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14 commentaires

L’incroyable médiocrité du personnel politique français

Pas un pour sauver l’autre… Même si l’on regarde le marigot politique français d’un point de vue de Sirius, c’est-à -dire en s’extrayant de la lutte des classes ou de celle des places, on ne peut manquer d’être frappé par la médiocrité de notre personnel politique. Pas un n’y échappe, tous sont frappés…

A tout seigneur tout honneur. Nous avons un président de la République qui atteint des sommets d’impopularité. Jugeons de Nicolas Sarkozy non de notre point de vue mais du sien. Il a été élu sur un ambitieux programme de réformes. Pour moi, il ne s’agit pas de réformes, mais de contre-réformes, qui visent ni plus ni moins que le démantelement de ce qui avait été établi aux lendemains de la Libération, quand la classe ouvrière, son parti, ses organisations, sortait renforcée parce qu’elle était la seule à ne pas avoir trahi dans sa masse.

Mais Sarkozy a réussi à convaincre une majorité de Français que ces « réformes » étaient indispensables pour avancer sur la voie glorieuse du capitalisme dont on voit au niveau international sur quoi il débouche aujourd’hui. Il a commencé à distribuer largement l’argent à ceux qui n’en avaient pas besoin mais à qui il devait son élection.

Mais là où le démon politicien l’a saisi, c’est lorsqu’il a voulu jouer « petit ». Il a entamé les réformes drastiques, impopulaires, dans le mépris de sa base électorale. Il a non seulement cultivé un style « gauche caviar » - avec des moeurs libertaires dans sa vie personnelle- mais pire encore, il a pratiqué « l’ouverture » et méprisé ses propres godillots. Il est même allé chercher les gens qui avaient assuré l’impopularité du PS en condamnant ce dernier à perdre toutes les élections présidentielles tant ils étaient loin des préoccupations populaires.

Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Parce que désormais, comme l’ensemble du monde politique, il confond la politique, la stratégie, avec les tactiques à la petite semaine pour gagner une élection présidentielle. Aller chercher un Kouchner, ou d’autres, c’était accélérer la déconfiture du PS.

Il lui fallait aussi - avec l’aide de ses amis patrons de presse - entretenir les plus mauvais candidats dans le camp opposé. Car nous en sommes là . Comme aux Etats-Unis, on ne se contente plus, sitôt l’élection présidentielle terminée, de prévoir la prochaine en inventant le candidat du système. Désormais, on lui crée le candidat adverse pour mieux l’abattre.

Donc l’ouverture est apparue comme le moyen de détruire un peu plus la gauche, de ramener tout le jeu politique sur la négation de la vieille opposition droite-gauche.
Oui mais voilà , c’était aussi une machine à faire perdre son propre camp face à des mesures de plus en plus impopulaires et des promesses non tenues en matière d’emploi et de pouvoir d’achat .

Nous avons là quelque chose d’intéressant pour comprendre ce qui est à l’origine de l’incroyable médiocrité du personnel politique français : une double dimension.

La première est structurelle : face à la crise du capitalisme et de l’impérialisme, il ne faut surtout plus d’alternative, plus de changement de société, il faut aboutir au système politique étasunien, à une entente sur le fond bi-partiste. Mais comme la France a ses propres traditions, elle résiste.

La deuxième est celle de l’auto-intoxication, par médias interposés, de ce landerneau politique. A peine une élection est-elle terminée que l’on rejoue la prochaine avec au centre du dispositif celle dont désormais tout dépend, à savoir l’élection présidentielle, et on développe de fines tactiques qui paralysent en fait toute mise en oeuvre politique. On le voit avec la stratégie présidentielle, qui a réussi en peu de temps à créer le plus beau bordel qui se puisse imaginer, les ministres s’exonèrant de la plus élémentaire solidarité gouvernementale, les députés - n’en parlons pas, pour aller jusqu’à la bouillabaisse marseillaise où les élus votent contre leur propre camp.

Mais il n’y a pas que la droite. En contemplant stupéfaite les folies de Bertrand Delanoe, à propos du Tibet, je me suis interrogée sur les raisons de cette soumission à Robert Ménard. Il fallait voir l’émission qu’Antenne 2 consacrait à cette affaire du passage de la torche. Il s’agissait d’une émission pourtant totalement favorable aux pro-tibétains (ou plutôt aux anti-chinois, parce que dans le fond personne ne sait réellement ce que veulent les Tibétains, en dehors des bonzes et du dalaï lama). Mais il était stupéfiant de voir Robert Ménard donner des ordres à l’adjointe de Delanoe, madame Hidalgo. On sentait une vieille complicité forgé dans l’atlantisme, le sionisme, contre le Moyen Orient. Mais cela était encore insuffisant pour comprendre pourquoi des élus peuvent se soumettre à ce ridicule provocateur.

