Qu'est-ce qui a provoqué la « reconversion » – même partielle, elle reste un signe intéressant – du président argentin, qui entend désormais organiser une visite officielle à Pékin à l'occasion du Forum Chine-Celac (Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes) pour 2025 ?
Dans une tribune du journal Le Monde (1), 27 « chercheurs » sinophobes ont diffamé deux des grands musées nationaux français, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac et le musée Guimet. Ils les accusent de courber l’échine « devant Pékin » en « effaçant le mot ‘Tibet’ de leurs collections ».
On aura beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en soixante-quinze ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. Elle a imaginé des solutions inédites, multiplié les succès comme les échecs. Aujourd’hui, cette odyssée continue, charriant à nouveau son lot d’incertitudes. Un regard rétrospectif, toutefois, laisse voir l’immensité du chemin parcouru, la profondeur des transformations accumulées, l’importance des progrès réalisés.
La voie chinoise comme nouveau modèle de développement. Nous y étions déjà avec la troisième voie de Berlinguer. La nouvelle résolution visant à faire progresser la modernisation chinoise.
Lors du sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington, l'attention s'est portée sur l'Ukraine. Dans la Déclaration de Washington, les dirigeants de l'OTAN ont écrit : "L'avenir de l'Ukraine est dans l'OTAN".
Quel âge d'or ! En Ukraine, les armes occidentales n'apportent pas la victoire. Le Moyen-Orient est en feu, avec la Chine, c'est un défi ouvert. Et rien ne changera de sitôt.
Le troisième plénum du 20e comité central du parti communiste chinois s'est ouvert à Pékin. Il s'agit traditionnellement d'un événement crucial pour l'annonce des politiques économiques qui définissent l'agenda des années à venir. Il existe d'illustres précédents, comme le troisième plénum du 11e CC qui a jeté les bases de la politique de "réforme et d'ouverture", le 14e en 1993 qui a lancé le concept d'"économie socialiste de marché" et, vingt ans plus tard, le 18e qui a mis l'accent sur la "modernisation socialiste" et le "rôle décisif du marché dans l'allocation des ressources". Tous ces événements ont non seulement représenté un moment important de discussion interne au sein du parti, mais ont également permis d'élaborer des programmes articulés de réformes et de politiques économiques pour les décennies à venir.
Les massacres à Gaza sont sans fin. Il n'y a pas dans l'Histoire un tel précédent. Avec ces massacres, Israël et les Etats Unis ont inscrit à jamais leur condamnation morale dans l'histoire de l'humanité. Netanyahou, monstre parmi les monstres, ne sera pas repu du sang palestinien. Il ne s'arrêtera pas si personne ne l'arrête. Il compte sur la lassitude de l'opinion mondiale, pire sur sa résignation.
Le 23 juillet, Wang Yi, membre du bureau politique du comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, a assisté à la cérémonie de clôture des pourparlers de réconciliation des factions palestiniennes à Pékin. À l'issue des discussions, les représentants de 14 factions palestiniennes (y compris des délégués de haut niveau du Hamas et du Fatah) ont signé la "Déclaration de Pékin" pour mettre fin aux divisions et renforcer l'unité nationale palestinienne. Le 23 juillet également, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, est arrivé à Pékin à l'invitation de son homologue chinois. Il s'agissait de sa première mission en Chine depuis le début du conflit, afin de discuter des possibilités concrètes de trouver une solution politique à la guerre en cours en Europe de l'Est.
L'ancien président a déclaré que les États-Unis pourraient renoncer à défendre Taïwan contre une invasion chinoise. Derrière cette option, médiatisée par le retrait de Joe Biden, il y aurait un accord tacite avec Pékin pour maintenir le dollar comme monnaie dominante, affaiblissant les “ big tech ” et les grandes fortunes et favorisant ainsi les “ alliés ” de l'ancien président, Elon Musk en tête.