Attention à ne pas confondre « Islam » et « Islamisme » ou « exotérisme » et « ésotérisme ».
« Tula », en sanscrit, signifie « Balance », terme qui renvoie par sa désignation à un « Centre suprême » en parfait équilibre, un lieu de plénitude et de perfection ; c’est « le lieu divin où se concilient les contrastes et les antinomies » comme disent les initiés musulmans, ou le Centre de « la roue des choses » suivant l’expression hindoue. Notons que la « Tula » des hindous est la même chose que la « Tula » Atlante, que la « Tula » Hyperboréenne ou que le royaume de « Thulé » : c’est la « Terre sainte » par excellence, siège de la Tradition primordiale dont toutes les traditions particulières sont dérivées par adaptation à telles ou telles conditions définies qui sont celles d’un peuple ou d’une époque. C’est le « Centre du Monde ».
Dans la poésie scandinave ce centre mystique est « As-gard », c’est la ville des Divines unités, les « As » ; « As » signifie, dans une infinité de langues, l’unité centrale, l’être unique, « Dieu ». C’est de ce mot très antique que dérive le nom donné à l’Asie. Dans les poésies sanscrites, on retrouve « As-gard » sous l’appellation « As-gartha » qui est la « Cité Divine » ou « Brahma-pura » de la tradition hindoue : « Brahma », Principe divin ; « Pura », Ville.
D’après l’ouvrage de Saint-Yves d’Alveydre, « La Mission de l’Inde », le nom « Agarttha », décrit comme un « centre initiatique mystérieux », signifie « insaisissable à la violence, inaccessible à l’anarchie ».
Le « As » scandinave vient de « Is » dont nous retrouvons la racine dans Isis, Issa, Aisha, Isthar, Israel, Isaac, Ishwara ou Island et même Paris.
Il importe de se rappeler, nous dit René Guénon, que, dans toutes les traditions, les lieux symbolisent essentiellement des états de l’être.
Dans son ouvrage « La petite fille de neuf ans », Charles-André Gillis (dont le nom islamique est Abd ar-Razzâq Yahyâ) rappelle que « Le sens premier du « GAR » en sanskrit (que l’on trouve dans As-gard) est semblable à celui de la racine arabe : il s’agit avant tout d’un creux, d’une cavité, d’un refuge »). Ce nom ne se rencontre que dans l’histoire sacrée, la mythologie. C’est un Centre religieux, c’est la « Jérusalem mystique ».
N’oublions pas que les dirigeants de la « guerre occulte » savent choisir les symboles véhiculant les influences contre-initiatiques qu’ils veulent répandre sur le monde et contre lesquelles nous devons nous préparer à livrer la décisive « Bataille d’Armagueddon » que Bram Stoker, l’auteur de « Dracula », appelle la « Dernière Bataille », c’est-à-dire la « Grande Bataille de l’Invisible ».
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