La première réponse est parce que le provocateur a un don pour la communication, un petit pouvoir, il est prêt à tout, il faut le ménager. Mais le fond est ailleurs. Il est dans la rivalité entre Delanoe et Ségolène Royal (ou "comment préparer les prochaines présidentielles ?").

Ségolène Royal - outrancière comme à son ordinaire - a pris position, dans l’ignorance qui la caractérise, pour le Tibet contre les Chinois. Delanoe ne pouvait lui laisser le moindre espace. Il a donc renchéri en ouvrant la porte au maître des excès médiatiques en tous genres, le dit Ménard. Et voilà comment nous sommes embringués dans une crise franco-chinoise. Parce que Delanoe et Ségolène préparent leur candidature à la présidentielle en prenant d’abord le PS.

Nous en sommes là … Mais nous pourrions continuer. Par exemple, nous pourrions considérer le couple formé par le PCF et la LCR et nous découvririons les mêmes rivalités pour les prochaines présidentielles. Là il s’agit de rejouer éternellement la grande défaite du PCF, la chute de l’URSS, la seule victoire qu’ait jamais connue la LCR… Alors il s’agit partout et toujours de débusquer le stalinisme… De pratiquer le droit de l’hommisme le plus échevelé, quitte à savonner la planche de l’extrême gauche et de la gauche, comme en Italie... Avec une telle vision (partout où il y a des communistes il y aurait des dictatures), on ne voit plus très bien pourquoi il faudrait voter communiste. D’ailleurs les dirigeants du PCF et ceux de la LCR aboutissent au même constat : il faut abandonner la référence au communisme car la valise est trop lourde à porter. Et pour en être bien sûr, ils demandent à Robert Ménard de les aider à la charger…

Bref. A ce petit jeu des chaises musicales, il n’y a qu’un seul gagnant et c’est Robert Menard et son patron les Etats-Unis qui sont bien débarrassés d’une France indisciplinée…

Aujourd’hui, c’est sans états d’âme qu’elle voterait l’entrée en guerre contre Irak.

(version éditée par le Grand Soir)

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COMMENTAIRES  

23/04/2008 12:56 par VDJ

je signe des deux mains et même avec un stylo entre les dents !!!!

VDJ

23/04/2008 14:24 par dindane

La gauche en france n’a etait progressiste que du temps de Degaulle. Maintenant ,meme le niveau du combat du PCF reste largement en decà des exigences et des objectifs de luttes sociales-economiques et politique. Ce qui sert le pouvoir
actuellement , c’est un peu le slogan de Jules Cesar du Panum et du Circum .A part les deux formations politiques qui font semblant de s’affronter pour mieux occuper la galerie, et par la faire echouer et eviter toute autre emmergences politiques
radicales.Du temp de la Grece antique on mourrait pour l’amour d’une femme, il y a quelques temps seulement on mourrait pour un ideal revolutionnaire (lutte de liberation
national, GUEVARA,) maintenant c’est le temp ou l’on ne meurt
que pour le ventre le bas ventre et le spectacle. Malheureusement tres decu comme toi dannielle,j’attends un jour propice pour aider a detruire le liberalisme, car ce qui est plus grave, c’est que le simple citoyen se laisse aller sans reistence parceque qu’il n’a plus de capaciteés de discernements intactes

23/04/2008 14:24 par Comité Valmy

posté par la rédaction du Grand Soir, un communiqué (un peu) sur le même sujet du Comité Valmy :

* * * *

Le Dalaï-lama "citoyen d’honneur" de Paris … Ou de "l’ânerie en politique" …

brève de Charles Gilbert sur le site du Comité Valmy :
http://www.comite-valmy.org

La ville de Paris logeait déjà un âne à l’Elysée. Voilà qu’elle en abrite un deuxième dans son Hôtel de ville. Les braiements de cette nouvelle avant-garde de l’ânerie annonce à coup sûr la fusion de leurs semblables dans la nouvelle cavalânerie socialUMPiste en voie de formation.

