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15 commentaires

La NSA a-t-elle assassiné Hugo Chavez ? (Matrizur)

En 2013, le Venezuela a connu un des moments les plus difficiles de son histoire avec le décès du Président Hugo Chavez, le 5 mars. Chavez, leader de grande envergure, fut victime d’un cancer agressif dont il mourut en moins de deux ans. Pendant ses quatorze années au pouvoir, ce Président charismatique (toujours élu démocratiquement et à la grande majorité) s’est confronté à de grands et puissants ennemis : coups d’état, sabotages économiques, interventions électorales, guerre psychologique, financement à coup de millions de dollars à l’opposition du pays par des agences américaines, et des attentats contre sa personne , furent quelques unes des méthodes et des stratégies de déstabilisation auxquelles il dût faire face pendant son mandat.

Il était en tête de liste de la CIA comme cible principale de leurs agressions et les États-Unis amplifièrent de façon significative (ouvertement ou secrètement) leur présence militaire autour du Venezuela durant sa Présidence. Tout cela fit que sa mort brutale et inattendue fit naître beaucoup de soupçons parmi ses partisans et tous ceux qui s’intéressaient à sa vision sociopolitique. Chavez défiait les intérêts des plus puissants et en même temps contrôlait les plus grandes réserves pétrolières de la planète.

La mort de Chavez peut-elle avoir été un assassinat politique ?

Il y a quelques années, cette question aurait fait sourire une grande partie des lecteurs, mais aujourd’hui, avec l’immense quantité de documents publiés par le lanceur d’alerte Wikileaks et l’ex agent de la NSA, Edward Snowden, nous informant sur les graves atteintes aux droits de l’homme et à la souveraineté des pays commises par le Gouvernement des États-Unis, ce ne sont plus seulement les « conspiranoïaques » et les connaisseurs de la politique sale des États-Unis qui se posent des questions de ce genre.
Aujourd’hui le monde sait comment le gouvernement des États-Unis espionne ses amis, ses alliés, ses citoyens et ses ennemis ; personne n’échappe aux yeux et aux oreilles de Washington. On sait aujourd’hui que presque toutes les ambassades des États-Unis dans le monde sont des centres d’espionnage et d’opérations d’intelligence, bafouant ainsi toutes les normes et les règles internationales, sans se soucier des conséquences. On sait toutes les graves atteintes aux droits de l’homme qui ont été commises par les forces armées américaines en Irak et en Afghanistan, et on sait aussi comment le Gouvernement de Barak Obama a augmenté l’utilisation d’avions sans pilotes (drones) pour assassiner des innocents par télécommande.

On sait aujourd’hui la rage avec laquelle le Gouvernement du premier Afro-étasunien à la Présidence poursuit ceux qui dévoilent des vérités sur les abus de Washington, et plus encore quand ce sont des citoyens étasuniens comme Bradley (Chelsea) Manning, Edward Snowden et Jeremy Hammond. On sait que Washington a utilisé son pouvoir économique pour tenter de neutraliser Wikileaks et geler ses finances, bloquant son accès à Mastercard, Visa et Paypal avec le seul objectif d’étouffer sa voix et d’empêcher sa publication continue de documents qui dévoilaient les basses actions de la Maison Blanche.

Toutes ces révélations ont rendu le public mondial moins sceptique et plus réaliste quand il s’agit de la capacité du Gouvernement américain à réduire ses ennemis au silence, cacher ses erreurs et utiliser tous les moyens possibles pour conserver sa domination.

Hugo Chavez a toujours été un caillou dans la chaussure impériale. Sous-estimé par les analystes et conseillers « d’esprit guerre froide » de Washington, Chavez mit fin à l’influence et à la domination des États-Unis en Amérique Latine en moins d’une décade. Il a transformé le Venezuela, pays dépendant et soumis à la culture politique américaine en une nation souveraine, libre, indépendante, digne et orgueilleuse de ses racines, de son histoire et de sa culture afro-indo-américaine. Il a repris le contrôle des ressources stratégiques, non seulement du Venezuela mais dans toute l’Amérique Latine, toujours sous le drapeau de la justice sociale.
Il a impulsé l’intégration régionale et la création d’organisations comme l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR), l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), la Communauté des États Latino-Américains et des Caraïbes (CLAC), entre autres. Sa main ferme face aux agressions des États-Unis fut un exemple et une inspiration pour des millions dans le monde, qui virent avec espoir la révolution au Venezuela et son expansion régionale.

