’ailleurs, le syllabus contenu dans ces standards fait l’objet d’un examen sélectif qui nourrit l’imagination en roue libre des néo-puritains. Je ne vais pas m’éterniser dessus, ne maîtrisant pas toute la complexité de l’éducation sexuelle ou de la manière dont les prémices d’une sexualité se manifestent chez les très jeunes enfants, prémices bien réelles et assez reconnaissables quand on est ou a été parent d’un jeune enfant. En tout cas, la mention du mot « masturbation » suffit à soulever de dégoût lorsqu’elle est associée à l’idée un peu idéaliste de l’innocence enfantine. Pourtant, bien des pédiatres attestent qu’elle existe sous une forme embryonnaire. Hélas, il existe aussi certaines personnes qu’une imagination débridée portera à associer des conduites sans tenir compte des nombreuses étapes qui mènent de l’enfance à l’âge adulte. En résultent des images pour le moins tordues que je vous laisse le soin de visualiser.

L’autre détail qui outre les critiques de ce document, c’est la mention dans ledit syllabus de la fourchette d’âge « 0-4 ans ». Surtout ce « 0 ». Ah qu’il indigne ce « 0 » ! Qu’il écoeure ! Mon dieu, comment est-ce possible ? Bon, j’admets que sur ce coup-là, les concepteurs de ce livret, pourtant conscients des interrogations qu’il allait provoquer (si, si, ils le disent même en préface), ont un peu merdé. Ils ont oublié que dans le monde, il y a des esprits simplistes qui prennent tout au pied de la lettre, que la mention « de 7 à 77 ans » est à comprendre telle quelle et qui ne manqueront pas d’être vraiment convaincus qu’à peine sortis de la matrice, les nouveaux-nés seront soumis illico à des séances d’éducation sexuelle. Entre un dodo et un popo sans doute.

Bon, puisque c’est nécessaire, citons le document à ce propos :

Les bébés vivent entièrement par leurs sens : ils touchent, entendent, voient, goûtent et sentent. Par leurs sens, les bébés font l’expérience de sentiments comme la sécurité et la chaleur. Cajoler son bébé, l’embrasser et le caresser est très important – ces signes tangibles d’affection sont le fondement d’un développement social et émotionnel sain.

On voit donc bien ici que ces standards ne conseillent rien d’autre que d’agir avec les enfants en bas-âge comme le font tous les parents aimants. Que c’est une prérogative de ces derniers uniquement.

Jetons maintenant un oeil sur les objectifs déclarés de ces recommandations de l’OMS. Ils sont clairement exprimés dans l’introduction du document :

Un « nouveau besoin » d’éducation sexuelle

Différents développements se sont produits dans le courant des dernières décennies, qui ont généré un « nouveau besoin » en matière d’éducation sexuelle. Mentionnons la mondialisation et la migration de groupes de population venant de différents horizons culturels et religieux, l’essor fulgurant des nouveaux médias (à commencer par l’Internet et la téléphonie mobile), l’apparition et la propagation du VIH/SIDA, les préoccupations croissantes concernant les abus sexuels perpétrés contre des enfants et des adolescents, ainsi que le changement d’attitude envers la sexualité et l’évolution des comportements sexuels des jeunes. Tous ces développements exigent des stratégies pour permettre aux jeunes de vivre leur sexualité de manière sûre et satisfaisante. Une éducation sexuelle formalisée sous forme de standards augmente les chances d’atteindre une majorité du groupe cible.

On retiendra d’abord les deux objectifs principaux : la lutte toujours d’actualité contre la pandémie du VIH, en progression constante et dont les perspectives sont inquiétantes au regard des phénomènes migratoires récents et à venir, et la lutte contre la pédocriminalité.

C’est sur ce dernier point que je voudrais m’arrêter car il constitue selon moi à la fois une raison essentielle pour plaider en faveur d’une éducation sexuelle à destination des jeunes enfants et un paradoxe monumental chez ses opposants qui sont souvent les premiers à accuser une quelconque entité imaginaire, outre l’OMS, de promouvoir la pédophilie, d’en rendre complice les progressistes, de vouer aux gémonies des oeuvres d’art qui la condamnent en prétendant qu’elles l’encouragent, de vouloir jusqu’à en faire disparaître la moindre mention croyant naïvement que n’en point parler suffira à l’éradiquer.

Chaque année, rien qu’en France, ce sont près de 40 000 agressions sur mineurs qui sont enregistrées.

Plus de 20% de ces agressions concernent des enfants de moins de 6 ans.

Les adversaires d’une éducation sexuelle pour les jeunes enfants arguent que la sexualité ne les concerne pas à un âge précoce : c’est doublement faux. Les questionnements sur la sexualité commencent très tôt chez les enfants. Combien de parents, par exemple, doivent répondre aux questions qu’ils posent naturellement sur leur conception ou sur ce qui les différencie de l’autre sexe ? Mais surtout, un enfant agressé sexuellement, c’est un enfant qui est confronté contre son gré à la sexualité des adultes.

Les auteurs d’actes pédocriminels, presque toujours des hommes, sont dans la grande majorité des cas des proches ou des personnes connues de l’enfant et de la famille. L’abus sexuel sur mineur commence par une manipulation de l’enfant et de son entourage. Perdu, sans recours, l’enfant ne perçoit plus la frontière entre bien et mal. Ce sont souvent des figures d’autorité, respectées ou admirées, instaurant de fait une ascendance qui désarme d’autant plus la petite victime. Un père, un oncle, un grand-père, un ami, un voisin, un médecin, un coach sportif, un enseignant, un prêtre...

En parlant de ça, voilà bien une contradiction sans égal chez les conservateurs indignés et puritains : ils sont plus prompts à faire des musées des lieux infréquentables pour les marmots, prêts à condamner toute indécence picturale, résolus jusqu’à l’autodafé, qu’à les tenir à l’écart des lieux du culte catholique qui sont sans conteste le siège du plus grand nombre d’abus sexuels sur mineurs commis depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. Le rapport Sauvé estime entre 215 000 et 330 000 le nombre d’enfants agressés sexuellement par des religieux au sein de l’église catholique française depuis les années 1950, parlant de phénomène systémique impliquant tous les échelons de la hiérarchie catholique. Pourtant, la maison de Dieu demeure, pour les défenseurs de la morale, un endroit plus sûr pour les enfants qu’une galerie d’art.

Un exemple emblématique de ces dernières années : celui de Joël Le Scouarnec. Ce chirurgien septuagénaire a été condamné en 2020 pour des viols sur mineures. Il fait l’objet de 184 plaintes. On évalue le nombre de ses victimes potentielles entre 250 et 300. Ses premiers abus remonteraient aux années 80. Ce n’est qu’en 2017 qu’il a été dénoncé. Par une fillette de six ans.