L’âne de l’Elysée, le premier s’était tiré une balle dans le pied en fonçant, front obtus, sur le chiffon rouge agité par le Ménard sans frontière, mais pas sans dollars. Ses maîtres, atterrés par tant d’ânerie, ont dû lui ordonner un demi-tour sans protestation ni murmure en lui rappellant la fonction mercantile de ses pérégrinations dans l’Empire du Milieu (le Zhong Guo, seule terre entre les Océans et les Barbares) qu’il était en train de saccager. Il a, paraît-il des "conseillers" ! Que serait-ce donc s’il n’en avait pas ? Entre temps, deuxième balle dans le pied : des patrons employeurs de "sans papiers" entreprennent de casser son programme touristique de charters expulsifs laborieusement installé !

Et voilà qu’en écho, un second âne, chaleureusement soutenu par les braiements du marécage vert qui encombre l’Hôtel de Ville, se met à braire vers le vieux lama arrièré, pensionnaire de la CIA et autres fondations pieuses. Admirons au passage l’héroïque audace de ces partis -communistes, et centristes- qui ont réussi à s’abstenir peut-être pour ne pas fâcher trop leurs partenaires socialUMPistes, pensant probablement qu’il ne faut pas se mettre à dos une poignée de crétins parisiens pour un malheureux milliard et quelques de lointains chinois à peine sortis de la barbarie et pressés d’y rentrer à nouveau.

Bref, Paris étale jusqu’à l’obscènité la profonde misère politique des "Z’élites" françaises dont la soumission au maître angloricain en pleine débacle n’en finit plus de nous faire vomir.

A quoi bon s’attarder sur ces lugubres débats d’un spectacle crépusculaire quand l’orage gronde à l’horizon ?

24/04/2008 00:12 par mamacitadecali

Vous êtes bien en deçà de la réalité : l’orage ne gronde pas à l’horizon, il est au-dessus de nos têtes dans ce monde décadent que nous allons laisser aux générations à venir.

23/04/2008 17:29 par xéno

Je ne comprends pas cette irritation...

Les luttes de classes en France (1848-1850) K. Marx

« La pénurie financière mit, dès le début, la monarchie de Juillet sous la dépendance de la haute bourgeoisie et cette dépendance devint la source inépuisable d’une gêne financière croissante. Impossible de subordonner la gestion de l’État à l’intérêt de la production nationale sans établir l’équilibre du budget, c’est-à -dire l’équilibre entre les dépenses et les recettes de l’État. Et comment établir cet équilibre sans réduire le train de l’État, c’est-à -dire sans léser des intérêts qui étaient autant de soutiens du système dominant, et sans réorganiser l’assiette des impôts, c’est-à -dire sans rejeter une notable partie du fardeau fiscal sur les épaules de la grande bourgeoisie elle-même ?

L’endettement de l’État était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction
de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisé-
ment le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal
de son enrichissement. »

... tout est nominal...

30/05/2008 20:21 par Anonyme

Un décryptage serait apprécié ....
Nous ne sommes pas tous cultivé ;)

**yeux qui roulent**
Oui je parle de moi

23/04/2008 18:42 par Rosay.

Je suis rassuré,mes analyses perso - politiques sont totalement concrètes et partagées .
Habitant la verte campagne ,mais branché internet ,je suis conscient des vérités politiques affligeantes de la classe dite "dirigeante " .
Quelle soit de gauche ou de droite les prétendus dirigeants sortent du même troupeau de formation .
La vraie question que me pose c’est comment faire pour changer , à mon niveau très modeste , je milite sans certitude de changer ou pouvoir faire changer .
Il est facile de dire ou écrire "ils sont tous fous"
et pourquoi pas moi ??

23/04/2008 22:57 par Jmemarre

Pfiuuuu ! Décoiffante analyse !

Je vois bien que vous êtes favorable à la Chine. C’est -soit une caractéristique de communites qui défendent leurs potes (plutôt votre genre, non ?), -soit la logique de la droite financière qui a de gros intérêts économiques avec la Chine. Mais faut-t’il sacrifier ainsi nos valeurs humaines à la Realpolitik économique ou au copinage politique ? Pas surprenant, que l’on retrouve l’essentiel de la gauche et du centre aux côtés des Tibétains. Au nom de carnets de commandes bien remplis, faut-t’il favoriser un Etat communiste qui pratique un mercantilisme capitaliste de la pire espèce ? Au risque qu’encore plus d’entreprises françaises y délocalisent pour plus de profits et moins de droit du travail ?

Ce qui m’émerveille avec les Chinois, c’est le peuple ! Ce sont ces ouvriers qui, dans leur cuisine, voire dans leur chambre, ont des machines-outils qui clandestinement produisent des contrefaçons, par millions. Les entreprises européennes et américaines qui avaient délocalisé les payent si mal... et leur avaient si bien montré comment travailler...

