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EDF : Grève totale reconductible à partir du 14 juin.

R&D EDF, lundi 7 Juin 2004

Prenant acte de l’extrème gravité de la situation à quelques jours de l’ouverture du débat à l’assemblée, l’unité de toutes les organisations syndicales (à l’exception de la CGC) s’est réalisée pour appeler le personnel des trois centres Clamart (92), Chatou (78), Renardières (77)

à la grève totale reconductible à partir du Lundi 14 Juin prochain !

- Tous les membres du Comité d’Action doivent "être sur le pont" pour discuter cette semaine avec tous les collègues et les appeler à se joindre à la grève : la semaine du 14 au 18 sera décisive, pour sauver le Service Public de l’Energie et sa recherche, c’est maintenant ou jamais !

Lire le texte adopté ce lundi 7 juin 2004 par l’ntersyndicale de la R&D EDF : CGT-SUD-CFDT-FO-CFTC.

Tous ensemble nous pouvons gagner !

Secrétariat des Comités d’Action et d’Information contre l’Ouverture du Capital dEDF-GDF www.energiepublique.org

L’offensive pour la privatisation d’EDF et de GDF et les ripostes

Résistances Electriques et Gazières [1]

juin 2004

Ce mois de mai a été un mois de fortes ripostes contre le projet de loi de privatisation.

1. En face, "l’agité de Bercy" (comme l’appellent Libé et désormais beaucoup de français) continue son "show" (comme le dit si bien la fédé FO) : brasser de l’air et des mensonges sans rien changer sur la transformation en Société Anonyme d’EDF et GDF et sur le changement du régime de retraite qui en découle !

A chaque étape, le voilà qui s’enferre à répéter que rien ne sera changé et qu’EDF et GDF resteront publiques ! Pour qui nous prend-t-il et pour qui prend-t-il tous les français ? Les croit-il assez imbéciles pour qu’ils acceptent de croire ce genre d’affirmation ? Faut-il qu’un "agité" devenu un "perroquet" (nouvel épithète très exact qu’aiment les agents EDF-GDF) de la France d’en haut, tente de leur faire oublier l’expérience cuisante et si récente de France-Télécom ? L’ouverture du capital avait tout de suite privatisée cette entreprise publique qui s’est mise immédiatement à tondre les usagers ? Tout le monde le sait, malgré les affirmations de l’agité et de la pub de Roussely :

- à partir de 5% les actionnaires minoritaires peuvent convoquer une assemblée générale, récuser un commissaire aux comptes, déposer des motions,

- à partir de 10% ils peuvent intervenir dans la gestion auprès des tribunaux par des experts et à partir de 20% mettre en cause la totalité de la gestion. Au dessus de 33% ils peuvent quasiment tout imposer. Tout ceci avec la possibilité pour des actionnaires de se mettre ensemble pour atteindre ces différents seuils et agir ensemble !

Dés la première action vendue, le vrai pouvoir passe dans les mains des analystes financiers en Bourse, des banques d’affaires et assurances, des fonds de pension américains, devenus les maîtres des décisions en fonction des profits attendus sans que l’intérêt public puisse être suivi !

Alors, Monsieur Sarkosy, savez-vous ce que les agents et un tas de français pensent de vos mensonges répétés ? Vos affirmations leur rappelle que c’est à la demande des actionnaires minoritaires de Renault (SA alors "publique") que sa filiale Vilvorde de Belgique, usine moderne et rentable, a été fermée car ne dégageant pas du 15% de profits, avec impuissance légale de l’Etat français actionnaire majoritaire de Renault alors !

Quant à la dernière manoeuvre consistant à promettre de recapitaliser EDF de 500 millions d’euros, chacun sait, depuis les démonstrations de JM Moulin ( voir ci-dessous ), confirmées depuis par nombre de connaisseurs, que précisément, si on veut faire des SA privées et trouver acquéreurs, alors l’Etat devra rendre la mariée plus belle car les engagements de ces nouvelles sociétés privées seront supérieurs à leurs actifs ! Ce que des analystes financiers appellent déjà "le futur Eurotunnel" !

Et que Mr Sarkosy prenne dans la poche du contribuable pour mettre cet argent dans la poche des futurs actionnaires privés, cela n’a rien d’étonnant de la part du frère du N°2 de Sellière patron du Medef ! Ceux des journalistes qui ont vanté cette décision comme un pas en avant vers les agents devraient vite cesser de cacher la vérité à leurs lecteurs sur ce point !

