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Sur la Chine Le Monde n’informe pas, mais fait obsessionnellement un portrait épouvantable de ce pays

Leplâtre et sa truelle

Aah, le Monde et ses pigistes, immuable source de soupirs, de levers d'yeux au ciel (ou d'oeil aux cieux pour l'éborgné) et de massage de sourcils fatigués à force de froncements... Cette fois-ci encore, Simon Leplâtre, dans ses oeuvres de journaliste canapé-café nous dispense ses opinions sur le récent assouplissement de la politique zéro-covid en Chine... Pour le plaisir de ceux qui l'emploient ? Ça ne fait aucun doute. Pour l'édification du peuple ? On va voir pourquoi j'en doute. Dans tous les cas, Jean-Claude Van Damme a du souci à se faire : voici une sérieuse concurrence en matière de souplesse des abducteurs. Je dédie ce texte à Autrement.

Je dois le dire en préambule, la paire circonflexée Lemaître-Leplâtre est une énigme pour moi.

À propos de ces deux correspondants du Monde en Chine, j’ai, par une sorte d’idée reçue peut-être fausse, la naïveté de croire qu’on les a envoyés sur place, vivre, travailler, enquêter, s’informer et informer, en raison de leur connaissance du pays et surtout de la langue, sinon comment leur tâche serait-elle seulement possible ? Et que ces liens tissés devraient naturellement conduire lorsqu’il s’agit de la transmission d’informations au sujet d’un pays qu’on connaît bien, sans bien sûr parler d’adoration ni même de complaisance, à une certaine mesure, une pondération dans les propos, et j’ose le mot : de l’objectivité.

Or, c’est nettement l’inverse qui domine. Leurs communiqués se suivent et se ressemblent. Une rhétorique systématiquement accablante et calomnieuse, un vocabulaire diffamant et accusateur servent à rendre compte de la moindre information et parfois en se contredisant comme on va le voir car il est une chose aussi certaine que la révolution des planètes autour de l’astre du jour, c’est que quoi que la Chine fasse ou entreprenne, elle sera toujours coupable soit de le mal faire soit de faire le mal aux yeux de ces parangons de l’information certifiée authentique.

Du coup, j’en suis à me demander si ces deux « chroniqueurs » de la Chine ne seraient pas victimes du syndrome Ursula Gauthier. Le 18 novembre 2015, cette journaliste correspondante du Nouvel Obs à Pékin avait commis un article plein de bienveillance pour la Chine et le peuple chinois suite aux attaques terroristes du 13 à Paris. Elle y disait notamment de ce peuple, cependant qu’il rendait en masse hommage aux victimes parisiennes, qu’il « n’éprouve que peu de sympathie pour le reste du monde » (1), mais surtout elle y accusait le gouvernement chinois d’amalgame opportuniste lorsque celui-ci osait qualifier de « terroriste » (c’est elle qui apposait une paire de guillemets à la mention terroriste) d’une récente attaque qui avait eu lieu au Xinjiang et fait 50 morts. Selon elle, ce n’était pas du « terrorisme », mais l’expression d’une fatigue, d’une colère, d’une « explosion de rage », supposément fréquente dans la région... Pire, elle rendait dans son article l’état chinois responsable de cette colère qui avait mené de gentils et honnêtes Ouïghours opprimés par lui à massacrer leur concitoyens. Naturellement, ce pamphlet diffamatoire avait valu à la journaliste de se voir refuser le renouvellement de son visa, ce qu’elle s’était empressée de faire passer pour une expulsion quasi manu militari. Faut c’qui faut pour rentrer en France ornés de l’auréole des journalistes qu’on a voulu faire taire (à défaut de celles sous les aisselles causées par un travail harassant). Ursula devait rêver à Albert Londres ou à Pulitzer.

Depuis, remontée, elle a continué son travail de sape dans le confort de ses bureaux parisiens. Il n’y a pas que les chats qui retombent toujours sur leurs pattes.

Mais revenons à Leplâtre et d’abord au contexte.

Jusqu’à une date récente, la politique chinoise de lutte contre la pandémie de covid se caractérisait par une « tolérance zéro » face au virus. Cette politique extrêmement restrictive, faite de confinements répétés et longs, d’isolements des cas positifs et de tests permanents visait officiellement à protéger les populations à risque, notamment les personnes âgées, peu vaccinées en comparaison d’autres pays. Si la Chine a semblé mieux s’en sortir que le reste du monde durant la première année de la pandémie, la fin des restrictions en Europe et aux États-Unis n’a pas infléchi la politique zéro-covid prônée par le président chinois Xi Jinping qui s’est poursuivie alors qu’une partie du reste du monde retrouvait peu à peu un semblant de normalité, avec des campagnes de vaccinations qui s’étiolaient par lassitude des rappels constants et un variant omicron moins virulent, bref ce qu’on peut espérer s’approcher d’une sorte d’immunité collective.

La Chine a poursuivi sa chasse au virus, inlassablement, sourde aux railleries du monde occidental qui retrouvait sa liberté. Dans un des rares articles de Leplâtre où il fait montre d’objectivité, on parvient à entrevoir que la politique de Xi, incomprise par des Occidentaux souvent condescendants y compris votre serviteur, est motivée, dans un pays de près d’un milliard et demie d’habitants, par la crainte de l’explosion des cas dans un contexte de couverture vaccinale peu étendue et de faiblesse des infrastructures hospitalières. On ne pourra nier cela dit qu’une partie de la population chinoise, notamment la jeunesse et la population active, malgré sa résilience, ait fini par se lasser de ces restrictions en voyant que le reste du monde vivait avec le virus.

Quoi qu’il en soit, Simon Leplâtre n’a pas eu de mots assez durs pour critiquer sans discontinuer la gestion chinoise du covid. Petite parenthèse ici, essentielle : il ne s’agit pas de promouvoir la politique chinoise en matière de gestion de la pandémie, ni d’interdire la critique. Juste de démontrer l’existence d’une narration toujours dégradante, quel que soit le sujet. Si une simple lecture des titres des articles publiés par Leplâtre (et Lemaître) donne une idée de l’arrogance du ton adopté, si elle suffit à comprendre l’absence totale d’objectivité face à l’information, elle ne permet pas de remarquer les procédés malhonnêtes mis en place : titres accrocheurs (2), généralisations faites à partir d’un seul cas (dont on n’a d’ailleurs jamais aucune preuve qu’il ne soit pas fictif), distorsion des informations aboutissant à des fake-news. Dans ce cas, il est vain d’espérer de Leplâtre des observations pouvant donner une image favorable de la Chine. Non, tout, absolument tout est fait pour donner d’elle une image exécrable.

Le 31 décembre 2021, « Dans la ville chinoise de Xi’an, la stratégie zéro Covid jusqu’à l’épuisement », il y parle de « mesures inhumaines », de gens « qui peinent à s’approvisionner en nourriture ». Ting, une étudiante de Xi’an, positive au variant Delta, a été transférée (forcément) sans explications dans un hôtel où (forcément) la clim’ ne fonctionne pas alors qu’il fait moins dix dehors, elle grelotte sous la couverture (forcément) fine de la chambre d’hôtel. Dans les articles de Leplâtre et Lemaître, la technique est éculée : on nous conte les déboires d’un personnage qui autorisent les auteurs à faire une généralisation fallacieuse.

