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Islamophobie ou judéophobie. Choisis ton racisme, camarade, mais attention, choisis légal, celui de l’État-nation du peuple juif

La recette du racisme ordinaire : caricaturez-les tous sauf les symboles judaïques et les leaders sionistes.

L’humoriste Guillaume Meurice vient d’annoncer sur son compte X (ex-Twitter) être « convoqué à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée » de son contrat, à la suite de la réitération, ce dimanche 28 avril, de ses propos tenus fin octobre 2023 sur le boucher Netanyahou, qualifié de « nazi sans prépuce ». L’occasion de republier notre article consacré au sujet des caricatures et sketchs satiriques.

« Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent », avait proclamé, le 21 octobre 2020, Macron lors d’une cérémonie d’hommage national au professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, décapité après avoir montré à ses élèves des caricatures du Prophète Mohammed QSSL.

Rappelons que les caricatures exhibées par le professeur Samuel Paty à ses élèves, en guise de support pédagogique, avaient été publiées en 2012 par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. L’une des caricatures représentait le Prophète Mohammed à quatre pattes, nu, les testicules pendants, intitulée « Mahomet, une étoile est née ».

Ces caricatures avaient été jugées « ignobles » par l’ancien ministre de l’Education, Luc Ferry. « On n’est pas obligé, pour enseigner la liberté d’expression, de montrer des caricatures qui sont à la limite de la pornographie », avait déclaré le philosophe sur France-info.

Ainsi, en 2020 le président Macron défendait la liberté de caricaturer, « quoi qu’il en coûte ». Or, cette liberté d’expression de la caricature semble ne s’appliquer qu’à l’univers culturel et cultuel musulman. En effet, essayez de caricaturer le culte judaïque ou l’Holocauste : vous vous exposez à des poursuites judiciaires, vous encourez une lourde condamnation pénale et financière.

Quand bien même le juif est parfois présenté dans les dessins de Charlie Hebdo, il n’est jamais seul mais configuré discrètement aux côtés de l’imam et du curé, histoire d’accréditer la propagande selon laquelle les trois religions monothéistes seraient impartialement étrillées, pilonnées, caricaturées en France.

Sans nul doute, en France, la liberté d’expression s’arrête au seuil des institutions étatiques et des instances judaïques. Toute caricature des instances officielles françaises ou européennes semble sévèrement réprouvée, condamnée. La preuve. On se souvient que le 25 mars 2021, au début de la guerre russo-ukrainienne, l’ambassadeur de Russie à Paris avait été convoqué au ministère des Affaires étrangères à la suite de la publication sur son Twitter de deux caricatures jugées « inacceptables » par les autorités françaises.

Le premier dessin montrait les Européens à genoux léchant les fesses de l’Oncle Sam, sous le titre « La solidarité européenne en action ». Le second dessin montrait une allégorie de l’Europe malade, agonisante, sous les injections de seringues géantes toxiques (“russophobie”, “néonazisme”, “sanctions”, “Covid-19″, “Otan”, “cancel culture”) administrées par l’Oncle Sam américain et un représentant de l’Union européenne.

« Ces publications sont inacceptables et le ministère des Affaires étrangères a très clairement fait savoir cela à l’ambassadeur de Russie », avait déclaré le président Macron, furibond.

Pour information, sous la levée de bouclier, l’avalanche de commentaires indignés, l’ambassade de Russie en France avait poliment supprimé son tweet.

On se souvient comment l’Etat français, notamment son institution éducative (les professeurs) et ses organes de propagande médiatique (les journalistes), en dépit des protestations des dirigeants de plusieurs pays musulmans, et de nombreuses manifestations violentes organisées notamment au Pakistan, Bangladesh, Indonésie, Inde, Afghanistan, avait maintenu la publication et la diffusion des caricatures. Les caricatures de Charlie Hebdo continuent d’être fréquemment republiées par les périodiques français. De même, ces caricatures figurent désormais comme support pédagogique à destination des écoles. Paradoxalement, au pays de la liberté d’expression, si des élèves, considérant être offensés par les caricatures, émettent des réserves ou critiques d’ordre pédagogique sur ces caricatures, ils risquent d’être interpellés pour apologie du terrorisme et fichés S.

