T’as d’belles gares, tu sais !
Les trente chapitres de ce livre fort dispensable ne méritent pas tous qu’on s’y arrête. J’en sauterai certains, je réserverai mon avis (absolument personnel) sur d’autres à la conclusion de cette analyse critique dans sa troisième et dernière partie. Et en guise d’introduction pour cette deuxième partie, je veux brièvement survoler trois points sur lesquels Lemaître, grand distributeur des bons et des mauvais points, n’a guère trouvé à redire, ce qui est assez peu fréquent dans son livre pour être noté.
Sur la modernisation de la Chine d’abord, que Lemaître constate à contre-coeur. Ce Grand Bond en avant qui a finalement eu lieu avec un décalage de 40 ans et dont le signe extérieur le plus flagrant est le développement du réseau ferré à grande vitesse et son expansion à travers le pays, désenclavant les régions les plus reculées, comme le Xinjiang et le Tibet à l’extrême-ouest. Lorsqu’on vit en Chine et si on a eu la chance d’y vivre au moment de la transition entre l’ancien rail et le nouveau, c’est d’autant plus frappant : entre les vieux trains qu’il fallait escalader pour embarquer, constamment bondés de míngōng, où chaque wagon était un monde en soi dans lequel les rares étrangers devenaient l’attraction, où s’échangeaient les cigarettes dans l’espace enfumé et étroit qui séparait les voitures, tout cela sans se comprendre mais en se comprenant un peu quand même parce qu’on avait le temps, puisque que ça n’allait pas vite, ces vieux mastodontes mettaient trois heures pour faire cent kilomètres, et les gāotiě, ces TGV dernier cri propres et cosy comme des avions de ligne sortis d’usine, sans fumée de cigarettes, sans éclats de rires. Et sans regrets, on chérissait le progrès de pouvoir rentrer plus vite chez soi après une journée de labeur. Ces deux mondes, l’ancien et le moderne, ont coexisté pendant un temps. Je ne sais pas si aujourd’hui les vieux trains roulent toujours et je me demande si les míngōng ont su s’adapter aux règles strictes des trains à grande vitesse. Et puis, il y avait les nouvelles gares, grandes comme des aéroports. Inanimées, dans les premiers temps. C’est une autre chose qui frappe lorsqu’on quitte les centres-villes des grandes métropoles chinoises et qu’on s’installe à la lisière des friches : il ne faut pas deux années pour qu’un panorama désert devienne un quartier vivant et coté. En Chine, il y a parfois cette incongruité de voir de gigantesques résidences, ou bien des stades ou des gares, perdus au milieu de nulle part, signes évidents d’une spéculation immobilière parfois un peu anarchiste, mais l’urbanisation y est un phénomène en accéléré et ils ne tardent pas à disparaître, noyés dans la ville en expansion. Et lorsque ces gares fonctionnent à plein régime, avalant et recrachant des dizaines de milliers de passagers chaque jour, qui se multiplient en millions lors des Fêtes du Printemps, autre nom du Nouvel An chinois, ce sont des horloges suisses : le chaos ordonné de la foule qui se répand dans des trains ultra-modernes et qui partent à l’heure. Durant les sept années où ma vie en Chine a été rythmée par la mécanique des gares, le nombre de retards se compte sur le doigt d’une main.
