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Auteur : Xiao PIGNOUF

Guère épais

Xiao PIGNOUF

C'est peut-être une blessure d'orgueil que son annuel bain de gueux lui avait laissée la veille. Puisqu'il ne pouvait plus s'attarder à un endroit sans se faire insulter par des passants en colère, le service de sécurité présidentiel l'avait charrié d'un recoin à l'autre du Salon comme un vulgaire sac de topinambours pour lui éviter les jets d'oeufs frais au gré des invectives paysannes... Ou bien encore galvanisé par ses remontrances de manager de fast-food à un quarteron de bouseux qui s'est docilement laissé houspiller par ce quarantenaire aux allures de minet, pourtant copie conforme du conseiller bancaire auquel ils avaient si souvent rêvé de mettre un coup de douze, il a dû ouvrir les yeux ce matin-là avec l'envie d'en découdre. Quoiqu'il en soit, comme on avait dressé quelques étendards et tables en U dans les salons dorés de son palais, il a fait convoquer la piétaille médiatique pour l'occasion car il avait un truc important à déclarer.

Ce truc, c'était la guerre. Pas contre un petit état africain ou quelques djihadistes en sandalettes dans des 4x4. Non, non. La guerre contre la Russie, pas moins. Et soudainement nous incombe la tâche de comprendre pourquoi diantre croit-il avoir l'envergure pour une tâche sur laquelle les plus grandes armées de l'histoire se sont cassées les dents. Pas étonnant du coup qu'il ait pris tout le monde de court. C'est vrai que ces derniers temps, depuis que les Américains se retirent en catimini de leur implication en Ukraine - leurs objectifs remplis, c'est-à-dire la rupture des relations russo-européennes et le suicide économique de l'UE ; de l'Allemagne surtout - on s'est cru l'audace d'espérer, très brièvement, et Poutine aussi vraisemblablement, que l'Ouest allait enfin se résigner à écouter la Russie et obliger l'Ukraine à ouvrir la porte des négociations, en dépit des manoeuvres inutiles du VRP de Kiev. C'était sans compter quelques jusqu'au-boutistes dont nous avons aujourd'hui l'affliction de (...) Lire la suite »
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Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping : recension (3/3)

Xiao PIGNOUF

Suite et fin de cette longue recension du livre de Frédéric Lemaître, « Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping ». Ce journaliste, ancien correspondant du Monde à Pékin y couche les observations qu'il a faites sur la société chinoise, sur la politique et surtout sur sa gouvernance. Ce livre, probable passeport pour une promotion future, aura certainement un impact très limité et on peut se demander pourquoi les Éditions Tallandier, maison généralement tournée vers des publications historiques sérieuses et factuelles, ont cru bon d'éditer une somme aussi condensée de malinformation. Souvent mensonger, toujours biaisé, le portrait qu'il fait de ce pays aurait pu s'intituler Rien ne va chez les Cocos !

Ces cinq années m'ont convaincu que notre vision de ce pays était souvent biaisée. Par conviction, par ignorance ou en réaction à la propagande communiste, le « China bashing » s'est peu à peu imposé dans nombre de médias occidentaux. Frédéric Lemaître, Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping Cette citation débordante de mauvaise foi, j'avais l'intention de la mettre en conclusion (après avoir hésité comme exergue). Finalement, elle est à sa place ici et maintenant. Car elle vaut tout de même son pesant d'or quand on sait avec quel zèle son auteur a participé sur le premier quotidien de France au dénigrement permanent de la Chine. Rarissimes sont les articles de Lemaître où il ait fait preuve de la plus petite indulgence et qui aient parlé de la Chine dans des termes objectifs ou même, soyons fous... avantageux. Par conséquent, son livre ne peut qu'être à l'image de ce travail de chroniqueur qu'il a fourni durant ses années en Chine. Non pas qu'il mente en permanence, ce serait pour le coup mentir que de le (...) Lire la suite »

Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping : recension (2/3)

Xiao PIGNOUF

Il m'a été donné à plusieurs reprises de pouvoir observer combien les journalistes français en poste en Chine étaient progressivement devenus les principaux auxiliaires de la désinformation concernant le pays à propos duquel ils étaient supposés informer. Loin d'en attendre des courbettes, on pourrait croire, naïvement bien sûr, que leur déontologie les contraindrait au moins à user d'une denrée de plus en plus rare dans le milieu : l'objectivité. Carriéristes en sinécures, ils donnent bien davantage le sentiment de passer par la Chine pour parfaire leur cv atlantiste et donner des gages de leur subordination. N'ayant pas su marcher dans les pas de Sainte-Ursule, patronne des Expulsés - ce n'est pas faute d'avoir essayé - Frédéric Lemaître fait une dernière tentative livresque avant d'aller ailleurs nuire à la vérité.

