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Législatives : le PCF a-t-il tout fait pour le rassemblement ?

Le PCF et la France Insoumise (FI) se renvoient la responsabilité de la division pour les législatives de juin 2017.

Cette division peut entrainer l’élimination de la gauche du deuxième tour des législatives dans de très nombreuses circonscriptions alors que, unie, elle arriverait en tête du 1er tour dans plus de 200 d’entre elles.

Mais pourquoi cette désunion ?

I - La volonté du PCF d’aboutir à des candidatures communes est-elle réelle ou feinte ?

Dans son courrier au PCF du 4 mai 2017 ( consultable à : http://www.youscribe.com/catalogue/documents/actualite-et-debat-de-soc... ), les responsables de la FI nient la réalité de la volonté du PCF d’aboutir à un accord pour les législatives. En dehors de se donner le beau rôle, la FI y accuse le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, d’avoir déclaré « qu’il n’y aura pas d’accord entre le PCF et la FI », comme rapporté dans le CommunisteS (supplément à l’Humanité) du 11 janvier 2017 ( Consultable à : http://www.pcf.fr/95229 , page 3 colonne du milieu ).

Pourtant, sur la page précédente de ce même numéro de CommunisteS, dans la retranscription des voeux de Pierre Laurent pour l’année 2017, il est question à de multiples reprises de rassemblement :

- « Le rassemblement auquel je n’ai cessé d’appeler tout au long de l’année écoulée ... est celui des forces vives de la gauche de ce pays. »

- « Oui, nous rêvions mieux pour partir en campagne, un socle de rassemblement plus large encore... »

- « Nous lançons notre campagne en faveur du vote pour Jean-Luc Mélenchon avec cet objectif : élargir le rassemblement le plus loin possible... »

- « Nous sommes déjà à pied d’œuvre pour présenter ou soutenir dans toutes les circonscriptions des candidats du rassemblement aux élections législatives. » ; etc.

Pourquoi cette contradiction ?

Parce que l’accord dont il est question dans le CommunisteS du 11 janvier, l’accord que refuse le PCF, c’est le seul et unique accord que lui ait proposé la FI : intégrer la France Insoumise.

Oui au rassemblement ; non à l’intégration.

II - La FI était-elle au courant de cette différence ?

Deux représentants de la FI étaient présents aux vœux de Pierre Laurent  : A. Corbière et E. Coquerel. Ils ont entendu les multiples appels de Pierre Laurent au rassemblement de toute la gauche de transformation et écologiste. Ils ne pouvaient donc pas se tromper sur le sens de la phrase disant qu’il n’y aurait pas d’accord.

- Précédemment, le 2 novembre 2016, a eu lieu une rencontre entre la FI et le PCF. Un compte-rendu de cette rencontre, fait par la FI, est consultable par le lien suivant : https://lafranceinsoumise.fr/2016/11/04/compte-rendu-de-rencontre-part... . On peut y lire que le PCF a demandé un cadre commun pour les législatives, ainsi que la possibilité de construire pour les législatives des accords politiques plus larges avec EELV et les frondeurs du PS. La réponse de la FI précise la nécessité pour le PCF d’intégrer la FI et de signer la charte de la FI, comme préalable à des candidatures de rassemblement aux législatives.

- Dans le numéro du 1er février 2017 de CommunisteS est publiée la déclaration du Comité Exécutif National du PCF : « Construire un pacte de majorité ». Il y est dit à propos des élections législatives : «  Nous appelons toutes les forces de gauche à retrouver le chemin du dialogue, à débattre des projets et des contenus pour travailler au maximum de convergences permettant la construction d’un pacte de majorité. »

- Dans sa conférence de presse du 25 avril 2017 ( à lire ici : http://www.pcf.fr/99154 ), Pierre Laurent renouvelle à plusieurs reprises l’appel au rassemblement de toutes les forces de gauche, mais aussi de toutes les voix qui se sont portées sur J-L Mélenchon, B. Hamon, Ph Poutou et N. Arthaud, ce qui permettrait d’arriver en tête du 1er tour des législatives dans 212 circonscriptions.

