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Inanité ironique de la « Communauté Internationale » en Haïti.

L’acceptation du vocable de Communauté Internationale dans l’usage
lexical et médiatique de la politique internationale, est l’une des plus
probantes preuves de l’aisance avec laquelle ce qu’il convient
d’appeler, la propagande d’une infime minorité d’oligarques d’État,
manipule les consciences dans le monde de l’information véhiculée par la
grande presse mondiale.

Les Etats-Unis, le Canada, Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, et
quelques deux ou trois autres pays à la proue de l’union européenne ou
ailleurs, soit à peine cinq pour cent des états, osent, au mépris du
reste des environ 200 états répertoriés dans l’Onu, gifler le bon sens
et insulter la dignité des pays du monde entier perçu par eux comme
figurants voire ombre du corps que constituerait leur Communauté
Internationale. C’est de l’inféodation à la fois épistémique et
politique des peuples de la planète par la weltanschauung d’un certain
occident et de ses alliés. Envahisseurs, guerriers lâchement assassins,
pillards et fomenteurs de crimes financiers contre les nations, les
voilà juges et moralistes exclusifs autorisés. Leurs membres quel que
coupables qu’ils soient comme la sinistre équipe de Bush et sa main
basse sur l’Irak avec tous les assassinats de civils sur la base d’un
ignoble mensonge, sont au-dessus de toute justice tandis qu’ils dressent
leur Cour Pénale Internationale pour juger ceux qui ne sont pas
leucodermes caucasiens comme eux ou qui, s’ils le sont, ont osé défier
leur vision dominante. Et le nauséabond dans cette énormité insulteuse
d’intelligence, c’est que les hommes du Sud, la presse des Sud,
ressassent indolemment la même inepte impropriété langagière, le même
vocable hyperimpérialiste et ethno-sociocentriste de Communauté
Internationale comme par auto-anéantissement programmé ou à tout le
moins banalisation de soi pour consacrer le droit des prédateurs d’états
et de peuples dits périphériques dans l’insidieux rapport Nord-Sud,
l’écliptique internationale dévorante qui les égruge, les néantise.

La Communauté Internationale ostraciste, communauté de mufles qui jouent
au raffinement et à l’humanisme, doit être remise à sa place par la
véritable Communauté de toutes les Nations et tous les États sans
ostracisme ethnocentriste et sociocentriste.

Pour une réorientation rationnelle et libératrice des partenariats.

Il est un constat criant, après un an que le séisme apocalyptique eût
frappé Haïti : les baragouins humanitaires, les simulacres d’aide et les
faux semblants d’amitié de ceux qui s’autoproclament la « communauté
internationale », n’ont quasiment rien fait au profit des haïtiens. Pis
encore, elle (ladite communauté internationale) a empiré par son bras
séculier, l’Onu, le sort du pays en y important le choléra. La condition
d’Haïti, nous le savons à moins de jouer éhontés à l’autruche lâche et
flagorneuse, est cruellement planifiée de l’extérieur et bêtement
encaissée à l’intérieur. Le système de prédation et de strangulation
d’Haïti est subtil mais simplet, il passe d’une part par l’effacement de
l’État haïtien comme instance de décision, rendu strict exécutant des
ordres de Washington, de Paris et d’Ottawa via la mainmise quasi
complète sur tous les secteurs par les Ong essentiellement financés de
ces pays dits amis, d’autre part par l’empêchement de tout développement
endogène fondé sur l’agriculture et l’agro-industrie. D’où, cela va de
soi, qu’il faille que l’État haïtien se réhabilite et qu’Haïti,
diversifie son partenariat international. Au risque de faire face au
syndrome de meute avéré de la « communauté internationale » car ce sera
un partage, une ponction inacceptable dans la chasse gardée de ces
requins qui crient au libéralisme mais sont diaboliquement pour leur
monopole et contre toute forme de concurrence. D’autant plus, que chaque
fois que les délires d’hégémonie absolue de la prédatrice communauté
internationale sont attaqués, son instinct de meute porté par sa horde
médiatique bassement propagandiste, se met en branle frénétique dans la
bave et l’encre des folliculaires et journaleux qui occupent au nom
d’elle, l’espace public planétaire de l’information orientée par et pour
elle contre tout peuple et État osant se défendre de sa mortelle
étreinte. Toutefois, un projet de pays constamment avorté du dernier sud
comme l’est Haïti, pays si grand dans l’Histoire mais rendu quasi
inexistant sinon que par le territoire et la population, n’a plus rien à 
perdre que son ignominieuse condition férocement travaillée et imposée
selon cette même communauté internationale essentiellement occidentale
et pernicieusement raciste, paternaliste s’érigeant en un certain nord
économique vitupérateur par réflexe d’ethnocentrisme et de
sociocentrisme néocolonial.