Combien d’enfants avant elle auraient pu parler, mettre des mots sur ces actes au lieu de croire que l’adulte a tous les droits par son autorité ou son travail ? Combien avant d’arriver à cette fillette de 6 ans ? Combien ont enterré leur honte ? Combien en souffriront à vie ?

Toute éducation vaut mieux que pas d’éducation du tout. L’éducation sexuelle, suivant cette règle, a toujours été un outil performant dans la lutte contre les risques liés à la sexualité. Elle est aussi une cible permanente des conservateurs de tout poil qui ont toujours vu en elle le véhicule de la débauche. M’opposant radicalement à cette idée, j’affirme qu’il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants quelles sont les limites de leur corps, de leur intimité, les gestes impropres qu’un adulte peut leur imposer en franchissant ces limites et parce que leur jeune âge empêche qu’ils en comprennent la portée. Et oui, cela passe par une connaissance de son propre corps. Des sensations qu’on aime et de celles qu’on déteste.

Non, en éduquant les jeunes enfants à la sexualité, contrairement à ce que font croire des esprits décidément bien tortueux, il ne s’agit pas de transformer la jeunesse en une cohorte d’esclaves sexuels au service de je ne sais quelle organisation obscure mais de l’armer face aux prédateurs sexuels, de donner aux enfants la capacité de mettre des mots sur ce qui leur arrive afin d’éviter que leur silence laisse toute latitude aux auteurs de trouver d’autres victimes. S’opposer à cela par principe moral, et particulièrement sans proposer d’alternative, c’est contribuer à la perpétuation de la pédocriminalité. Et si en tant que parent, il est parfaitement légitime de se questionner sur les contenus et les méthodes pédagogiques employées dans l’éducation sexuelle des tout-petits, rien n’interdit de demander des réponses ou de s’impliquer directement dans un tel processus.

Mais il y a autre chose derrière ce déchaînement fétide. Quelque chose de plus honteux, de moins avouable, grimé en de fallacieuses préoccupations, fadaises imaginaires sur les dangers que constitueraient les distinctions entre identité sexuelle et identité de genre sur la société telle que les conservateurs se la représentent et qui est pour eux la seule version valable. En effet, l’un des objectifs de l’éducation sexuelle est d’aborder les concepts d’identité sexuelle, soit fille ou garçon, de les définir afin d’en percevoir en grandissant les déclinaisons. Il s’agit, on le devine, de former les futurs adolescents et adultes à la tolérance et à l’acceptation de l’autre mais aussi de soi-même en fonction de ses propres orientations à venir. À contre-courant des peurs irrationnelles sur la fin de la famille traditionnelle et la conversion furtive de la jeunesse à l’homosexualité — les thérapies forcées de réorientation sexuelle, par exemple, considérées comme des dérives sectaires, n’ont jamais montré la moindre efficacité autre qu’à plonger nombre de leurs victimes dans une détresse psychologique parfois jusqu’au suicide : on ne peut pas obliger un individu homosexuel à devenir hétérosexuel, pas plus qu’on ne peut forcer un individu hétérosexuel à devenir homosexuel — à rebours de ces fables réactionnaires qui confondent encore les causes et les conséquences, cette mise à jour des ambitions de l’éducation sexuelle est née du regain de l’homophobie dans le monde, et de l’émergence de la transphobie contaminant les milieux conservateurs qui répandent ensuite des idées fausses visant à provoquer l’angoisse et la panique morale à travers les médias et les réseaux sociaux. Mais ce sera peut-être le sujet d’un autre texte pour démêler là aussi les sacs de noeuds mensongers et ineptes, souvent surmédiatisés, qui éclipsent la réalité. Je planifiais de faire une série sur ces nouvelles « brigades des moeurs », mais les circonstances ont précipité la rédaction de celui-ci.

Enfin, les preuves sont nombreuses que le conservatisme moral consistant à s’immiscer dans la vie intime des gens a toujours tort. Une étude américaine démontre que les restrictions de l’accès à l’avortement, dont le cadre a été laissé au choix de chaque état via l’arrêt Roe V. Wade promulgué par la Cour Suprême des États-Unis majoritairement conservatrice, ont d’ores et déjà des conséquences délétères sur la vie des classes populaires américaines : le nombre d’avortements ne baisse pas alors que dans les états les plus conservateurs, les complications et la mortalité liée à la grossesse augmentent. Qui s’en étonne lorsqu’on fait un bond de cinquante ans en arrière ?

Xiao PIGNOUF

 https://wordpress.com/post/taistoixiao.wordpress.com/820

COMMENTAIRES  

28/08/2023 21:42 par Auguste Vannier

Merci pour cette belle et éclairante contribution, délicate et rationnelle, sur un sujet complexe.
Quand je songe à ma propre et lointaine "éducation sexuelle", au demeurant quasi inexistante, car limitée à une vague notion de "respect de soi" et des "autres", mais très encadrée par la culpabilisation du péché, je me demande comment j’ai quand même pu vivre quasi sereinement ma sexualité d’adulte.
Qu’on en soit encore à discuter de cette question, le plus souvent de manière malsaine et avec une tendance dominante à l’instrumentalisation politicienne, montre à quel point le "progrès humain" reste bien faible et bien lent.

28/08/2023 22:20 par Xiao Pignouf

Petites précisions :

Ce texte a été proposé au GS au même moment que sa parution sur mon blog, c-à-d aux alentours du 30 juillet.

J’avais perdu espoir qu’il soit publié, en fait, je l’avais même oublié.

Merci à Maxime de l’avoir mis en ligne malgré tout.

29/08/2023 09:15 par CAZA

C’est bien
Xiao nous explique que grâce à l’éducation sexuelle les pédophiles seront dénoncés par les victimes et que ces dénonciations seront instruites par les autorités compétentes . Pourvu que cela soit vrai .

Il est permis de douter cependant de l’effet que peut avoir cette éducation précoce ou pas sur la complexe construction psychique des enfants .
https://philosciences.com/philosophie-et-societe/447-phases-structurantes-psychisme

Il y avait ça dernièrement sur RI comme suite à une discussion sur LGS ces dernières semaines .
https://reseauinternational.net/explosion-des-chirurgies-de-changement-de-genre-aux-etats-unis-et-taux-alarmants-de-suicide-et-de-tentatives-de-suicide/

19/09/2023 07:44 par legrandsoir

LGS modère avec plus de rigueur les commentaires qui sont des prises à partie d’autres lecteurs, ou des dialogues. Il est demandé et encouragé de commenter les articles en émettant des idées, des remarques, mais sans interpeller quiconque, car cela provoque des réponses ciblées, des réponses personnelles aux réponses, etc. Le ton monte et nous sommes sur un ring.
Bon nombre de commentateurs de naguère ont pour cela déserté cet espace d’expression où les plus musculeux s’empoignent.
Bref, tout commentaire qui cite un lecteur est modéré. Le vôtre aurait dû l’être.
LGS

29/08/2023 11:44 par J.J.

