RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Ils auraient préféré que Hugo Chavez rachète le PSG

Un leader politique qui organise 6 élections, qui en gagne 5 à près de 65% des votants, élections auxquelles l’opposition a pu participer normalement, peut-il être qualifié de « dictateur » ? Un leader politique qui utilise les revenus pétroliers pour construire des logements pour les plus pauvres, ouvrir des centres médicaux et d’alphabétisation dans les quartiers démunis, qui redistribue des terres aux « peones », mérite-t-il le qualificatif de « populiste » ? Un leader politique qui vend son pétrole à prix cassé au pays pauvres est-il un « démagogue » et un « suppôt du terrorisme international » ?

N’importe quel esprit sensé répondrait « NON » à toutes ces questions ? La presse occidentale (New-York Times, Figaro, El Pais, Die Zeit, Express, Corriere della Sera etc.), elle répond « OUI ». Ces qualificatifs péjoratifs - « dictateur », « populiste » et autre « démagogue » - , c’est elle-même qui les a utilisés et cela 14 années de suite contre feu le président Hugo Chavez du Venezuela. Oui, pendant une décennie et demi, le leader de la révolution bolivarienne, le promoteur du « Socialisme du XXIe siècle », a été la cible favorite des médias étasuniens, français, anglais, allemands et autres. La presse télévisé ne fut pas en reste comme France 2 qui reconnut récemment qu’elle avait diffusé de fausses informations contre Chavez. Mea culpa tardif et qui ne mange pas de pain puisque ce dernier était déjà mourant.

Cette presse-là n’est rien d’autre qu’une presse de caniveau. Une presse dévouée à la cause de l’impérialisme, du fascisme, du sionisme et du néo-libéralisme. Une presse qui devrait regarder son nombril avant de critiquer celui des autres. Car les Etats-Unis sont-ils une démocratie quand on sait que c’est le pays qui détient le plus de prisonniers de droit commun (près de 3 millions) au monde ? Est-elle une démocratie quand ses prisons sont privatisées et ses prisonniers utilisés comme travailleurs sous-payés ? Est-elle une démocratie quand on sait que lesdits prisonniers sont à 70% noirs alors que les Noirs étasuniens ne sont que…15% de la population ?

Ces leçons de démocratie, elle devrait les garder pour elle, cette presse-là . Ou plutôt les réserver à ses amis du Quatar, du Koweit et de l’Arabie Séoudite. Car a-t-elle jamais demandé à ces émirs du pétrole d’organiser des élections libres et démocratiques ? A-t-elle jamais exigé que l’Occident rompe ses relations diplomatiques avec l’Arabie séoudite si ce dernier continuait à décapiter les condamnés en place publique et à autoriser la lapidation des femmes dites adultères ? A-t-elle jamais tancé les Quataris et les Kowétiens pour le traitement quasi-esclavagiste qu’il réserve aux travailleurs immigrés asiatiques, indiens et africains ? A-t-elle dénoncé avec la vigueur nécessaire la colonisation scélérate du Tibet par la Chine ? Tibet où quasiment chaque semaine un protestataire s’immole par le feu.

Non.

La grande presse occidentale a des états d’âme sélectifs lesquels sont liés aux seuls intérêts politiques et économiques de l’Occident. Le reste, ses leçons de démocratie à Chavez, Morales ou Correa, c’est du pipeau. Si ces leaders leur avaient livrés les richesses minières et pétrolières de leurs pays, personne ne les aurait critiqué. Mieux : on leur aurait déroulé le tapis rouge comme on le fait régulièrement pour l’émir du Qatar.

Au lieu de redistribuer l’argent du pétrole aux plus démunis des Vénézuéliens, sous-entend cette presse, Hugo Chavez aurait dû avoir acheté des actions dans General Motors ou racheté le PSG. A cette presse de merde, on ne peut que répondre une seule chose ou plutôt reprendre une exclamation de Chavez :

« Vayanse al carajo, Yankis de mierda ! » (Allez au Diable, Yankees de merde !)

la rédaction de Montray Kreyol

http://www.montraykreyol.org/spip.php?article6231

URL de cet article 19774
  

Même Thème
Ainsi parle Chávez
Hugo Chávez, figure du Venezuela et de l’Amérique latine contemporaine, si critiqué et diffamé dans la plupart des médias, était indéniablement le président métisse, issu d’une famille pauvre, avec lequel les classes populaires pouvaient s’identifier. Pendant 13 ans, chaque dimanche, il s’est adressé à son peuple dans une émission appelée « Allô président », fréquemment enregistrée sur le terrain et en public. Ce livre recueille certaines de ses allocutions. Tour à tour professeur, historien, blagueur, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par la nécessité.

Karl Marx

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.