La Bruyère me pardonnera si j’ajoute à son texte (Les Caractères) des notes de bas de page qui soulignent son génie. Son génie, car il avait deviné Emmanuel Macron.
Voyez : « Il y a même des stupides, et j’ose dire des imbéciles (1), qui se placent en de beaux postes, et qui savent mourir dans l’opulence, sans qu’on les doive soupçonner en nulle manière d’y avoir contribué de leur travail ou de la moindre industrie : quelqu’un les a conduits à la source d’un fleuve (2) , ou bien le hasard seul les y a fait rencontrer ; on leur a dit : « Voulez-vous de l’eau ? puisez » ; et ils ont puisé ».
Quant à Victor Hugo il avait tout aussi bien décrit (Les Châtiments) notre méprisant de la République : « Il prospère ! - Il insulte, il prêche, il fait la roue »
« Il ripaille à huis clos, en public il sermonne, »
Il vit tranquillement dans les ignominies,
Simple jésuite et triple gueux ».
Théophraste R. Futur auteur d’un texte d’analyse des discours présidentiels intitulé : « Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit ».
Notes :
(1) Malgré trois années de classes préparatoires littéraires au lycée Henri IV, Macron a dû renoncer à faire l’Ecole Normale Supérieure après deux échecs au concours d’entrée.
(2) Ce quelqu’un est François Hollande qui l’a débauché de la banque Rothschild pour le faire entrer dans son Cabinet avant d’en faire un ministre de l’économie.