Lemaître concède ensuite les avancées de la Chine face à ses défis sociaux et environnementaux. Contredisant au passage ce qu’il proclamait dans les premières pages, à savoir les insuccès de la politique de Xi dans sa lutte contre la pauvreté et le développement économique des campagnes. Au contraire, la première a reculé et ses formes les plus extrêmes ont disparu par les effets du second. Évidemment, la marge de progression de la Chine dans ces domaines est énorme et il reste beaucoup à faire. Mais mises en regard de l’absence réelle de politiques occidentales suite aux gesticulations globalement aussi inefficaces que dispendieuses des COP, comparées aux politiques qui dézinguent les classes populaires dans l’Union Européenne par la destruction du tissu industriel, des services publics et des besoins de première nécessité, quand on voit l’explosion de l’extrême pauvreté aux États-Unis où les rues des villes sont jonchées de sans-abris décimés par la drogue, le volontarisme du gouvernement chinois pour atteindre cette « société de moyenne aisance » dont le président chinois a fait son leitmotiv, en sortant des centaines de millions de personnes de la misère, semble au moins aller dans la bonne direction. Nonobstant, Lemaître continue de voir dans le modèle occidental un paradigme à atteindre envers et contre tout. Le problème est qu’aujourd’hui, même l’ultime mérite de celui-ci, à savoir la démocratie, a du plomb dans l’aile. Cet aveuglement de l’ancien correspondant du Monde en Chine est particulièrement visible lorsque quelques pages auparavant, il raillait les remarques d’un ou d’une collègue chinoise qui lui faisait remarquer la concentration des médias en France qui n’avait rien à envier à la mainmise de l’État et du Parti sur la presse en Chine. Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et il conclura, de manière un peu redondante, que le satisfecit de Xi Jinping n’a qu’une visée : servir la propagande, comme si un chef d’État qui se félicite de la réussite de sa politique, ce n’était pas chose parfaitement courante autour du globe.
Chapitre sept : L’Occident, pomme de discorde entre Xi et les Chinois
Ce chapitre a un intérêt et un seul : résumer à la perfection les oeillères idéologiques de Lemaître. Lorsqu’il demande à une responsable de la com au gouvernement chinois quelle est la meilleure chose que l’Occident ait apportée à la Chine :
Sa réponse tint en deux mots : Karl Marx. J’attendais la suite. Elle ne vint jamais.
Et ce n’est pas tout : vexé par la réponse qu’on lui donne, il va jusqu’à comparer la création du PCC en 1921 à une sorte de « révolution de couleur, » admettant à demi-mot, apparemment sans même s’en rendre compte, que celles-ci naissent bien des combines occidentales et que par conséquent, selon lui, le communisme chinois serait, si on voulait bien faire preuve de la même souplesse d’esprit que lui, un des bienfaits importés de l’Occident... On nage en pleine confusion. Et à nouveau, on lui rappellera afin qu’il comble les abîmes de son ignorance, qu’en 1921, cette fameuse réunion de fondation du PCC qui se déroulait dans la Concession française de Shanghai a été interrompue par la police française... En voilà une, de contribution de la France à l’histoire de la Chine ! En remontant encore un peu dans le temps, on en trouvera d’autres du même acabit... Le reste du chapitre est à l’avenant. La culture occidentale, selon Lemaître, se résume aux blockbusters américains, Starbucks, Mc Donalds, KFC et Apple... D’irréfutables preuves des grandes choses importées d’Occident en Chine ! Marx n’a qu’à bien se tenir ! Incapable qu’il est de citer la moindre oeuvre d’art ou marque française que tous les Chinois connaissent ou même les 17 Alliances françaises, cet équivalent culturel et linguistique des Instituts Confucius, disséminés sur le territoire chinois. C’est qu’il n’a pas dû y aller bien souvent. Il devrait pourtant se consoler : les Chinois gardent, malgré de ponctuels refroidissements dépendant souvent de bourdes diplomatiques, une affection particulière pour la France qui a été la première puissance occidentale à reconnaître la République Populaire.
