"ceux qui voient le monde à travers les médias dominants parlent d’un monde qui n’existe pas. D’où la difficulté de communiquer avec eux." Cette phrase est terriblement juste. Et le pire est que cela vaut très largement.
J’ai pu entendre 2 personnes, de bonne foi, biberonnées aux médias dominants, vivant à 11 000 km l’une de l’autre et qui ne se croiseront jamais, dire exactement la même chose à propos de la situation en Ukraine : "Poutine est un fou dangereux qui a attaqué l’Ukraine sans raison". Autrement dit, recracher le storytelling dominant comme s’il s’agissait d’une parole d’évangile et sans avoir le moindre recul critique.
La question est donc : que faire ? (pour qu’ils ne voient plus le monde à travers les médias dominants et qu’ils commencent à le voir tel qu’il existe).
Apporter une réponse à cette question est très complexe.
Mais à ce qu’y paraît il y a des professionnels de la politique et du syndicalisme (plus ou moins temporairement soustraits à la nécessité de perdre sa vie à la gagner) dont c’est le boulot. Cruel euphémisme de constater que - quels qu’ils soient - ils ne font pas le boulot depuis très, trop, longtemps.