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Thème : Chine

Des journalistes visitent le Xinjiang « autrefois violent »

Mongkol BANGPRAPRA

De temps en temps, les médias dominants français, au premier rang desquels Le Monde,on oublierait d'y penser, que notre attention se relâche et que ces certitudes assénées n'adhèrent plus et se décollent de notre esprit comme le papier peint détrempé d'un mur. Si le récit du génocide n'est plus d'actualité parce que mensonge commass d'autant plus éhonté devant leur silence de tombe face aux velléités génocidaires de l'état israélien à Gaza, ils affrètent encore des plumes serviles pour faire la sale besogne.

Le 24 octobre, l'une d'elles titre « Au Xinjiang, la terreur s’estompe, la répression et la peur demeurent ». Derrière cette manchette, on sent bien le rétropédalage forcé mais pas assumé. Plus question de génocide et pas question de l'admettre, mais une volonté de salir, de chercher le moindre petit détail suspect. Ce n'est plus de la rigueur journalistique, c'est du pinaillage de comptable. Frédéric Lemaître (esbrouffe) nous raconte que les touristes sont tristes, que les vendeurs tirent la gueule dans leur boutique, que les hommes et les femmes s'ennuient devant les mosquées parce qu'ils n'osent plus y aller. Que tout ça sent la peur et la répression. Non, ce n'est plus de journalisme dont il s'agit là, mais de mentalisme. Petit extrait : S’il leur arrive de sourire aux étrangers, certains refusent souvent de leur parler, en esquissant parfois un petit geste de la main que l’on traduit volontiers par « vous me comprenez n’est-ce pas ? »... On est quand même pris de doutes sérieux sur le simple (...) Lire la suite »

Les États-Unis sont confrontés à une défaite dans la guerre géopolitique à Gaza

M. K. BHADRAKUMAR
Cent ans après la révolte arabe (1916-1918) contre les Turcs ottomans au pouvoir, dans le contexte de la défaite imminente de l'Allemagne et de la Triple Alliance lors de la Première Guerre mondiale, un nouveau soulèvement armé des Arabes a éclaté, cette fois contre l'occupation israélienne, dans le contexte de la défaite imminente des États-Unis et de l'OTAN lors de la guerre d'Ukraine, offrant le spectacle palpitant d'une histoire qui se répète sans interruption. L'Empire ottoman s'est désintégré à la suite de la révolte arabe. Israël devra lui aussi quitter les territoires qu'il occupe et faire place à un État palestinien, ce qui, bien entendu, constituera une défaite cuisante pour les États-Unis et marquera la fin de leur domination mondiale, rappelant la bataille de Cambrai, dans le nord de la France (1918), où les Allemands, encerclés, épuisés et dont le moral s'effritait en raison de la détérioration de la situation intérieure, ont dû faire face à la certitude que la guerre était perdue, et se sont (...) Lire la suite »

La Chine doit aider la Syrie !

Bruno GUIGUE

Selon la narration ressassée par les médias occidentaux, la guerre de Syrie aurait opposé une rébellion assoiffée de libertés démocratiques à un État autoritaire porté à bout de bras par ses alliés. Pour les faux naïfs, une héroïque « révolution syrienne » se serait même dressée contre un pouvoir clanique et mafieux, coupable par définition de tous les crimes imaginables. « Démocratie », « révolution », « droits de l’homme », tout le répertoire de la bien-pensance occidentale, tout le jargon déniché derrière les fagots de l'impérialisme par des hordes de plumitifs, a été mobilisé au service d’une propagande dont le seul but était de justifier, auprès d’une opinion qui n’y comprenait goutte, l’intervention multiforme des prétendus « Amis de la Syrie ».

Désignant la coalition internationale déterminée à liquider l’État syrien, cette appellation recouvrait ainsi d’un incroyable euphémisme l’opération consistant à adouber une constellation de groupes terroristes dont la loyauté à la cause dépendait de l’épaisseur de la valise de billets. Comme on le sait, le principal résultat de cette ingérence massive fut une décennie de guerre absurde et meurtrière. Gigantesque tribut payé à une folie collective orchestrée de l’étranger, qui a vu des mercenaires de 120 nationalités affluer au Pays de Cham en rêvant d’y instaurer un nouvel « émirat islamique » et promettant d’expédier « les chrétiens à Beyrouth et les alaouites au cimetière ». Heureusement, et l'on ne tarda pas à s'en apercevoir, cette coalition anti-syrienne vassalisée par Washington n'était qu'un tigre de papier. Car de nombreuses nations ont rejeté ce nouvel avatar du néocolonialisme occidental repeint aux couleurs de la démocratie et des droits de l’homme. A tout bien tout honneur, la première à le faire fut la (...) Lire la suite »

L’inadéquation du gouvernement et de nos tâches

Francesco MARINGIO

[Contexte : en 2019, sous le gouvernement jaune-vert composé du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue, le gouvernement Conte a signé un mémorandum pour la participation du pays à la Route de la soie chinoise. L'importance de cette signature était donnée par le fait que l'Italie était membre de l'OTAN, du G7 et membre fondateur de l'Union européenne. Par la suite, le parti 5 étoiles a rompu l'alliance avec la Ligue et en a formé une autre avec le PD et d'autres partis. Le Premier ministre, cependant, restait toujours Giuseppe Conte, de 5 Stelle. Les gouvernements suivants ont tenté de ne pas mettre en œuvre le mémorandum, malgré les avantages qu'il aurait apportés au pays. Le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni prévoit de l'annuler.]