Sans doute beaucoup d’intérêts puissants à Washington et ailleurs, désiraient la disparition physique de Hugo Chavez. Ils essayèrent d’y parvenir avec un coup d’État soutenu par Washington en avril 2002 qui échoua. Quelques mois après, on essaya de le sortir du pouvoir par un très important sabotage économique qui faillit détruire l’industrie pétrolière du pays, mais cela aussi échoua. Un an et demi après, des paramilitaires mercenaires furent envoyés de Colombie pour l’assassiner mais ils furent capturés par les autorités Vénézuéliennes et le complot fut neutralisé. Dans les années qui ont suivi, il y eut de multiples attentats contre sa personne et beaucoup de plans pour déstabiliser son gouvernement, mais aucun ne fonctionna.
Pendant ce temps, la popularité de Chavez ne cessait de grandir et son projet socialiste commençait à se consolider dans le pays.

Les documents de la NSA filtrés par Snowden, ont révélé que le Président Chavez et son gouvernement était sur la liste des six cibles principales de l’espionnage Américain depuis au moins 2007. À peine un an avant, la Maison Blanche avait créé une mission spéciale d’intelligence pour le Venezuela, qui faisait ses rapports directement au directeur national d’intelligence sans passer par la CIA ni aucune des 15 autres agences d’intelligence des États-Unis.
Cette mission spéciale était complètement clandestine et disposait de grands moyens financiers et autres. Il existait seulement deux autres missions de ce style : pour l’Iran et la Corée du Nord. Associer le Venezuela à deux pays ennemis déclarés de Washington est un indicateur du niveau de menace qu’Hugo Chavez représentait pour le Gouvernement des États-Unis.

La maladie

Le cancer dont souffrit Hugo Chavez, et qui causa sa mort si subite était rare. Comme Nicolas Maduro l’a expliqué, son cancer fut inhabituel, sans nom et très agressif. Il n’était pas d’un organe en particulier. Il n’y a pas eu de cas de cancers dans la famille Chavez, il n’y avait aucune prédisposition génétique. Il fut détecté en Juin 2011 et malgré de très forts traitements il mourut en moins de deux ans.

Des documents déclassifiés de l’armée des États-Unis obtenus par Associated Press en 1995 grâce à la Loi d’Accès à l’Information (FOIA) mirent en évidence que depuis 1948, le Pentagone cherchait à mettre au point une arme de radiation pour les assassinats politiques.

Une autre étude des renseignements de l’armée étasunienne en 1969 confirma que l’utilisation clandestine de la radiation en tant qu’arme pouvait causer de graves maladies ou même la mort d’adversaires politiques. En d’autres termes, c’était une méthode d’assassinat qu’ils mettaient activement au point.

On peut facilement imaginer, si Washington faisait des essais de radiation comme arme d’assassinat politique depuis 1948 jusqu’où a pu parvenir cette technologie au 21e siècle.

Assassinat par le biais de l’espionnage

Un câble secret du Département d’État du 31 Janvier 1976 alertait sur les graves effets sur la santé causés par les micro-ondes radioactives utilisées par le KGB pour espionner l’ambassade États États-Unis à Moscou :

« Selon nos médecins experts l’exposition prolongée à des micro-ondes radioactives aux niveaux mesurés à l’ambassade des États-Unis constituent une menace pour la santé ».

Pourtant Washington développa des outils d’espionnage beaucoup plus puissants et avec de plus grandes fréquences de radiation.

Des documents de la NSA, filtrés par Edward Snowden et publiés récemment par le journal Allemand Der Spiegel se référent à un puissant équipement développé par l’agence Américaine, qui émet des radio-ondes continues et à haute fréquence contre une cible pour surveiller et capturer toutes ses communications. D’après un document ultra secret de la NSA, cet équipement, le CTX4000 est une « unité radar portable d’ondes continues (CW). Il peut être utilisé pour illuminer une cible afin de récupérer de l’information en dehors du réseau ».