Les caricatures seraient-elles tolérables en fonction des univers symboliques représentés ? Comment doit-on interpréter l’indignation des autorités françaises provoquée par la publication des dessins de l’ambassadeur de Russie à Paris ?

Pourtant, selon les défenseurs bourgeois de la liberté d’expression, en matière de critique satirique, rien n’est sacré. Notamment en matière artistique, théâtrale. Dans un théâtre, à la télévision ou dans une station radio. Tout est objet de dérision. Aucune autocensure n’est tolérable. Ni aucune censure. La satire est amorale. Elle transcende les considérations morales, éthiques et politiques. Elle fait fi des susceptibilités personnelles et religieuses. Par-delà la morale, comme le dirait Nietzsche, voilà sa raison d’être.

Mais, en France, avec sa caricaturale démocratie hypocrite, badigeonnée de despotismes en toile de fond, la liberté de caricaturer n’est valorisée que pour l’univers culturel musulman. Au vrai, en France, de même que la caricature du culte musulman est le cache-sexe du racisme anti-arabe, de même l’anti-islamisme est la feuille de vigne qui dissimule la haine de l’islam et la stigmatisation des musulmans.

Sans conteste, le propre de la satire n’est pas de plaire mais de provoquer, notamment le pouvoir et la société. Mais à focaliser à dessein la provocation sur l’univers cultuel islamique, la caricature française, notamment celle diffusée par Charlie Hebdo, vise en vrai les musulmans, outrancièrement ridiculisés, humiliés, figurés dans des postures dégradantes, déshumanisées.

Comment interpréter le dessin de Riss intitulé « Le Coran c’est de la merde, ça n’arrête pas les balles », qui a fait la une de Charlie Hebdo le 10 juillet 2013, montrant un musulman mitraillé par des balles traversant le Coran qu’il tient contre lui ? Assurément, Charlie Hebdo, périodique longtemps ennemi des institutions dominantes irrévérencieusement caricaturées, est devenu obséquieusement l’allié du pouvoir qui l’a enrégimenté, au nom des valeurs de la République bourgeoise impérialiste française et de la laïcité réputée pour son élasticité idéologique islamophobe, dans sa Croisade contre les Arabes et les musulmans.

Une chose est sûre, en France on a le droit de tout caricaturer, sauf les symboles juifs. On a le droit de se gausser de tout homme public ou politique, sauf des représentants du sionisme. Sinon, vous êtes accusé d’antisémitisme et passible de poursuite judiciaire.

C’est la fâcheuse mésaventure arrivée à l’humoriste Guillaume Meurice, après sa chronique diffusée le 29 octobre dernier sur France Inter. L’humoriste avait qualifié le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le boucher de Gaza, de « sorte de nazi sans prépuce ». Aussitôt, levée de boucliers de toutes les corporations culturelles, intellectuelles et politiques inféodées au sionisme. Personnalités du monde politique, de la culture ou d’instances religieuses juives ont dénoncé ces propos, les qualifiant d’antisémites.

Comble du cynisme, y compris le directeur du journal Charlie Hebdo, ce torchon d’ordinaire sectateur de la liberté d’expression, s’était joint à la meute sioniste pour lyncher et condamner Guillaume Meurice. « Comment peut-on encore utiliser des termes si puérils. Ce choix des mots semble particulièrement malvenu. Ce sont des raccourcis. Bien sûr que l’on peut rire de tout, mais il y a une manière de le faire », avait déclaré Riss, directeur de Charlie Hebdo.

Pour rappel, au début de l’année, à la suite de la polémique soulevée par la publication de ses 35 caricatures du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, Riss défendait fermement le droit d’expression : « Jusqu’à présent, nos dessins touchaient aux dogmes religieux. On nous reprochait de ne pas nous en prendre aux puissants. Là, on s’attaque à une figure dirigeante d’un régime dictatorial et cela semble encore poser un problème, ce qui montre la malhonnêteté de cet argument. Nous avons le droit de caricaturer des dirigeants politiques, qu’il s’agisse de Joe Biden ou de Jair Bolsonaro. Dès la naissance du mouvement de contestation, en septembre, on s’est demandé comment marquer notre soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui défendent leur liberté face à la théocratie. Notre réponse, ce sont les dessins, un mode d’expression pacifiste, non violent, contrairement à ce que disent nos détracteurs ».

