Les nouveaux gisements découverts sont d’importance mineure par rapport aux grands gisements comme ceux du Golfe. Ces découvertes ne changeront donc pas grand choses. Voir par exemple le site http://www.copvcia.com qui contient toute une série d’articles sur le pétrole, articles écrits par des spécialistes reconnus.
De plus, on nous parle toujours de la crise des subprimes en essayant de nous faire croire que cette bulle à éclaté d’elle-même. Or il n’en est rien. Dans une économie au beau fixe, les bulles spéculatives n’ont aucune raison d’éclater. Au contraire, elles ne peuvent que continuer à gonfler. Or, et comme pour toutes les crises économiques depuis le premier choc pétrolier de 1973, une augmentation rapide et importante du prix du pétrole à précédé ces crises. Ces augmentations rapides et importantes du prix du pétrole cause le ralentissement de l’économie, ralentissement qui fait éclater les bulles. Évidemment, les spéculateurs, toujours avides de valeurs en hausse rapide, en rajoutent une couche.
En 2008, la raison de cette augmentation du prix du pétrole est évidente : la demande mondiale ne cessait d’augmenter alors que l’offre mondiale stagnait depuis plusieurs années. En effet, dans un champ pétrolier donné, il y a une limite au nombre de puits, et donc à la quantité de pétrole par unité de temps qu’il est possible d’extraire. Une fois ce nombre de puits maximum atteint, il ne sert à rien d’en rajouter car ils se concurrenceraient et la production totale n’augmenterait pas. Tout au plus et avec des techniques modernes de forage, il est possible de maintenir la production du champ à son maximum une fois celui-ci atteint. L’inconvenient de cette technique est que quand un puits se tarit, cela signifie que le champ est vide et tous les autres puits du champ en font autant. De plus, ce n’est pas la découverte de gisements mineurs qui permettra d’augmenter de façon significative l’offre mondiale.
Il ne reste donc qu’une alternative à nos édiles : la guerre avec la fin du néo-colonialisme et le retour au colonialisme pur et simple. En effet, le néo-colonialisme (ou colonialisme financier) ne suffit plus, face à l’augmentation de la demande mondiale, pour maintenir un pétrole bon marché. Il est donc nécessaire de diminuer la demande.
Au lieu de cette politique du pire, il conviendrait de définir des quotas de pétrole par pays afin que tous puissent préparer l’après pétrole.
Nous avons déjà consommé environ la moitié des réserves mondiales de pétrole. Nous en voyons déjà les effets avec le réchauffement climatique et la pollution généralisée, pollution due non seulement aux transports et à la production d’énergie mais aussi à la pétro.chimie, laquelle ne cesse de nous inonder de molécules aux effets à long terme souvent totalement inconnus. Il n’y à donc aucune raison de se réjouir de la découverte d’un nouveau champ pétrolifère, et ceci quelque soit sa taille.
Toutes les civilisations basées sur l’exploitation des êtres humains et des ressources naturelles qui nous ont précédées font aujourd’hui parties des oubliettes de l’histoire. Le capitalisme contemporain est différent car il exploite les êtres humains et les ressources naturelles à une échelle industrielle. Cela signifie qu’il ne fait pas, comme les autres civilisations basées sur le commerce et l’argent, que corrompre la morale humaine. Il transforme aussi toutes les ressources naturelles qu’il exploite en autant de sources de pollution. Et il y en a même qui croient encore que cela pourra continuer éternellement comme cela. Ces ont souvent les mêmes qui croient encore qu’ils vont pouvoir éternellement transporter leur flemme dans des véhicules d’une tonne qui polluent l’air des autres. Comme si le but de l’évolution était de transformer l’être humain en grabataire. mdr !
Il y a même une justice dans tout ce merdier, justice qui comme toujours n’est pas une consolation : l’air des autres est aussi celui de nos enfants.
Le corolaire de tout ça est qu’il n’y a pas que le fric dans la vie et qu’il faut en finir une bonne foi pour toutes avec ces idéologies-théologies de l’exploitation-domination. Une nouvelle phase d’extinction massive d’espèces a déjà commencé et à moins de nous unir toutes et tous pour inverser rapidement le cours de l’histoire, je ne vois pas comment l’espèce humaine pourra échapper au destin qu’elle s’est elle-même forgée : celle de l’espèce dont la durée de vie sur cette planète aura été la plus courte de toutes. Et là je ne ris plus, c’est bien joli de dénoncer ce qui ne va pas, mais sans proposer des solutions et tout faire pour qu’elles se réalisent, cela n’a aucun sens.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_des_esp%C3%A8ces#Extinction_massive_de_l.27.C3.A9poque_moderne
"De façon plus significative, le taux d’extinction d’espèces à l’heure actuelle est estimé entre 100 et 1000 fois plus élevé que le taux moyen d’extinction qu’a connu jusqu’ici l’histoire de l’évolution de la vie sur Terre, et est estimée à 10 à 100 fois plus rapide que n’importe quelle extinction de masse précédente. "