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Crimes de Netanyahou dans l’État de mensonges

Dans le silence assourdissant du crime, un prétendu héros de la sale guerre, Raphaël Jerusalmy, un ancien officier du renseignement militaire israélien essaye de nous convaincre que la guerre menée par Netanyahou et ses acolytes est propre et juste. Il n’a pas honte et reconnait sa saloperie de guerre « A aucun moment de l’histoire militaire humaine, une armée n’a déployé autant de précautions pour épargner les civils présents dans une zone de combat. Une armée qui se déplace avec des incubateurs et des cartons de Materna afin de secourir des bébés palestiniens… »

Chaque culture, chaque civilisation a son génie propre, mais aucune ne peut se trouver sans dettes envers les autres. Les leaders de ce monde doivent accepter la différence et savoir qu’une une conscience souillée par les désirs ne peut se délivrer ; et une sagesse troublée par l’ignorance ne peut se développer.

Je continue mon texte par les paroles d’Amanda Geender, une femme juive étasunienne antisioniste « Qui rassemblent des communautés entières et tuent des enfants dans la rue ? Quand je vois Gaza, je vois mon propre peuple languir dans des camps de concentration. Je vois un monde qui nous a tourné le dos, nous laissons massacrer en masse parce que nous ne sommes pas assez humains. Je fais un cauchemar, peux-tu me réveiller ? Je rêve que l’étoile de David ne soit pas cousue sur nos vêtements mais apposée sur les soldats génocidaires qui bombardent les hôpitaux, les écoles, les églises et les mosquées au mépris de la vie. »

Dans un monde singulièrement accidentel où le risque d’une Troisième Guerre mondiale s’exprime dans les discours politiques des financiers chaque jour, la vie devient un gouffre réel. Dans un monde d’angoisse où le réchauffement climatique et le dépôt de cholestérol dans nos veines deviennent des indices de prédiction d’un avenir assombri par des menaces infinies, la vie se transforme en un enfer invivable. Dans un monde où la technologie de fabrication des armes est sans conscience, la vie ruine les âmes et assassine la raison. Dans un monde où les ordres de se serrer la ceinture et zipper les bouches sont dans l’agenda du Fonds monétaire international, la vie devient un cauchemar suicidaire.

Aujourd’hui, la politique du fait accompli nous force à accepter la dominance, à être prédisposé à adorer les diables et admettre d’être un acteur dans le lieu du sabbat. Dans cette réalité du monde, nos enfants craignent leur avenir quand ils voient leurs semblables bombardés et enterrés vivants par ceux qui ont chanté le droit de l’homme et démocratie.

Quand les diables du Sabbat détruisent les écoles, les hôpitaux, les mosquées, les églises et bombardent les bébés, le capitalisme sauvage et le sionisme international nous imposent l’indifférence dans le silence. Hélas ! Le silence et l’indifférence sont devenus des signes de civilisation moderne. Certains naïfs pensaient que les États-Unis n’ont jamais été complices du génocide. Aujourd’hui, même les plus simples d’esprit témoignent que les États-Unis encouragent Israël à commettre son génocide. Grace aux réseaux sociaux, le docteur Martin Juneau, Cardiologue, directeur de l’Observatoire de la prévention de l’Institut de Cardiologie de Montréal et Professeur à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal dans un tweet nous montre un soldat américain du 7020-ème bataillon. Ce soldat tire sans discernement sur des maisons palestiniennes à Gaza. Il crie et exprime sa joie ” Que Dieu bénisse l’Amérique. Que Dieu bénisse Israël”.

Il est regrettable que, pendant longtemps, certains pseudo-intellectuels chantaient le dialogue des civilisations. Aujourd’hui, on entend d’autres voix venant de l’Etat de mensonges dire le contraire. C’est une guerre de civilisation ! Il n’existe pas d’État palestinien et Israël gardera le contrôle de la sécurité « du Jourdain à la mer ». C’est ce que Netanyahou vous dit. Croyez- vous à ce mensonge ?