Apparemment, son droit de caricaturer s’applique à tous les dirigeants du monde entier, sauf à ceux d’Israël, encore moins au premier ministre, le fasciste Netanyahou. C’est la recette du racisme made in Israël.

« Halloween approche et tout le monde commence à chercher un déguisement pour faire peur. En ce moment, le déguisement Netanyahou marche pas mal. C’est une sorte de nazi, mais sans prépuce », avait lancé le chroniqueur, Guillaume Meurice.

Pourtant, Guillaume Meurice, connu pour son ton irrévérencieux, a fait sa blague sur une personnalité politique d’un pays étranger, à savoir Israël. Ironie de l’histoire, dans son propre (sale) pays, Netanyahou est, depuis plus d’un an, contesté, conspué, fustigé, injurié, caricaturé, taxé de fasciste, par des centaines de milliers de manifestants israéliens, sans soulever la moindre controverse ni condamnation.

Nous avons la preuve que France est plus royalement sioniste que le sionisme. La France est devenue une caricaturale nation infectée de sionistes. Un pays émasculé.

En tout cas, dans le pays de la liberté d’expression à géométrie variable et de soutien inconditionnel au sionisme invariable, Guillaume Meurice, outre le fait d’avoir été sanctionné par son employeur, est victime d’un véritable lynchage collectif déchaîné par des sionistes. Il est poursuivi en justice pour antisémitisme, reçoit quotidiennement des tonnes d’insultes, des menaces de mort. Il a même été entendu mardi 21 novembre par la police dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine et injure publique aggravée. Tout cela, sans soulever aucune indignation ni poursuite judiciaire contre les coupables, probablement tous sionistes.

Un sénateur français a saisi l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour sanctionner Guillaume Meurice pour son sketch sur Netanyahou. Il a dénoncé l’humoriste pour atteinte au « respect et à la dignité de la personne humaine ».

Si, pour l’ensemble de la classe dirigeante et politique française, le respect et la dignité humaine sont incarnés par le boucher des Palestiniens, le chef du gouvernement israélien, on comprend mieux la cause de la fascisation de la société française et de la décadence de la France.

Une chose est sûre, avec la polémique soulevée par le sketch de Guillaume Meurice, la France a dévoilé que la liberté d’expression est restrictive, à géométrie variable. À géographiquement israélienne, autrement dit édito-territorialement sous contrôle de Tel Aviv. La preuve. Ce sont les mêmes qui se mobilisent pour la liberté de la presse, de blasphémer, de caricaturer, qui interdisent les manifestations de soutien au peuple palestinien martyr, de blaguer sur les dirigeants israéliens, leurs intouchables maîtres sionistes, criminels de guerre.

C’est la recette du racisme made in Israël.

Ce sont les mêmes qui, depuis deux ans, caricaturent, apostrophent, vitupèrent avec insolence le président Poutine, et qui réclament du respect envers le boucher de Gaza, Netanyahou. D’aucuns, sur LCI, versant dans la criminalisation des dirigeants russes, n’avaient-ils pas évoqué explicitement la possibilité d’éliminer physiquement le président Poutine, sans avoir soulevé la moindre indignation des instances journalistiques ou étatiques, d’ordinaire plus promptes à dénoncer la moindre entorse à la déontologie, ni encouru la moindre poursuite judiciaire de la part des autorités pour incitation au meurtre ?

 https://algerie54.dz/la-recette-du-racisme-ordinaire-caricaturez-les-tous-sauf-les-symboles-judaiques-et-les-leaders-sio
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COMMENTAIRES  

10/05/2024 13:03 par Palamède Singouin

En France, tout a commencé avec la loi Gayssot (député communiste). Seuls quelques historiens ont dénoncé à l’époque une atteinte à la liberté d’expression et une législation (quasi soviétique) imposant une vérité d’État. Or il ne fallait pas être fin juriste pour comprendre que ce genre de loi serait inévitablement utilisée à de toutes autres fins que leur bonnes intentions affichées.

On a également eu la chasse au Dieudonné, ouverte à la suite d’un sketch où l’humoriste apparaissait en rabbin nazi, qui aura culminé avec la grotesque guéguerre Dieudonné / Valls où l’on aura vu ce derniers mobiliser l’appareil d’État (préfets, flics, tribunaux, Conseil, d’Etat, fisc,...) et la quasi totalité des médias contre "la bête immonde" ressuscitée en méchant noir.