Haïti, je le redis encore une fois, doit commencer par ouvrir de toute
urgence une mission diplomatique en Chine ; d’ailleurs, les prostitués
occidentaux qui conspuent la Chine, tout en se vautrant dans
l’hypocrisie goguenarde de leur pureté droit-de-l’hommiste, vont
constamment se coucher devant la porte de cette nouvelle puissance, et
comme par oubli sélectif de leurs invectives arrogantes, faire
antichambre de partenariat renforcé avec Pékin. D’autres partenariats
importants avec la Russie, l’Inde, certains pays du Proche-Orient et du
Maghreb, tout en renforçant les liens tellement efficaces pour l’apport
médical et pétrolier avec respectivement Cuba et le Vénézuéla, ces amis
qui traitent avec Haïti à hauteur d’homme, et en dynamisant les
relations avec le Brésil dans le secteur de l’hydro-électricité, doivent
désormais être établis. Un pays à vocation agricole tel Haïti, doit
savoir discerner ses intérêts qui sont en contradiction avec ceux des
Etats-Unis et de ses alliés qui ont infligé une véritable mise à mort de
l’agriculture haïtienne par un dumping haineux [1]. L’agriculture,
l’agro-industrie comme fer de lance endogène d’une réhabilitation des
masses paysannes et urbaines, et commencer à faire face aux besoins
essentiels frappant cruellement au pays, l’État haïtien authentique doit
naître et changer de gestion. Et pour ce faire, il est impératif de
trouver des partenaires dignes et non s’acoquiner à d’abjects colons
figés dans leurs préjugés imbéciles, reprenant les mêmes vieilles
pratiques requinquées de mots comme par régression et involution. Par
ailleurs, l’ouverture d’Haïti à d’autres partenaires, impliquera une
rationalisation du partenariat international non plus monopolisé ni
asservissant, mais intelligent et vertical avec ses sempiternels bons
amis Etats-Unis, France, Canada qu’Haïti aidera ainsi, à être de
meilleurs amis en traitant avec eux en partenaires respectueux, sans se
faire imposer leurs voeux et volitions les plus excentriques.

Complices des bouffis de l’international - ces intumescents racistes et
maffieux souvent balourds et grossiers, imbus de leur mission
suprahumaine de « maîtres du monde », jouant les colons modernes ou
apprentis colons de pacotille - on dénombre de grands Pangloss intellos
et savants haïtiens, nourris de leurs sales idées, allaités de leur sein
idéologique, sustentés de leurs dollars et euros à titre personnel, qui
trouvent dans un langage de « scientifiques supérieurs » et
d’économistes affairistes quelque justifications à la manière dont « nos
amis » traditionnels traitent le pays en lui imposant l’abandon de
l’agriculture ruinée par leurs soins, le génocide économique du plan
d’ajustement structurel (Pas) et l’élimination de l’État fait instrument
à leur exclusif service. L’amitié souvent humiliante, rarement
bienveillante de nos trois grands amis, doit devenir décente et tolérer
la venue de nouveaux amis dans le giron de nos intérêts. Cela - par-delà 
l’angélisme faraud et mignard de certains de leurs porte-parole jouant,
dans leur presse, les bons samaritains toutefois reprocheurs à la
moindre incartade blessant leur égo gonflé et hypersensible de
supérieurs prêts à vomir leur fiel et leur blâme - contribuera à 
humaniser ladite communauté internationale en lui redonnant le respect
d’elle-même et d’autrui dans le rejet des méthodes surannées de
colonialistes anachroniques sans cesse renouvelées et travesties par
leurs organismes mondiaux et régionaux. Car la posture de meute
primitive de la communauté internationale avec une sorte d’essentialisme
idéologique de sociétés supérieures et civilisées faisant aumône au
reste du monde mal en point, est pour le moins loufoque et fictive
puisque totalement fondée sur une anhistoricité puant l’hagiographie.
Nous savons en effet sur combien de siècles d’extermination et
d’exploitation viles et éhontées du monde, ces pays se sont enrichis.
Les pays ravagés par le colonialisme esclavagiste ancien et nouveau
grâce à une minorité du pouvoir national totalement assujettie aux
racistes et déprédateurs internationaux, n’ont pas à raturer l’histoire
pour s’autopunir par le racisme d’autrui et dénigrement de soi. Ceux des
nationaux sur place, qui détruisent leur pays pour les impérialistes,
sont toujours les alliés naturels entretenus et imposés par les vampires
extérieurs à travers l’argent, la propagande, les diplômes, le meurtre,
le mensonge et toutes formes de crapulerie étrangère ; ils servent
aveuglément les intérêts mortels de leurs maîtres colons sans pitié.