De façon évidemment moins directe, Montaigne avait déjà effleuré le sujet général de la sexualité et l’hypocrisie qui l’entoure.
Si l’on n’entreprend pas l’éducation sexuelle des enfants, ils la font eux même, avec tous les risques et errements, affabulations que cela comporte. Lorsque enfant j’avais posé innocemment une question, probablement jugée scabreuse, on m’avait asséné : "un enfant bien élevé ne pose pas de question.". Et comme j’étais un enfant bien élevé je ne posais pas de questions aux adultes, mais entre petites et petits camarades nous nous en posions. Imaginez les réponses et les tentatives d’expériences ...
.Nous vivions dans un monde parallèle, sans communication avec les adultes sur ce genre de sujet que nous étions sensés ignorer., sortant frais émoulus de nos roses ou de nos choux

Les séances de confessions étaient des célébrations de l’hypocrisie. Nous ne pouvions évidemment pas confesser des pensées ou des expériences dont nous n’étions pas sensé avoir connaissance. Et si certaines questions au catéchisme nous intriguaient, nous savions intuitivement qu’il valait mieux ne pas demander d’explications et faire profil bas : que signifie le commandement : "œuvre de chair ne feras qu’après mariage seulement ".ou encore : "Tu ne désireras pas la femme de ton voisin.". Je me demandais bien ce que j’aurais pu faire de la grosse dondon qui habitait la maison voisine .

29/08/2023 13:40 par Arturo

Vous amalgamez à dessein homophobie et transphobie. Moi, par exemple, je suis homophile et en même temps transphobe (les transsexuels me mettent mal à l’aise).

30/08/2023 11:12 par Georges Rodi

Pour l’instant, je me suis arrêté au titre...
Éduquer à la sexualité, c’est aussi agir contre les abus sexuels sur mineurs.

Mon Cher Xiao,
Nous savons que ton épouse est chinoise.
En Chine, il n’y a pas d’éducation à la sexualité.
Rien de rien.
Nada.
Et il n’y a pas d’accès au porno.
Ni de poitrines dénudées dans les publicités.
En gros, c’est la France des années 50.
... Merci de me démontrer qu’il y aurait plus, voire beaucoup plus d’abus sexuels en Chine, ce pays horriblement conservateur.
Car je peux te garantir une chose, ici les parents laissent leur fille de 16 ans (légèrement vêtue parfois) prendre un taxi à minuit sans s’inquiéter.

En particulier, merci de comparer la situation avec les USA.
Là, nous sommes à la pointe en matière d’éducation à la sexualité, fluide et tolérante.
Forcément tolérante puisque nous parlons du phare de la Démocratie et des libertés individuelles.
Et je ne sais pas si je dois évoquer pour ce pays le nombre de psys pour enfants qui doivent eux aussi contribuer à un monde meilleur. Forcément.

Donc, si j’en crois le titre de ton article, il serait plus sûr d’être un enfant aux USA qu’en Chine...?

30/08/2023 20:03 par perun41

@Xiao PIGNOUF

On peut bien discuter de ce qui est "adapté" à la pédagogie pour une éventuelle éducation sexuelle. En revanche, là ou je trouve que tu te plantes complètement, c’est en voulant confier l’appréciation de ce qui est "adapte" (ou pas) à l’OMS.

L’OMS voit positivement et encourage le changement de sexe, etc... Ils ne sont CERTAINEMENT pas neutres sur le sujet. Et je ne parle même pas de leurs financements (Gates, etc), corruption, dont Georges nous a déjà parlé en long en large...

Et lorsque tu déplores leur apparent manque de précision pour ce qui est de de l’âge auquel devrait selon eux être dispensée cette éducation sexuelle (0-4 ans), je te rappelle que l’on parle de ceux qui ont élaboré en bonne partie toute l’ingénierie sociale pour nous manipuler, organiser nos restrictions de libertés, nous piquer par extorsion de consentement, nous confiner/déconfiner et nous traiter comme du bétail. Chez ces gens-là, rien n’est laissé au hasard. Donc désolé, mais d’après moi cet âge de 0-4 ans énoncé par l’OMS n’est certainement pas un hasard.

Pour ce qui est du reste je ne reviendrai pas dessus, nous en avons déjà discute et nous connaissons nos désaccords.

19/09/2023 07:43 par legrandsoir

LGS modère avec plus de rigueur les commentaires qui sont des prises à partie d’autres lecteurs, ou des dialogues. Il est demandé et encouragé de commenter les articles en émettant des idées, des remarques, mais sans interpeller quiconque, car cela provoque des réponses ciblées, des réponses personnelles aux réponses, etc. Le ton monte et nous sommes sur un ring.
Bon nombre de commentateurs de naguère ont pour cela déserté cet espace d’expression où les plus musculeux s’empoignent.
Bref, tout commentaire qui cite un lecteur est modéré. Le vôtre aurait dû l’être.
LGS

31/08/2023 21:22 par act

petite recherche google vite faite, certaines sources plus fiables que d’autres mais ça donne une image...

2011 : Éducation sexuelle, la Chine affronte un vieux démon :
https://www.leventdelachine.com/vdlc/2011-31/education-sexuelle-la-chine-affronte-un-vieux-demon-201109/
et tiens donc, des débats similaires, mais 10 ans plus tôt et apparemment résolus depuis, cf liens suivants
https://www.lesechos.fr/2011/09/les-chinois-en-pleine-polemique-sur-leducation-sexuelle-a-lecole-398865

2013 : Chine : 90% des parents en faveur de l’éducation sexuelle
https://lecourrier.vn/chine-90-des-parents-en-faveur-de-leducation-sexuelle/119252.html
La Chine s’éveille à l’éducation sexuelle
https://www.reuters.com/article/ofrtp-chine-sexualite-20130911-idFRPAE98A04J20130911

2015 : En Chine -comme ailleurs- l’éducation sexuelle, c’est aussi la prévention des agressions sexuelles :
http://www.chinatoday.com.cn/french/Societe/article/2015-10/30/content_707388.htm

2016 : "leçons d’amour" :
http://www.chinafrique.com/Chine/201608/t20160812_800064792.html

2018 : Une ONG chinoise organise un programme de formation à l’éducation sexuelle
http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/n3/2018/0129/c31360-9420820.html

01/09/2023 14:09 par THOMAS ML

Et en France alors ? Quand j’ai eu mes règles, ma mère m’a dit que j’étais devenue FEMME , point ; A 17ans j’ai été violée mais on n’en parle pas, j’ai de gros problèmes de comportement. Cahin-caha j’arrive à la retraite, là, après un cambriolage ou une fliquette me dit que souvent on vit ça comme un viol, tout me pète à la gueule ! Maintenant, après quelques années de thérapie, j’explique à mes petits enfants comment être à l’aise avec sa sexualité , naturellement, presque instinctivement avec bienveillance et respect pour soi-même mais avec vigilance. Car on a moins peur de ce qu’on connait .Alors parfois on peut avoir besoin de quelques standards, sans recevoir de leçon des "bien pensants" !