2. Côté agents, c’est la mobilisation, très forte et constante, pour l’action "visible" !

Les actions ne cessent pas et la manif de jeudi 27 mai a été une grande réussite. Il n’y a que Roussely et la police pour dire que les 65000 places réservées de bus et trains pour la seule province ont donné 40000 manifestants à Paris, les 25000 autres ayant sans doute disparu aux Folies Bergères ! pour une séance spéciale de jour ! Mensonges habituels, tellement criants ! Ce chiffre d’agents venant de province est pourtant la confirmation du chiffre total de 80000, avec la région parisienne en plus, où travaillent de nombreux agents. Coté grévistes, à part la manipulation des chiffres de Roussely qui compte les malades et personnels d’astreinte sécurité et service continu comme non-grévistes, c’est une grande victoire aussi avec 70 à 80% de taux réel de grévistes.

Coté fédés, c’est très positif : elles ne démordent pas du refus des SA et du changement des retraites, avec un appui constant de leurs Confédés ! Evident pour FO, SUD, UNSA et la CGT !

Et en dépit des peurs de certains pour la CGT : désormais, il est évident que le système de "deal" à la Cohen-Roussely n’existe plus !

Réjouissons-nous aussi de la position de la fédé CFDT qui est sur la même base que les autres. Bien sûr, ce résultat est là après les élections aux CA, avec progrès de FO et CGT et effondrement CFDT ! Ce scrutin montre que si la CFDT trahissait, elle disparaîtrait complètement d’EDF et GDF. Et Chérèque de son côté est en trop mauvais état pour jouer le moindre rôle ;

Et puis, réjouissons-nous encore, des progrès significatifs ont été faits dans les liens directs entre agents, avec l’existence de deux sites d’action "EGF" et "Energiepublique", qui permettent aux agents de se coordonner au plan national et régional, et qui se transformeront à tout coup en "coordinations" si la fédé CGT venait à baisser les bras !

Pour l’heure les actions vont se multiplier et notamment en direction des élus et des usagers, en particulier avec les régions, départements et municipalités de l’opposition : motions, banderoles, annonces presse régionale en riposte aux pubs de Roussely ! Et personne ne va oublier d’aller voir chaque député pour l’alerter et pour mettre sous surveillance citoyenne auprès de leurs électeurs ceux d’entre eux qui ne voudront pas s’engager à voter contre l’ouverture du capital.

3. Coté soutien, les français approuvent le combat que nous menons, et c’est très positif. Il est désormais connu qu’EDF (et GDF, c’est pareil) a programmé des hausses de tarifs de l’ordre de 15% dans les 3 prochaines années ! La fédé CGT vient de rendre publique la source interne de ce que REG et d’autres avaient déjà annoncé. Bonjour l’accueil des artisans, PME, commerçants et professionnels ! Quant aux gros consommateurs, un nouveau colloque vient de confirmer qu’ils subissent déjà ces hausses. Jean-Louis Beffa patron de St Gobain annonce qu’il sera conduit à mettre ses usines en Russie avec ces prix fous en hausse en France. Bonjour les délocalisations dues aux privats d’EDF et GDF ! Même Roussely a du convenir à France Inter que les prix allaient augmenter et que l’avantage de 12% en moyenne sur les prix européens allait disparaître : EDF, avec des actionnaires privés, devra vendre l’élec "aux prix du marché", c’est à dire de la bourse de l’élec qui obéit aux opérateurs, et non plus comme aujourd’hui en se basant sur ses prix de revient ! Adieu la rente nucléaire, ce seront les actionnaires qui vont l’empocher et le reste des français gardera les déchets et les risques et les prix élevés !

Conclusions convergentes aussi du colloque "Citoyennes, Citoyens, EDF et GDF vous appartiennent" qui vient d’être organisé par Aitec et Fondation Copernic, avec la participation et le soutien de députés de l’opposition et de personnalités et députés de la droite gaulliste (cf le site Aitec qui a ouvert une fenêtre sur ce sujet)

Et c’est à juste titre que ce colloque, comme les fédés et les confédés CGT, FO et SUD et des élus de gauche et de droite, a mis en avant la proposition alternative d’EPIC fusionné EDF-GDF avec des RTE et RTG restant des EPIC

A signaler la sortie par Aitec d’un excellent "Cahier noir des privatisations et de la libéralisation", outil qui peut être très utile de mettre dans les mains de tous le députés lors des actions en leur direction pour qu’ils disposent d’une information citoyenne avant de voter le projet de loi Sarko (cf le site Aitec pour se le procurer www.reseau-ipam.org/rubrique.php3?id_rubrique=46/)