Nous ne sommes pas des gauchistes qui croient à un socialisme désuet ou
inopérant. De toute façon, le vrai socialisme exige des biens et
institutions à socialiser. On ne socialise pas le vide. Nous croyons à 
l’économie de marché mais dirigée où les services essentiels son
d’obédience étatique. Haïti doit rester ou plutôt entrer dans l’économie
de marché mais de manière lucide en défendant ses intérêts, en trouvant
les partenaires qui ne lui demandent pas d’être leur essuie-pied et dont
les ressortissants, bêtes à manger du foin, par leurs commentaires à 
chaque article publié sur Haïti dans leur presse, crachent avec racisme,
condescendance et dédain au sujet de l’ « aide consentie aux haïtiens »
comme si leur oligarchie prédatrice planétaire, vrai gang financier
mondial, était étrangère au malheur des Sud en général et
particulièrement d’Haïti à laquelle, ils n’ont jamais laissé
l’autodétermination depuis au moins 1915, année de l’occupation
étasunienne, après que la démocratique France civilisée l’ait étouffée
par la dette d’indépendance bien connue.

Naturellement, je serai encore une fois pour plusieurs, l’emmerdeur à 
boycotter comme le font tant de journaux haïtiens car lorsque la
prostitution dans la position la plus reptilienne qui soit, devient la
voie prioritaire la plus véloce et la plus certaine de la « réussite
personnelle », les hommes n’ont plus besoin de posture verticale et la
dignité en général comme la dignité politique en particulier pour le
relèvement national, en devient un faix insoutenable. Pour Haïti, la
logique du soumis qui caractérise l’attitude politicienne du pays à 
l’égard de la « Communauté International » - (communauté qui joue selon
les besoins de sa cause en « sauveur » des faibles et pauvres, en père
ou plutôt parâtre fouettard comme ce ministre étranger qui suggérait
d’envoyer son armée rétablir l’ordre suite à des violences électorales à 
Port-au-Prince) - l’heure doit être à un véritable remue-ménage de
planification et de quête de vrais partenaires permettant la
construction du pays sur d’autres bases loin du vieux fumet réchauffé
des anciens colons racistes modernisés et cravatés.

Camille Loty Malebranche

[1Mon autre article facile à trouver sur google en écrivant le titre :

/HAà TI, LE VENTRE DES PAUVRES SOUS CONTRôLE DES PLOUTOCRATES/


URL de cet article 12455
  

Roms de France, Roms en France - Jean-Pierre Dacheux, Bernard Delemotte
Population méconnue, la plus nombreuse des minorités culturelles, présente en Europe depuis des siècles, les Roms comptent plus de dix millions de personnes. Ils ont subi partout l’exclusion et les persécutions : l’esclavage en Roumanie du XIVe au XIXe siècle, l’extermination dans les camps nazis… Peuple à l’identité multiple, son unité se trouve dans son histoire, sa langue et son appartenance à une "nation sans territoire" . La loi Besson de juillet 2000 a reconnu les responsabilités de (...)
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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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