- Dernier exemple cité, mais il y en a bien d’autres, la lettre du 3 mai 2017, de P. Laurent à J-L Mélenchon concernant les législatives ( consultable ici : http://www.pcf.fr/99563 ). Il y est dit, entre autres : « Je l’écris avec la préoccupation de trouver une issue positive à nos discussions, c’est à dire le chemin du rassemblement de nos forces dans les élections législatives... ». De nombreuses propositions y sont faites, de nombreux arguments y sont développés, pour tenter de persuader de la nécessité de trouver un accord national permettant de s’unir pour les législatives.

Tous ces exemples démontrent clairement que les dirigeants de la FI ne pouvaient pas ignorer que le PCF souhaitait un accord national des forces ayant soutenu J-L Mélenchon, et au delà si possible de toutes les forces de la gauche de transformation et écologiste, afin de présenter des candidatures uniques dans un maximum de circonscriptions, aux législatives.

Mais pourquoi le PCF n’a t-il pas accepté les propositions que la FI lui a faite dans son courrier du 4 mai 2017 ?

III - Les propositions de la FI, d’accord limité à quelques circonscriptions, étaient-elles acceptables ?

Reprenons les propositions faites par la FI dans son courrier du 4 mai 2017 ( consultable à : http://www.youscribe.com/catalogue/documents/actualite-et-debat-de-soc... ).

Passons rapidement sur cette histoire de « partager le territoire entre 50% de candidatures PCF et 50% de candidatures FI ». Le PCF réclame depuis le début que le rassemblement se fasse avec les autres partenaires du Front de Gauche, la société civile, EELV et les Hamonistes, équitablement et dans le respect de chacun.

Après avoir refusé, pour la 5ème fois, un accord national si le PCF n’intègre pas la FI, proposition est faite par la FI d’un accord sur 52 circonscriptions : 26 pour le PCF et 26 pour la FI.

Mais quand on regarde le détail des 26 circonscriptions proposées par la FI au PCF, on est sidéré !

Sur ces 26 circonscriptions, 11 sont déjà attribuées par la FI à des communistes qui ont intégré la FI et signé sa charte. Donc, pour ces 11 circonscriptions, le PCF n’aurait rien à dire ! Pas le droit de choisir les circonscriptions, pas le droit de choisir ses candidats et pas le droit de revendiquer les voix qu’ils obtiendront puisqu’ils ont signé la charte de la FI. A souligner que, parmi ces 11, figure François Ruffin qui n’est pas plus communiste que FI et qui est soutenu de la même façon par les deux partis. Pourquoi donc l’attribuer au PCF ?

Donc, cette proposition donne 15 circonscriptions, sans concurrence FI, à des candidats du PCF, 26 circonscriptions, sans concurrence PCF, à des candidats FI et 11 circonscriptions, sans concurrence PCF, à des candidats FI adhérents du PCF (dont les voix et le financement public qui va avec seront comptabilisés pour la FI).

On a connu plus équitable comme accord entre partenaires qui se respectent !

IV - Mais pourquoi le PCF refuse t-il d’intégrer la FI et de signer sa charte ?

Pourquoi ne pas signer la charte ?

- Les candidats aux législatives qui signent la charte de la FI s’engagent à « faire campagne sur le même programme national : l’Avenir en commun ». Entre le programme du PCF (La France en commun) et celui de la FI (l’Avenir en commun), il y a beaucoup de convergences, mais il y a aussi des divergences importantes, qui nécessitent discussions et compromis pour se rassembler. Il est évident qu’un parti ne peut s’engager sur un programme avec lequel il a des désaccords et qu’il n’a pas eu le droit de discuter.

- Les candidats qui signent la charte s’engagent à « se rattacher à l’étiquette politique « la France insoumise » lors du dépôt de candidature afin de participer à la totalisation des voix au niveau national ». Accepter ce point signifierait pour le PCF la perte de toutes voix aux élections législatives, puisqu’elles seraient comptabilisées pour la FI. Or, le financement public des partis politiques se fait en fonction du nombre de voix obtenues aux législatives. Le PCF perdrait donc tout financement public au profit de la FI, avec d’énormes difficultés financières à la clé.