Depuis la fin des restrictions liées à la pandémie, les activités institutionnelles entre l'Europe et la Chine ont repris à un rythme soutenu, les délégations chinoises arrivant en nombre sur le vieux continent (et en Italie) au cours des derniers mois et les principaux dirigeants européens s'envolant pour Pékin. De Scholz à Macron, de Sanchez à Von der Leyen, d'Orban à Vucic, etc. Moins l'Italie qui, cette semaine encore, a envoyé son ministre des affaires étrangères Tajani appeler à une relance du partenariat stratégique entre les deux pays, prélude au retrait de l'Italie de l'initiative "la Ceinture et la Route". Soyons clairs : l'Italie est entrée dans la Route de la soie grâce au travail effectué par les 5 Étoiles dans le premier gouvernement Conte, la Ligue tentant in extremis de casser le banc, mis en place (avec beaucoup d'engagement) également par " son " sous-secrétaire Geraci. Mais à partir de là, ce fut une course d'obstacles, des morceaux de la majorité boycottant l'application du (...) Lire la suite »

Le Xinjiang, un développement économique sans précédent

Christine BIERRE

De retour d'un voyage-étude dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, du 18 au 22 août, en compagnie de Maxime Vivas, écrivain et auteur du livre « Ouighours, pour en finir avec les fake news », traduit en 13 langues, d’Ayméric Monville, Directeur des Editions Delga, et de Jean Pegouret, expert en géopolitique, à la recherche de la vérité sur cette région qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années. C’était mon deuxième voyage au Xinjiang (j’y étais déjà allée en 2019), ce qui m’a permis de voir les choses avec un certain recul.

Rappelons brièvement que la propagande anglo-étasunienne et occidentale contre la Chine, « rival systémique » des Etats-Unis, l’accuse ni plus ni moins d’organiser le « génocide » des Ouïghours – ethnie qui représente environ 45 % de la population totale de la région – en les enfermant par millions dans des « camps de concentration » au Xinjiang. La Chine est accusée d’interdire aux Ouïghours de parler leur langue, de jouir de leur culture et de pratiquer leur foi, et d’en faire une main-d’œuvre esclave, entre autres pour la production de coton. L’essentiel de ces accusations provient ouvertement des services secrets américains, notamment via Radio Free Asia, fondée à l’origine par la CIA et financée jusqu’à ce jour par le Congrès des États-Unis, et Adrien Zenz, un fondamentaliste chrétien allemand d’extreme-droite, chercheur émérite à la Fondation des Victimes du communisme, basée à Washington. Tout ce que nous avons vu au cours de notre voyage dément totalement ces accusations. Le Xinjiang aujourd’hui est, en (...) Lire la suite »

Sur la Chine

Gianni FRESU

Gianni Fresu est l'un des principaux spécialistes italiens de Gramsci. C'est précisément pour cette raison qu'il a dû lutter pour trouver une place dans l'académie italienne. Après des années de petits boulots, malgré ses études et sa valeur, il a finalement réussi à trouver une place dans une université brésilienne. Il a vécu et raconté les années où l'extrême droite était au pouvoir au Brésil et la répression anti-marxiste dans les universités. Il y a un an, il a trouvé une place dans une université sarde, sa terre d'origine (ainsi que celle de Gramsci). Au cours des années précédentes, il a été secrétaire régional du Partito della Rifondazione Comunista.

Comme Losurdo l'a répété à maintes reprises, si l'URSS a perdu le défi technologique face à l'Occident, la Chine est en train de le gagner, ou du moins de ne pas succomber. Cela remet en cause l'un des clichés les plus répandus de la rhétorique libérale : la supériorité supposée (en termes d'efficacité, de capacité de croissance et de progrès technique) des sociétés dans lesquelles toutes les relations sociales sont définies par l'autorégulation "naturelle" des lois du marché. Certes, il y a aussi de grandes contradictions dans la Chine d'aujourd'hui, mais il ne pouvait en être autrement pour une nation qui, en soixante-dix ans, est passée d'un sous-développement féodal et prémoderne à une croissance incroyable de ses forces productives. Un saut historique au cours duquel la Chine s'est libérée des chaînes historiques du colonialisme (direct et indirect), grâce auquel elle a avant tout vaincu la faim sur son territoire national (et si la balance mondiale n'a pas été négative ces dernières années, c'est grâce (...) Lire la suite »

