RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Déclaration de Wikileaks sur l’état de santé de Julian Assange

WikiLeaks est très préoccupé par l’état de santé de notre éditeur, Julian Assange, qui a été transféré au service de santé de la prison de Belmarsh. La santé de M. Assange s’est déjà considérablement détériorée après sept ans à l’ambassade de l’Équateur, dans des conditions incompatibles avec les droits de l’homme. À deux reprises, les Nations unies ont conclu qu’il avait été détenu arbitrairement et ont demandé au Royaume-Uni d’honorer ses engagements en vertu du droit international et de le libérer. Le refus du Royaume-Uni de se conformer aux décisions de l’ONU et le traitement qu’il a réservé à M. Assange depuis son arrestation soulèvent de sérieuses questions quant au statut du Royaume-Uni en tant que nation respectueuse des droits de la personne.

Au cours de sa dernière année à l’ambassade, alors que les États-Unis finalisaient leurs plans d’extradition, Julian Assange était, à la demande des autorités américaines, totalement isolé et bâillonné - une situation conçue pour lui rendre la vie aussi difficile que possible.

Pendant les sept semaines passées à Belmarsh, son état de santé n’a cessé de se détériorer et il a perdu beaucoup de poids. La décision des autorités pénitentiaires de le transférer au service de santé parle d’elle-même.

Nous condamnons fermement le refus de la cour suédoise de reporter une audience le 3 juin sur la base de l’état de santé de M. Assange. Per Samuelson, avocat de la défense d’Assange, a déclaré que l’état de santé de Julian Assange vendredi dernier était tel "qu’il n’était pas possible de mener une conversation normale avec lui".

Demain, le 30 mai, se tient une audience formelle à la Cour de Westminster sur la demande d’extradition de l’administration Trump. Le mandat d’arrêt américain initial a été élargi pour inclure une peine d’emprisonnement à perpétuité ou la peine de mort potentielle en vertu de la Loi sur l’espionnage, annoncée la semaine dernière dans l’acte d’accusation qui l’a remplacé et qui contient 17 accusations supplémentaires, portant la peine potentielle à 175 ans de prison. Ces actes d’accusation ont été largement condamnés par les organisations de défense de la liberté de la presse comme étant l’attaque la plus grave contre les activités de publication des temps modernes - l’administration Trump criminalise essentiellement l’acte même de journalisme. L’acte d’accusation s’appuie sur la loi archaïque sur l’espionnage de 1917 pour inculper pour la première fois dans l’histoire un éditeur, dans une escalade sans précédent de la guerre de l’administration Trump contre la presse libre.

Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks :

"L’affaire Julian est d’une importance historique majeure. On se souviendra de cette attaque comme de la pire atteinte à la liberté de la presse de notre vivant. Le peuple doit exprimer sa condamnation ; ce sont ses politiciens, ses tribunaux, sa police et ses prisons qui sont abusivement employés pour laisser cette tache noire sur l’histoire. Agissez maintenant pour faire cesser cette honte".

MISES À JOUR :
defend.wikileaks.org
twitter.com/wikileaks

Traduction par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

»» https://www.facebook.com/wikileaks/posts/2197329480302152
URL de cet article 34968
  

Même Thème
La traque des lanceurs d’alerte
Stéphanie Gibaud
Préface de Julian Assange Les lanceurs d’alerte défrayent l’actualité depuis une dizaine d’années. Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange sont révélateurs des méthodes utilisées pour faire craquer ceux qui ont le courage de parler des dysfonctionnements et des dérives de notre société. Pourtant, ces héros sont devenus des parias. Leur vie est un enfer. Snowden est réfugié en Russie, Assange dans une ambassade, Manning était en prison, Stéphanie Gibaud et bien d’autres sont dans une situation (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Nous devons employer la force parce que nous sommes l’Amérique. Nous sommes la nation indispensable.

Madeleine Allbright
Secrétaire d’Etat des Etats-Unis

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.