Le 7 avril 2022 : « A Shanghaï, au nom de la politique zéro Covid, des enfants et des nouveau-nés séparés de leurs parents », on y apprend l’horrible histoire de M. Ceng, dont le jeune fils nouveau-né a été mis à l’isolement. En réalité, c’est la maman, positive au covid, qui a été séparée du bébé (nul ne sait si elle était d’accord ou pas, mais on peut émettre l’hypothèse qu’en tant que jeune maman responsable, elle a dû certainement penser qu’il valait mieux éloigner son enfant le temps qu’elle guérisse... non ?). En lisant un peu plus loin l’article, on apprend que la mère et l’enfant sont dans la même clinique, juste dans des services différents. Ce qui est fréquent en cas de complications. Leplâtre mentionne aussi une vidéo prise dans l’hôpital en question qui « montrait des dizaines d’enfants, souvent à cinq ou six dans des lits à barreaux de fer : beaucoup de nouveau-nés, certains en larmes, dépenaillés, ou la tête sous une couverture... » À l’entendre, la Chine, c’est la Roumanie post-Ceaucescu. On est forcés de le croire sur parole.

Le 8 avril 2022, « Les Français de Shanghaï privés de vote à l’élection présidentielle à cause du confinement ». Un chef d’entreprise français expatrié à Shanghai témoigne : « Je suis frustré : j’ai l’impression qu’en Chine, on me prend à la fois ma liberté de mouvement et de pensée. Après, je trouve que les moyens de voter pour les référendums et les élections sont obsolètes en 2022, à l’heure du numérique ». Navré, je ne peux pas vraiment compatir en pensant à ces pauvres Français expatriés que la dictature sanitaire chinoise a empêchés de faire leur devoir de citoyens et non seulement d’aller répandre le virus au nom de celui-ci, mais en plus de réélire Macron.

Le 13 avril 2022 : « Covid-19 : à Shanghaï, vague de départs parmi les expatriés soumis au confinement ». Autrement dit, fuite des cerveaux (américains) dans l’Empire du milieu face au « risque de voir parents et enfants séparés », « du fait d’une application arbitraire de la loi ». L’anxiété est palpable chez les expatriés, la rumeur circule que « de nombreux habitants se plaignent de manquer de nourriture, l’accès aux hôpitaux est compliqué, et plus de 100 000 personnes positives se trouvent actuellement dans des centres de confinement aux conditions spartiates. » Je ne doute pas que chez des gens peu habitués à se restreindre, la panique à l’idée de pénuries ou simplement d’une dépendance totale au bon vouloir des autorités peut être grande.

Le 27 avril 2022, « Covid-19 en Chine : à Shanghaï, les autorités durcissent encore leur politique d’enfermement maximal », Shanghai est devenu une prison à ciel ouvert et quand on parvient à s’en échapper, on tombe dans des hôtels miteux avec « des murs rongés par l’humidité, un mobilier couvert de traces de chlore et des cafards qui parcourent la chambre ».

Le 20 mai 2022, « En Chine, la poursuite des mesures drastiques contre le Covid-19 pousse la population à vouloir s’exiler », c’est Sam, cette fois qui illustre l’enfer chinois. Sam est épuisé par le confinement à Shanghai débuté entre fin mars et début avril : « J’ai peur parce qu’ils peuvent m’embarquer à tout moment : il suffit d’un cas positif dans mon bâtiment, et je serai envoyé en centre d’isolement. Ils peuvent venir à minuit, aucune discussion n’est possible. Et, en plus, il faut laisser sa porte ouverte pour que des équipes viennent asperger votre intérieur de désinfectant... On n’a même pas la liberté de rester chez soi. » Il en a tellement marre qu’il veut quitter la Chine. Hélas pour lui, « le gouvernement de Pékin multiplie les mesures de restriction au départ ». Forcément. Quelques jours plus tard, le confinement shanghaïen prendra fin, on espère que Sam aura changé d’avis.

* * *

Bien sûr, le moindre signe de protestation, la plus petite expression d’exaspération, de colère ou d’impatience, bien naturels et faciles à trouver lorsqu’un peuple est soumis à de telles restrictions, sont montés en épingle par Leplâtre. C’est une population entière qui se rebelle, un pays qui se révolte. Alors, quand arrivent les premiers bruits d’un mécontentement populaire à travers la Chine, le cher ange s’enflamme. Et les médias occidentaux de concert. En effet, la jeunesse chinoise estudiantine semble ruer dans les brancards après des mois de confinement obligatoire sur les campus loin du foyer et lassée des cours en distanciel. Certains se mettent à brandir des feuilles blanches à hauteur de visage. L’Occident qui a toujours besoin de symboles baptise ce mouvement de protestations, la « Révolte des feuilles blanches », ce qui permet de l’inscrire dans le sillon des révolutions de couleur, ou des parapluies, au choix. Seulement, on est quand même loin du compte. Quelques centaines de manifestants, tout au plus, disséminés sur le gigantesque territoire chinois dans des villes de plusieurs millions d’habitants, ça ne fait pas une révolution. Comme à leur habitude, les médias occidentaux enflent, exagèrent, extrapolent, amplifient, surestiment, dramatisent, zooment des détails en dissimulant le tableau d’ensemble. L’essentiel est de peindre celui d’un début d’insurrection.

Le 22 novembre 2022, Leplâtre semble prendre prétexte à une discussion informelle avec une personne qui pourrait être une relation amicale ou professionnelle. Cette personne témoigne de sa lassitude vis-à-vis des restrictions qui ont compliqué la vie des jeunes chinois. Il en a fait un article qu’il intitule : « En Chine, la frustration de la jeunesse qui subit la politique zéro Covid prend une tournure politique »

Le 25 novembre 2022, Leplâtre titre « En Chine, les émeutes dans la principale usine d’iPhone du monde révèlent les limites du zéro Covid ». Il s’agit en réalité d’une grève et de manifestations dans l’usine d’un sous-traitant taïwanais d’Apple, Foxconn. Cela n’avait a priori pas grand-chose à voir avec le covid mais avant tout avec des salaires dûs impayés. Mais c’est toujours ça de pris : le géant aux pieds d’argile vacille.

Le 27 novembre, « Chine : à Shanghaï, des centaines de jeunes manifestent contre la politique zéro Covid après le drame d’Urumqi ». Première vraie manif de Shanghaiens suite à l’incendie d’une résidence confinée à Urumqi au Xinjiang. Si moi j’y vois d’abord de la compassion pour leur compatriotes Ouïghours, lui tombe pratiquement en pâmoison face à ce qu’il croit être les prémisses d’un Tiananmen en 2022. La révolte gronde. Dans un tweet ne cachant pas sa joie de voir les signes de revendications pour plus de démocratie (3), après un article tout aussi enthousiaste dans lequel il affirme que des manifestants ont réclamé la démission de Xi, il déclare n’avoir jamais vu ça en Chine... Il a la mémoire courte, ce journaliste... Sauf si pour lui, Hong-Kong, ce n’est toujours pas la Chine. Allez savoir.

Certes, les Chinois en ont marre de ces restrictions et veulent pouvoir revivre normalement. Tout de même, force est de constater que le boulot de Simon Leplâtre, qui devrait être celui de « reporter », se rapproche de plus en plus de celui d’agitateur étranger. En tout cas, il s’apprête à assister à la démonstration de ce qu’il appelle de ses voeux, c’est-à-dire le fonctionnement démocratique d’une société, mais on verra que c’est un éternel insatisfait.

