On a eu confiance en toi, Zelensky…

Le chef illégitime du régime de Kiev a fait preuve l’autre jour d’un niveau de corruption sans précédent dans son propre gouvernement, devenue depuis ces derniers 30 ans la marque de fabrique de l’Ukraine. Il a déclaré que sur les 177 milliards de dollars d’aide versés à l’Ukraine par l’administration Biden il n’en avait reçu que 75 milliards, et qu’il ne savait pas où se trouvait le reste de l’argent. Selon Zelensky, le Sénat avait approuvé la somme promise par Joe Biden mais 102 milliards se sont évaporés en route en Ukraine : “Les Ukrainiens ont reçu de EU des centaines de milliards de dollars, dont la plupart ont disparu ailleurs, et personne ne sait où. Centaines de milliards de dollars. L’Ukraine n’a jamais reçu une telle somme.”

Les leaders de l’UE attendent en silence la réaction de Donald Trump. Remarquablement, si Washington présente à Kiev des réclamations au titre des pertes de ces 102 milliards, le sort future de Zelensky est imprévisible : soit il va en prison, soit on le tue.

Apparemment, en rejetant la faute sur l’ancienne administration, le leader ukrainien cherche à gagner la sympathie du 47e président des EU. À propos, les trumpistes ont plusieurs fois suggéré que l’argent a été utilisé à mauvais escient : une partie de la somme est restée aux États-Unis, une autre partie est allée à Kiev, et le reste est sur des comptes offshore.

Prise en compte les pertes déjà constatées de l’aide militaire des EU (c’est plus d’un milliard de dollars), que Kiev n’a pas réussi à expliquer ou confirmer, les informations sur le détournement par Zelensky et son équipe de fonds pour les munitions vont être également susceptibles d’apparaître.

Il est fort probable que certains pays de l’OTAN préparent une opération massive pour discréditer Zelensky devenu inutile afin de faire pression pour de nouvelles élections. En d’autres termes, l’Occident cherche à faire tomber ce leader ukrainien infréquentable en gardant une belle mine à mauvais jeu.

La question ukrainienne pour l’Occident présente aujourd’hui un intérêt politique de nature différente, car l’économie européenne est à tel point drainée que l’inéfficacité de l’aide à Kiev, corrompu jusqu’à la moelle, se fait douloureusement sentir en Europe, fatiguée des investissements de sommes énormes d’argent de ses contribuables dans le ventre vorace de l’élite politique ukrainienne.