"Qui ne dit mot consent". Les dictons populaires sont souvent plus parlant que les savantes analyses psycho-sociologiques.

10/05/2024 17:59 par THOMAS ML

Vous avez tout à fait raison et je suis très triste de voir la France prendre le virage du racisme pour tout ce qui n’est pas juif et qu’il faut faire attention à nos paroles ! Comment appelle t’on un pays dans lequel il y a de la censure et ou la liberté est de plus en plus restreinte ?

10/05/2024 20:03 par Chico

La France des droits de l’homme et de la justice est belle et bien morte . Aujourd’hui elle appartient aux sionistes, au capital et aux pouvoirs américains . Ce qui de fait est un seul et même pouvoir . Elle ne renaîtra pas .
Même les "hommes politiques" (et femmes politiques bien sûr) n’existent plus . C’est seulement un ramassis de larbins crétins et hypocrites que les véritables pouvoirs achètent pour s’en servir et font chanter .
Si quelqu’un entrevoit un espoir ou un chemin du salut, merci pour informer .

11/05/2024 05:36 par Francine lo

"Nous avons la preuve que France est plus royalement sioniste que le sionisme. La France est devenue une caricaturale nation infectée de sionistes. Un pays émasculé."

C’est juste. La castration est symbolique mais bien effective au niveau médiatique et politique. Et cela ne date pas de cet automne. Le clan des saigneurs sionistes règnent actuellement en maîtres en France. Si c’est une reconnaissance au fait quela France furt le premier pays européen moderne à accorder une citoyenneté aux juifs avec des droits équivalents à tous les autres citoyens de ce pays c’est une bien laide reconnaissance, qui ressemble davantage à une boulimie de challenger. Depuis un moment il y a des alarmes au fait que cette boulimie de pouvoir risque fort de propulser un nouvel antisémitisme que ne payeront pas les BHL, Glucksman et autres irresponsables sectaires, car ils iront se protéger en cas de chauffe ailleurs dans le monde où ils ont tant de soutiens, mais des juifs modérés et intégrés dans notre pays, voire pro-palestiniens. Un cauchemar qui risque aussi de se (re)produire dans d’autres pays européens, surtout si l’extrême droite une fois laissée aux commandes en UE par les ultracapitalistes mondialistes montre à nouveau son vrai visage.

11/05/2024 11:55 par xiao pignouf

en France, (...), la liberté de caricaturer n’est valorisée que pour l’univers culturel musulman

Bonjour, ce n’est pas comme ça que j’aurais analysé la chose. Je précise que la partie tronquée, avec laquelle je suis d’accord, ne vise qu’à pointer la partie avec laquelle je ne suis pas tout à fait d’accord.

D’abord, cette affirmation de l’auteur ne peut être généralisée à l’ensemble de la presse satirique française. La dérive (parce que ça, c’en était vraiment une) anti-musulmane était le fait de Charlie Hebdo. Le journal, qui s’était toujours moqué de la religion, a commencé à se focaliser sur la religion musulmane en réaction aux suites qu’a eues la publication au Danemark de caricatures de Mahomet dans le Jyllands-Posten, un journal généraliste, absolument pas satirique et au contraire très conservateur.

À partir de là, CH n’a fait que surenchérir, à la fois pour défendre son droit à la caricature mais aussi par pur intérêt commercial. Les institutions musulmanes ont en effet selon moi eu le tort, par leurs protestations, de canaliser encore plus l’attention sur ces caricatures et de conduire à la surmédiatisation des images et d’un journal qui à l’époque voyait ses ventes baisser.

Les torts de CH, indéniables, sont de deux ordres :

Par ces caricatures mais aussi par une ligne éditoriale de plus en plus atlantiste, CH perdait non seulement son côté transgressif mais devenait progressivement et implacablement de plus en plus normatif. Dans le monde post-9/11, nombres de pays musulmans étaient en flammes, les Palestiniens opprimés sous la botte israélienne, le Moyen-Orient plongé dans le chaos, 500 000 enfants irakiens tués pour la cause impérialiste parce qu’« elle le valait bien » et les Musulmans de France forcés à se faire moins visibles.