Autre contribution importante dans ce colloque, l’intervention de François Morin, professeur d’économie et ex commissaire de la CRE, spécialiste des questions financières et de pouvoir dans les grands groupes. Le texte de celle-ci est donné dans notre rubrique "documents" et ci-dessous : c’est excellent et cela démontre que, dés quelques % du capital dans une SA, les actionnaires minoritaires changent la nature d’un groupe et privatisent sa logique et sa gestion, même si l’Etat a encore des parts importantes

4. Superbe ambiance donc, d’autant que Roussely met régulièrement de l’huile sur le feu, ce qui renforce la colère et la détermination des agents et des fédés comme celle des élus : avec une campagne de pub et de mensonges qui a coûté 1,5 million d’euros, Roussely a eu droit à une réprobation unanime, y compris à l’Assemblée Nationale, ayant annoncé une loi qui n’est pas encore votée !

Mêmes agissements que lors du référendum sur les retraites il y a 18 mois : même résultat assuré (colère et opposition) et cette fois pour tous les français ! Exit donc Roussely, dont la relève est déjà en marche d’ailleurs !

Et maintenant ? Après la manif du 27 mai, l’interfédérale a été claire, c’est le durcissement jusqu’au retrait du changement de statut et du régime de retraite :

- assemblées quotidienne des agents et décisions d’actions immédiates ; élargissement et actions dures et visibles par les élus et usagers

- mardi 2 juin commence le débat du projet de loi en commission à l’Assemblée : la gauche et les verts plus les vrais gaullistes vont s’y opposer. Mais cela ne fera pas la majorité, alors c’est dans nos actions que nous créerons ce qui pèsera pour gagner

- dimanche 13 juin, lors des européennes, nous avons tous la possibilité de sanctionner ce gouvernement Raffarin3 qui n’a rien compris et rien changé sur les privats malgré ce que nous avons dit déjà 2 fois dans les urnes lors des régionales. Jamais deux sans trois !

- à partir du 15 juin, ( le 15 est la date d’arrivée du projet de loi à l’Assemblée) : journée d’actions "visibles et dures" dans toute la France le 15 ; ensuite développement partout des actions "visibles" et hardies, avec intensité croissante jusqu’à gagner. (sans oublier la "visibilité" vis-à -vis des potes de Sarko-Sellière, qui seront des cibles très légitimes pour leur enseigner en pratique les effets des privats sur la continuité de fourniture)

Un match n’est jamais perdu avant la fin des arrêts de jeu et il peut se gagner en dernière minute, y compris aux tirs au but et avec intervention de l’arbitre, invalidant le gardien adverse ! Nous avons une chance formidable : Chirac peut faire plier Sarko sur son projet de loi en s’appuyant sur le constat d’une crise grave ! Et le lui faire retirer. Et ce n’est pas Villepin qui va jouer à faire le bras armé de Sarko en mettant un flic derrière chaque agent et dans chaque poste, centrale, ou installation. Et si jamais arrivaient des sanctions, côté Direction ou Villepin, alors elles mettraient complètement le feu aux poudres !

Alors, maintenant, les dés sont jetés : du haut de leurs 58 ans d’existence, EDF et GDF publics et ceux qui en ont fait ce qu’elles sont, nous contemplent ! Sûr que nous serons tous à la hauteur de ce combat décisif !

* * *

Résistances Electriques et Gazières, est heureux de vous faire part de la naissance d’un autre site que le sien qui partage sa lutte contre l’ouverture du capital et la privatisation d’EDF et GDF, site ayant vocation à rassembler les usagers et les agents de ces entreprises et à proposer des actions concrètes

http://objectifegf.free.fr/acceuil1.html

Qu’on se le dise, c’est le moment de renforcer l’action et de refuser les méthodes de bluff et de provocation du ministre en charge.

* * *

Citation - François Roussely (Président d’EDF), le 3 octobre 2003 dans le journal Les Echos : "Les prix de l’électricité devront sans doute augmenter en France [...] On ne peut pas avoir les tarifs du monopole avec la concurrence du marché ouvert". Vous êtes prévenus

Résistances Electriques et Gazières : www.globenet.org/aitec/reg/index.htm

* * * * * * *

La privatisation ne se justifie ni institutionnellement ni financièrement

Par Jean Marcel MOULIN  [2]

EDF a assuré, avec un succès certain, sa mission de développement d’un service public de l’électricité de qualité et de proximité, offrant des tarifs parmi les plus compétitifs en Europe et réduisant la dépendance énergétique d’un des pays les plus démunis en ressources énergétiques.