02/09/2023 11:17 par Xiao Pignouf

Georges,

Puisque le délai de publication de mes réponses est toujours plus long que la moyenne, je vais revenir sur ton dernier commentaire avec un peu plus l’esprit à froid.

La première chose, c’est qu’il ne mériterait aucune réponse puisque tu n’as même pas pris la peine de lire le texte avant de commenter. Du coup, tu tombes à côté (ça arrive aux meilleurs, rassure-toi) et tu insultes mon intelligence.

Ce texte n’a absolument pas l’arrière-pensée de prétendre quoi que ce soit sur la Chine. Et je te rappelle que ces standards dont tu as tant aimé nous rebattre les oreilles ne concernent que l’Europe, car, et ça c’est moi qui en fais l’hypothèse, les différences culturelles dans le reste du monde rendraient plus difficile leur application.

Quand je parle dans le titre (qui m’a été suggéré par un ami d’ailleurs, car celui d’origine était selon lui, trop direct), de lutte contre les abus sexuels sur mineurs, je parle essentiellement de la situation française. Tu le saurais si tu avais lu le texte.

Je te réponds quand même pour deux raisons :

La première, c’est qu’il me semble crucial de corriger une désinformation : tu affirmes qu’il n’y a pas d’éducation sexuelle dans le cursus scolaire chinois. « Nada, rien de rien », précises-tu. C’est faux. Il y en a, et ce depuis au moins les années 80, dans la Chine post-maoïste. Comme nous à l’époque, ils étaient rudimentaires (qualificatif plus approprié que celui dans mon com précédent) et le sont vraisemblablement toujours. Cela m’a été confirmé par mon épouse, que tu mentionnes.

La deuxième raison, Georges, c’est justement que je considère que c’est à la liberté de chacun(e) d’évoquer des aspects de sa vie privée, et non à un tiers, comme tu le fais de manière si cavalière.

Donc, non, je ne sous-entends pas dans mon titre que la Chine soit un lieu moins sûr pour les enfants que la France. mais je ne me suis jamais penché sur la question de savoir si les abus sexuels sur mineurs existaient là-bas. J’aurais tendance à considérer que c’est hélas un travers humain universel. Si nous n’étions pas descendus des arbres et sortis des grottes, la majorité sexuelle serait un concept inconnu. Le fait d’ailleurs de discréditer une réalité sous le prétexte que ce n’est pas « naturel » me fait toujours rigoler tant c’est puéril.

Tu n’as pas non plus besoin de me garantir quoi que ce soit. J’ai vécu 10 ans à Shanghai, où comme tu le dis les filles en été n’hésitent pas à être très légèrement vêtues car elles ne se font pas agresser à tous les coins de rue. Les villes chinoises sont des lieux bien plus sûrs que n’importe où ailleurs, je confirme et j’en ai fait l’expérience. mais ça ne signifie aucunement que la délinquance et la criminalité n’existent pas. Elles sont de nature différentes et plus souterraines et surtout, elles préservent les étrangers, surtout les laowai.

Excuse-moi, où as-tu vu des poitrines dénudées dans les publicités françaises ?

En gros, c’est la France des années 50

Dire ça est simplement ridicule, voire condescendant. Et faux en plus. Il y a des pubs sexys aussi en Chine. Es-tu déjà allé dans un salon de l’automobile ? Des fois que tu aies des doutes...

05/09/2023 04:41 par Georges Rodi

> Act, Xiao Pignouf

Ola, calmez-vous un peu les obsédés sexuels.
1/ Pour parler de choses vécues... Mon épouse n’a reçu aucune éducation sexuelle, ni à l’école, ni de la part de ses parents. Et elle vivait à Fuzhou, une ville de 10 millions d’habitants, pas dans un bled paumé.
Mon fils, bientôt 8 ans, n’a pas eu de cours d’éducation sexuelle, il n’en aura pas cette année d’après ce que j’ai vu de son programme scolaire. Et il n’y en a pas non plus pour les élèves qui ont 12 ans.
Et nous vivons dans le Guangdong, la province la plus riche de Chine.
Dans les écoles privées internationales ? Je n’en sais rien... À 8.000 euros par mois, j’espère qu’ils en ont pour leur argent.

2/ Si une évolution est en cours, par principe je l’approuve. De la biologie, des informations sur les maladies sexuelles, les méthodes de contraception, l’homosexualité... C’est indispensable.
Il reste des progrès à accomplir en Chine.
(Je parle bien de biologie, pas de théorie négationniste)

3/ Ce n’est pas le seul exemple où le gouvernement se heurte à la réalité. La loi prévoit que chaque fille, passé 18 ans, ait le droit de choisir son mari et passer outre l’avis de ses parents. C’est encore très loin d’être appliqué. Même chose pour la tradition des dots...

4/ Tous les enfants sont formés à se méfier d’une personne étrangère à la famille, offrant un bonbon...
Quel gamin n’a pas sa montre téléphonique avec le numéro pré-enregistré de ses parents...

5/ Vous pensez sérieusement m’apprendre que les Chinois s’intéressent au sexe ?
Depuis des siècles Il existe en Chine des ouvrages érotiques.
- Pour les lecteurs intéressés par les oeuvres classiques, il y a le Jin Ping Mei qui décrit la vie de Ximen Qing, riche marchand corrompu et lubrique, et de ses six épouses et concubines (sans compter les servantes) qui se disputent l’influence au sein du clan à coup de luttes intestines et sexuelles.
- Les estampes érotiques n’ont pas été « inventées » par les Japonais.
Les amateurs pourront découvrir le « livre de l’oreiller ».
- Je recommande ce grand classique appelé Rouputuan, Huiquanbao et Juehouchan en chinois (La Chair comme tapis de prière). Un roman écrit en 1657, généralement attribué à Li Yu.
Un peu désolé pour son contemporain Molière (que j‘admire), mais cet ouvrage lui fait vraiment de l’ombre.