T'as d'belles gares, tu sais ! Les trente chapitres de ce livre fort dispensable ne méritent pas tous qu'on s'y arrête. J'en sauterai certains, je réserverai mon avis (absolument personnel) sur d'autres à la conclusion de cette analyse critique dans sa troisième et dernière partie. Et en guise d'introduction pour cette deuxième partie, je veux brièvement survoler trois points sur lesquels Lemaître, grand distributeur des bons et des mauvais points, n'a guère trouvé à redire, ce qui est assez peu fréquent dans son livre pour être noté. Sur la modernisation de la Chine d'abord, que Lemaître constate à contre-coeur. Ce Grand Bond en avant qui a finalement eu lieu avec un décalage de 40 ans et dont le signe extérieur le plus flagrant est le développement du réseau ferré à grande vitesse et son expansion à travers le pays, désenclavant les régions les plus reculées, comme le Xinjiang et le Tibet à l'extrême-ouest. Lorsqu'on vit en Chine et si on a eu la chance d'y vivre au moment de la transition entre (...) Lire la suite »

Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping : recension (1/3)

Xiao PIGNOUF

Il est notable que ce livre et les impressions qui y sont exposées sont clairement marqués par la pandémie de covid et les restrictions mises en place par le gouvernement chinois dans le cadre de sa politique zéro-covid et qui n'ont pas manqué d'entraver son travail de journaliste. Lemaître est probablement allé en Chine au pire moment de son histoire récente et il convient de ne pas minimiser les complications psychologiques et professionnelles que ce contexte a pu causer. De retour en France, il publie ce livre-bilan : 283 pages, 30 chapitres ceinturés d'une introduction et d'une conclusion. À l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais pas si chaque chapitre nécessitera un examen aussi minutieux que ceux que j'ai déjà repérés. On prendra les choses comme elles viennent.

Il y a dores et déjà un préalable qu'il faut établir [NDA : et qui me concerne autant que Frédéric Lemaître] : il est fondamentalement impossible, même dans la durée, d'appréhender pleinement un pays, sa culture et ses mentalités sans en parler la langue avec un minimum d'expertise. Et encore y a-t-il un bémol : vivre en Chine même en ayant conquis le mandarin qui permet de communiquer avec tous les Chinois, cela n'ouvre aucunement les portes des compréhensions secrètes ou des conversations volées, puisque la majorité des Chinois parlent entre eux les dialectes qu'ils partagent et qui sont toujours vivaces. En parlant le mandarin, on peut comprendre les Chinois qui nous parlent mais pas nécessairement les Chinois qui se parlent. En outre, cette lacune linguistique s'aggrave considérablement lorsqu'on s'avère incapable de mettre en perspective l'instant t d'une société, quelle qu'elle soit, avec son histoire. Et l'on peut deviner sans peine combien celle-ci est essentielle à prendre en compte lorsqu'il (...) Lire la suite »

La bit(t)e à Gégé

Xiao PIGNOUF

C'est un pic... c'est un cap... que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! Le mammouth du cinéma français, dont la truculence filmique est à l'image de son physique d'ogre, est accusé à l'heure qu'il est (17h37) par pas moins de treize femmes de n'avoir pas su garder son obélisque dans son futal. Dans la vraie vie, on l'a vu et entendu, Depardieu n'a pas la délicatesse de Jean de Florette ou la poésie de Cyrano. C'est plutôt Bérurier sorti du placard. Lors d'un séjour en Corée du Nord, autrement dit sous le soleil de Satan, ses valseuses le démangèrent tant et tant qu'il harcela de ses ardeurs paillardes de pauvres femmes qui n'y entravaient que pouic. On eût préféré qu'il aille écouter le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de la Baie de Joseon.

On ne va pas trop lui charger la mule, à notre Gérard national. La justice suit son cours, comme on dit. Et puis, tout le monde sait qu'on peut faire dire ce qu'on veut aux images. Même si pour d'autres raisons bien plus sérieuses que sa lubricité, elles sont en mesure de soulever le coeur. Il n'en reste pas moins que c'est comme souvent dans la périphérie des évènements qu'on trouve matière à réflexion, notamment dans les réactions en sa faveur. Macron d'abord, affichant son soutien pour l'acteur qu'il juge être la proie d'une « chasse à l'homme ». Le terme est clairement mal choisi. Aurait mieux valu celui de « lynchage médiatique » au lieu de vouloir ménager la chèvre et le chou. Ainsi ressort l'idée, plus ou moins consciente, que ce sont les femmes, autrement dit les victimes présumées de ce demi-dieu, qui traquent l'homme pour l'abattre. Et moins celle que, comme à leur habitude, les charognards médiatiques se repaissent d'un homme à terre. Surtout, l'Éborgneur en chef balaie d'un revers de main (...) Lire la suite »
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Mourir en silence

Xiao PIGNOUF

C'est ce que l'ensemble du monde médiatique français et une bonne part des hommes et des femmes politiques de ce pays exigent des Palestiniens. Les réticences qu'a ce peuple acculé à disparaître et ses sursauts de désespoir indignent tout ce beau monde qui vole au secours d'Israël, perpétuelle victime expiatoire pour le culpabilisme occidental, devenue bourreau inhumain à son tour.