Le CTX 4000 a la capacité de collecter des signaux qui ne pourraient l’être autrement, ou le seraient très difficilement ainsi que leur traitement. Le document détaille ses capacités : « Rang de fréquence :1-2 GHz ; bande large à 45MHz ; puissance de sortie :jusqu’à 2W, utilisant l’amplificateur interne ; amplificateur externe jusqu’à 1KW ».

Un kilowatt est une forte capacité et quantité d’ondes radioactives. Cette quantité projetée sur une personne pendant une période continue peut causer de graves dommages à sa santé. L’étude de l’Armée des États-Unis en 1969, (mentionnée antérieurement) sur les effets sur la santé de la radiation en tant qu’arme, souligne que l’impact (ou l’évènement désiré, en d’autres termes la mort de la cible) pourrait avoir lieu des années après l’exposition à l’agent radioactif.

Parmi les documents de la NSA publiés par le Spiegel, se trouvent des renseignements sur d’autres formes d’espionnage au travers des téléphones portables, des systèmes Wifi, et des réseaux mobiles qui pourraient aussi avoir de graves effets sur la santé des cibles. Pourtant l’utilisation d’un équipement radar portable qui émet des ondes continues à haute fréquence contre une personne semble être plus encore qu’un mécanisme d’espionnage un instrument d’assassinat.

Hugo Chavez fut la principale cible de la NSA pendant des années. La possibilité que leurs outils d’espionnage aient contribué, sinon causé sa maladie, ne parait plus autant science fiction que ça l’aurait paru en d’autres temps.

Eva Golinger
Traduit de l’espagnol par irisinda

 http://www.matrizur.org/index.php?option=com_content&view=article&id=29666:imato-la-nsa-a-hugo-chavez&catid=
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COMMENTAIRES  

11/01/2014 13:37 par scaron

Vous devriez avoir des consultants scientifiques parce que franchement la fin de ce texte ressemble plus à des incantation magiques qu’à de la technologie.
Des micro-ondes radioactives, ça n’existe pas ; et une phrase comme « Un kilowatt est une forte capacité et quantité d’ondes radioactives », ça ferait pleurer un prof de physique.

11/01/2014 16:48 par le fou d'ubu

@ Scaron
Mal nommé scientifiquement des ondes radioactives ne démolit aucunement la thèse ( + que probable) que développe l’auteure ... Ennemi déclaré de l’empire, son assassinat était programmé depuis longue date, en témoigne l’historique (vérifiable) dont il a été victime ... Chavez à bien subit un bombardement radioactif létal ... Savoir de quelle manière et avec quel instrument ces "ondes" fonctionnent où comment elles se nomment est une autre histoire, qui ne doit pas nous faire oublier la vraie histoire ... Sa maladie était bel et bien le résultat d’un assassinat politique programmé ...
" Quand il y a trop de coïncidences ...c’est bien que ce n’est plus le fruit du hasard "
Maintenant cette précision faite et en tant que lecteur, je serais friand de prendre un cours de physique gratos, car depuis que j’ai vu de mes propres yeux à moi (3 tautologies !) s’écrouler 410 mètres de béton et d’acier en 15 secondes chrono en main ... c.a.d du 25 m/s !!! Eh bien je suis perplexe sur l’immuabilité des lois physiques !!! Notamment celle, sur la résistance de matériaux ... Peut être pourriez-vous m’éclairer de votre science ...Merci d’avance ...

11/01/2014 21:26 par Geb;

Rien d’impossible dans ce domaine.

Et pas besoin d’être des "services"...

Il y a une dizaine d’années un chef d’entreprise français a été confondu et condamné pour l’assassinat d’un de ses cadres avec qui son épouse le faisait cocu.

Il avait caché un tube contenant des radio-isotopes médicaux actifs sous le siège du véhicule de celui-ci qui en était motrt suite à un cancer foudroyant du rectum.

L’hypothèse serait dans le cas de Chavez, (Et de plusieurs autres chefs d’état contestataires latino-américains touchés eux aussi par des cancers suspects et inconnus), que l’opération se serait déroulée dans le cadre de leur venue à l’ONU, lors du fameux discours de Chavez sur Bush, qu’il avait comparé au Diable.