6/ Il y a des bordels en Chine, le plus souvent déguisés en salons de massage dans les grand hôtels, ou en salons de coiffure pour les petits budgets.

7/ Il y a une industrie florissante du film érotique à HK.
Des cars ont déversé par milliers les Chinois du continent venus voir l’adaptation du roman de Li Yu.
Sous le titre Sex&Zen, ces films ont fait plus d’audience qu’Avatar :)

8/ Peu connu, mais réel. Il existe une application sur smartphone permettant à des filles de 13 ou 14 ans de devenir concubines. Ce n’est pas affiché, mais dans la pratique, c’est ainsi. Tout comme les bordels, ou les jeux d’argent, c’est illégal, mais largement toléré.

9/ Les jeux vidéos ayant une héroïne en robe fendue et dont les gros seins ballotent à chaque pas sont la norme minimale pour attirer les ados. C’est désolant de voir à quel point cette esthétique influe sur la vie réelle : il est presque devenu impossible de voir une Chinoise qui ne soit pas opérée des yeux pour ouvrir les paupières.
Les 2 photos que vous avez sélectionné en sont 2 exemples.

10/ Il y a aussi des trans en Chine. Depuis combien de temps les opéras, les théâtres d’Asie de l’Est emploient des hommes dans des rôles de femmes... Des siècles.
Je reviens au roman de Li Yu, il décrit les péripéties d’un homme se faisant greffer un sexe de fort calibre (en 1650). Vous pouvez être certain qu’une ablation était dans les compétences techniques de l’époque.

Tout cela est suffisamment caché pour ne pas atteindre la vue des enfants.
Et ça, je trouve que c’est très bien.
Cette obsession à vouloir envahir l’espace de l’enfance, c’est un truc de malades.
Et ce n’est pas sans arrière-pensées.

05/09/2023 05:20 par Georges Rodi

> Xiao
"Excuse-moi, où as-tu vu des poitrines dénudées dans les publicités françaises ?"
... Théophraste m’a devançé :)

Pour le reste, pas de souci, je vais le lire ton article...

05/09/2023 12:40 par Xiao Pignouf

Georges,

Très bien. Mon épouse qui a la quarantaine a grandi dans les années 80 dans le Jiangsu et se souvient très bien de ses cours d’éducation sexuelle. Les liens qu’act et moi t’avons donnés suffisent à te prouver que tes affirmations péremptoires sont incorrectes. Arguer qu’en effet l’âge auquel sont donnés ces cours en Chine n’est pas aussi précoce que ce que ces standards à destination de l’Europe préconisent, c’est une chose que je sais déjà et une pirouette rhétorique.

Mais le plus gros problème, Georges, c’est que je ne plaide en aucun cas pour une application de ces standards ailleurs qu’en France. Je n’ai pas pour habitude de m’occuper des moeurs des autres. J’essaie juste de mettre le nez des conservateurs dans leurs propres contradictions et de démontrer qu’une éducation sexuelle adaptée aux plus jeunes peut être bénéfique. Mais comme tu n’as (toujours) pas lu, tu fais comme ça t’arrange.

Quant à la preuve que tu crois avoir trouvée chez Théophraste, sérieusement ? Ce truc date des années 80-90 au mieux. Aujourd’hui, jamais les féministes ne laisseraient passer ça dans un média grand public. Mais je suis sûr que tu as des choses à dire sur la question...

05/09/2023 15:12 par CAZA

HéHé
Dis Georges BoufonTV nous explique pourquoi il n’y a pas de naissances en Chine .C’est vrai ?
https://rmc.bfmtv.com/actualites/pendant-dans-des-annees-ce-couple-chinois-a-mal-fait-l-amour_VN-201808280424.html
L’éducation sexuelle à l’école ça sert pas qu’à dénoncer les violeurs alors ?

05/09/2023 15:19 par CAZA

Re HéHé
<<< Qui se souvient de l’affaire Boursicot ? >>>

La France a tout à gagner avec l’éducation sexuelle à l’école .
Pour éviter l’espionnage .
https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/article-mag-la-veritable-histoire-de-mbutterfly-chanteur-dopera-et-maitresse-dun-diplomate-francais/5298

06/09/2023 07:40 par Georges Rodi

Par souci d’équiilibre.
Avec une pensée pour le lectorat féminin qui pourrait penser qu’il y en a que pour les machistes en ce moment sur le GS.
Pour les homosexuels aussi, pas vraiment titillés par cet étalage de poitrines...
Je joints en illustration une photo de la bête à "bondiou di bondiou" qui m’est apparue hier.

Cette créature, connue pour ses érections compulsives, aurait inspiré au folklore du peuple Miao l’histoire du pénis volant*.
N’étant point spécialiste assermenté, je ne peux pas me prononcer si cet état serait dû à une masturbation embryonnaire.
D’après un récit du missionnaire jésuite Matteo Ricci, qui aurait vainement tenté de repousser les assauts d’une de ces créatures en récitant sans interruption et pendant 33 heures la formule "Vade Retro Satanas", la Bête à bondiou di bondiou serait totalement sourde.
Un universitaire serait bien avisé d’effectuer une recherche de thèse pour savoir si ce n’est pas cet épisode qui serait à l’origine de cette légende populaire sur les conséquences de la masturbation... Du moins, celle qui se conclut en feu d’artifice.

* Authentique

06/09/2023 14:12 par Georges Rodi

> 05/09/2023 à 12:40 par Xiao Pignouf

Il n’y a pas de quoi s’énerver.
La Chine est un pays immense, dont le gvt doit gérer des traditions et des niveaux de développement multiples.
C’est une des raisons qui font que beaucoup d’expérimentations sont menées avec patience, dans le domaine social, économique...
Parfois, ces expérimentations peuvent s’avérer être débiles de mon point du vue, je pourrais citer l’exemple d’une école qui a mis en place un système de caméras (heureusement abandonné) pour que soient automatiquement détectés les moments où un élève n’est plus attentif.

Autre exemple... Lors de mes premières visites en Chine il y a 15 ans, à HK, je n’ai jamais vu de femmes voilées.
Aujourd’hui, toutes les bonnes venues des Philippines le sont.
Fini le temps où elles se retrouvaient dehors, chaque dimanche, pour chanter et danser dans les parcs.
C’est un changement qui a pour origine quelques arrivantes des Philippines soi-disant choquées, à moins que ce ne soit une intervention d’une ONG quelconque pour noircir le pouvoir chinois.