L’actu bouillante commençant à refroidir, les jours suivants, Leplâtre reprend l’information en boucle. Trois articles, coup sur coup réarrangent les mots pour dire la même chose : quand même, cette manif’, quel moment historique ! On y apprend quelques trucs intéressants entre les mentions de la dictature chinoise et des violences policières : la manif de Shanghai qui avait commencé par « un petit attroupement (...) avec des fleurs et des bougies au sol » en hommage aux victimes de l’incendie a eu lieu dans la Wulumuqi lu, la « rue Urumqi ». Celle-ci est réputée dans le Shanghai by night, notamment au sein de la sphère expat’ : c’est une sorte de « rue de la Soif » dans laquelle se succèdent les bars, souvent à entraîneuses. Toujours d’après Leplâtre, « des centaines de jeunes sortis boire un verre dans les bars du centre-ville ont afflué, formant une manifestation exceptionnelle où la foule allait reprendre en chœur des slogans contre la politique zéro Covid ». Le fait que des jeunes qui sortent boire des verres dans les bars fassent relativiser la rigueur des restrictions dues au covid ne semble pas effleurer Leplâtre... qui préfère comparer la Chine à une dictature.

* * *

Les jours qui suivent ces soubresauts populaires sont déterminants pour la rhétorique médiatique occidentale, à commencer par celle de Leplâtre. En effet, contre toute attente, le gouvernement chinois, après deux années d’une politique très stricte face à la pandémie décide soudainement d’assouplir les règles et par ricochet la vie quotidienne du peuple chinois. La question n’est pas vraiment de savoir (si tant est que cela soit possible) si Xi a répondu aux protestations de la jeunesse chinoise ou si ces ajustements étaient prévus de longue date. Les deux théories coexistent. Par contre, à l’échelle de Leplâtre et de son confrère Lemaître, il se passe très vite, dans une sorte de tectonique neuronale, un recalibrage du discours qui, encore maintenant me laisse pantois d’un mélange d’admiration (pour la souplesse) et de consternation (pour la mauvaise foi).

Après des dizaines d’articles éreintant sans relâche la politique sanitaire chinoise, qu’il qualifiera de dictatoriale, d’autoritaire et d’inhumaine, Leplâtre change son fusil d’épaule et se met à railler les conséquences de ce relâchement et en premier lieu l’augmentation des cas qui ne tarde pas à arriver. Pas question pour lui d’admettre que ces changements soient la preuve qu’un fonctionnement démocratique puisse avoir lieu en Chine, c’est-à-dire de citoyens mécontents que l’on écoute. Oh que non ! Leplâtre est pris la main dans le sac et agit comme un enfant qui se bouche les oreilles et fait beaucoup de bruits avec sa bouche pour ne pas entendre ce qu’on lui dit.

Dès le 30 novembre, il publie un texte, « Face aux protestations, la Chine menace et envoie des signaux faibles d’ouverture » qui tente de faire accroire l’idée d’un gouvernement chinois aux abois, acculé, mais toujours menaçant, qui n’a d’autre choix que de s’incliner ou de mordre. Il ironise sur les accusations faites par la Chine à propos des « activités d’infiltration et de sabotage des forces hostiles, (...) [d]es actes illégaux et criminels qui perturbent l’ordre social ». Or, on sait que c’est plausible.

Le 7 décembre, Leplâtre n’a plus grand-chose à raconter, donc il continue de gloser sur la nuit du 26 au 27 novembre à Shanghai, dans un article intitulé Après les manifestations à Shanghaï, l’étouffement de la colère contre le zéro Covid. Si je le mentionne, ce n’est pas tant par sa pertinence que parce qu’il me rajeunit. Il y raconte encore une fois cette veillée aux chandelles en hommage aux victimes d’un incendie à Urumqi, ayant supposément eu lieu dans un immeuble confiné, qui a été rejointe plus tard dans la nuit, vers 3 heures du matin, par une foule de jeunes sortant des boîtes et des bars de la rue Wulumuqi, réputée festive à Shanghai. Or, il s’avère que je connais bien cette rue parce que je l’ai fréquentée plus d’une fois à l’époque où je vivais et travaillais là-bas. À 3 ou 4 heures du matin, rares étaient les individus, chinois ou étrangers, qui ne soient pas imbibés, qui se promenaient, chantaient ou criaient dans les rues. Je n’ai rien à ajouter sauf qu’avec un portable et une dose relative d’imagination, un flic qui embarque un mec en état d’ivresse, en Chine, ça se transforme aisément en répression policière sur Twitter...

C’est dix jours plus tard, le 17 décembre, dans un article à quatre mains avec Frédéric Lemaître que les premiers reproches pleuvent : « le nombre de personnes infectées a explosé », « les habitants sont contraints de se confiner », « le variant Omicron risque de tout emporter sur son passage », « la politique de dépistage systématique ayant été abandonnée le 7 décembre, plus aucune donnée publique n’est vérifiable ». Avec un culot olympique, et alors qu’il a appelé de ses voeux pendant des mois et sans la moindre réserve la fin des restrictions, il blâme le gouvernement chinois : « la digue sanitaire mise en place par le gouvernement chinois contre le Covid-19 a fini par céder ».

L’apothéose dans l’hypocrisie est atteinte le 25 décembre : « En Chine, la propagande peine à trouver le ton après l’abandon de la politique zéro Covid » titre cette girouette hors catégorie. D’après lui, « la propagande chinoise » se serait moquée du chaos étatsunien, mais il oublie un peu vite les accusations répétitives de Trump à l’encontre de la Chine au plus fort de la pandémie et de la gabegie sanitaire qui lui a valu de ne pas être réélu. La Chine qui aurait eu, d’après le correspondant du Monde à Shanghai, le tort, on ne sait pourquoi, de présenter le virus comme une menace mortelle, « peine à trouver le ton »... Leplâtre, quant à lui, l’a trouvé : la Chine a encore tout faux, coupable d’abandonner les malades à eux-mêmes et à leur propre responsabilité. Lorsqu’il l’accuse d’un virage à 180 degrés, les bras m’en tombent. Je ne peux, devant tant de putasserie, que reprendre à peu de choses près ses propres mots : après des mois passés à diaboliser la politique chinoise et à s’immiscer dans les affaires du peuple chinois pour le « protéger », Simon Leplâtre a fait la preuve qu’il n’est plus en Chine pour informer mais pour désinformer, en faisant de manière si obsessionnelle, sans relâche, un portrait épouvantable de ce pays.

Peu importe qu’il ait abandonné son objectivité en cours de route. Elle s’est fissurée dans le courant de l’année 2019, année des manifestations hongkongaises et des premières mentions de la narrative ouïghoure, quand il a commencé a distiller, soit par carriérisme soit par servilité, sans la plus élémentaire retenue des publications qui faisaient place nette à ce qui est, pour tout journaliste occidental, un trait plus honteux qu’une chaude-pisse : de la propagande. Oui, oui, la propagande, c’est les autres, pas moi. Et de ce mot, il en a usé à l’encontre du gouvernement chinois avec une prodigalité illimitée.

Comme le maçon sur son mur, Simon Leplâtre sur ses articles écrit à la truelle.