Pas bien difficile de contrôler l’environnement des appartements des Chefs d’état en visite, et leurs allers/venues, contacts, et communications, quand les locaux de l’ONU se trouvent en plein sur le territoire des plus grands assassins de la Planète.

D’ailleurs, dans le même ordre d’idées, Poutine lors de sa visite à Obama à Washington D.C avait amené avec lui tout son staff domestique ; des draps aux serviette de table et au personnel. Y compris toute sa nourriture, son Chef, et même l’eau de sa toilette. Ce qui avait déclenché un tollé de la part des pontes étatsunniens qui avaient joué aux vierges effarouchées vexées du manque de confiance.

Faut croire qu’il avait quelques raisons de le faire.

Et qu’il avait lu "Dune" de Frank Herbert ; et accessoirement Machiavel.

"Parano", mais toujours vivant et en bonne santé, lui.

Vous croyez quand même que pas que c’est par philanthropie que Rockfeller a "offert" gratos les terrains ou a été construite l’Institution Internationale après la dernière guerre ???

Pendant longtemps, les bouquins de "Science-fiction" des "maîtres du genre", Huxley, Asimov, K. Dick, Orwell, etc, ont bercé mes soirées d"’hiver d’adolescent ; en alternance avec quelques pages de Marx, Lénine, ou Politzer.

Aujourd’hui, plus de 50 ans après, je ne qualifie plus les oeuvres des premiers cités, "d’oeuvres de Science-fiction", mais bien "d’oeuvres d’Anticipation".

Mais évidemment ça n’engage que moi et quelques conspirationnistes égarés.

Geb.

11/01/2014 21:49 par Manseh Mouolah

Impérialisme, ne te flatte pas trop de tes victoires éphémères, l’histoire les vengera toutes !

11/01/2014 23:16 par Altau

scaron a raison : on ne défend pas une thèse, fût-elle pertinente, avec des arguments aussi peu sensés. Confondre ondes radio et radio-activité est simplement nul.

Cela n’enlève rien à la valeur de l’hypothèse de l’auteure qui est plus que vraisemblable. Mais ça manque quand même d’arguments.

12/01/2014 03:35 par José Branco Lucio

Bonsoir,

avant d’échafauder toute cette théorie ( certes très vraisemblable , voir aussi le cas d’Arafat ) sur les causes plus ou moins directes du décès de Hugo Chavez , qu’on nous dise le type exact de cancer qui a causé sa mort ( puisqu’il s’agit offciellement d’un cancer ) ça serait un bon début , non ? pourquoi cette imprécision ?

12/01/2014 08:16 par babelouest

C’est assez simple. Les ondes dans un four "à micro-ondes" sont dans la gamme des 10puiss10 (1 suivi de 10 zéros) à 10puiss12 Hz, alors que les rayons gamma sont dans le sceptre 10puiss.24 Hz et plus. Ce sont toujours des ondes électromagnétiques, à ceci près que les premières ont besoin de plus d’énergie pour les fabriquer, alors que les secondes sont produites naturellement par des matériaux radioactifs. Pour le reste, seule la fréquence change. Les ondes des téléphones portables sont dans la même gamme de fréquences que les fours. Tout le reste provient de la quantité d’énergie appliquée au signal. Un oiseau passant dans le rayon d’action d’un gros radar est "cuit", et je ne donne pas cher de la capacité à procréer normalement d’un pilote d’avion de chasse "hostile" pris dans le filet des radars de croiseurs.

C’est pourquoi une action à distance sur Chavéz est parfaitement vraisemblable. La seule difficulté résidait dans le cône de diffusion qui devait être suffisamment sélectif, pour que tout son entourage ne développe pas les mêmes symptômes : cela eût paru suspect.

