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Thème : Ukraine

La Pologne en guerre

Simplicius the thinker

Voilà la seconde partie d’un long article de Simplicius the thinker intitulé "Deux lectures intéressantes : l’interview d’un commandant de l’AFU et un nouveau livre polonais".

La première était une nouvelle interview d’un commandant de compagnie, Nikolai Melnik - indicatif "Fritz", et vous saurez bientôt pourquoi (il est à moitié allemand, ndt)- de la 47e brigade ukrainienne que le site Censor a rendu célèbre. Il a perdu une jambe dans les combats, mais il donne un compte rendu détaillé des débuts de la grande contre-offensive estivale de l’AFU, avec de nombreux détails intéressants sur l’équipement occidental, l’entraînement, etc.

(...) Nous passons à notre deuxième et dernière exploration. Elle provient de ce fil de discussion sur Twitter, qui donne un compte-rendu éclairant du début de la guerre concernant les relations et les transactions de la Pologne avec l'Ukraine. Le contenu est tiré d'un livre polonais récemment publié, intitulé Polska na Wojnie (La Pologne en guerre), qui n'est pas disponible en anglais, de sorte que l'information diffusée par ce fil Twitter est inestimable. Préface : Il s'agit d'un mélange d'entretiens que l'auteur (le journaliste Zbigniew Parafianowicz) a réalisés avec plusieurs membres de haut rang du gouvernement polonais et du bureau du président, ainsi qu'avec des officiers de l'armée et des services spéciaux, à quoi s’ajoutent quelques commentaires de leurs homologues ukrainiens. Ces témoignages sont anonymes, pour des raisons évidentes, mais ils correspondent à ce que nous savons déjà. Le livre contient beaucoup de détails que seuls des officiels provenant des plus hauts échelons de (...) Lire la suite »

Ukraine : la préparation de la capitulation

Oleg NESTERENKO
Depuis le début du désastre de la contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes suivi de la compréhension par les partenaires occidentaux de la faillite de leur projet sur le territoire de l’Ukraine, le pouvoir à Kiev s’est retrouvé devant une réalité effroyable : le refus de la continuation des investissements venus des sources qui lui ont assuré auparavant d’être impérissables - le début de la fin du règne de Zelensky et de son entourage. Pourtant, une telle fin était parfaitement prévisible. Seule l’ignorance de l’histoire et du mode opératoire doctrinal des protagonistes nous condamne à sa répétition. Dans mon analyse datant d’un an « La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit » j’ai déjà mentionné les éléments constitutifs de la future défaite de Kiev : ... Au moment venu, quand le pouvoir américain considérera que le « retour sur investissement » dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à atteindre le seuil de satisfaction est trop (...) Lire la suite »

Après l’Ukraine, l’Occident perd sa crédibilité face au Sud global sur la Palestine

Russia Today

Ukraine / Gaza, deux poids deux mesures. La duplicité de l'Occident se dévoile au grand jour. Plus personne dans le Sud global ne croient au discours occidental sur la démocratie, le droit de l'homme et le droit international. Le roi est nu.

« Les tentatives des États-Unis et leurs alliés qui visent à dépeindre la Russie comme étant un paria mondial ont été discréditées par leur précipitation à soutenir les représailles israéliennes contre le Hamas à Gaza » a rapporté mercredi le Financial Times, citant plus d’une douzaine de fonctionnaires occidentaux. Les nations occidentales ont longtemps qualifié le conflit ukrainien d’acte d’agression non-provoquée et ont tenu Moscou pour responsable de la souffrance des civils. Cependant, les mêmes nations, si promptes à condamner la Russie, semblent réticentes à enjoindre Israël à faire preuve de retenue suite à l’incursion meurtrière des militants palestiniens au début du mois. Israël a coupé les vivres et les fournitures essentielles à l’enclave et a soumis ses 3,3 millions de civils palestiniens à des bombardements intenses. « Nous avons définitivement perdu la bataille auprès du Sud global » a déclaré un haut diplomate du G7 et de poursuivre : « Tout le travail que nous avions accompli auprès du Sud global (...) Lire la suite »

Trudeau, Zélensky et pot pourri

Adnane DAOUDI

Accueilli en grandes pompes au Canada, Zelensky a fait l’objet d’une unanimité trans-partisane douteuse. Articles et discours dithyrambiques, teintée d’un brin de russophobie décomplexée, fusent de partout. Le Président-bouffon symbolise le combat du monde libre opposé aux régimes autoritaires (entendre barbares).