Xiao PIGNOUF

* * * * * * * * * * *

(1) Ce type de jugement de valeur sur une société témoigne souvent d’une ignorance mêlée d’arrogance dont j’ai été souvent témoin (et parfois même coupable). En dix années passées en Chine, je n’ai jamais personnellement subi la moindre manifestation hostile pour le simple motif d’être étranger. Par contre, l’agressivité des étrangers, la plupart du temps occidentaux, que ce soit par impatience, condescendance ou incompréhension, est très fréquente. Partout où je me suis trouvé, que ce soit au milieu d’étudiants qui éprouvent pour leur enseignant le même niveau de respect qu’à l’égard de leurs parents ou dans un train parmi des travailleurs migrants, j’ai toujours été traité amicalement, avec chaleur et curiosité. Le respect est une rue à double sens. Le peuple chinois n’est pas l’Etat chinois et si ce dernier éprouve effectivement une grande méfiance vis-à-vis, non pas du reste du monde, comme le dit Gauthier, mais de l’Occident, eh bien, chat échaudé craint l’eau froide, comme dit le dicton.

(2) Un titre accrocheur révèle souvent ses artifices dans les sous-titres et le corps de l’article. Il permet à moindre coût de duper ces lecteurs qui croient s’informer en ne lisant que les titres.

(3) Ce tweet est illustré d’une vidéo, probablement filmée par Leplâtre, où l’on entend les manifestants crier un slogan. Dans son tweet, il nous explique que les revendications sont : « la liberté, la démocratie » et « la liberté d’expression de la presse ». Sauf que non. En tout cas, pas dans l’extrait qu’il nous montre et il ne nous en montre aucun dans lequel ce serait le cas. Il ajoute que seuls les « sinisants » (*) comprendront. Lui comprend (il parle donc mandarin) et il est forcé de l’admettre dans les commentaires qui suivent son tweet. Ce que crient à tue-tête les gens, c’est : 场所码,操你妈 ! (Chǎngsuǒ mǎ, cāo nǐ mā !), c’est-à-dire littéralement « QR code, nique ta mère ! », protestant ainsi contre le fait de devoir scanner un QR code à l’entrée des lieux publics.

(*) J’ajoute cette note à une note : pourquoi « sinisant » au lieu de « sinophone », comme « francophone » ou « anglophone » ? Dit-on « francisant » pour « parlant le français » ? « Siniser » contient, comme « franciser », le suffixe -iser indiquant un processus de transformation. « Sinisant » signifie « qui se transforme en chinois ».

EN COMPLEMENT PAR LGS

Sur Ursula Gauthier  : https://www.legrandsoir.info/pourquoi-ursula-gauthier-de-l-obs-a-du-quitter-la-chine-et-pourquoi-on-s-en-f.html

https://www.legrandsoir.info/ursula-gauthier-est-en-france-helas.html

 https://taistoixiao.wordpress.com/2022/12/29/leplatre-et-sa-truelle/
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COMMENTAIRES  

30/12/2022 00:45 par Zevangel

Les habitués du "en même temps" n’auraient été satisfaits qu’à une condition :

Il faut faire une politique 0 covid pour sauver les gens et en même temps les laisser tous libre comme ils le souhaitent.

Bon, personnellement sur le plan sanitaire je n’ai pas compris la Chine. Mais j’imagine que leurs raisons étaient plutôt à des fins économiques. On a pu voir qu’un arrêt industriel chez eux leur cause un ralentissement économique, mais provoque d’énormes pertes en occident. Dans les deux cas j’ai du mal à adhérer.

Mais, qu’il s’agisse de la politique intérieure US, de l’Arabie Saoudite, ou de la Chine... franchement, ce ne sont pas nos affaires. C’est super d’être informés, mais avoir des journalistes financés par nos impôts... qui disent n’importe quoi, tout et son contraire c’est insuportable. Le moindre des respect est au moins d’essayer de comprendre le point de vue d’autrui. Et Le Monde agit comme une machine de propagande.
Je ne sais pas si c’est intéressant de pointer ces personnages, qu’on ne connait certainement pas. Ils ne doivent que remplir des commandes et le font comme de bons toutous.. bien sagement. S’ils n’étaient pas là, d’autres le feraient avec plaisir.. Par contre, exposer et lister une si grande quantité de mensonges, raccourcis et de calomnies, ça montre à quel point la propagande française bat son plein !

30/12/2022 09:10 par Xiao Pignouf

Désolé, j’ai oublié de donner le lien du tweet en question, bien qu’il se trouve dans l’article de Leplâtre.

Zevangel, si on admet l’idée qu’il y a une guerre de l’info, alors informer est un sport de combat.

30/12/2022 09:42 par irae

Notez à quel point les médias subventionnés sont jaloux de leur hégémonie et se sentant menacés par les médias alternatifs se sont empressés de créer le contrefeu du risible décodex. C’était tellement confortable de pouvoir à longueur de colonnes raconter n’importe quoi sans la moindre contradiction. Cette époque bénie pour les relais médiatiques du pouvoir est, du moins provisoirement, terminée en attendant les fameuses lois prévues pour mieux museler en ligne les gaulois réfractaires.
Sur le fond, la géométrie variable est élevée au niveau de l’art par notre prési-roi de la république pour qui il ne faut, par exemple, pas politiser le sport, sauf si c’est lui qui pratique.

30/12/2022 10:05 par sixiangjiaoyu

Bonjour Xiao,

Je suis d’accord avec l’idée que "quoi que fasse la Chine, la majorité des journalistes occidentaux y trouvera à redire" et qu’il est courant que des aspects secondaires soient sortis de tout contexte pour être montés en épingle de la pire des façons. L’exemple pour moi le plus frappant est celui de Sébastien Lebelzic et de son documentaire"Ma femme a du crédit" qui réussit à faire des bons de fidélité d’Alipay et de WeChat la marque de Big Brother. Il est évident que ce film opère sciemment des distorsions pour convenir à la ligne éditoriale des chaînes de télévision françaises sur la Chine.
Je n’ai pas d’abonnement au Monde mais je vous fais confiance pour ce qui concerne le cas de Messieurs Leplâtre et Lemaître. Je dois cependant dire que consacrer un article à leurs revirements et leurs partis pris en partant de leur couverture de la politique zéro COVID et de sa suppression ne manque pas de sel. Si M.Leplâtre n’a rien à envier à Jean-Claude Van Damme pour ce qui est du grand écart que dire des autorités chinoises sinon qu’en matière de souplesse et d’arts martiaux les occidentaux seront toujours derrière Bruce Lee, Jacky Chan et les moines de Shaolin.
Il n’y a pas "deux théories" concernant la levée des mesures intervenue en décembre. Il y a un discours apologétique qui soutient que "tout cela était prévisible et organisé" et un constat partagé par des centaines de millions de personnes que l’on n’avait rien vu venir.
Par conséquent, parler des revirements des correspondants du Monde sur ce sujet précis sans noter qu’en l’occurrence, ils reflètent à l’évidence le 180° des autorités chinoises sur la question est malvenu. Oui, on pouvait émettre des critiques au sujet de la politique zéro COVID et oui, on peut en faire à la sortie chaotique par laquelle la Chine passe à présent. Cela n’est pas contradictoire.