12/01/2014 19:41 par Roger Gautun

On ne prête qu’aux riches !
Le monde entier crédite depuis longtemps les USA de moyens puissants de nuire à ses ennemis et ses amis, et incontestablement ils ont une grande puissance technologique au service de la force pure. Ils ont été le seul pays à utiliser massivement les armes de destruction massive (Japon, Vietnam, pour ce qui est de notoriété publique...).L’assassinat politique direct a été plusieurs fois observé chez eux, depuis leurs leaders d’opinion "civil"jusqu’à leurs Présidents...Les kill list appouvées quotidiennement par Obama ne sont pas de la science fiction. Les manipulations de coup d’état par la CIA, le maintien de dictateurs sanguinaires, la dislocation organisée de sociétés entières (cahos créateur), des guerres économiques impitoyables (manipulation des monnaies, des bourses,accords de libre échange dissymétrique, multiples décisions unilatérales au mépris de tous les traités et accords bilatéraux,) bref j’en perd le souffle de vouloir énumérer toutes les exactions et les crimes de ce que certains s’entêtent à désigner comme la démocratie de référence... Cerise sur le gâteau, les dernières révélations de quelques lanceurs d’alerte nous en mettent les preuves sous le nez. (Cf. Manière de Voire Janvier Février 2014)
Alors ! faire l’hypothèse que la NSA ait organisé l’assassinat à distance d’un petit dirigeant d’un pauvre petit pays d’amérique du sud (traité par les média US "indépendants" de chimpanzé) me paraît loin d’être délirant et invraisemblable. Quant à l’accusation de "conspirationnisme", l’examen même rapide de la manière dont elle est apparue et dont elle a été diffusée par la mediasserie main streamm montre à l’évidence qu’ elle est une des "trouvailles" pare-feu d’une de ces entreprises de "Publics relations" (anciennement Propaganda) qui font passer les Sophistes de la Gèce socratique pour de gentils amateurs.
Il faudrait une trouvaille symétrique pour désigner ceux qui croient au désintéressement humaniste, à la loyauté indefectible de leur grand ami US et qui ont la certitude militante que ce pays ne veut gouverner le monde que pour y instaurer la paix, la démocratie et la félicité pour tous !
Le seul fait qui m’étonne c’est la longévité de Fidel...Ils sont forts ces Cubains quand même !

@Geb : même évolution pour moi. Je me suis amusé à remplacer les technologies et les pratiques fictionnelles de "1984" et du"meilleur des mondes" par celles bien réelles de notre époque...Orwell et Huxley plus que des anticipateurs, des prophètes !

Mais au sein même de l’establishment US , en leur temps des prophètes ont lancé des alertes... en vain ! Cf cette citation proposée par LGS :

"Chaque prétendant à l’Empire claironne à l’extérieur qu’il veut conquérir le
monde pour y apporter la paix, la sécurité et la liberté, et qu’il sacrifie ses
enfants dans un but éminemment noble et humanitaire. C’est un mensonge, et un
vieux mensonge, et pourtant des générations se succèdent et y croient !

Si les Etats-Unis ont la prétention de devenir un Empire, comme c’est la cas
pour la plupart des nations, alors les réformes internes seront abandonnées, les
droits des états seront abolis - pour nous imposer un gouvernement centralisé
afin de renier nos libertés et lancer des expéditions à l’étranger.

Alors le Rêve Américain mourra - sur des champs de batailles à travers le monde
 et une nation conçue dans la liberté détruira la liberté des Américains et
imposera la tyrannie pour assujettir les nations."

George S. Boutwell - (1818-1905), Secrétaire du Trésor sous le Président Ulysses
S. Grant, Governeur du Massachusetts, Sénateur and Représentant du Massachusetts

13/01/2014 10:52 par jar1984

Oh la laaa ! Mais c’est quoi ce site conspirationniste-théorie du complot ?

Bientôt vous allez nous dire que les Etats-Unis surveillent les communications de la planète entière et que Facebook est utilisé par les gros méchants de la CIA pour ficher tout le monde et défendre leur empire... alors qu’ils veulent juste que tout le monde puisse avoir la possibilité de manger un McDo (de temps en temps) et boire du Coca (tous les jours).

Allez quoi, moi j’arrête de perdre mon temps avec vous et je vais aller m’informer avec de vrais journalistes, sur Le Monde ou France24 (pas CNN : je comprends pas l’anglais ! - Damn).