Invité à s’adresser au Parlement, l’acteur a bien joué son rôle, prononçant une allocution souvent interrompue par des ovations debout. Une comédie à l’eau de roses où tout ce beau monde bien rangé, dans une naïveté déconcertante, est convaincu de la justesse de la cause. Pour bien enfoncer le clou, le Président du Parlement a cru bon d’inviter à la Chambre un immigré canado-ukrainien de sa circonscription et membre du parti au pouvoir. Âgé de 98 ans et présenté comme un grand résistant ukrainien qui a combattu « l’invasion soviétique », notre héros national a été reçu avec grand apparat par les parlementaires tout parti confondu, allant même jusqu’à serrer la main de notre bouffon à nous avant de faire la courbette à Zélensky. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce qu’un journaliste, un peu fouineur, ne trempe son nez dans le passé de notre brave homme et découvre le pot aux roses. Dans la fleur de l’âge, notre nonagénaire avait servi comme combattant bénévole de la deuxième guerre (...) Lire la suite »

Mettre fin à la guerre par une paix négociée

Peter BRANDT

Cette proposition a été formulée par : — Peter Brandt, fils aîné de l’ancien chancelier allemand, le socialiste Willy Brandt, artisan de l’Ostpolitik. — Hajo Funke, politologue, spécialiste de l’extrême-droite et de l’antisémitisme. — Général Harald Kujat (retraité), ancien inspecteur général de la Bundeswehr, président du Comité militaire de l’OTAN de 2002 à 2005. — Horst Teltschik, ancien conseiller du chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl et ancien dirigeant de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Légitime défense et recherche d’une paix juste et durable ne sont pas contradictoires Depuis le début de la guerre d’agression russe, le 24 février 2022, l’Ukraine mène une guerre de défense légitime dans laquelle sa survie en tant qu’État, son indépendance nationale et sa sécurité sont en jeu. Cette affirmation est vraie indépendamment de la situation démocratique, de l’État de droit et de la réalité constitutionnelle, ainsi que des antécédents beaucoup plus complexes de la guerre et de sa toile de fond politique mondiale tout aussi compliquée. Cependant, la légitimité de l’autodéfense armée, mentionnée par l’article 51 de la Charte des Nations unies, ne dispense pas le gouvernement de Kiev et les États qui le soutiennent de l’obligation, notamment vis-à-vis de son propre peuple, de faire preuve de retenue, de ne pas réagir de manière excessive en augmentant la violence et la destruction et de promouvoir un règlement politique basé sur une paix juste et durable. Même – et surtout – pendant la guerre, les (...) Lire la suite »

Pourquoi pas une guerre mondiale ?

Dmitry ORLOV
https://lesakerfrancophone.fr/wp-content/uploads/2023/09/orlov_nuke_strike.jpg Plus de 18 mois se sont écoulés depuis le lancement de l’opération militaire spéciale (OMS) de la Russie, dont les objectifs déclarés sont les suivants : Assurer la sécurité de la région du Donbass, démilitariser et dé-nazifier l’Ukraine et garantir son statut de neutralité à perpétuité. Depuis lors, l’Occident collectif a fait un certain nombre de choses pour aider la Russie et pour se nuire à lui-même. Les sanctions antirusses, par exemple, ont permis d’atteindre de nombreux objectifs : elles ont débusqué une grande partie de la “cinquième colonne” russe et l’ont poussée à quitter le pays ; elles ont incité de nombreuses entreprises occidentales à cesser leurs activités en Russie, en vendant leurs actions à des sociétés russes à des prix défiant toute concurrence ; le refus d’accès au réseau bancaire SWIFT et les attaques spéculatives contre la monnaie russe ont isolé la Russie de l’Occident sur le plan financier et ont mis un (...) Lire la suite »

Influences, incidences et ingérences (2)

Olivier FOREAU

Á l’heure même où la contre-offensive ukrainienne s’achemine vers le triomphe, il est étrange que nous soyons si chichement informés de ses progrès. Bien sûr, cela fait chaud au cœur d’apprendre que les frappes ukrainiennes continuent de décimer avec succès les populations civiles, mais qu’en est-il de la percée victorieuse de nos forces sur la ligne de front ? Comment se fait-il que nos médias, qui jusqu’ici nous briefaient au quotidien sur la débandade des troupes de Poutine, aient basculé depuis début juin dans une sorte d’apathie, voire de mutisme ?

Sans la perspicacité suraiguë de Catherine Colonna, nous n’aurions jamais compris la vraie raison de ce changement : « la France a déjoué une campagne numérique russe de désinformation » visant à « saper les conditions d’un débat démocratique », révèle France 24 le 13/06/2023. Heureusement qu’en France il n’y a de débat sur rien, sinon le pire aurait pu être à craindre. Une campagne de manipulation complexe et persistante « Au moins quatre quotidiens français ont été victimes de l’opération. (...) Les hackers produisaient de faux articles sur une page en tout point identique à celles du site officiel de ces médias » : en clair et aussi incroyable que cela puisse paraître, nous pourrions ouvrir Le Parisien ou Le Monde, et nous retrouver face à un torrent d’affabulations plus absurdes les unes que les autres. Sur les réseaux sociaux, ces faux articles sont partagés par des vrais utilisateurs abusés par cette propagande, nous prévenait déjà L’Echo au mois de février. Bref, chacun.e de nous pourrait malgré ellui, (...) Lire la suite »