- Les signataires de la charte s’engagent à « respecter la discipline de vote du groupe lorsqu’une décision collective a été prise conformément au programme l’Avenir en commun ». Pour le PCF, les élus reçoivent leur mandat des électeurs et c’est à eux qu’ils doivent rendre des comptes. Cela peut conduire à des différences de positionnement des élus, mais pas de façon importante sur les questions essentielles. Cela permet aux élus de respecter la volonté de leurs électeurs en fonction de spécificités locales, tant que cela reste en accord avec les orientations politiques du PCF.

- Les signataires de la charte s’engagent à « se rattacher à l’association de financement « la France insoumise » lors du dépôt de candidature, ce qui inclut la possibilité d’accords de reversement entre cette association et les candidats ou le groupement politique qu’ils désigneront ». En bref, cela voudrait dire qu’une part importante des finances du PCF serait soumise au bon vouloir de reversement d’une autre organisation politique. Ça laisse rêveur…

Pourquoi ne pas intégrer la FI ?

Les conditions d’intégration de la FI ont toujours été énoncées très clairement par ses dirigeants : y entrer en acceptant en l’état tout ce qui a été construit précédemment. Cela signifie accepter les structures de la FI et ce qui a été précédemment élaboré de son programme.

- Comme dit plus haut, le programme de la FI comporte des points de désaccord importants avec le programme du PCF. Par exemple, la FI prévoit de fusionner la CGS à l’impôt, ce qui veut dire passer dans l’impôt une partie du financement de la Sécurité Sociale. C’est le premier pas du désengagement des entreprises du financement de notre Sécu et c’est inacceptable. Il n’est donc pas possible que l’Avenir en commun devienne le programme du PCF.

- A propos des structures de la FI, passons rapidement en revue ses principaux responsables :

- J-L Mélenchon,Parti de Gauche.

- M. Bompard (directeur de campagne de JLM),Parti de Gauche.

- A. Corbière (porte-parole de JLM),Parti de Gauche.

- M. Billard (coordinatrice du programme écologie),Parti de Gauche.

- E. Coquerel (coordinateur du PG),Parti de Gauche.

- R. Garrido (porte-parole de JLM),Parti de Gauche.

- D. Simonnet (coordinatrice du PG),Parti de Gauche.

- J. Généreux (coordinateur du projet),Parti de Gauche.

- L. Chaïbi (animatrice de l’espace politique de la FI),Parti de Gauche.

- P. Juraver (animateur de l’espace des luttes de la FI),Parti de Gauche.

- S. Chikirou (responsable communication)Parti de Gauche.

- A. Léaument (en charge de la coordination numérique),Parti de Gauche.

On trouve enfin C. Girard (responsable du programme de la FI) et M. Panot (coordinatrice des groupes d’appui de la FI) qui semblent ne pas être passées par le Parti de Gauche avant d’entrer à la FI.

A noter que, ayant pour titre la fonction assez vague « d’orateur national », on trouve encore un membre du PG, deux ex-membres du PS (devenus l’une FI et l’autre Nouvelle Gauche Socialiste), deux membres du PCF et une ex-membre du NPA.

Soit, sur 20 dirigeants, 13 membres du Parti de Gauche.

En somme, tout en n’étant pas un parti et en revendiquant n’avoir aucune affiliation à un parti, la France Insoumise est dirigée par le Parti de Gauche.

Il est aisé de comprendre que le PCF ne peut pas intégrer un mouvement entièrement dirigé par un autre parti. Or, comme les dirigeants de la FI ne sont pas démocratiquement élus par les « adhérents », que tous sont unilatéralement désignés par J-L Mélenchon, aucune évolution n’est à attendre, qui permettrait une ouverture de la direction de la FI aux différentes composantes de la gauche de transformation.

V - Les communistes sont-ils seuls à avoir des problèmes avec la FI ?

- Caroline de Haas est la militante féministe qui a lancé la pétition contre la loi El Khomri, pétition qui a recueilli un million et demi de signatures l’an dernier. Elle s’est proposée comme candidate de la gauche de transformation et écologiste contre Myriam El Khomri, la ministre de la loi « travail », dans la 18ème circonscription de Paris. Tout le monde a dit oui, sauf la FI ( voir l’historique des discussions : https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/130517/lunite-est-un-co...;;utm_medium=social&utm_campaign=SharingApp&xtor=CS3-5 ) , c’est son droit. Mais depuis, C. de Haas est la cible d’insoumis qui tentent de discréditer sa candidature en faisant courir le bruit qu’elle aurait soutenu B. Hamon à la présidentielle ( témoignage de Caroline de Haas dans cette vidéo : http://www.regards.fr/web/article/caroline-de-haas-le-ps-n-est-plus-un... ), ce qui est faux.