Le glissement qui s’est fait d’une liberté tout à fait légitime de critiquer la religion à travers ses autorités, traditionnelle chez Hara-Kiri puis CH, vers celle de « se gausser » de ses croyants a tout d’abord été favorisé par le fait que contrairement à l’église catholique, elle aussi cible de CH, l’islam n’a pas de chef spirituel susceptible de concentrer les tirs de barrage. Lorsqu’on se moque du pape ou de l’église catholique, par ricochet, c’est la bourgeoisie et l’aristocratie qu’on vise. Mais quand on se moque des Musulmans et de leur foi, c’est d’une partie de la classe populaire, globalement opprimée, qu’on rit. Par conséquent, non content de provoquer au sein de ces mêmes classes populaires des divisions qui sont toujours favorables à la classe dominante, Charlie Hebdo, feu journal d’extrême-gauche, a rejoint l’extrême-droite et ses unes n’avaient plus rien à envier à celle de Valeurs Actuelles.

Bien évidemment, personne ne mérite de mourir pour cela. Mais je serais curieux de savoir si le tout le monde aurait aussi facilement dit « Je suis Valeurs Actuelles », si les terroristes avaient choisi de mitrailler sa rédaction au lieu de Cabu, Wolinski et les autres. Ça aurait eu de la gueule...

Quant à invoquer Paty, je ne suis pas sûr que ça soit pertinent, même si je suis totalement d’accord avec le deux poids deux mesures. Paty est mort, Meurice a juste été viré. Il n’est pas possible que le discours gouvernemental, bien qu’hypocrite dans les deux cas, soit jugé de la même manière. Paty n’est pas mort pour s’être moqué du prophète, il est mort par le fait d’un enchaînement d’actes malveillants qui ont conduit un déséquilibré à le tuer. Meurice a été licencié de France Inter pour une blague que la justice avait pourtant jugée parfaitement légale.

Selon moi, la thèse d’un antisémitisme grandissant en France est frauduleuse, même si les vrais antisémites surferont sur la vague. La majorité de la population, ignorante ou indifférente aux éléments historiques qui ont conduit au 7 octobre, condamne globalement le Hamas. Les accusations récurrentes d’antisémitisme, nous le savons très bien, servent à grimer toute critique d’Israël et du sionisme, c’est-à-dire du colonialisme made in Israel. Par contre, l’islamophobie est là et bien là. Comme l’a dit Bassem Youssef quelque part, aujourd’hui le Musulman a remplacé le Juif dans l’imaginaire collectif occidental. Les nazis et tous les antisémites de l’époque qualifiaient les Juifs de rats, d’animaux à exterminer... C’est aujourd’hui le discours officiel du gouvernement israélien.

11/05/2024 18:04 par Palamède Singouin

la France fut le premier pays européen moderne à accorder une citoyenneté aux juifs avec des droits équivalents à tous

Avec une restriction pour l’Algérie coloniale dans laquelle les juifs ont obtenu la citoyenneté française pleine et entière bien avant les musulmans. L’Histoire finit-elle par se répéter ?

11/05/2024 19:27 par CAZA

Les cons-labos se déchaînent dans la propagande au service de leurs maîtres sionistes .
Est ce une bonne idée de reconnaître l’ état de Palestine ?
Ou une fausse bonne idée ? ET oui ce conflit est inextricable .
D’ un côté il y a ceux qui assassinent des civils surtout des enfants depuis 75 ans après avoir volé leur maison avec la bénédiction de la fumeuse communauté internationale qui s’ est attribué le droit de déposséder l’ un pour donner à l’ autre et de l’ autre ceux qui sont assassinés . Cruel dilemme d’ autant que cette reconnaissance devrait être une réalité depuis 75 ans .
Faut ressortir des tiroirs à fossiles l’ escroquerie des deux états pour entourlouper les bobocaves qui ne demandent que cela .
On pourra alors encore attendre un peu .
Que Gaza soit entièrement réduite en ruines et que la Cisjordanie soit entièrement colonisée et les Palestiniens chassés de leurs maisons et génocidés ?
https://www.challenges.fr/monde/faut-il-reconnaitre-des-maintenant-l-etat-de-palestine_892618

prochain sondage de figaroperroquet pour ses lecteurs :
<<<< Es tu pour ou contre l’ assassinat des enfants Palestiniens pour que les citoyens de l’ état nation du peuple juif puisse enfin vivre en paix dans le pays qu’ ils ont volé ?

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