Chapitre treize : Mourir pour Taïwan
En ce qui concerne les relations entre la Chine et Taïwan, la rhétorique guerrière est bien exclusive aux milieux médiatico-politiques occidentaux. Dans ses discours les plus récents, Xi Jinping ne parle que de la réunification future de l’île avec le continent sans préciser par quels moyens. Avec l’expérience du passé, on sait que la Chine privilégie la méthode patiente plutôt que militaire. Depuis 75 ans que la République Populaire revendique ce bout de terre à quelques kilomètres de ses côtes, aucune tentative d’invasion ou de débarquement n’a été entreprise et les démonstrations de force déployées régulièrement par la Chine dans le détroit qui la sépare de Taïwan visent surtout la présence américaine autour de ses frontières dont on rappellera qu’elle se monte à 100 000 hommes. Essayons de nous figurer 100 000 soldats chinois stationnés autour des frontières états-uniennes... Dans un entretien qu’il a donné sur France Inter à l’occasion des dernières présidentielles taïwanaises, Frédéric Lemaître, en tournée de promotion pour son livre, a contesté le terme « réunification » qui selon lui sous-entend l’idée que Taïwan et la Chine auraient un jour été unis, ce qu’il nie à l’aide d’une gymnastique intellectuelle dont on ne parvient pas à savoir si elle est le fruit de son inculture ou de son endoctrinement. D’après lui, la République Populaire de Chine, qu’il différencie ainsi de la Chine, n’a jamais été propriétaire de l’île. Par conséquent, elle n’a aucune légitimité sur elle. Bah voui, réfléchissez : le Japon impérialiste se l’est appropriée en 1895 alors que la RPC n’est née qu’en 1949 ! Voilà donc l’argument principal de Lemaître et qu’il dispense sur la radio publique à une heure de grande écoute... Primo, la Chine de 1895 et la République Populaire de Chine, c’est la même entité. Deuxio, la Chine a cédé Taïwan au Japon sous la contrainte par le Traité de Shimonoseki, c’est donc que celle-ci lui appartenait, car on ne cède pas quelque chose qui n’est pas à nous, encore moins lorsqu’on nous y oblige par la force. Tertio, on rappellera aussi à ce journaliste auto-proclamé expert de la Chine mais qui semble se moquer comme de l’an 40 de son histoire, que pendant plusieurs décennies, c’est Taïwan, autrement dit la République de Chine, qui a revendiqué... la Chine continentale ! Et il n’y aurait aucune histoire commune ?
Taïwan, c’est un peu l’Alsace-Lorraine qui ne serait jamais retournée dans le giron de la France. Un territoire confisqué par une force militaire impérialiste et jamais restitué. En effet, après la défaite du Japon en 1945, ce sont les États-Unis, grands vainqueurs du deuxième conflit mondial, qui ont pris le contrôle de l’île grâce au Traité de San Francisco en 1945, que la Chine a refusé de signer. Depuis, Taïwan n’a jamais été reconnue comme nation à part entière. Par ailleurs, Lemaître, qui n’a pas de mots assez durs dans son ouvrage pour critiquer la « sinisation » forcée des minorités chinoises ne voit absolument aucun problème à la « nipponisation » des populations taïwanaises sous domination japonaise... Au contraire, pour lui, ça fait tout le charme de l’île.
Cela étant dit de la légitimité chinoise à revendiquer Taïwan, il convient de ne pas rejeter complètement l’éventualité d’une option militaire, presque appelée de leurs voeux par nos prophètes médiatiques. Cette option est plausible et on peut faire l’hypothèse qu’elle est même l’objectif ultime des combines américaines dont on sait aujourd’hui qu’elles préfèrent le chaos à la paix, où qu’elles sévissent. Quand Lemaître, dans son livre, fait passer l’ancienne présidente Tsai pour une pacifiste convaincue, ça ne correspond pas vraiment à la réalité : elle a reconnu en 2021 la présence de formateurs militaires américains sur le sol taïwanais. Tout ce qu’il faut pour réconforter le géant chinois. Les récents résultats électoraux de Taïwan invitent autant à prendre en considération la volonté populaire taïwanaise qui s’est exprimée clairement en faveur du maintien du statu quo, l’indépendance étant une chimère qui fait seulement saliver certaines élites occidentales, qu’à se demander en quoi ils faciliteront les prochaines manoeuvres atlantistes visant à mettre de l’huile sur le feu.