Quelle raison aurais-je de mettre en doute ce qui s’est passé pour ton épouse dans le Jiangsu il y a quoi ? 25, 30 ans ?
Cela ne change rien à ce qui s’est passé pour mon épouse, ou ce qui se passe aujourd’hui, par chez moi, dans le Guangdong.
Un témoignage n’annule pas l’autre, mais le complète.
Faire preuve d’une agressivité sans bornes ne va pas changer ce qui se passe dans les écoles, sur les plages, dans les hôpitaux ou les usines.

24/08/2024 09:19 par xiao pignouf

Dominique,

Je réponds ici à votre commentaire fait sous un autre article pour éviter de polluer ledit article dont ce n’est absolument pas le sujet :

il suffit de consulter les recommandations de l’OMS

C’est exactement ce que j’ai fait, je les ai même décortiquées.

pour constater que cela comporte des descriptions très détaillées des sexualités des adultes

Ces recommandations incluent un syllabus en fonction de l’âge auxquelles elles devraient être mises en pratique. Celui-ci ne comporte aucune description des pratiques sexuelles adultes. Mais je sais en réalité très bien de quoi il s’agit car il n’y a qu’un seul mot mentionné dans ce syllabus qui choque les personnes « pudiques » ou bigotes : « masturbation ». Donc, primo, vous demanderez à un(e) spécialiste de la sexualité enfantine à quel âge on commence à se masturber. Deuxio, ce document ne recommande pas d’enseigner la masturbation mais d’aborder la problématique du « plaisir lié au toucher de son propre corps, la découverte de son propre corps » avec un langage, des mots adaptés à un jeune âge. N’importe quel(le) pédagogue sait qu’on peut parler aux enfants de sujets adultes à condition d’employer un langage et une pédagogie adaptée. Et d’après moi, c’est bien ceux qui visualisent des professeurs des écoles baissant leur froc ou soulevant leur jupe en classe pour procéder à des cours de branlettes collectives qui ont un esprit foutrement tordu.

Je ne vais donc pas aller plus loin sur ce sujet ? Je le répète : ce que vous dites ou croyez savoir est absolument faux.

De plus il y a déjà eu de nombreux scandales d’enfants traumatisés par ces "cours" (...) sans compter des cas, heureusement très rares, où des profs pervers en ont profité pour les faire passer aux travaux pratiques.

D’abord, j’aimerais savoir, parce qu’on ne sait plus à vous lire ce qui est vrai, entre « de nombreux cas » mais « heureusement très rares », qu’est-ce qu’on doit comprendre ?

Bon, je n’ai pas attendu que vous me donniez des preuves ou des sources de vos allégations puisque vous n’en donnez jamais. Je suis donc allé chercher moi-même en tapant sur Google « enfants traumatisés éducation sexuelle »...

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’effectivement, ces rumeurs existent. Mais d’une, elles ne sont elles-mêmes étayées par aucune preuve, et de deux, elles sont distillées par les mêmes sempiternels réseaux que ceux qui ont sévi pendant le covid. Alors, je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie, mais les Mamans-louves, Boulevard Voltaire, CNews, le média en 442, Aleteia, l’IREF, SOS Éducation, etc... ont tous une chose en commun : ils sont tous, sans exception, soit des officines d’extrême-droite, soit liés à l’extrême-droite, soit catho tradis.

Je recommande donc la lecture de cet article du média antifa Streetpress qui nous parle des Mamans-Louves et des bruits qu’elles font courir, pour exister certainement. Extrait :

« On va expliquer aux enfants comment faire une fellation ! » Ce 18 décembre 2023, Gaëlle (1) est tombée des nues en découvrant aux abords de l’établissement où elle enseigne à Nantes (44), deux femmes en train de distribuer aux parents d’élèves des flyers sur les dangers de l’éducation à la sexualité. « Non à l’apprentissage de la masturbation à quatre ans, du changement de sexe à six, de la fellation et de la sodomie à neuf », est-il écrit. « Elles étaient convaincues que l’école s’apprêtait à enseigner des pratiques sexuelles aux élèves. C’est grave », estime Gaëlle. Elle et un éducateur ont bien tenté de les ramener à la raison : « Je me suis énervée, je n’aurais même pas dû rentrer là-dedans. Mais je connais les programmes ! » Ce genre de tractage n’est pas rare, c’est même le mode opératoire de plusieurs associations anti-éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Il y a Parents vigilants, lancé par le parti zemmouriste Reconquête, mais également Parents en colère ou SOS Éducation. Et aussi les Mamans louves, qui participaient à cette action nantaise en décembre 2023.

16/02/2025 12:52 par xiao pignouf

Vœu exaucé (ne pas manquer les figures suggestives à la fin de cette vidéo

Je vais essayer de répondre à vos « sources » le plus clairement possible.

Le premier et gros problème, c’est qu’elles proviennent de médias et de personnalités en lien avec l’extrême-droite. Ce sont donc des sources idéologiquement biaisées.

Je sais que c’est un détail pour vous et que vous n’aimez pas qu’on vous le rappelle. Pourtant, comme on ne pourrait pas débattre impartialement d’immigration en se référant uniquement à une vision d’extrême-droite telle Fdesouche, le faire à propos d’éducation sexuelle est une voie à sens unique, qui plus est sans issue.

Je vais me concentrer exclusivement sur la vidéo de Sonia Delahaigue. Cette psychologue est liée aux sphères de la pseudo-science et antivax (profil récurrent parmi ceux qui alimentent ces thèses contre l’éducation sexuelle) et constamment invitée dans des médias friands de discours réactionnaires.

Dans cette vidéo, elle s’appuie sur l’extrait d’un reportage diffusé sur France 5 dont je n’ai pu retrouver ni la trace ni la date. C’est, semble-t-il, son seul élément de preuve. On y voit une enseignante (ou peut-être une intervenante extérieure) lire à des enfants d’une dizaine d’années un texte qui parle en termes crus des organes génitaux masculins, de sperme et d’éjaculation.

Premier constat : cela n’apporte en rien la moindre nouvelle pierre à l’édifice de la thèse selon laquelle ce type d’enseignement est prodigué en classe de maternelle et qui est une des allégations répétées ad nauseam par les réactionnaires de tout bord.

Deuxième constat : après quelques recherches, j’ai découvert que le texte lu par la pédagogue provenait mot pour mot d’un programme pour enfants sur l’éducation sexuelle diffusé sur la plate-forme numérique Lumni.

Deux questions se posent :

Primo, peut-on parler de sexe, de reproduction sexuelle, de pénis, de sperme, d’éjaculation... à des enfants pré-pubères ?

Deuxio, pourquoi le faire ?

En 2021, les programmes de biologie sur la reproduction sexuelle humaine et les organes génitaux commençaient en CM1-CM2, soit à l’âge de 10-11 ans. On comprend avec l’extrait en question, bien qu’il soit bref et décontextualisé, que l’âge a été reculé d’un an ou deux.

