RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Impulser l’OPPOSITION POPULAIRE au gouvernement d’euro-austérité.

Le PRCF analyse l’actualité et prend position sur la Toile

Le 6 mai dernier, la majorité des Français a chassé Sarkozy, l’indécent exécutant de l’oligarchie capitaliste, l’homme-lige de Berlin et de Washington, le clone politique des Le Pen. A l’époque, tout en soulignant la nécessité pour le peuple de chasser ce personnage dangereux, le PRCF avait laissé chacun libre de son choix de second tour, tout en soulignant que sur le fond sinon sur la forme, les orientations de Hollande s’inscrivaient dans la continuité des politiques euro-libérales et atlantistes.

Après avoir feint de tergiverser pour tenter d’installer (en vain) un semblant d’état de grâce, le tandem Hollande-Ayrault affiche de plus en plus lourdement ses choix belliqueux, austéritaires, patronaux et euro-fédéralistes.

Atlantisme d’abord, avec l’implication prononcée de la diplomatie et des services français dans l’entreprise visant à recoloniser la Syrie en pratiquant une politique éhontée d’ingérence armée et d’encerclement militaire (par Turquie, Qatar, Arabie saoudite interposés) en attendant que les conditions soient créées (après l’élection américaine ?) pour une invasion de la Syrie. Il ne s’agit pas d’idéaliser le régime de Damas, mais de respecter le droit des NATIONS à disposer d’elles-mêmes en refusant toute immixtion dans les affaires d’une autre nation : car le « droit d’ingérence » prôné par le va-t-en-guerre BHL justifie le « deux poids deux mesures » permanent et peut à tout moment générer un affrontement mondial incontrôlable.

Austérité à tout-va, ensuite. Non seulement ce gouvernement n’est revenu, sinon très marginalement, sur AUCUNE des grandes contre-réformes (retraites, Sécu, hôpital, lycée, université, privatisation de GDF, autoroutes, du statut de la poste, etc.) de l’ère Raffarin-Sarkozy, mais il va prélever 20 milliards dans les poches des Français dont dix sur le fonctionnement des services publics (déjà exsangues !) et dix sur les contribuables (gel du barème de l’impôt sur le revenu en attendant l’augmentation massive de la CSG). Loin d’ouvrir une négociation salariale urgente, tant le pouvoir d’achat des salariés est malmené depuis des décennies (8 millions de pauvres, des millions de mal-logés, 3,5 millions de chômeurs ou de semi-chômeurs officiels, sans parler des pensions en baisse, des franchises médicales, etc.), Hollande ordonne une « négociation » sur le prétendu « coût du travail », avec à la clé, la baisse des cotisations patronales finançant les retraites et la Sécu, l’augmentation de la flexibilité (alors qu’une majorité trouve déjà peu supportables ses conditions de travail), la casse du contrat de travail et l’augmentation massive de la CSG : bref, les Gribouilles du gouvernement prétendent « sauver notre modèle social » alors qu’ils le mettent en pièces ! A preuve le ministère de l’Equipement où déjà , 6 retraités sur 7 ne sont plus remplacés. Ne parlons pas de l’emploi où Tartarin Montebourg en est réduit à des effets de manche pendant que PSA, Doux, Durisotti, Sanofi, Mittal, Fralib, etc. plongent des milliers de familles dans le désespoir et aggravent la désindustrialisation française au risque de plomber la balance commerciale déficitaire du pays ! Décidément, les manifestants du PRCF avaient raison de crier, à la manif du 30 septembre, « Mont’bourg, pantin ! / Assez gesticulé / Faut sortir de l’euro / Et nationaliser !

Bien entendu il y a quelques mesurettes PROVISOIRES contre les plus riches : il s’agit, comme l’avouent sans honte les ministres en place, non pas de récupérer les sommes volées à l’Etat depuis des décennies (avantages fiscaux multiples, baisse des « charges », subventions sans contrôle au titre de l’« aide à l’embauche »…), mais de faire passer la pilule auprès des salariés : la « justice » pour emballer le paquet, les arêtes de poisson dans le paquet !

Ces choix de classe sont dictés par l’alignement total des euro-fédéralistes du gouvernement sur la stratégie fondamentale du MEDEF et de l’oligarchie « française » : dans le Manifeste « BESOIN D’AIRE », le MEDEF avoue crûment qu’il veut mettre un point final à l’histoire de France en construisant à marche forcée les « Etats-Unis d’Europe », en « reconfigurant les territoires » (ce que Hollande appelle un « nouvel acte de la décentralisation » achevant de dépecer les services publics d’Etat et les conventions collectives), en instituant l’anglais comme langue officielle unique de l’Europe, bref, en détruisant la nation et le « produire en France » afin de mieux dépouiller et marginaliser la classe ouvrière. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’adoption parlementaire du TSCG, la règle d’or imposée par Merkel que s’apprêtent à voter les députés félons du PS, que nul n’a mandatés pour détruire la souveraineté française en matière budgétaire en soumettant le parlement de notre pays au contrôle a priori et a postériori de la Banque européenne et de la Commission de Bruxelles.