Le secrétaire national d’EELV, après avoir lancé un appel au rassemblement pour les législatives, a reçu de la FI la même réponse que celle faite au PCF ( un article à ce sujet : http://www.liberation.fr/france/2017/05/05/legislatives-pas-d-accord-n... ). La réaction de David Cormand montre à quel point cette proposition est inacceptable : « Nous avons reçu une fin de non-recevoir de la France Insoumise puisque son exigence, c’est la soumission. »

Le rejet de tout accord par la FI est généralisé, à quelques exceptions locales près.

VI - Du très moche et de l’espoir !

Commençons par le plus moche, pour finir par le plus positif.

Le Partenaire d’or revient à J-L Mélenchon pour son SMS du 4 mai à Pierre Laurent, dans lequel il déclare aux communistes : « Vous êtes la mort et le néant. » ( A voir ici, par exemple : http://elections2017.actu.orange.fr/news/jean-luc-melenchon-a-pierre-l... ).

Un Partenaire d’argent à Raquel Garrido pour son tweet mettant sur le même plan le FN et le PCF ( à voir ici : https://twitter.com/raquelgarridofi/status/860146327237349376 ).

Un Partenaire de bronze à la direction de la FI qui impose un candidat FI contre la candidate communiste Michèle Picard, à Vénissieux, alors que les comités d’appuis locaux de la FI avaient majoritairement décidé le rassemblement derrière Michèle Picard, pour avoir une chance que la gauche l’emporte dans cette circonscription

( décrit ici : http://www.expressions-venissieux.fr/2017-05-18-france-insoumise-natio... ).

Un Partenaire d’argent encore à J-L Mélenchon qui a déclaré que le PCF ne soutenait aucun candidat de la FI aux législatives. Il avait juste oublié que, entre autres, le PCF venait de retirer son candidat de la 4ème circonscription de Marseille pour laisser la place au parachuté de la FI : J-L Mélenchon lui-même ( article sur le sujet : http://www.liberation.fr/desintox/2017/05/19/monsieur-melenchon-le-pcf...;;utm_so ).

Quelques exemples de circonscriptions où le PCF retire unilatéralement ses candidats pour éviter la catastrophe :

- Eure et Loire : le PCF retire ses candidats de 2 circonscription sur 4, pour lutter contre la division des candidatures de la gauche de transformation ( lire : http://www.lechorepublicain.fr/dreux/politique/2017/05/11/le-parti-com... ). La FI maintient ses candidats dans les 4 circonscriptions.

- Bouches du Rhône : le PCF retire ses candidats de 4 circonscriptions : celle où J-L Mélenchon est parachuté et 3 autres où le risque d’élection du FN est très important. En retour, la FI retire ses candidats sur 1 circonscription ( article : https://marsactu.fr/bref/pcf-se-retire-quatre-circonscriptions/ ).

- Loire-Atlantique : le PCF retire ses candidats de deux circonscriptions ( article : http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/legislatives-... ). Aucune réciprocité de la part de la FI.

Quelques exemples qui montrent que le rassemblement est possible ...

- En Bretagne, à Fougères, le PCF, EELV, Bretagne Ecologie et des partisans de Benoit Hamon se rassemblent autour d’un même candidat ( voir l’article : http://www.lachroniquerepublicaine.fr/2017/05/13/legislatives-benoit-m... ).

- Dans les trois circonscriptions du Jura, le PCF, le PS et EELV présentent des candidatures communes ( voir l’article : http://www.communcommune.com/2017/05/legislatives-dans-le-jura-le-pcf-...;;utm_medium=_ob_facebook&utm_campaign=_ob_share_auto ).-

- Dans le Béarn, alliance entre le PCF, République & Socialisme et EELV ( voir l’article : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/04/20/bearn-front-de-gauche...,2116620.php ).

... même avec la France Insoumise :

En Seine-Maritime, accord de non concurrence dans 2 circonscriptions où la FI soutient des candidats communistes ( voir l’article : http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/pays-d... ).

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