- L’internationalisation massive, rapide et par acquisitions financières n’est pas une nécessité stratégique pour EDF :

- Au sein de l’Union Européenne, l’espace électrique est en pratique extrêmement restreint : ce qui n’est plus vendu directement par EDF aux clients réputés "perdus" est vendu sur le marché de gros de l’électricité (par exportations notamment). Au total, il n’y a donc pas de pertes de part de marché.

- En revanche, l’entreprise publique et citoyenne EDF a la responsabilité et le potentiel de mener des programmes ambitieux de coopération avec les électriciens des pays du Sud, visant à rendre effectif le droit d’accès à l’électricité

- Le statut public constitue un avantage stratégique et non un inconvénient : la loi Française est strictement conforme à la Directive européenne électricité et les Traités européens sont explicitement neutres quant à la propriété du capital des entreprises.

- Il n’y a pas de besoin structurel de cash : EDF n’a jamais été contrainte à renoncer à des acquisitions stratégiques en raison de ressources financières insuffisantes. Les opportunités sont, en réalité, peu nombreuses.

EDF appartient à la Nation

EDF appartient à l’état, aux collectivités locales, aux usagers et au personnel. Les investissements, parfois très lourds, comme le programme nucléaire et celui du réseau grand transport, ont été financés par l’autofinancement et les obligations (emprunts EDF), dont les charges ont toujours été supportées par les tarifs payés par les usagers.

De quel droit, au nom de quoi, au profit de qui, va-t-on spolier la Nation de ces biens en les vendant en bourse par cette privatisation ?

Quelle serait la valeur d’EDF ?

EDF a une valeur très élevée pour la collectivité nationale, mais, en raison des provisions qui devraient être faites par une entreprise privatisée, EDF, telle qu’elle est, ne pourrait être achetée que pour une valeur faible par un investisseur privé :

- L’acheteur privé, par prudence, tend à maximiser les valeurs des différents éléments du passif (démantèlement des centrales nucléaires, aval du cycle du combustible nucléaire, comptes de concessions de distribution, engagements retraites) pour n’estimer que la part la plus probable de la richesse à laquelle il aura droit. EDF, pour un investisseur privé ne vaudrait pas grand chose, au plus quelques milliards d’euros : -58 (valeur négative) à +2Md€.

- De l’autre coté, pour la collectivité nationale, l’entreprise publique EDF, en situation de régulation publique (pas de sous estimation de la durée de vie des centrales nucléaire, prise en compte de sa capacité à peser sur les coûts de l’aval du cycle du combustible nucléaire, pas de nécessité de provisionner les comptes de concessions de distribution ni les engagements retraites), avec son rapport salarial actuel, vaut beaucoup plus : de 16 à 50 Md€.

Pour privatiser le gouvernement va donc faire prendre en charge par l’Etat les dettes et les engagements car il doit vendre EDF à un prix suffisant au regard de l’opinion publique tout en garantissant des profits substantiels aux acquéreurs privés.

Il ne s’agit alors que d’appliquer le principe libéral classique : les dettes et les engagements de long terme sont pour la Nation, les réductions de droits pour le personnel, les bénéfices pour les actionnaires.

Avec le processus actuel de préparation de la privatisation, on aboutira à l’étonnant paradoxe dans lequel l’Etat vendrait EDF en apparence pour quelques dizaines de milliards d’euros, tout en reprenant à sa charge des engagements futurs équivalents voire supérieurs. Ainsi la collectivité se dépossèderait d’une entreprise dégageant chaque année entre 4 et 5 milliards d’euros de bénéfice pour un gain net voisin de zéro.

La privatisation c’est :

- La perte de la propriété des usagers-citoyens sur EDF

- Le transfert, de charges actuelles et futures à l’Etat

- La réduction des droits du personnel, des collectivités locales, des usagers

... pour le seul bénéfice des acquéreurs privés

EDF une privatisation annoncée qui masque une spoliation à venir de la collectivité nationale

Jean Marcel MOULIN

- Toute la démonstration chiffrée ICI :

http://sudenergieedf.free.fr/sections/EDF/CR/ex%E9g%E8se.htm

* * * * * * *

Fédération des Syndicats de l’énergie

POUR SAUVER LE SERVICE PUBLIC, C’EST MAINTENANT !

UN GRAND DUO DE BONIMENTEUR !