Chapitre quinze : La politique zéro covid : de la « victoire du peuple » à sa révolte
Il n’est pas d’une absolue nécessité de s’attarder sur ce chapitre. Il n’apporte rien de nouveau aux dizaines d’articles qui ont rythmé, parfois à raison de plusieurs par semaine, les mois de pandémie de covid en Chine. J’ai documenté les méthodes peu déontologiques employées par Lemaître et son collègue Leplâtre pour nous conter la réalité du covid en Chine. Sans nier les complications et les difficultés psychologiques qu’ont pu entraîner chez eux comme chez tous les Chinois soumis aux restrictions imposées par la politique de tolérance zéro pour le virus - confinements de longue durée, tests permanents, isolements des malades - on peut constater avec quelle intensité ces journalistes français mus par le désir mal tempéré de peindre un portrait extrêmement sombre de la situation ont quotidiennement éreinté la politique sanitaire du gouvernement chinois. Bien qu’elles aient été adoptées dans beaucoup de pays, y compris la France, qui ont bien souvent, à défaut de préparation, imité le modèle chinois en la matière, l’opposition de principe à ces mesures sanitaires est généralement attribuée à des personnes qu’ils n’hésiteraient pas à qualifier de « complotistes » s’ils exerçaient dans l’Hexagone, alors qu’en Chine, ils les voient comme des combattants de la liberté. Le Monde est décidément un repaire de conspis. Employer le terme « révolte du peuple » est très excessif lorsqu’on examine les faits. Lemaître l’admet pourtant un peu plus loin : il ne s’agissait que de quelques centaines de manifestants disséminés dans quelques villes sur un territoire grand comme 15 fois la France. Ces manifestations de mécontentement ont été provoquées par l’incendie d’une résidence à Ürümqi, capitale du Xinjiang, qui avait fait une dizaine de morts. D’abord veillées de solidarité avec les victimes, celles-ci se sont vite transformées en protestations. Lemaître glisse au passage ce qui semble être un mensonge lorsqu’il véhicule l’idée que les résidents morts auraient été « cadenassés » dans leurs appartements en raison du confinement. Aucun média n’a osé aller jusque là. Certes, la jeunesse chinoise se fatigue de ces restrictions et de ces contrôles permanents, notamment les étudiants qui sont bloqués depuis plusieurs mois sur place sans pouvoir retourner dans leur famille. Elles ne signifiaient pourtant pas la fin de toute vie sociale ou festive puisque les bars de Shanghai ne désemplissaient pas, à condition d’avoir son QR code. Et lorsque le correspondant du Monde à Shanghai filme une de ses manifestations où les jeunes scandent quelque chose, il le traduit par « Xi Jinping, démission ! » en croyant que ça passerait crème auprès du public français de Twitter. Heureusement, un sinophone passant par là lui a fait remarqué son erreur de traduction : c’est « QR code, nique ta mère ! » que les manifestants crient... Oups ! Pris la main dans le pot de confiture à la fake-news... Toujours est-il que le gouvernement chinois a levé les restrictions, que s’il l’a fait suite à ces protestations, il a fait la preuve que cette démocratie tant absente en Chine subsiste un peu cependant. Naturellement, dénégations immédiates de nos deux journalistes qui ont aussitôt changer leur fusil d’épaule et se sont mis à vilipender l’irresponsabilité d’un gouvernement qui abandonnait les malades à leur sort. Qui s’en étonnerait ?
Chapitre dix-sept : Crédit social : le mythe de l’état orwellien
La teneur de ce chapitre, aussi étonnante qu’inattendue, est fondamentale. L’élément de langage du crédit social qu’on décrit depuis presque une décennie dans la presse française mais aussi dans les milieux militants, particulièrement à gauche, comme le contrôle orwellien de la population chinoise, idée ô combien saugrenue selon laquelle le milliard et demi d’individus seraient soumis à une comptabilité sociale similaire au permis à points chez nous qui entraverait encore davantage une liberté déjà limitée. Que n’a-t-on pas entendu venant de tant de personnes, même pas payées pour nous rebattre les oreilles de ce crédit social ? Eh bien, nous avons le journaliste d’un quotidien ayant à maintes reprises fait la preuve de sa répugnance pour le communisme et le gouvernement chinois qui nous explique le plus naturellement du monde que ce crédit social est un mythe. Ce qui n’a d’ailleurs jamais empêché ce même journal de véhiculer lui-même cette désinformation dans une multitude d’articles.