Les enfants, à travers Internet et les réseaux sociaux, sont confrontés de plus en plus précocement et parfois de manière brutale, au sexe et à la pornographie. Aucune mesure ne changera quoi que ce soit à cette réalité.

Je ne suis pas opposé à l’interdiction de l’accès aux sites pornos pour les enfants, mais selon moi elle ne serait possible que si on leur imposait le modèle économique de la presse en ligne, à savoir des abonnements payants en lieu et place de leur actuelle gratuité. Malheureusement, c’est une décision que le politique n’a jamais daigné prendre.

C’est une des nombreuses raisons pour préparer les enfants à de telles confrontations. Savoir vaudra toujours mieux que d’ignorer et donc de ne pas comprendre.

D’après l’Unicef, en France, 160 000 enfants sont victimes d’agression sexuelle, un enfant sur 4 victime d’inceste a moins de cinq ans. Se focaliser sur la crudité nue de ce que sont les choses du sexe, qu’on le veuille ou non caractéristique de notre époque, ne doit pas éclipser le fait que ces enseignements s’accompagnent d’apports sur la notion de consentement, de la capacité de comprendre qu’un adulte, fut-ce une figure d’autorité, n’a pas le droit d’imposer des gestes qui transgressent et violent les limites du corps d’un enfant. Il s’agit là de la première de toutes les souverainetés.

Le conservatisme, toujours prompt à s’indigner à l’évocation de ce qu’il y sous la ceinture, ici en matière d’éducation sexuelle et plus généralement à tout ce qui touche aux corps, n’a jamais démontré la moindre efficacité dans la lutte contre les abus sexuels sur les enfants. Il est même de plus en plus évident qu’il a contribué à les pérenniser.

16/02/2025 16:01 par Goy Friendly

Le premier et gros problème, c’est qu’elles proviennent de médias et de personnalités en lien avec l’extrême-droite. Ce sont donc des sources idéologiquement biaisées.

Mais personne n’est totalement neutre ou objectif, et donc le reproche du biais idéologique s’applique aussi aux sources de LGS.

La question est de savoir si cela est exact ou pas, or les témoignages et plaintes de parents sont légions.
Je ne prétends pas que tous les cours d’éducation sexuelle sont ainsi, mais de nombreux dérapages ont été constatés et si ils ont été possibles, c’est parce que les directives de l’éducation nationale sont ambiguës : les avez-vous au moins consultées en toute honnêteté ?
Si oui, vous ne pouvez nier que les dessins suggestifs de la vidéo y figurent, entre autres.
Et ravalez votre mauvaise foi, ces vidéos ne parlent pas des maternelles, mais de mémoire d’enfants de 9 ans et d’ados de 14 ans.

D’après l’Unicef, en France, 160 000 enfants sont victimes d’agression sexuelle, un enfant sur 4 victime d’inceste a moins de cinq ans.

Et donc ?
Ce n’est pas en apprenant à des enfants, qui n’ont rien demandé, qu’ils peuvent avoir du plaisir en jouant à touche-pipi que cela va les inciter à être méfiants envers des adultes mal-intentionnés.
Bien au contraire, ils auront tendance à croire qu’il s’agit de relations envisageables, également avec des adultes.
Et si c’était le but ?
Ah ben non, c’est pas pareil ! Chacun sait que la pédophilie, c’est uniquement dans les établissements catholiques, surtout hors contrat.
Jamais dans le sport, jamais dans l’assistance publique, jamais dans les activités extra-scolaires, jamais dans les structures s’occupant d’enfants déficients mentaux et surtout jamais, ô grand jamais, dans les familles !

16/02/2025 18:03 par Vincent

Très bon article, merci. Une réflexion que je partage volontiers sur la nécessité ou les bienfaits d’une éducation en la matière. J’ai aussi relu tout le fil, intéressant, des commentaires.

Je voulais juste revenir, certes un poil hors-sujet, sur ce raccourcis réflexe que tu fais dans ton dernier com’ :

Sonia Delahaigue. Cette psychologue est liée aux sphères de la pseudo-science et antivax

Je ne suis pas là pour défendre Sonia Delahaigue, qui ne dit - ici chez France-Soir - peut-être pas que des c.nneries :
« Ce qui est dangereux selon Sonia Delahaigue, est que l’éducation se fonde en grande partie sur l’obéissance, à l’école comme à la maison. Or, demander à un enfant d’obéir à un adulte est dangereux, puisqu’une fois devenu adulte, il répètera ce schéma d’obéissance, sans questionnement, même inconsciemment. Pour éviter cela, elle nous explique pourquoi il est préférable d’adopter des règles dites de protection, pour instaurer une éducation saine, plutôt que des règles de domination, caractérisées par le chantage ainsi que par leur aspect arbitraire et changeant. À l’inverse, une règle de protection est bienveillante, cohérente et juste. »
Voilà qui s’applique peut-être aussi au sujet de ce texte.

Ce qui m’a fait bondir c’est l’emploi du mot "antivax", qui a pour moi le même statut qu’un point Godwin.
Réduire à ce terme ceux qui se sont opposés au produit expérimental qui fut présenté comme un vaccin me pose un grave problème, puisqu’on y laisse entendre que ce sont tous les vaccins qui seraient mis en cause par ceux qui ont souverainement refusé, en usant d’un doute somme-toute raisonnable, la potion magique en phase d’essai relativement inefficiente - voire relativement dangereuse - vendue à prix d’or en dizaines de milliards par un labo multi-condamné pour fraude et mensonges, et achetée en des termes obscurs par la dirigeante peu recommandable d’une instance supra-nationale illégitime et très vraisemblablement corrompue.

J’en fais partie, de ceux qui ont refusé. J’en ai payé le prix, très lourd.
Dès lors, être taxé d’"antivax" sonne pour moi comme une insulte visant à discréditer l’éventuel bien-fondé du doute qui me fît refuser de devenir un cobaye pour le plus grand bénéfice d’une boîte privée à minima douteuse, et qui me fit par là même refuser de me plier à la Doxa gouvernementale mondialisée qui en "recommandait" très fortement l’injection, d’une manière tout aussi suspecte, et par le biais de moyens coercitifs impardonnables à mes yeux.