Un jeune Gazaoui de 17 ans aura connu onze guerres dans sa vie. De juin à novembre 2006, l'opération « Pluies d'été » a fait plus de 400 morts palestiniens et 11 morts israéliens, suivie aussitôt par l'opération « Nuages d'automne » qui a tué 82 Palestiniens et un Israélien ; en février-mars 2008, l'opération « Hiver Chaud » a duré 3 jours et fait 112 morts à Gaza et 3 morts dans les rangs israéliens ; du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, l'opération « Plomb durci » cause la mort de 1330 Palestiniens et 13 côté israélien ; en mars 2012, l'opération « Retour d'écho » a tué 23 Palestiniens ; en novembre 2012, l'opération « Pilier de défense » en a tué 174 pour 6 Israéliens ; du 8 juillet au 26 août 2014, l'opération « Bordure protectrice » a fait 2000 morts côté palestinien (dont plus d'un tiers de femmes et d'enfants) et 66 morts israéliens ; en novembre 2019, l'opération « Ceinture noire » a tué 34 Palestiniens ; du 5 au 7 août 2022, l'opération « Aube naissante » en a tué une cinquantaine ; en mai 2023, l'opération « (...) Lire la suite »
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Crop top ou abaya, fais ton choix, femme !

Xiao PIGNOUF

Les difficultés rencontrées par l'Éducation Nationale sont aussi innombrables qu'épouvantables pour la jeunesse, c'est-à-dire pour l'avenir du pays : la destruction du statut des enseignants qui les a conduits à côtoyer les paillassons et les salaires dérisoires pour la masse de travail que ce métier implique ont rendu la profession inattractive, entraînant dans leur déclin une chute des candidatures aux concours et des démissions en cascade. À chaque nouvelle rentrée, de plus en plus de postes d'enseignants ne sont pas pourvus, de plus en plus de classes se retrouvent sans professeur pendant des semaines voire des mois. En conséquence, les niveaux de recrutement baissent, Pôle Emploi, bientôt rebaptisé France Travail, publie des offres de vacations pour le compte de l'Éducation Nationale et on met devant les élèves soit de jeunes diplômés, ingénieurs ou mathématiciens, mais dépourvus de la moindre fibre pédagogique — l'expert ne fait pas toujours un bon passeur de savoirs — soit des profs qui ne maîtrisent pas la discipline qu'ils sont supposés enseigner. Le système réussi difficilement à maintenir l'illusion en nivelant par le bas. Le mammouth est tellement dégraissé qu'il pourrait servir de relique osseuse au Musée d'Histoire Naturelle.

Mais non, malgré tout cela, le nouvellement nommé ministre de l'Éducation Nationale n'a rien trouvé de mieux à faire, comme premier acte inaugural en cette rentrée 2023, que de tirer la sonnette d'alarme, ramollis que nous sommes par une chaleur estivale tardive, pour nous avertir du danger que fait courir à la nation française... une robe longue. Oyez, oyez, Françaises, Français ! Les Sarrazins sont revenus à nos portes ! Armez-vous de vos fourches ou à défaut, de vos smartphones ! Ils veulent rhabiller nos filles ! Et tout le monde se met à danser comme des cobras au son du joueur de flûte : les médias et la droite bien évidemment, toujours au garde-à-vous, le doigt sur la couture du pantalon à la seule évocation du mot « musulman », et puis les autres qui réagissent très vite aux trompettes de la « laïcité en danger » quitte à en oublier que celui qui souffle dedans ne s'appelle pas Louis Armstrong. Alors, entendons-nous bien, parce qu'il est toujours très facile de labéliser une position sceptique comme (...) Lire la suite »
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Éduquer à la sexualité, c’est aussi agir contre les abus sexuels sur mineurs

Xiao PIGNOUF

L’Organisation Mondiale de la Santé, à travers le Centre fédéral allemand pour l’éducation à la Santé (Bundeszentrale für Gesundheitliche Aufklärung) a « récemment » publié un livret intitulé « Les standards pour l’éducation sexuelle en Europe ». Il s’agit dans le texte, d’un « cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes ». Il y en a beaucoup dans cette phrase, mais si j’ai mis « récemment » entre guillemets, c’est parce qu’en réalité ce livret date de 2010, une époque où les notions de wokisme ou de progressisme faisaient couler très peu d’encre. Plus d’une décennie plus tard, ce document soulève l’indignation des milieux néo-conservateurs, de droite comme de gauche (eh oui, il y a des conservateurs de gauche maintenant). Nous allons voir les raisons de cette indignation, nous allons voir ce qu’elle cache et pourquoi elle nuit à la jeunesse.