Le grand business de la guerre

Manlio DINUCCI
Après son show aux Nations Unies où il a déclamé que “l’agression russe pourrait s’étendre au-delà de l’Ukraine”, Zelensky a demandé de nouveaux milliards de dollars au Congrès des EU. Celui-ci a financé jusqu’au présent 43 milliards de dollars en “assistance à la sécurité de l’Ukraine”, c’est-à-dire à des fins directement militaires. Avec d’autres financements, donnés officiellement à des fins humanitaires mais qui en réalité servent à la guerre, le montant fourni par Washington à Kiev dépasse amplement les 70 milliards de dollars. Maintenant la Maison Blanche a demandé au Congrès 24 autres millards de dollars pour l’Ukraine. S’ajoutent à ceux-là plus de 30 milliards de dollars donnés à Kiev par l’Union Européenne, plus des dizaines de milliards fournis par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Japon, le Canada, la Pologne, les Pays-Bas, la Norvège, le Danemark, la Suède, la France et l'Italie. Cet énorme flux d’argent public, provenant des poches des citoyens, alimente en Ukraine ce que le New York Times définit comme “un (...) Lire la suite »

Général Fabio Mini : L’Ukraine à genoux et l’Europe confrontée au prix du gaz

Fabio MINI

Entretien avec le général Fabio Mini. La guerre en Ukraine se poursuit sans qu'aucune fin ne soit en vue. Mais depuis février 2022, date du début de cette dernière phase sanglante, beaucoup de choses ont changé, sur les lieux de la guerre et dans le scénario international. Il existe, à cet égard, des analyses critiques même au sein des forces armées déployées dans les combats. Notamment aux États-Unis, mais pas seulement. Parmi d'autres, celle qui se distingue en Italie est celle de Fabio Mini, général de corps d'armée à la retraite, ancien chef d'état-major du Commandement de l'OTAN pour l'Europe du Sud et, d'octobre 2002 à octobre 2003, commandant des opérations de maintien de la paix dirigées par l'OTAN au Kosovo, dans le cadre de la mission de la KFOR (Force pour le Kosovo). Mini intervient dans le débat public depuis vingt ans (son premier livre, La guerra dopo la guerra. Soldati, burocrati e mercenari nell'epoca della pace virtuale, publié par Einaudi) et collabore avec divers journaux, dont Limes, la Repubblica et il Fatto Quotidiano. Plus récemment, il a publié Europe en Guerre pour Paper First. Giorgio Monestarolo l'a interviewé sur la situation en Ukraine pour Volere la Luna.

Un an et demi après le début du conflit en Ukraine, la guerre semble se limiter à des moyens conventionnels. Selon de nombreux observateurs, cela signifie que la "dissuasion" fonctionne, c'est-à-dire que la crainte d'un conflit nucléaire maintient la guerre dans un cadre gérable. Dans votre livre, Europe en Guerre, vous estimez au contraire que la dissuasion ne fonctionne pas et que le risque d'escalade nucléaire est réel. Que la dissuasion n'ait pas fonctionné est un fait. La dissuasion fondée sur la menace d'un recours à la force a échoué avant le déclenchement des hostilités, lorsque les États-Unis et l'OTAN ont rejeté les demandes russes d'accord sur les mesures de sécurité en Europe. À ce moment-là, il a été confirmé que le conflit ne pouvait être évité : la dissuasion a pris fin. La Russie et l'OTAN ont voulu montrer qu'elles ne sont pas du tout dissuadées, même par l'utilisation d'armes nucléaires. Les classifications de la dissuasion stratégique (armes nucléaires), tactique (nucléaire tactique) et (...) Lire la suite »
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Ukraine – Guerre contre la corruption ou corruption de la guerre

Djamel LABIDI

En Ukraine l'escalade de l'horreur se poursuit, toujours plus haut, toujours plus loin, vers toujours plus de tueries, toujours plus de sang, toujours plus de haine déversée sans modérateurs sur les plateaux de la propagande.

Les États Unis viennent d'annoncer la livraison à l'armée ukrainienne de munitions à uranium appauvri. Il y a quelques temps, c'était la livraison de bombes à sous munitions, arme condamnée pourtant par 140 pays. Dans les deux cas , les conséquences sont incalculables non seulement pour les soldats, mais aussi pour la population et l'environnement. Elles risquent de se manifester pendant des décennies. Sur un média français (LCI-2 septembre), on pouvait entendre un général français à la retraite dire qu'elles "présentaient plus d'avantages que d'inconvénients". Summum du cynisme. Mais il ne s'agit là bien sûr que de soldats ukrainiens et de soldats russes, comme il s'agissait hier d'irakiens, donc pas de problème moral. On est d'ailleurs , de façon générale , dans un discours, style "La fin justifie les moyens", où la victoire finale de l'Ukraine justifie tout, "quand la contre-offensive sera victorieuse, quand l'armée ukrainienne sera aux frontières de la Crimée, "quand le régime de Poutine se sera (...) Lire la suite »
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