Les difficultés rencontrées par l'Éducation Nationale sont aussi innombrables qu'épouvantables pour la jeunesse, c'est-à-dire pour l'avenir du pays : la destruction du statut des enseignants qui les a conduits à côtoyer les paillassons et les salaires dérisoires pour la masse de travail que ce métier implique ont rendu la profession inattractive, entraînant dans leur déclin une chute des candidatures aux concours et des démissions en cascade. À chaque nouvelle rentrée, de plus en plus de postes d'enseignants ne sont pas pourvus, de plus en plus de classes se retrouvent sans professeur pendant des semaines voire des mois. En conséquence, les niveaux de recrutement baissent, Pôle Emploi, bientôt rebaptisé France Travail, publie des offres de vacations pour le compte de l'Éducation Nationale et on met devant les élèves soit de jeunes diplômés, ingénieurs ou mathématiciens, mais dépourvus de la moindre fibre pédagogique — l'expert ne fait pas toujours un bon passeur de savoirs — soit des profs qui ne maîtrisent pas la discipline qu'ils sont supposés enseigner. Le système réussi difficilement à maintenir l'illusion en nivelant par le bas. Le mammouth est tellement dégraissé qu'il pourrait servir de relique osseuse au Musée d'Histoire Naturelle.
Les médias français fourmillent de prescripteurs d'opinion prétendant faire oeuvre de journalisme, experts en ceci ou cela et qui sévissent aussi sur les réseaux sociaux, histoire que leur parole soit la seule à émerger de la cacophonie permanente. Ils se croient soleil alors qu'ils ne sont que brouillard. Parmi eux, Tristan Mendès France. Celui-ci personnifie à lui seul la duperie du microcosme médiatique parisien étant parvenu à remplacer les véritables journalistes par de sombres crétins bien nés et par des saintes-nitouches sans aspérités qui diront ce qu'on attend d'eux pour maintenir coûte que coûte l'ordre établi dans un tempo bien réglé : culte des États-Unis, eurolâtrie, russophobie, sinophobie, haine du peuple, complaisance avec Israël et son corollaire : antisémites à tous les étages.
Encore une fois, un débat ayant suivi un article sur le Grand Soir, cette fois-ci sous celui d'André Lacroix, (In)suffisance journalistique, m'a conduit à écrire un long commentaire que j'ai finalement proposé à la publication comme article. Vanité, quand tu nous tiens. Merci à lui pour avoir suscité cette réflexion.
En ce jeudi de rentrée scolaire, levé tôt et correctement caféiné, j'ouvre la page d'accueil du Monde en ligne. Oui, je lis le Monde. Survol rapide des titres, en diagonale, plus rarement les débuts d'articles pour non-abonnés. Deux raisons à cela : comme disait Sun Tzu repris par Rage Against The Machine, "Know Your Enemy" (Connais ton ennemi) et surtout, pour citer B. du site Moon Of Alabama, "trouver les perles qui donnent une image réelle d'une situation et qui se glissent souvent dans la couverture médiatique mais généralement bien en dessous du titre."
En ce jeudi de rentrée scolaire, levé tôt et correctement caféiné, j'ouvre la page d'accueil du Monde en ligne. Oui, je lis le Monde. Survol rapide des titres, en diagonale, plus rarement les débuts d'articles pour non-abonnés. Deux raisons à cela : comme disait Sun Tzu repris par Rage Against The Machine, "Know Your Enemy" (Connais ton ennemi) et surtout, pour citer B. du site Moon Of Alabama, "trouver les perles qui donnent une image réelle d'une situation et qui se glissent souvent dans la couverture médiatique mais généralement bien en dessous du titre."
Le 1er juillet 1997, après plus de 150 ans de domination britannique, le territoire de Hong Kong, comprenant l’île de Hong-Kong, la péninsule de Kowloon et les Nouveaux Territoires, est rétrocédé à la République Populaire de Chine. Cette région avait été reçue par l’empire britannique en paiement des dommages subis lors de la première guerre de l'opium, ce avec l’aide de la France dans une ponctuelle et opportune association de malfaiteurs. Ce serait un truisme de préciser que durant ce siècle et demie sous le règne de la couronne d'Angleterre, les Chinois de Hong-Kong furent privés de leurs droits élémentaires.
L’île de Taïwan, étendue comme quatre fois la Corse, se situe en mer de Chine, à environ 180 kilomètres des côtes de la province du Fujian, distance à peu près équivalente à celle entre la métropole et l’île de Beauté.
Mais alors, fascistes ou pas fascistes ? Faudrait savoir !
Cible de la droite conservatrice étasunienne qui l'accuse de se conformer au discours médiatique dominant sur le conflit en Ukraine et de montrer ainsi son vrai visage (sur lequel le voile aurait commencé à se lever au moment de la crise du covid), le linguiste américain est loin d'être coupable de ce dont on l'incrimine. Propos déformés et simplification à outrance servent davantage à écorner son image qu'à réellement relater les faits.
Le petit Jonathan s’est perdu au rayon Histoire de la grande bibliothèque de l’Occident.