Je n’ai jamais été opposé à ce que mon enfant fut vaccinée. Je suis certainement bien content de l’être moi-même. Le DTP et autres vaccins ne m’ont jamais posé aucun problème.
Voilà. Je tenais donc à cette correction, et si je ne te ferais certainement pas modifier la faible estime que tu démontres ici pour les "non-vaccinés" dont je suis, je t’invite s’il te plaît à cesser, en 2025, d’employer comme par réflexe les mêmes termes clivants qui servirent à une élite que j’estime malveillante, à imposer une forme détestable de totalitarisme fondé sur la discrimination.
Merci d’avance ;
amicalement

17/02/2025 18:08 par xiao pignouf

Mais personne n’est totalement neutre ou objectif,

En effet, mais une opinion n’est pas suffisante pour juger du bien ou du mal. Lisez mon texte : aucune des sources n’est idéologique (sauf l’OMS pour vous évidemment), contrairement à vous, j’ai entièrement lu le livret édité par l’OMS, le reste ce sont des chiffres, des données multiples qui permettent de voir l’urgence de lutter contre les abus sur les enfants. Et pas seulement.

Sonia Delahaigue se base sur un extrait télévisuel (douteux) de quelques secondes pour dire "Voyez ! Voyez ce qu’ils font à nos enfants !". Sa seule « preuve » lui est fournie par France 5 à une heure de grande écoute... C’en est presque ridicule puisqu’elle méconnaît clairement les programmes scolaires du primaire. En outre, elle s’en prend exclusivement à l’EN. Qui s’en étonne ? En tant qu’inventrice d’une pédagogie alternative, c’est tout son intérêt de dénigrer cette institution. Par contre, elle reste totalement silencieuse sur l’un des lieux où il y a le plus d’abus sexuels à caractère pédo-criminel, à savoir l’église catholique. Il ne faut surtout pas brusquer les copains et les potentiels clients. Enfin, elle ne propose aucune solution alternative pour éradiquer ces abus.

les témoignages et plaintes de parents sont légions

On aimerait en avoir d’autres que ceux qui proviennent systématiquement des sphères ultra-conservatrices, catho tradis, dont on connaît l’étroitesse d’esprit. C’est leur droit de ne pas vouloir évoluer, de rester bloqués dans les années 50 ou à je-ne-sais-quel âge d’or pré-Internet ou de n’écouter que ce que la Bible leur dit (et c’est valable pour les autres religions) mais comme je l’ai dit, ça n’a jamais résolu le fléau des abus sexuels sur les enfants.

vous ne pouvez nier que les dessins suggestifs de la vidéo y figurent

Je m’étonnerai toujours des réactionnaires qui s’offusquent de dessins... Je vous rappelle, et je l’ai évoqué dans ma première réponse, que les sites pornographiques sont tout à fait accessibles aux jeunes. Je ne vous vois pas vous en indigner. Par contre quelques dessins, Jésus Marie Joseph ! Les dessins qui dérangent tant Delahaigue et vous-même sont tirés d’un site internet consacré à la sexualité et destiné à des ados.

ravalez votre mauvaise foi, ces vidéos ne parlent pas des maternelles

Je n’ai pas dit ça ; j’ai rappelé qu’un des mensonges les plus véhiculés par les sphères réacs, c’est que ces informations à caractère sexuel seraient transmises dès la maternelle. Ici, ce sont des primaires et c’est, comme je l’ai montré aussi, raccord avec les programmes de biologie.

Ce n’est pas en apprenant à des enfants, qui n’ont rien demandé, qu’ils peuvent avoir du plaisir en jouant à touche-pipi que cela va les inciter à être méfiants envers des adultes mal-intentionnés.

Ça n’est que votre opinion. Il faudra attendre un peu avant de savoir si l’EVARS a des effets bénéfiques dans la réduction des abus sexuels. Visiblement, et c’est factuel, ce n’est pas en maintenant les enfants dans l’ignorance ou en regardant ailleurs que ça a eu le moindre résultat. Et il ne s’agit pas d’être « méfiant », mais de savoir que leur corps a une frontière, qu’il leur appartient, que personne, et encore moins un proche, en dépit de son autorité, n’a le droit de faire certaines choses. Pour qu’il/elle comprenne cela, mieux vaut lui expliquer quelles choses.

Bien sûr, l’éducation familiale peut en théorie faire ce travail, mais elle ne le fait pas toujours. Je dirais même qu’elle le fait rarement.

ils auront tendance à croire qu’il s’agit de relations envisageables, également avec des adultes.

C’est parce que vous ne connaissez rien du contenu réel de ces enseignements, qui s’étalent tout au long de la scolarité. Vous n’en voyez que ce que l’on vous en montre, et comme ceux auprès de qui vous affectionnez vous informer n’ont aucun intérêt à tout vous dire et au contraire à vous faire croire certaines choses malsaines, vous en êtes à croire que le but de ces apprentissages, c’est de transformer les enfants en instruments sexuels.

Chacun sait que la pédophilie, c’est uniquement dans les établissements catholiques, surtout hors contrat.
Jamais dans le sport, jamais dans l’assistance publique, jamais dans les activités extra-scolaires, jamais dans les structures s’occupant d’enfants déficients mentaux et surtout jamais, ô grand jamais, dans les familles !

Si vous aviez daigné lire l’article ci-dessus, vous auriez pu voir que je dis clairement (et ce n’est pas moi qui le dis mais toutes les statistiques qui le montrent) que le lieu principal de tous les abus sexuels sur les enfants, c’est la famille et l’entourage proche.

L’église arrive deuxième sur le podium, c’est déjà pas mal.

Réduire à ce terme ceux qui se sont opposés au produit expérimental qui fut présenté comme un vaccin me pose un grave problème

Si je te dis que la grosse majorité des abus sexuels commis sur des enfants sont le fait d’hommes, est-ce que je stigmatise les hommes ?

Ben, c’est pareil pour les antivax. C’est un fait avéré que parmi les opposants à l’éducation sexuelle mais aussi aux personnes transgenres, on trouvera beaucoup sinon une majorité de personnes qui sont opposées à la vaccination, que ce soit uniquement celle contre le covid ou à tous les vaccins. Pas seulement en France, mais aux États-Unis aussi. C’est une tendance globale en Occident. D’ailleurs, beaucoup d’électeurs de Trump partagent ces opinions.

Je te laisse deviner le fil conducteur entre vaccins, éducation sexuelle et transidentité.

Des antivax en vadrouille sur le GS m’ont souvent et injustement traité de pro-vax. J’avoue que j’éprouve un malin plaisir à les titiller. Tout en restant factuel. Ce mensonge répété à l’envi parce qu’ils me reprochent un article trop neutre à leurs yeux et des positions annexes symétriquement opposées. En réalité, j’ai toujours été pour que chacun fasse ce qui lui semble le mieux. Et qu’on lui foute la paix. Si Macron en a décidé autrement, je n’en suis aucunement responsable, je n’ai jamais voté pour lui.

Merci d’avoir lu l’article, content qu’il t’ait plu.

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