Le premier argument-clé des détracteurs de ces standards est réminiscent de l’ère COVID qui a vu l’OMS être l’objet de théories du complot trouvant leur source, comme c’est souvent le cas, autant dans la réalité que dans le fantasme. Dans le lobbying intense de l’industrie pharmaceutique et les financements de milliardaires. Et jusqu’à ce que des preuves concrètes ne soient apportées, dans une conspiration machiavélique qui, par l’instauration de mesures sanitaires, viserait d’un côté à réduire ou soumettre la population mondiale et de l’autre à détruire la famille traditionnelle en promouvant des comportements considérés par quelques-uns comme « déviants ». Cette vision d’une OMS tentaculaire contrôlant les politiques sanitaires de chaque pays et la vie de chacun de leurs habitants est mise en avant à la moindre mention qui en est faite, au point de brouiller toute pensée rationnelle. Et le texte ici présent ne manquera d’ailleurs pas de provoquer des accusations de complicité ou de connivence, comme d’habitude. (...) Lire la suite »
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Les SCALP du Grand Sachem

Xiao PIGNOUF

Il y a une sorte de cynisme cruel dans cette manie occidentale qui consiste à baptiser des engins de mort par des noms qui appartiennent au patrimoine culturel amérindien. Des 4x4 Cherokee, des hélicoptères Apache, des missiles Tomahawk, des roquettes Zuni... Mais le pire a été atteint par la France et ses missiles SCALP.

Lorsqu’un Indien frappe son ennemi sur la tempe avec le tomahawk, celui-ci tombe à l’instant. Il saisit alors d’une main les cheveux qu’il entortille ensemble avec force pour séparer la peau de la tête, en lui mettant le genou sur la poitrine, il tire du fourreau, avec l’autre main, le couteau fatal et cerne la peau autour du front, se servant de ses dents pour l’arracher. Comme en général ils sont adroits l'opération ne dure pas plus de deux minutes. In Voyages and travels of an Indian interpreter and trader, John Long, 1791, p. 80 Le scalp, c'est-à-dire le dépeçage du cuir chevelu, signifiait que l'ennemi vaincu ne pouvait après sa mort aller dans les Prairies Éternelles, car chez les Amérindiens, l'esprit est logé dans la chevelure. La valeur symbolique du scalp s’explique par le fait qu’il concerne une partie hautement symbolique du corps humain : la tête, aspect le plus reconnaissable de la personnalité. James Axtell a montré qu’il existe un lien entre esprit et scalp, car la chevelure est (...) Lire la suite »
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Nahel et les amalgames

Xiao PIGNOUF

Encore un commentaire qui a muté en article. Je remercie le Grand Soir de bien vouloir laisser s’exprimer ma « fachophobie » dans toute sa saleté. Que je me purge de cette haine que j'ai pour de pauvres gens qui ne m’ont rien fait et pour lesquels j’ai tant de préjugés... Après ces quelques mots d’auto-flagellation, venons-en aux choses sérieuses...

Avertissement aux âmes sensibles : les mots « extrême » et « droite » sont employés à plusieurs reprises dans ce long argumentaire. Des anti-vomitifs sont à disposition à l’entrée. Bonne lecture. Qu’y a-t-il en face de nous ? Il y a un pouvoir qui n’est séparé de la colère du peuple que par un rempart que composent la police et l’armée, ces deux corps de métier gangrénés par l'idéologie d’extrême-droite, et plus particulièrement par le racisme et la haine du gauchisme. Emmanuel Macron, en tacticien simpliste, comme ses prédécesseurs avant lui, pour s’assurer la loyauté de ces chiens de garde, a étendu leur pouvoir de nuisance et surtout leur marge de manœuvre quand il s’agit de réprimer les métèques et les gauchistes. Et sur ce buffet à volonté, de la matraque, du LBD, de la grenade de désencerclement, des gaz lacrymo... et de temps en temps, pour se faire un petit plaisir coupable, du 9 mm Parabellum. Oui, l’extrême-droite est mauvaise pour la santé, c’est avéré. Mais est-elle au moins dangereuse pour le pouvoir (...) Lire la suite »
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