Cette opération, dans laquelle ont été assassinées au moins 26 personnes, dont le commandant Raúl Reyes, et quatre étudiants mexicains, a causé la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie.
« Nous sommes profondément blessés par les mots d’Ingrid Betancourt, qui a justifié le bombardement traître, le bombardement déloyal dont a souffert notre patrie le 1er mars par le gouvernement colombien », a dit Correa, lors d’un festival tenu à Quito en hommage aux émigrants.
« Nous comprenons la souffrance encouru par Ingrid Betancourt durant six années de prison cruelle, de privation cruelle de sa liberté. Nous nous réjouissons comme la majorité, de sa libération », a ajouté également Correa.
Mais il a précisé : « Personne ne peut justifier l’agression qu’a subie notre patrie ce 1er mars 2008 par un Gouvernement qui ne connaît pas les principes élémentaires du droit international, et pire encore la loyauté qui est due à des peuples frères », a t-il soutenu.
TeleSUR - Efe/mc - MC