Dans le silence assourdissant du crime, un prétendu héros de la sale guerre, Raphaël Jerusalmy, un ancien officier du renseignement militaire israélien, essaye de nous convaincre que la guerre menée par Netanyahu et ses acolytes est propre et juste. Il n’a pas honte et reconnait sa saloperie de guerre : « A aucun moment de l’histoire militaire humaine, une armée n’a déployé autant de précautions pour épargner les civils présents dans une zone de combat. Une armée qui se déplace avec des incubateurs et des cartons de Materna afin de secourir des bébés palestiniens... »

M. Raphaël, je sais que vous êtes un officier du renseignement mais êtes-vous conscient de ce que vous dites ? Vous êtes français d’origine, né le 7 Novembre 1954, à Paris une semaine avant la révolution algérienne. Certainement vos parents vous ont parlé de la barbarie de vos soldats en Algérie. Vous dites sans avoir froid aux yeux : « Aujourd’hui, dans les rues de Gaza, et sur les routes, la seule vision rassurante pour une famille déplacée, apeurée, est la présence des soldats israéliens qui assurent leur évacuation hors la zone des combats... ». Quelle honte ! Il me semble que je suis en train de lire un humaniste tels que Guillaume Budé ou François Rabelais.

M. Raphaël ! Je vous connais à travers vos écris et j’ai lu votre entretien avec Kamel Daoud, paru dans Charlie Hebdo 1399 du 15 mai 2019. A cette époque l’Algérie vivait le Hirak et Kamel Daoud souhaitait voir l’Algérie dans le chaos. Dieu merci l’Algérie nouvelle n’est pas l’image que voulait votre copain Daoud. Aujourd’hui, le masque de Kamel est tombé par la publication de son article dans Le Point, “ La défaite de la cause palestinienne ”.

Mr Raphaël ! Vous n’avez pas honte de nous informer que vous ne pouvez qu’exprimer votre gratitude à l’armée d’Israël de vous avoir offert l’honneur de lutter dans ses rangs afin de bâtir un monde meilleur ! Vous oubliez que dans ce monde meilleur dont vous faites les louanges, Netanyahou et ses soldats criminels tuent les bébés, les personnes âgées et tout ce qui bouge. Même les ânes et les chevaux qui transportent les cadavres n’ont pas échappé à leurs crimes.

En conclusion, Netanyahou ! Si vous prétendez jouer à l’innocent, je vous informe que vos crimes montrent le contraire. Je sais pertinemment que vous vous fichiez éperdument de ce que pensent les citoyens libres de ce monde. Je vous rappelle que les libres penseurs dénoncent vos actes de gangster. Dieu merci ! La Cour pénale internationale a émis officiellement des  mandats d’arrêts contre vous et votre ancien ministre de la Défense  Yoav Gallant pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza occupée. Après la rédaction de ce texte je dirai comme Racine quand vous me haïriez, je ne m’en plaindrais pas. M. Netanyahou, je vous avoue que je ne suis pas complètement à l’aise quand je regarde les crimes que vous commettez dans ce monde. Je n’aime jamais être trop raciste, pour la simple raison quemon métier d’éducateur ne me permet pas de l’être. Dieu merci, le professeur Norman Finkelstein a bien décrit ce qui se déroule à Gaz : « Israël obéi la logique du génocide ».

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En finir avec l’eurolibéralisme - Bernard Cassen (dir.) - Mille et Une Nuits, 2008.
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un court ouvrage collectif, très dense, publié suite à un colloque organisé par Mémoire des luttes et la revue Utopie critique à l’université Paris 8 en juin 2008, sous la direction de Bernard Cassen, fondateur et ancien président d’ATTAC, à qui, on s’en souvient, le "non" au référendum de 2005 doit beaucoup. La thèse centrale de cet ouvrage est que l’« Europe » est, et a toujours été, une machine à libéraliser, au-dessus des peuples, contre les peuples. Dans "La fracture (…)
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Le capitalisme est le génocide le plus respecté dans le Monde.

Ernesto Che Guevara.

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