Or, lorsque ce journaliste français en poste en Chine, tellement disposé et prédisposé à sauter sur la moindre occasion de faire le portrait d’un régime autoritaire et propagandiste, nous dit que le crédit social tel qu’on ne cesse de le décrire ici n’est pas ce que l’on imagine, j’ai la naïveté de le croire. Mais pas sans vérifier moi-même. Et puisque j’ai quitté la Chine en 2015, moment où ce crédit social n’était qu’une vague rumeur et qu’il est extrêmement difficile de faire le tri parmi tout ce qu’on en dit et qui est généralement faux, j’ai demandé au journaliste chinois Zheng Ruolin avec lequel Maxime Vivas m’a gentiment mis en contact, de m’éclairer sur la question et il a pris de son temps personnel pour répondre à ma requête et m’aiguiller vers des sources qui en expliquent les principes.
Voici ce qu’en dit Frédéric Lemaître :
Le crédit social concerne presque exclusivement les entreprises et non pas les particuliers. Son objectif est double : partager les informations entre des administrations qui s’ignorent superbement, mais aussi mettre en place un mécanisme de bonus-malus pour inciter les Chinois, et notamment les employeurs à respecter la loi. C’est une pratique qui découle du légisme, une école de pensée selon laquelle l’homme est foncièrement égoïste et ne respecte la loi que s’il estime y avoir intérêt. Le crédit social n’a pas pour objectif de punir l’intellectuel qui « pense mal », mais le chef d’entreprise qui ne paye pas ses impôts ou le chauffeur de taxi qui continue de travailler alors qu’il a perdu sa licence. Et ce n’est qu’après plusieurs rappels à l’ordre que ceux-ci sont éventuellement mis sur une liste noire et peuvent, par exemple, être empêchés de prendre l’avion ou le train ou, tout simplement, de souscrire à un nouveau crédit.
Voici ce qu’en disent les textes chinois :
Le système de crédit social est également appelé système national de gestion du crédit ou système national de crédit. La création et l’amélioration du système de crédit social sont l’un des signes importants de la poursuite de la maturation de l’économie de marché socialiste chinoise . Le système de crédit social est basé sur un système relativement complet de lois et de réglementations ; avec l’établissement et l’amélioration des mécanismes de partage d’informations sur le crédit comme noyau ; avec le développement et la formation du marché des services de crédit comme force motrice ; et avec l’amélioration continue de la compétitivité des entités du secteur des services de crédit comme support ; Un mécanisme national de gouvernance sociale.
Sa fonction principale est d’enregistrer l’état de crédit des entités sociales , de révéler les forces et les faiblesses des entités sociales en matière de crédit, d’avertir les entités sociales des risques de crédit et d’intégrer l’ensemble de la force sociale pour louer l’intégrité et punir la malhonnêteté. Le pouvoir du marché lui-même peut être pleinement mobilisé pour purifier l’environnement, réduire les coûts de développement, réduire les risques de développement et promouvoir une culture d’intégrité.
Il s’agit d’un mécanisme social qui agit spécifiquement sur les normes du marché d’un pays et qui vise à établir un environnement de marché propice au développement des transactions de crédit et à garantir que l’économie de marché d’un pays se transforme en une économie de crédit , c’est-à-dire d’un pays où le paiement initial les méthodes sont dominantes.La transformation saine des méthodes de transaction de marché en méthodes de transaction de marché avec les transactions de crédit comme courant dominant. Ce mécanisme établira une nouvelle règle de marché, permettra la formation de capital social , garantira directement la maturité de l’économie de marché d’un pays et élargira la taille du marché d’un pays.
Pour approfondir la question, et connaître également les limites de ce système, on pourra se référer aux travaux de la politologue et sinologue Séverine Arsène sur la question.
À suivre.
Xiao PIGNOUF