La Russie assure la dissuasion militaire... Pendant que la Chine torpille la machine à sanctions

Georges RODI
Que celui qui n’a pas entendu parler des « Poseïdon » embarqués par les sous-marins nucléaires russes K-239 Belgorod prenne le temps de lire un des articles décrivant cette arme ultime. Et nous allons aussi laisser de côté l’Opération Spéciale menée par la Russie contre l’OTAN , qui lui vaut à juste titre les Unes médiatiques, pour nous intéresser à l’autre versant du conflit, celui des sanctions. Longue est la liste des sanctions activées par les EU : un pdf de 88 pages en donnera une petite idée à ceux qui ne peuvent s’endormir qu’en comptant des moutons. Master Sanctions List - August 15, 2023 (state.gov) Le Président Trump a manifestement regardé les sanctions économiques comme une une option plus attractive que les outils militaires. Une option qu’il a rapidement utilisée et/ou renforcée contre l’Iran, le Venezuela, Cuba, la Russie, et la Chine en particulier. Pour rappel, Trump avait nommé Wilbur Ross ministre du commerce. 24 ans chez Rothschild en tant que « responsable de l’activité de conseil en (...) Lire la suite »

Un nouveau livre révèle que le massacre de la place Tian’anmen ainsi que d’autres ont été fabriqués par les États-Unis

Al Mayadeen
Un nouveau livre révèle que de nombreuses atrocités que les États-Unis prétendaient avoir été commises par leurs ennemis n’ont jamais eu lieu. Pendant des décennies, les médias occidentaux ont raconté la même histoire sur la Chine comme étant cette "dictature" brutale dont le peuple est tué aux mains du régime communiste criminel, donnant le massacre de la place Tiananmen comme un excellent exemple de la brutalité du gouvernement chinois, où des dizaines d’étudiants auraient été tués par l’Armée populaire de libération. Cependant, un nouveau livre est apparu prouvant que ces affirmations sont fausses et n’ont aucun fondement, sauf pour les aspirations de Washington à ternir l’image du Parti communiste chinois. Atrocity Fabrication and Its Consequences : How Fake News Shapes World Order, un nouveau livre de A. B. Abrams, souligne qu’il n’y a jamais eu de meurtres sur la célèbre place Tian'anmen en 1989 comme cela avait été répandu par la propagande occidentale pendant des décennies, et il a été révélé que (...) Lire la suite »

Les États-Unis creusent leur propre piège de guerre en provoquant la confrontation

Global Times
L'hypocrisie étasunienne. Illustration : Liu Rui/GT Être ou ne pas être, telle est la question. Cette célèbre phrase de Hamlet, de Shakespeare, ne pourrait être plus appropriée pour décrire la mentalité de certaines personnes à Washington à l'égard de la Chine. Faire la guerre ou rester en paix avec la Chine est une question qui, bien que la plupart des gens soient d'accord sur la réponse, semble rendre les Etasuniens de plus en plus anxieux. Jeudi, Raja Krishnamoorthi, le principal démocrate de la commission spéciale de la Chambre des représentants sur la Chine, a déclaré lors d'une audition que l'une des questions souvent soulevées par ses électeurs est de savoir comment les États-Unis peuvent éviter un conflit ouvert avec la Chine : "La majorité des Américains considèrent la Chine comme un concurrent, mais ils craignent que cette concurrence ne se transforme en guerre. Il a cité une enquête réalisée fin 2021, selon laquelle 71% des Etasuniens s'inquiètent d'une guerre potentielle avec la Chine au (...) Lire la suite »

Si les eaux usées de Fukushima sont propres à la consommation ou à la baignade, le Japon devrait les utiliser au lieu de les rejeter (ministère des Affaires étrangères chinois)

Du QIONGFANG, XU KEYUE
Des personnes se rassemblent devant le bâtiment du deuxième bureau des membres de la Chambre des représentants pour protester contre le plan du gouvernement japonais de rejeter l'eau contaminée par le nucléaire dans la mer à Tokyo, au Japon, le 16 mai 2023. Des centaines de Japonais se sont rassemblés mardi à plusieurs endroits de Tokyo pour protester contre le projet du gouvernement de rejeter dans la mer l'eau contaminée par le nucléaire provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, exigeant la suspension immédiate de ce projet (Photo : Xinhua). L'AIEA a publié à la hâte un rapport contenant des conclusions limitées et partiales sur le projet de déversement dans l'océan des eaux usées contaminées par le nucléaire provenant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, et n'a pas répondu aux préoccupations de la communauté internationale sur cette question complexe, a déclaré mardi le ministère chinois des Affaires étrangères en réponse aux récentes remarques controversées du (...) Lire la suite »
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