En tant que travailleurs du groupe des ciments Lafarge, nous voulons lancer un appel public urgent en relation avec notre situation de travail dans un moment historique comme celui que nous vivons aujourd’hui, celui où notre gouvernement national a décidé de nationaliser la production d’un bien stratégique pour notre patrie, comme le ciment.
Par la présente, nous dénonçons la constante violantion de nos droits de la part de l’entreprise française Lafarge, et la forte répression que la même entreprise mène contre nous les travailleurs depuis toutes ces années.
Dans cette situation et face à l’incapacité du syndicat de la centrale et ses complicités avec la direction, nous avons décidé de nous organiser hors de celui-ci et d’amplifier notre lutte cette dernière année à cause de la gravité de ce que nous sommes en train de vivre.
Nous dénonçons :
– Le fait que nous gagnons un salaire inférieur à celui que nous devrions percevoir, aussi bien pour les difficiles conditions de travail qui sont les notres, que pour les conséquences de la continamition sur notre physique (spécialement pour les poumons et les coeur).
– Nous faisons des heures supplémentaires qui ne sont pas prises en compte
Si la journée de travail devrait être de 8 heures, nous faisons le plus souvent jusqu’à 12, 13 heures consécutives.
Les transporteurs, effectivement, sont attachés aux temps de construction des ouvrages et, en plus de ceux-ci, à la fin de la journée ils doivent nettoyer les gandolas pour que le béton ne sèche pas à l’intérieur.
– Les fautes en matière de sécurité, desquelles sont responsable l’entreprise :
a) L’absence de maintenance des installations et conséquement les fuites d’eau, l’oxydation des métaux, la poussière de ciment de tous les côtés.
c) l’absence de masque de protection buccale
d) l’utilisation de produits toxiques et corrosifs (les acides) pour le nettoyage des camions, accompli par les travailleurs, sans que ceux-ci aient reçu ni une formation particulière, ni des moyens de protection personnel.
- Les irregularités accomplies par les entreprises en relation avec la sécurité sociale.
Résulte du fait que l’entreprise retient régulièrement sur notre salaire les contributions pour notre sécurité sociale, mais les apporte au IVSS, d’où nous subissons en conséquence des retards et des exclusions du système de la sécurité sociale.
- La toujours plus fréquente terciarisation du travail avec des conséquence toujours pires sur les conditions de travail pour les ouvriers. .
– le licenciement injustifié comme instrument de répression contre les travailleurs qui luttent pour leur droits.
Nous invitons tous les travailleurs du secteur du Ciment , surtout ceux qui travaillents dans les sites de de Ocumare del Tuy y de Táchira (groupe Lafarge), et les autre entreprises en voie de nationalisation (Cemex y Holcim), à s’organiser et à se solidariser avec nous et se joindre à notre lutte pour la revendication de nos droits.
Nous exigeons des entreprises qui jusqu’à cette heure nous ont exploités
- Le paiement immédiat du passif qu’ils nous doivent sur notre travail.
- L’annulation de tous les surtemps accomplis et non calculés à ce jour
- La régularisation de la situation de chacun d’entre nous en matière de sécurité sociale
- La réintégration de tous les compañeros licenciés injustement.
- La mise en oeuvre de tous les droits qui sont les notres en matière de sécurité dans le travail.
Travailleurs tous, nous luttons pour nous mêmes et nous appuyons la nationalisation de la production de ciment, au bénéfice de toute notre nation
Contactos :
Gustavo 0412-6390991
Aquiles 0414-9018911
(traduction danielle bleitrach)