30/12/2022 10:24 par babelouest

@ Zevangel
C’est bien pourquoi, dans ma proposition pour une nouvelle Constitution, j’ai carrément ajouté un Titre XVIII :

Titre XVIII- DE L’INFORMATION

Article 93.
Les organes de presse écrite, radiophonique ou télévisuelle, y compris sur Internet, sont assumés par des journalistes qui en ont la maîtrise rédactionnelle. Nul fonds d’investissement, entrepreneur bancaire, assurantiel, industriel, nulle personne privée non journaliste ne peut en être propriétaire ; en revanche le propriétaire peut être une personne morale sous la forme d’une coopérative, comportant au moins dix journalistes parmi ses membres.

Article 94.
Le droit pour le Peuple d’être informé étant entier et inaliénable, relater des faits de façon partiale ou manifestement partielle est un délit. Ce délit peut se transformer en crime, en fonction de la gravité de son sujet pouvant aller jusqu’au risque de guerre et de facteurs aggravants. Une loi organique en précise les modalités.

Article 95
Toute personne peut apporter sur un site d’Internet des informations dont elle précise les sources, et compléter par des commentaires personnels présentés comme tels ces informations, en veillant à être aussi respectueuse des personnes qu’un journaliste, et respectueuse des droits des sources citées.

Article 96.
L’Agence France-Presse, institutionnellement, entretient un réseau mondial de journalistes de terrain. En raison de ces contraintes, son personnel possédant le statut de journaliste est fonctionnaire pour garder son indépendance comme les magistrats assis, il n’est pas révocable. Une loi organique précise les modalités de son statut.
p.réf (sans aucun profit de ma part) :
https://www.lulu.com/fr/shop/jean-claude-cousin/constitution/paperback/product-jrnekp.html?page=1&pageSize=4
ou, gratuit :
https://ti1ca.com/xb3ndd2e-2022-08-29-2022-08-29.pdf.html

30/12/2022 10:50 par Sieur de la Palisse

Excellent article et vrai sujet.
Lorsque je travaillais à La Chine au présent, un mensuel de "propagande" chinois (c’est à dire un organe d’Etat destiné à expliquer et à illustrer la politique chinoise, effectivement très porté sur les bonnes nouvelles mais jamais dénigrant les pays étrangers) j’ai eu l’occasion de côtoyer M. Leplâtre et d’autres journalistes français qui me déniaient le titre de confrère. Je leur posais la question : "Vous me refusez le titre de journaliste parce que je travaille pour la propagande chinoise. Mais vous qui travaillez pour la propagande française..." A ce point de la conversation ils crachaient ce qu’ils avaient dans la bouche pour m’interrompre : "La QUOI française ? Ménimportekoâ, chez nous c’est du vrai journalisme, libre, sincère, la vérité vraie, chacun libre d’écrire ce qu’il pense etc etc". Ils le pensaient vraiment, ce n’était pas une pose. Tout au plus concédaient-ils, lorsque je leur faisais remarquer le ton systématiquement négatif de tous les articles sur la Chine, y compris (comme dans le cas présent) dans les cas où elle effectuait un virage à 180°, qu’ils suivaient une "ligne éditoriale critique de la Chine". Lorsque je les mettais au défi d’écrire un article à teneur positive sur la Chine et de le faire accepter par leur direction les plus honnêtes admettaient qu’il serait probablement retoqué (réécris-le sous un angle catastrophique/totalitaire)

L’autre sujet est la politique Covid de la Chine. Il faut lire le livre de l’écrivaine wuhanaise Fang Fang, très critique des autorités et de leur politique anti-covid ("ils nous mentent du matin au soir", "ceux qui nous ont menti doivent être jugés", etc) qui est bien forcée de reconnaître que le pays est revenu à une vie normale (concerts, compétitions sportives, démontage des hôpitaux provisoires etc) dès le mois de MAI 2020. Le Covid était pratiquement vaincu en 3 mois de confinements certes extrêmes, alors que le reste du monde continuait la mascarade des pseudo-vaccins et des QR codes jusqu’à la fin 2021. Evidemment, les mesures drastiques se sont régulièrement abattues sur telle ou telle ville ou région entretemps, à Shaghaï elles ont pris des proportions un peu folles dû à l’échelle un peu folle de l’agglomération, mais dans l’ensemble le pays vivait normalement. La Chine a bien mieux géré la crise que les pays donneurs de leçons. Et maintenant, la Chine tire les leçons du mécontentement populaire mais aussi des pays (Suède, grosse partie de l’Afrique, etc) qui ont laissé l’épidémie se faire et s’en sortent finalement mieux que ceux qui ont alterné le chaud et le froid pendant 2 ans (USA, grosse partie de l’Europe etc), pour prendre un spectaculaire tournant stratégique au lieu de s’entêter, à coups de LBD et de mise à pied de soignants, dans la voie du Zéro Covid. Moi je dis bravo. Ce n’est sûrement pas idéal, mais personne n’a fait mieux que je sache, surtout à cette échelle.

30/12/2022 11:15 par Danael

De toute façon tout ce que fera la Chine ou la Russie ne sera jamais à la hauteur de l’intelligence occidentale et de sa vérité universelle. Sauf qu’au niveau des résultats concrets, c’est moins zéro côté Occident. Concernant la Russie, c’est pire : il n’y a pas un seul média modérant ses préjugés et sa haine à l’endroit de ce pays qui est à proximité de nos frontières. Avec LCI la russophobie a atteint un point évident de démence activée du matin au soir . Peu de personnes à gauche pour dénoncer cette haine démesurée mêlée de mensonges surdimensionnés qui devient la norme dans notre société.

30/12/2022 11:35 par Xiao Pignouf

@sixiangjiaoyu

Oui, on pouvait émettre des critiques au sujet de la politique zéro COVID et oui, on peut en faire à la sortie chaotique par laquelle la Chine passe à présent. Cela n’est pas contradictoire.

Primo, j’ai bien précisé qu’il n’était pas exclu d’en faire (j’en ai exprimé ailleurs), mais que ce n’était pas le sujet de mon article (je ne suis pas sur place, et vous ?).

Deuxio, au lieu d’intervenir systématiquement et invariablement pour dire : « oui, mais... » pourquoi ne pas vous-même en faire un article ?

30/12/2022 12:25 par sixiangjiaoyu

Bonjour Monsieur de La Palisse,

Je ne comprends pas comment vous pouvez soutenir que l’épidémie a été vaincue en 2020 alors que la Chine connaît actuellement sa plus grande vague de contaminations et de décès et que des mesures évidentes de prévention n’ont pas été prises au moment du revirement de décembre. Vous parlez de la mascarade des QR codes mais saviez-vous que les habitants de Shanghai devaient jusqu’à la veille de ce tournant effectuer un test PCR tous les deux jours pour avoir le droit de fréquenter les lieux publics ? Tout cet arsenal de contrôle a été levé du jour au lendemain alors que une grande partie des plus âgés étaient mal ou pas vaccinés. 9 à 10 millions de personnes de 80 ans et plus qui avaient reçu un premier schéma vaccinal complet (deux doses) n’avaient pas eu de rappel alors même que les vaccins chinois sont aussi efficaces que les autres à trois doses.
Vous avez raison Xiao, je devrais faire un article. C’est juste que ça m’énerve...

30/12/2022 13:11 par guillaume rampon

Cet article montre que le journal le Monde est bien un journal de référence à la manière d’une boussole qui indiquerait le sud.

Quand bien même nous sommes prévenus de cela nous restons hémiplégiques car des pans entier de l’information nous manque pour nous former une véritable opinion.