Sarkozy et Roussely font la paire ! Avant toute décision du parlement, ils se répandent dans la presse pour enterrer EDF-GDF, entreprises publiques. Tous les moyens sont bons. Tous les mensonges, petits et grands y passent :

- Ils disent s’engager à maintenir les valeurs du service public alors que depuis quelques années l’ouverture du marché de l’énergie et l’anticipation de la privatisation ont conduit à la dégradation des activités de Service Public (fermetures d’agences, réformes de structures incessantes, suppressions d’emplois et de compétences, externalisation et mise en sous-traitance de nombreuses activités).

- Ils disent vouloir exporter les valeurs du service public alors que dans toutes les filiales du groupe ce ne sont que baisses de salaires et licenciements.

- Ils disent vouloir ouvrir le capital pour mieux investir alors que la libéralisation se traduit pas un sous-investissement organisé des opérateurs afin de faire monter les prix.

On le voit, aucun des arguments utilisés n’est sérieux
Il s’agit de nous faire avaler la pilule de la privatisation

DES BONIMENTS DEJA SERVIS AILLEURS

Ce sont ces boniments qui ont été servis aux salariés de France Télécom ou aux agents de la Compagnie Nationale du Rhône. Le tout agrémenté de petits cadeaux sous forme d’actions et autres augmentations de salaire. Aujourd’hui France Télècom est totalement privatisé et les conditions de travail se sont considérablement dégradées. Et la CNR vient de tomber dans les mains de SUEZ.

DES BONIMENTS QUI CACHENT L’ESSENTIEL

L’essentiel pour le gouvernement est bien sûr de changer le statut juridique des entreprises, de les transformer en sociétés anonymes et d’éviter les réactions du personnel.

UNE DETERMINATION PERMANENTE

Aujourd’hui le personnel répond à nouveau présent pour défendre le Service Public. A nouveau il montre sa détermination à faire reculer le gouvernement et obtenir le retrait du projet de Loi.

Mais de son côté le gouvernement avance. Après avoir été examiné par le Conseil d’Etat, adopté par le conseil des Ministres, le projet de loi devrait être proposé au vote du parlement à partir du 15 juin.

Le temps presse ! Nous pensons qu’il est maintenant temps que toutes les Fédérations Syndicales opposées au projet de loi appellent dans l’unité le personnel a cessé le travail jusqu’au retrait du projet de Loi. De nombreux syndicalistes de tous horizons se sont prononcés dans ce sens.

Ce que craint le gouvernement, c’est l’entrée des agents d’EDF et de GDF dans la grève reconductible .

Si ce soir le projet de loi n’est pas retiré, la grève nationale reconductible devient incontournable.

C’est cette perspective que Sud Energie appelle chacune et chacun à préparer.

Discutez en autour de vous, convainquez vos organisations syndicales de la nécessité de cette stratégie, prenez cette décision en assemblée générale.

- Tous ensemble nous pouvons gagner !

Tous ensemble nous pouvons sauver le Service Public de l’Energie !

Fédération des Syndicats Solidaires Unitaires et Démocratiques de l’Energie

06.86.40.20.64 - 06.70.52.76.39

www.sudenergie.com

sud-energie-der@edf.fr

*** *** ***

- Lire aussi :

EDF est à nous. Voulez-vous vendre EDF ? 10 avril 2004

EDF/GDF : NON à la privatisation 8 avril 2004

EDF/GDF 8 avril : début de la guerre totale contre la privatisation. 3 avril 2004

Le personnel d’EDF contre la privatisation. 29 décembre 2003

[1« Résistances électriques et gazières » est un réseau d’échanges, de débats et d’interventions composé de professionnels, techniciens, ingénieurs, économistes, experts, responsables et cadres des industries électriques et gazières qui considèrent que le moment est venu que s’expriment, avec plus de force et publiquement les multiples résistances qui se développent face aux libéralisations, ouvertes ou rampantes, qui affectent les secteurs électriques et gaziers et plus généralement, le secteur énergétique et les entreprises qui en relèvent. « Résistances électriques et gazières » est membre de l’Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs, organisation non gouvernementale, créée en 1983, regroupant un réseau de professionnels progressistes, des réseaux thématiques ou professionnels et des structures associatives d’échanges et d’expertises. L’AITEC est partie prenante du vaste mouvement qui, depuis Seattle, se développe contre la mondialisation libérale, pour un développement durable et solidaire maîtrisé par les citoyens.

[2Derrière le pseudonyme collectif de Jean-Marcel Moulin, des cadres
supérieurs d’EDF et de GDF souhaitant conserver l’anonymat, prennent
position contre ce qu’ils appellent la « privation-spoliation » de
l’entreprise du service public de l’énergie. Ils mettent à la
disposition des citoyens leurs données, leurs réflexions et formulent
des contre-propositions.


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