 ; )

13/01/2014 22:45 par Anne Wolff

Quelques extraits d’un article plus ancien d’Eva Golinger qui a pour thème des documents US déclassifiés en 2007, ils concernent les recherches étasuniennes sur les usages belliqueux des substances radioactives.
En entier en espagnol ici Ejército de EEUU busca la radiación para matar a los líderes de la Guerra Fría ,
http://www.chavezcode.com/2011/12/ejercito-de-eeuu-busca-la-radiacion.html
je vous en donne quelques extraits en Français
(...)
Les documents récemment remis à AP ont été censurés par le gouvernement étasunien afin d’éliminer les détails concernant les agents de la guerre radiologique et d’autres détails.
Principaux objectifs du programme
Les principales priorités énumérées furent :
 Armes de contamination « des zones peuplées ou critiques d’autre manière pour de larges période de temps
 Munitions combinant un fort potentiel explosif avec du matériel radioactif pour causer des dommages physique et la contamination radioactive simultanément
Armes aériennes et/ou de surfaces qui étendent la contamination à travers une zone à évacuer, pour que ce quelle ce qui s’y trouve ne puisse être utilisé par les forces ennemies
La 4ème priorité dans l’ordre furent des munitions pour attaquer les individus en usant des agents des agents radioactifs de manière « qu’il n’y ait ni soin ni thérapie. »
Cette catégorie de munition est destinée à l’usage d’agents secrets ou d’unités subversives menant des attaques mortelles contre de petits groupes d’individus importants, par exemple durant les réunions des chefs civils ou militaires, disent les documents.
(...)Il devait être possible » par exemple, d’utiliser une munition fort petite, qui puisse fonctionner imperceptiblement et qui établirait une concentration invisible, mais hautement létale dans une pièce, avec des effets visibles seulement beaucoup plus tard après l’attaque »… dit le rapport.

Les recherches se seraient officiellement arr^étes dans les années 60 ou transférées à d’autres services...

Quant à Poutine, tout à fait compréhensible - désolée je ne trouve plus les références, mais ce sont des faits rapportés à plusieurs reprises par ceux qui s’interrogeaient sur les circonstances réelles de la mort de Chavez - au temps de l’URSS, un nombre inquiétant de cancers avait atteint le personnel de l’ambassade des États-Unis à Moscou, l’ambassade avait été évacuée après qu’un taux de radioactivité anormal ait été détecté. Les USA avait attribué cela à une tentative d’empoisonnement du personnel par le KGB ...
Nous savons bien que USA et URSS ont toujours fait la course dans des recherches similaires..Dans ce cas-ci, .je ne ferais aucune confiance aux USA dans le renoncement à des recherches aussi prometteuses, d’autant que l’usage de l’Uranium appauvri correspond parfaitement à l’accomplissement des premiers objectifs

14/01/2014 11:39 par Abdelkader Dehbi

Il ne fait aucun doute dans les esprits, que le regretté président Hugo Chavez a bien été assassiné par le régime US usant de moyens scientifiques et technologiques sophistiqués.

A ma connaissance, il existe deux autres précédents : celui du leader palestinien, Yasser Arafat et celui moins médiatisé, du président algérien Boumédiène.

Concernant le cas du président Boumédiène, je voudrais rapporter ici, le témoignage que m’a confié au début des années 80, M. Abdelaziz Bouteflika, qui était très proche du défunt président Boumédiène et dont il était aussi, le ministre des Affaires Etrangères.
Selon ce témoignage que je garde encore à l’esprit, le Président Boumédiène a été brutalement agressé par une forte fièvre en ce samedi 22 Juillet 1978 à Khartoum, au sortir de la conférence de presse, clôturant le Sommet de l’OUA qui s’est tenu dans la capitale soudanaise du 18 au 22 Juillet. De fait, et contrairement à l’usage diplomatique, ce n’est pas le président du pays hôte du Sommet, le Président Gaafar Nimeiry qui anime la conférence de presse, mais c’est le Président Boumédiène qui y a été poussé avec insistante déférence, par son homologue soudanais. M. Bouteflika se souvient que durant toute la conférence qui dura près d’une heure, deux reporters étrangers de type européen, ne cessaient de bombarder de leurs flashs et presque à bout portant, le visage du président algérien qui s’est montré très irrité.