Compte tenu de cela je vous invite à réfléchir sur ce qui suit :

https://www.lemonde.fr/le-monde-et-...
https://www.nexus.fr/actualite/news/fondation-gates-le-monde/
Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ?

D’abord nous avons eu :
https://www.lemonde.fr/planete/arti...
Suivi de :
https://www.lemonde.fr/planete/arti...

30/12/2022 16:49 par Xiao Pignouf

@sixiangjiaoyu

Oui, on pouvait émettre des critiques au sujet de la politique zéro COVID et oui, on peut en faire à la sortie chaotique par laquelle la Chine passe à présent. Cela n’est pas contradictoire.

Excusez-moi, je réalise que j’avais mal lu votre commentaire.

J’ai plusieurs choses à en dire cependant.

Au début de mon article, je parle du manque de pondération et d’objectivité du journaliste. Ce ne sont pas des critiques qu’il fait, c’est un portrait à charge, réitéré à chaque article sans interruption. Je n’ai jamais prétendu que l’état chinois avait raison ou tort d’ailleurs, mais qui est-il, lui, pour le savoir ? Un journaliste doit informer et non pré-mâcher une opinion.

De surcroît, Leplâtre emploie des procédés malhonnêtes, jusqu’à la déformation de la réalité, donc le mensonge.

Qui nous dit que la sortie du covid est chaotique en Chine ? Le Monde et les médias occidentaux. Comme ils nous répètent que l’Ukraine est un pays sympa. En quoi serais-je supposé les croire si je découvre qu’ils me mentent ?

Et si, sxjy, appeler de ses voeux la fin des restrictions parce qu’elles sont inhumaines, refuser de voir dans le geste de bonne volonté du gouvernement chinois (alors qu’une majorité des Chinois étaient encore contre des assouplissements) une preuve qu’un principe démocratique est possible en Chine et se réjouir de l’augmentation des cas de covid dans un esprit « je vous l’avais bien dit ! », c’est non seulement se contredire et se dédire mais c’est aussi s’asseoir sur la Charte de Munich. Si tout cela avait été rédigé avec un peu plus d’objectivité, je n’aurais pas eu à écrire cet article.

il y a un discours apologétique qui soutient que "tout cela était prévisible et organisé" et un constat partagé par des centaines de millions de personnes que l’on n’avait rien vu venir.

Dans mon article, j’ai employé le terme « théorie » en pensant à « hypothèse ». Dont acte : les deux hypothèses coexistent.

La première est basée sur des informations publiées avant les manifestations :

https://www.caixinglobal.com/2022-11-21/cover-story-chinas-halting-steps-to-dial-back-zero-covid-101968262.html
https://news.cgtn.com/news/2022-11-13/Graphics-China-s-20-new-measures-for-optimizing-COVID-19-response-1eVuot6zFzW/index.html

La seconde sur les rêveries de... centaines de millions de personnes, vous dites ? Et ce chiffre, vous le sortez d’où ?

30/12/2022 22:33 par Ducasse

oui, le link eclaire beaucoup... serait il possible que Leplätre et Nick Talope soient une seule et meme personne ?... le monde est parfois tellement etroit... plus serieusement (mais ils ont beaucoup de points communs), Leplatre est en termes de la nouvelle legislación mondiale se que l on qualifie d Agent Exterieur (par exterieur comprendre services d´intelligence de l´occident collectif)... son journalisme ressemble a s´y meprendre au travail inquisiteur de "Belling Cat"... Quant a la Politique anticovid Chinoise, il serait bon de rappeler que ce virus est une arme biologique dont le but premier fut de tenter de detruire/reduire la puissance industrielle de la Chine et d´une pierre deux coups celle d´Europe...

30/12/2022 22:35 par Ducasse Tapia Jean Charles

oui, le link eclaire beaucoup... serait il possible que Leplätre et Nick Talope soient une seule et meme personne ?... le monde est parfois tellement etroit... plus serieusement (mais ils ont beaucoup de points communs), Leplatre est en termes de la nouvelle legislación mondiale se que l on qualifie d Agent Exterieur (par exterieur comprendre services d´intelligence de l´occident collectif)... son journalisme ressemble a s´y meprendre au travail inquisiteur de "Belling Cat"... Quant a la Politique anticovid Chinoise, il serait bon de rappeler que ce virus est une arme biologique dont le but premier fut de tenter de detruire/reduire la puissance industrielle de la Chine et d´une pierre deux coups celle d´Europe...

30/12/2022 23:24 par Brottin

Il n’y a pas un seul article du Monde sur la Chine qui ne soit caricatural. Et encore j’exagère car la caricature est une expression amplifiée de certains traits visant à mieux faire ressortir la vérité essentielle. Disons-le , nous avons affaire à un journal de propagande de bas niveau, qui ne cherche pas même à tromper avec une certaine dose de subtilité.
Une remarque : J’ai lu ici ou là que tout le monde aurait été surpris par le revirement soudain de la politique sanitaire chinoise. Ce n’est pas exact, des pressions internationales s’exerçaient constamment pour que la Chine réouvre complètement son économie et cette demande fut celle du président Biden lors de la rencontre avec Xi Jinping . D’ailleurs le site WSWS (dont je ne suis nullement militant) annonçait la capitulation quasi-certaine de la Chine plus d’un mois avant l’abandon effectif des mesures et des manifestations numériquement ridicule par rapport à la populations des villes où elles se sont déroulées. .

Merci pour cet article.

31/12/2022 07:35 par chb

Au sinographe Xiao, comptable pointilleux de discriminations possibles : votre note relève un préjugé, ou du préjugé ?
Sinisant, germaniste (ou -isant), angliciste (ou -isant), russisant, hispaniste (ou -isant), pour les étudiants et connaisseurs de ces langues : tous ces termes me semblent utilisés sinon courants. Francisant a d’autres connotations.
Par ailleurs sinophone, germanophone, anglophone, russophone, hispanophone, francophone etc pour ceux qui parlent ces langues, existent à égalité.
Cela n’empêche pas l’esprit de clocher, et la xénophobie à la pelle. Ni la sinusite, qui aurait été concoctée à Wuhan aussi ;-)

31/12/2022 09:14 par Sieur de la Palisse

@sixiangjiaoyu

je me suis peut-être mal exprimé, ce que je voulais dire c’est que depuis mai 2020 la Chine avait repris une activité quasi-normale ainsi qu’en témoignent les vidéos de compétitions sportives, d’expos et de concerts, sans compter les manifs... à l’exception bien sûr de confinements locaux là où des cas étaient recensés. Des confinements à la chinoise, c’est à dire systématiques et non chaotiques, ce qui évidemment entraînait de gros désagréments (mais limités dans le temps) pour ceux qui en faisaient l’objet. Notamment à Shanghaï où, du fait de l’échelle de la ville qui est l’équivalent d’un pays européen moyen, ça a bien sûr été terrible.

Mais il faut se rappeler que pendant ce temps en France (et pas que... ) et encore toute l’année suivante, tout événement public était annulé ou interdit, on mettait puis on enlevait les masques en extérieur, on buvait assis puis debout, on couvrait le feu à 19h puis 21h etc etc dans une confusion totale. On était plus dans une expérience de Milgram (des gens en blouse blanche qui donnent des ordres contre tout bon sens) à grande échelle que dans la gestion raisonnable d’un problème collectif.