Voilà de l’esprit d’entreprise et du libéralisme bien compris ! Le libre-marché, dans sa plus pure expression : aucune règle ! Et Paf ! pour la haute finance et les valeurs boursières. Est bien pris, qui croyait prendre ! (sourire)

L’univers est parfois subtil. Peut-être, qu’il y quand même une forme de justice ? Du moins pour les travaileurs chinois. A défaut que ce soit le cas pour les Tibétains. Mais à force que la planète entière s’énerve contre la Chine en raison du Tibet, on finira peut-être par arriver à ce que la Chine laisse enfin vivre les Tibétains en paix, dans leur culture et leur religion ?

24/04/2008 14:43 par Anonyme

j’en reviens toujours à cette réflexion d’Einstein à un journaliste qui lui demandait "expliquez nous rapidement la théorie de la relativité ?" Il répondait "pouvez vous expliquer ce que sont des oeufs frits ?" Comme l’autre étonné répondait "oui !" il ajoutait : "étant bien entendu que votre interlocuteur ignore tout de ce qu’est un oeuf et même une poule, que quand vous lui dites oeuf, il pense châtaigne, et huile frite, il pense à la glace à la vanille"...

Comme vous refusez de faire l’effort de dépasser une vision où les oeufs sont des châtaignes et l’huile frite de la glace à la vanille, il ne vous reste plus qu’à m’accuser de partialité, de refuser de lire ce que j’écris et de dire que si je ne pense pas comme les médias le répétent c’est que je suis une "sorcière" communiste (quelle délicieuse expression : ce serait bien votre genre !)Sans vous rendre compte que vous nous étalez ce que les médias ne cessent de vous mettre dans la tête pour vous entraîner dans la haine du "jaune" qui vient vous piquer votre boulot, qui est un vilain "capitaliste", quelqu’un qui a le mauvais esprit de vouloir par son travail sortir du sous développement. Ce qui a l’avantage de détourner toutes les critiques qui pourraient être portées contre les véritables capitalistes. C’est avec ce bourrage de crâne que l’on expédie les peuples dans les grandes boucheries !!! Navrant !!!

Parce que sur le fond soyons honnêtes en dehors de quelques illuminés, tout le monde se fout parfaitement de ce qu’il arrive aux Tibétains...

Danielle Bleitrach

24/04/2008 20:57 par haina

Merci Danielle pour votre point de vue qui nous apparait dans toute sa rarete.

J’ai juste une question : le dalai lama et la ville de Paris, est-ce vraiment aussi simple que Menard+elections ?

Je suis peut-etre un peu parano, mais je ne crois pas que le conseil parisien n’est pas capable de se documenter sur le Tibet et sur la Chine, je ne crois pas qu’il n’ait prete aucune attention a la lettre de RV Ladsous(j’ecorche peut-etre), l’ambassadeur francais a Pekin. Ce dernier, Herve, a du frole la crise nerveuse alors qu’il se debattait de forum en interview pour sauver l’image de la France, qu’il venait de souffler a l’annonce de nos trois emissaires venus en renfort faire la courbette diplomatique, il a surement pete les plomb donc quand il a su que Paris n’avait pas renonce a son projet, sa provoc, de faire du dalai un citoyen parisien, francais donc.

Je ne crois pas que Menard ait les epaules si larges, Delanoe encore moins. Sarko regarde et laisse faire (rien a battre d’un ambassadeur qui de toute facon n’a que les moyens qu’il lui octroie) ou bien il fait ?

Car Sarko ne peut pas ignorer que pour les Chinois, Paris doit suivre en toute logique la politique exterieur de la France. A-t-on deja vu dans l’histoire un maire se substituer a l’organigramme des institutions en matiere de politique etrangere ? A un moment aussi crucial de l’evolution(revolution) des relations franco-chinoise ?!

Tout cela irait selon moi chercher beaucoup plus loin que dans les tares de la democratie occidentale (populisme, course a l’election). La France ne peut plus jouer, ne joue effectivement plus a "la vieille amie de la Chine". Les deux nouveaux adversaires, enfin declares, se testent. Vous aurez remarque que les manifestations en Chine ne sont dirigees que vers la France et pas vers les States. C’est que ceux-la ont une certaine integrite que ce soit dans leurs attaques, leur desinformation, leurs coups bas. La France, occidentale, certes, avait su garder grace a Chirac et ses predecesseurs un cote moins agressif.