Dès la fin de la conférence de presse, raconte M. Bouteflika, le Président Boumédiène échangea quelques phrases avec le président Syrien Hafez Al Assad, car tous deux étaient convenus de rentrer ensemble à Damas dans l’avion présidentiel algérien.
A l’arrivée à Damas quelques 6 heures plus tard, le président Boumédiène était ravagé par une fièvre mystérieuse que les médecins algériens et syriens ne sont pas arrivés à réduire dans l’avion. Il transpirait abondamment et était passablement irrité. Dans la nuit, contact a été pris avec les officiels de l’URSS – M.M. Brejnev et Kossyguine – pour les informer de l’arrivée à Moscou, du président et de quelques personnes de son entourage pour y subir des examens approfondis.

Le reste on le connait : Même à l’issue de plus d’un mois d’efforts admirables et soutenus, de la part des équipes médicales soviétiques, appelées au chevet de l’illustre malade, il leur fut impossible de diagnostiquer la nature de la mystérieuse maladie qui l’affectait. Une maladie ultérieurement diagnostiquées comme étant la maladie de Waldenström.

Il est pour le moins étrange, plus de 35 ans après, que la maladie mystérieuse qui a emporté en à peine 5 mois, le défunt président Boumédiène, n’ait pas donné lieu, de la part des gouvernements algériens qui se sont succédés de 1979 à nos jours, à l’ouverture d’une véritable enquête politique et judiciaire, nationale et internationale, pour la manifestation de la vérité sur cette mort qui tient du véritable assassinat scientifique à mobiles politiques et géostratégiques. Au pouvoir depuis près de 15 ans, M. Bouteflika qui doit tout à Boumédiène a eu entre les mains, tous les moyens et atouts pour initier et diligenter une telle enquête ; mais il ne l’a pas fait. Il est légitime de se poser la question : Pourquoi ?

Il ne faut pas oublier en effet que du haut du podium des Nations Unies, en ce jour mémorable du 10 Avril 1974, le Président Boumédiène, parlant au nom des 75 Etats Chefs d’Etats et de Gouvernements du Tiers-Monde qui l’en avaient mandaté, avait solennellement dénoncé le caractère injuste de l’Ordre économique mondial, c’est-à-dire l’ordre impérialiste, en demandant instamment l’instauration d’un Nouvel Ordre Economique mondial plus juste et plus respectueux des peuples émergents. Et c’est sans doute en partant de la lecture alarmante qu’ont fait les occidentaux de ce discours, qu’on pourrait établir des hypothèses défendables.

14/01/2014 12:17 par Scalpel

La question n’est plus :
la NSA "a-t-elle" assassiné Chavez ?
Ni, "Comment" l’a-t-elle assassiné ?
Voire, "quand" l’a-t-elle assassiné ? Puisque à toutes ces questions, la réponse, aussi stupéfiante soit-elle, est écrite en toutes lettres sur ce fil. A cet aune, Intellectuel Valls voit son espérance de vie supplanter celle de Jeanne Calment.
On mesure au passage le stratosphérique degré de perfidie de l’oncle Sam à maintenir en vie l’emmuré vivant politique le plus célèbre de la planète Mumia Abu Jamal.
On attend le démenti formel d’Ornella Fourest à ces élucubrations antisémites.

15/01/2014 13:50 par gallier2

Petite remarque de vocabulaire. Une décade est une période de 10 jours en français, c’est en anglais où cela représente 10 années. En français c’est la décennie qui doit être utilisé.
Bon je continue ma lecture.

15/01/2014 14:21 par Maxime Vivas

Très juste ! Cette erreur avait d’ailleurs été commise par Jacques Chirac dans un débat avec Lionel Jospin. Ce dernier avait alors discrètement rectifiée en reprenant la phrase de Chirac mais en employant décennie à la place de décade.

Merci de votre vigilance.

16/01/2014 07:43 par Abdelkader Dehbi

@ — gallier2

« "En français c’est la décennie qui doit être utilisée.--- Ou alors :"c’est le terme décennie qui doit être utilisé" »

Je sais que c’est un oubli, non une faute. Excusez mon tatillonnage...

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