Entretemps on a le recul pour dire plusieurs choses : 1/ le Covid n’est pas la peste ni ebola, on en guérit quand même à 99.9%, 2/ les masques ne servent pas à grand-chose (sauf à cacher les sales gueules des sans-dents aux puissants qui, mettez-vous à leur place, sont sans cesse exposés à leur haleine plus ou moins fétide et à leurs remarques plus ou moins blessantes), 3/ les vaccins non plus, en tout cas ils sont loin d’être la panacée envisagée au début, puisque même les quadrivaccinés chopent/transmettent le Covid (et puis guérissent, heureusement). D’où le tournant que j’estime (à mon petit niveau d’observateur non formé à la médecine) judicieux qui consiste à dire : les pays qui en ont fait le moins s’en sortent le mieux ; ça coûte moins cher et ça fait moins râler les gens.

31/12/2022 09:22 par Xiao Pignouf

@chb

Merci pour ce rappel !

31/12/2022 11:39 par sixiangjiaoyu

Observations sur la politique de lutte contre le covid en Chine

Le « protocole de prévention et de contrôle du Covid 19 » a connu 9 versions. Les 6 premières ont été publiées entre janvier et mars 2020, au début de la pandémie puis au mois de septembre est parue la 7ème version qui a été révisée en mai 2021 (8ème version). Finalement, en juin 2022, sortait la neuvième et dernière version de ce document d’une vingtaine de pages (159 avec les annexes).
Au début du mois de novembre 2022, le comité national de la Santé a fait paraitre 20 mesures destinées à améliorer le travail de prévention et de contrôle du Covid 19 » puis au début du mois de décembre, 10 nouvelles mesures.

Jusqu’au mois de novembre, la stratégie chinoise de lutte contre l’épidémie reposait sur le principe « tester-tracer-isoler ». Selon le protocole, les personnes testées positives étaient emmenées dans des hôpitaux spéciaux ou des centres de quarantaine jusqu’à leur complète guérison. C’était également le cas pour les personnes ayant été en contact avec la personne positive (7 jours en centre de quarantaine+ 3 jours en quarantaine à domicile). Les contacts de contacts devaient quant à eux effectuer une quarantaine à domicile de 7 jours avec test le 1er, 4ème et 7ème jour.

Les endroits fréquentés par les personnes positives étaient considérés comme à grand risque et placés en quarantaine pour 7 jours. Ils devenaient ensuite zone de risque moyen pendant 3 jours puis zone à bas risque.
Par ailleurs, les visiteurs venus de l’étranger devaient effectuer également une quarantaine de 7 jours en centre de quarantaine à l’arrivée (14 jours jusqu’en juin 22) et 3 jours à domicile.

Les 20 mesures du mois de novembre ont notamment ramené la durée de la période de quarantaine en centre d’isolement de 7 à 5 jours pour les contacts directs des malades et supprimé la recherche des contacts de contacts. La quarantaine à l’arrivée a été également ramenée de 7 à 5 jours. La catégorie « zone à moyen risque » a été supprimée.

Les 10 mesures du mois de décembre ont supprimé la quarantaine en centre d’isolement pour les cas légers et les cas asymptomatique ainsi que pour leurs contacts. Ils ont également mis un terme à la nécessité de présenter un code QR santé pour entrer dans les lieux publics et au recours massif aux tests PCR.
Il n’est pas évident de voir une continuité entre les 20 mesures de novembre et les 10 mesures de décembre. Le principe « tester-tracer-isoler » a été abandonné et les autorités chinoises ont abandonné le contrôle strict des contaminations qu’elles s’efforçaient de maintenir jusqu’au mois dernier et dont elles avaient réaffirmé la nécessité dans le préambule des 20 mesures.
Pourquoi cette évolution ? La réponse est certainement multifactorielle. L’impact des mesures sur l’économie et sur la vie quotidienne ainsi que sur les finances publiques est fréquemment cité. Il faut probablement aussi ajouter la faisabilité de la mise en œuvre des mesures face à un variant très contagieux. La neuvième version du protocole prévoyait que chaque localité devait disposer de 60 chambres de quarantaine isolées par 10 000 habitants. Jusqu’en novembre, ces chambres étaient supposées accueillir tous les cas positifs, plus leurs contacts. Cela supposait donc de maintenir le nombre d’infections sous un seuil extrêmement bas et en réalité, c’était intenable.
Néanmoins, les autorités ont continué à afficher leur résolution à ne pas baisser la garde et à maintenir leur stratégie puis l’ont abandonnée d’un seul coup pour une stratégie de coexistence.

Il est évident que la population n’a pas été préparée à ce revirement. Le faible taux de vaccination des plus âgés a souvent été évoqué. Il s’explique en partie par l’hésitation vaccinale : étant donné que le virus ne circulait pas, beaucoup de personnes âgées ne voyaient pas la nécessité de se vacciner et redoutaient davantage le vaccin que le virus. Néanmoins, cette explication, qui fait des individus les premiers responsables de leur mauvaise protection, est problématique dans la mesure où un nombre appréciable des plus de 60 ans (86%) et de plus de 80 ans (65,8%) avaient déjà reçu un premier schéma vaccinal complet et qu’on voit mal pourquoi ces personnes auraient refusé une troisième dose si on leur avait annoncé la levée prochaine des mesures.

De plus, dans les discussions sur l’efficacité des vaccins chinois par rapport à leurs concurrents étrangers, il a souvent été mentionné qu’elle était identique à partir de trois doses et l’OMS a indiqué que pour ce qui était des vaccins chinois, le schéma initial complet devrait plutôt être de trois doses que de de deux. Au milieu du mois de décembre, seuls 42% des plus de 80 ans avaient reçu une troisième dose. 9 millions de vieux qui avaient reçu deux doses n’avaient toujours pas reçu de « rappel », en réalité de schéma vaccinal complet. 4 millions n’avaient reçu qu’une seule dose et probablement 8 millions aucune forme de vaccination.

La question de la vaccination des vieux n’est évidemment qu’un des aspects qui peuvent faire soutenir que la sortie du zéro covid est chaotique. C’est le seul qui soit irrémédiable. Dans quelques mois, les deuils auront été portés et la vie aura pris un autre cours. En attendant, les rodomontades des autorités chinoises sont difficiles à supporter.

31/12/2022 15:03 par Xiao Pignouf

J’aurais dû mettre cette citation de Balzac (illusions Perdues) en exergue :

« Tout journal est une boutique où l’on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus. Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux seront dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins ; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. »

31/12/2022 15:09 par françois gerard

Je connais deux personnes qui sont abonnées au MONDE. Ils pensent que ce journal est le nec plus ultra en matière d’information. Ils pensent être supérieur aux autres du fait de leur lecture. ( je déconne pas,) Cette identification qu’ils croient qualitative leur est nécessaire , je précise que ces gens se pensent vaguement de gauche. Bref, le crétinisme a fait des ravages. J’ai arrêté de les fréquenter, au dessus de mes forces. Néanmoins, il y a là, surement l’explication plus ou moins rationnelle du Macronisme chez des gens qui auparavant avaient encore un peu de recul et de jugeote .Macron flatte l’égo de cette petite bourgeoisie bobo et ils s’identifient à lui comme au journal le MONDE. Cela n’enlève pas bien sur les intérêts de classe objectifs sous - jacent ; 6000 euros de revenus par mois.à tous les deux. Pas énorme énorme, mais un appart à paris, un appart à la montagne plus 1 maison pour l’été et un appart centre ville l’hiver dans mon département

01/01/2023 01:12 par Xiao Pignouf

Bonne année au Grand Soir et à tous mes camarades commentateurs et commentatrices !