La France, via Delanoe ne serait-elle pas en train de tester la resistance de la Chine pour le compte des USA sous l’oeil bienveillant de leur chien qui prefere un retour aux sources plutot que de venir en aide a son ambassadeur perdu au milieu de l’autre empire ?

Delanoe joue fort (les US jouent fort) en donnant deux citoyennetes d’honneur plutot qu’une ! Vous ne l’avez pas manque non-plus ? Si le dalai s’averait etre un mauvais cheval de bataille...

24/04/2008 21:33 par Anonyme

je suis assez d’accord avec vous sur l’atlantisme de Delanoe par israêl interposé, mais je ne crois pas qu’il y ait une véritable logique, les choses convergent simplement. Le fond est la médiocrité à courte vue que j’ai décrite et le copain copain du médiatique sans lequel on ne peut pas espérer avoir un destin national. Il s’avère que tous ces gens fonctionnent ensemble, forment un petit milieu. Cet après midi chez le dentiste je lisais un numéro de l’Express avec un interview de maurice levy le président du directoire de Publicis.
J’ai failli tenter d’écrire un article sur ce qu’il disait, l’argument ethique , celui des droits de l’homme avant d’être vendu politiquement l’est commercialement. cela permet avec l’explosion des médias notamment électroniques et l’hypersegmentation des publics, de délivrer un message qui unifie des "cibles" éparses.
Donc on vend du politique à des cibles différentes sur un minimum que l’on crée. Et les politiques entrent là -dedans. Au titre des convergences publicis est totalement lié à Ménard et il est également un des soutiens d’israêl, qu’il vend comme le promoteur de la paix, comme du projet d’union méditerranéenne.
Ce que je veux dire c’est que l’on voit l’aspect politique mais on ne voit pas qu’il y a d’abord marchandisation du politique et que ces types là se vendent comme des "marques".

Le plus extraordinaire c’est qu’ils ne se rendent pas compte que leur campagne ne marche pas, que l’on ne vend pas n’importe quel produit, ils s’autointoxiquent... Ce qui marche c’est la désinformation, on arrive pas à provoquer un rush sur le produit Tibet mais une sorte de déconsidération générale.

Ce qui est sûr c’est que l’ensemble est déshonorant et que nous sommes en train d’être totalement déconsidérés, notre crédibilité est nulle et je l’ai dit depuis le début, la Chine ne répondra pas directement aux USA alors qu’elle sait parfaitement qui est derrière tout cela, elle fera un exemple à travers le maillon faible nous...

C’est trés inquiétant de voir qui nous avons comme président, et ça l’est encore plus d’imaginer que nous puissions hériter d’un delanoe ou d’une Ségolène Royal sur le plan international, ces gens vont nous isoler et être méprisés des Etats-Unis eux-mêmes, ce sont des nuls irresponsables..

Danielle bleitrach

27/04/2008 18:25 par Anonyme

delanoe monarque sans scrupules

25/04/2008 04:46 par Simon Tymen

Je suis tout a fait d’accord avec cette analyse de la politique française et de ses "représentants" actuels !
Aujourd’hui, les politiques se battent entre eux pour savoir qui passera le plus dans les journaux et émissions télévisées ainsi que les magazines, pour étaler leur vie privée, et faire du show bizz.
Etant actuellement en stage au Canada, et proche des Etats Unis, je vois bien le style de vie qui est très fortement en train de devenir uniquement matérialiste (qui aura les derniers
objets à la mode...) et on est en train de copier notre cher modèle américain.
J’essaye de discuter avec les gens pour échanger des idées, essayer de faire ouvrir les yeux à certains et ne pas tomber dan sle piège de l’hyper consommation.
Mais aujourd’hui la politique n’est plus faite pour les populations, elle est faites uniquement pour favoriser les profits et la vie des gens aisés.
Il n’y a plus de véritable opposition en France, et Sarkosy est bien aidé par les médias pour faire passr plein de réformes comme nécessaires, alors qu’elles détruisent tout la politique sociale française.
Peut être que les français l’on compris car son impopularité monte !
Mais je me pose pas mal de questions pour savoir comment agir à mon échelle et aussi pour trouver des alternatives au systèmes économique mondial, basé sur la consommation, alors que nous sommes sur Terre, les ressources ne sont pas illimitées...
Merci pour cette analyse

11/09/2008 02:34 par webduweb

Il n’y a que François Bayrou qui dénonce ce régime monarchique absolu, mais tout est fait pour l’en empêcher, je crois... car il a obtenu pas mal de voix aux élections

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