Dans ces conditions, il convient plus que jamais que grandisse l’OPPOSITION POPULAIRE FRONTALE à ce gouvernement. Les contorsions de Pierre Laurent, du Parti de la Gauche Européenne et, occasionnellement, du secrétariat national du PCF, ne doivent plus faire illusion. Non M. Laurent, aucun progressiste conséquent ne peut souhaiter que « la gauche réussisse » : car c’est le fond de la politique gouvernementale qui est vicié ; face à ZAPAT-AYRAULT et au HOLLANDREOU français, l’équivoque est suicidaire. Elle ouvre un boulevard à l’UM’PEN en formation autour de la surenchère grossièrement islamophobe du FN et de l’UMP « sarkopéiste ». Ce n’est pas si on s’oppose franchement, de gauche, sur des positions d’hostilité totale à la dictature européiste que l’on favorisera le retour de la droite. C’est au contraire si on louvoie, si on continue de dire que le gouvernement a de bonnes intentions mais qu’il « cède aux pressions du patronat », si on continue de « vendre » au peuple la MENSONGERE « Europe sociale » ; et c’est pourtant ce que fait le « Front de gauche » quand, par la bouche de Mélenchon, il affirme contre toute évidence que « l’Europe est à nous ! » et que « l’euro - cette machine de guerre contre la classe ouvrière et la souveraineté des nations - est « notre monnaie » : car là , et nulle part ailleurs, est le coeur de la stratégie social-démocrate dont le Front de gauche ne peut être autre chose qu’un accompagnateur « critique » avec sa politique euroconstructive.

C’est pourquoi le PRCF continuera à travailler, non pas à la « réorientation progressiste » - au choix - de l’euro, de l’UE, du PS, du « Front de gauche » - mais au regroupement dans l’OPPOSITION POPULAIRE :

* Des vrais communistes, membres ou pas du PCF, pour une vraie campagne contre l’UE et l’euro, pour la rupture unilatérale de la France avec l’UE, contre le capitalisme et pour le socialisme ; le texte unitaire diffusé en commun par le PRCF et la Gauche communiste à la fête de l’Huma est un pas dans cette direction, mais le PRCF lance aussi un appel pressant à tous ceux qui entendent préfèrent l’action de classe aux sottes querelles de préséance.

* Des vrais syndicalistes : alors que la CGT et la FSU continuent, au niveau confédéral, de nourrir des illusions sur le gouvernement Hollande et sur la « construction européenne », unissons-nous à partir des revendications pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, le droit au logement, exigeons l’annulation de la « dette » et refusons de la payer aux banksters que sert le gouvernement, déclarons clairement que nos acquis sociaux valent un million de fois mieux que le salut de LEUR damné euro !

* Des vrais patriotes républicains et antifascistes qui veulent faire vivre les grandes idées du programme du CNR : indépendance nationale, coopération internationale, nationalisation des monopoles capitalistes et des banques, progrès social, centralité du monde du travail dans la République, démocratie large (qui passe par une nouvelle constitution), et bien entendu dans les conditions actuelles, abrogation des contre-réformes sarko-maastrichtiennes et des mesures fascisantes instituant une xénophobie d’Etat avec l’exigence claire de rompre sans retour avec l’OTAN et l’UE.

* Des vrais internationalistes qui doivent se regrouper pour conjurer l’intervention impérialiste et les ingérences en Syrie et dans tout autre pays menacé par l’impérialisme américain et par son très agressif accompagnateur « français ».

Pôle de Renaissance Communiste en France
http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?p=11772

URL de cet article 17897
  

Ukraine : Histoires d’une guerre
Michel Segal
Préface Dès le premier regard, les premiers comptes-rendus, les premières photos, c’est ce qui frappe : la « guerre » en Ukraine est un gâchis ! Un incroyable et absurde gâchis. Morts inutiles, souffrances, cruauté, haine, vies brisées. Un ravage insensé, des destructions stériles, d’infrastructures, d’habitations, de matériels, de villes, de toute une région. Deuil et ruines, partout. Pour quoi tout cela ? Et d’abord, pourquoi s’intéresser à la guerre en Ukraine lorsque l’on n’est pas même ukrainien ? (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Si les Etats-Unis voyaient ce que les Etats-Unis font aux Etats-Unis, les Etats-Unis envahiraient les Etats-Unis pour libérer les Etats-Unis de la tyrannie des Etats-Unis"

Vignolo

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.