01/01/2023 09:27 par Xiao Pignouf

@sixiangjiaoyu

Encore une fois, vous cherchez à faire dévier le débat sur la politique anti-covid de la Chine.

Je vous le répéterais donc : ce n’est pas le sujet de mon article pour lequel elle n’est qu’un point d’appui. Le vrai sujet étant la rhétorique invariablement à charge des médias occidentaux, ici le Monde.

J’ai moi-même émis des doutes sur la politique zéro-covid menée par l’état chinois, mais leur pertinence est limitée par ma méconnaissance de la réalité actuelle en Chine. J’en ai des échos par ma belle-famille dont plusieurs membres travaillent dans le milieu hospitalier et celle-ci était largement favorable aux restrictions dans le soucis de protéger leurs anciens, furent-ils vaccinés.

J’ai eu des doutes parce que je considère que ce qui arrive maintenant suite aux assouplissements de cette politique devait fatalement arriver. Je ne sais pas si cette sortie aurait pu ou dû se passer différemment, je ne sais pas si l’état chinois aurait dû être plus volontariste dans ses campagnes de vaccination. Sait-on en France avec certitude si la couverture vaccinale a joué un rôle quelconque dans l’aplatissement de la courbe des hospitalisations ? J’en connais ici qui en douteraient vigoureusement.

Ce que je sais par contre, c’est que Leplâtre n’aurait pas manqué de parler de « vaccination à marche forcée », de l’« autoritarisme de la dictature sanitaire chinoise », etc.

02/01/2023 20:26 par irae

Ce soir le perroquet de l’Immonde la très européiste arte nous chante exactement le même refrain.
Après trop de zéro covid, le làchage total.
C’est vrai qu’il n’y a que l’EU et surtout la France avec son meilleur président de tous les temps qui ont tout bien géré.
Modestie quand tu nous tiens.

03/01/2023 17:15 par Piotr Przyjałkowski

( ... ) Dzisiaj wszyscy przyznają nam rację, że wstępem do rosyjskiej agresji na Ukrainę był atak hybrydowy na polską granicę z terytorium Białorusi.
To był test naszej determinacji, test tego, czy jesteśmy przygotowani. Jako państwo doskonale go zadaliśmy ( sic !!!- Piotr ) :

,, Là, où il’ya une faute linguistique, un certain défaut du raisonnement se présente du coup. ’’-
Simone Weil, https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil

 

Naszym służbom mundurowym : ( ... ) policji, straży pożarnej, ale także i żołnierzom należy się za to największy szacunek.( ... )

https://www.prezydent.pl/aktualnosci/wypowiedzi-prezydenta-rp/wystapienia/oredzie-noworoczne-prezydenta-andrzeja-dudy,62800

 

Tout d’abord ils ont laissé pénétrer des pompiers et et des policiers au sein des bâtiments. Tout d’abord.
Tout d’abord et après ils ont fait sauter ces bâtiments- là. C’était tout d’abord.

https://www.youtube.com/watch?v=oCPVNLLo-mI


,, Kim jest polski żołnierz, który uciekł na Białoruś ? ( ... )

https://www.planeta.pl/Wiadomosci/Polska/Kim-byl-polski-zolnierz-ktory-uciekl-na-Bialorus-Historia-Emila-Czeczki-17-12-2021

Piotr

Tout d’abord :

bip@kgpsp.gov.pl

_

FELIZ NAVIDAD, camarades !

P.

03/01/2023 21:40 par Ducasse Tapia Jean Charles

Pourquoi l administrateur laisse t il passer un texte en polonais qui n´a rien a voir avec le sujet et repete la propagande anti russe des mass medias ????

04/01/2023 16:14 par Koui

Quand je rappelle que le développement de la Chine est le principal événement du XXIeme siécle, après un blanc, il faut toujours que quelqu’un réponde que c’est au prix du totalitarisme le plus atroce. Impossible de saluer ce succès.
Quand je rappelle que la Russie a subi, avec la libéralisation d’Eltsine, une perte de population comparable à la grande famine de la collectivisation de l’agriculture par Staline, on ne me croit tout simplement pas. Impossible d’accepter cet échec meurtrier pour ce qu’il est.
On me traite de complotiste quand je conteste les complots imaginaires (génocide planifiés en Cote d’ivoire ou au Kosovo, génocide en cours au Sin Kiang et en Ukraine, ingérences russes dans toutes les élections, élections truquées en Bolivie, faux coup d’état en Turquie).

Chaque personne qui a suivi de prés un événement sait que la presse l’a raconté de façon erroné. Mais la plupart croient que ce n’est pas le cas général.

Les russes, les chinois et la moitié des américains sont abrutis de propagande. Chez nous, c’est différent, les médias vérifient l’information, éliminent le bruit de fond, la décryptent, lui donnent du sens, choisissent des exemples humains qui résonnent en nous, et à la fin, ils arrivent tous aux mêmes conclusions malgré leur incroyable diversité, celles de l’OTAN. L’ennemi croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est eux.

12/01/2023 11:30 par Jacqcroquant

@ Sieur de la Palisse
1/ le Covid n’est pas la peste ni ebola, on en guérit quand même à 99.9%,
2/ les masques ne servent pas à grand-chose (sauf à cacher les sales gueules des sans-dents aux puissants qui, mettez-vous à leur place, sont sans cesse exposés à leur haleine plus ou moins fétide et à leurs remarques plus ou moins blessantes), voir le rapport du Covars du 20 octobre 2022 (l’efficacité des masques est de l’ordre de 4 à 19% ???!!! Lire page 19 0 20 ) https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_covars_du_20.10.2022_sur_le_covid-19.pdf
3/ les vaccins non plus, en tout cas ils sont loin d’être la panacée envisagée au début, puisque même les quadrivaccinés chopent/transmettent le Covid (et puis guérissent, heureusement). Vaccins dont on est même pas sûr du pourcentage efficace d’ARn dans les doses. https://www.facebook.com/michele.rivasi.1/videos/1050678445889528 D’où le tournant que j’estime (à mon petit niveau d’observateur non formé à la médecine) judicieux qui consiste à dire : les pays qui en ont fait le moins s’en sortent le mieux ; ça coûte moins cher et ça fait moins râler les gens.
Parfaitement d’accord avec vous. sixiangjiaoyu n’est peut-être pas abonné au Monde mais il en a avalé une forte dose par inadvertance surtout quand "il affirme qu’il ne comprends pas comment vous pouvez soutenir que l’épidémie a été vaincue en 2020 alors que la Chine connaît actuellement sa plus grande vague de contaminations et de décès et que des mesures évidentes de prévention n’ont pas été prises au moment du revirement de décembre". D’où lui vient cette information ?

01/02/2023 10:27 par Lou lou la pétroleuse

A Xiao,
Lu ce jour sur Xinhua :

La Chine a demandé à ses hôpitaux généraux et spécialisés d’augmenter la capacité des services de médecine traditionnelle chinoise (MTC) compte tenu des avantages uniques de la MTC dans le traitement des infections à la COVID-19.

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