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Thème : Ukraine

Analyse mesurée de la catastrophe

Igor ISTOMINE

Cette analyse de ce qui pourrait conduire à un affrontement direct entre l’Occident collectif (ou bloc-BAO, ou “américanistes-occidentalistes”) et la Russie est envisagée avec mesure et hors de toute passion. • Il est d’autant plus impressionnant que cette possibilité soit envisagée avec cette retenue, qui indique que l’auteur considère ce conflit “comme très possible sinon probable”... • ... Et d’autant plus que ce même auteur, directeur d’un service d’un think tank du ministère des affaires étrangères (MGIMO), rend compte de l’opinion de la direction russe.

Il nous apparaît assez probable que le texte que nous présentons ici, qui représente sans aucun doute la conception des analystes des milieux stratégiques et de sécurité nationale du gouvernement russe, restitue une appréciation assez juste de la perception rationnelle de ce gouvernement de la situation. En effet, l’auteur, qui est présenté ès qualité, fait partie d’une école de pensée discutant directement les conceptions de la direction russe, du ministère des affaires étrangères... Il est présenté ainsi : « Alors que ses proxys ukrainiens sont au bord de la défaite, le camp occidental s’enhardit de plus en plus. Où cette hubris va-t-elle nous mener ? Par Igor Istomine, directeur du département d’analyse des problèmes internationaux à l’Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO). » L’impression générale qui se dégage de l’analyse du directeur du département d’analyse du MGIMO est que le conflit armé entre l’Occident dans son sens le plus large et la Russie est “très possible sinon (...) Lire la suite »

Ukraine : Armons-nous et partez !

Djamel LABIDI

On évalue entre 6 à 8 millions les ukrainiens, des jeunes pour la plupart, qui ont quitté leur pays depuis le début des hostilités avec la Russie. Beaucoup ont voulu profiter au départ de l'aubaine des conditions d'accueil exceptionnelles faites par les pays occidentaux, en solidarité politique avec le pouvoir ukrainien contre la Russie, et avec une population dont le pays s'était effondré économiquement après la séparation de l'URSS et le pillage des oligarques. Mais surtout, on peut estimer sans grand risque de se tromper, qu'ils ont voté avec leurs pieds contre la guerre.

Ce mouvement de fuite du pays ne cesse de croitre. Il est loin le temps où on s'émerveillait du patriotisme des ukrainiens et où on le comparait à l'absence de motivation des soldats russes. L'âge de la conscription a été abaissé de 27 ans à 25 ans. On veut l'abaisser encore à 22 ans et certains même 18 ans. Les besoins en chair à canon sont énormes et insatiables. En Ukraine, les autorités font désormais la chasse aux conscrits, souvent violemment. On évalue à 650 000 le nombre de jeunes ukrainiens ayant fui à l'étranger et susceptibles d'être appelés à l'armée le pouvoir ukrainien demande à ses alliés occidentaux de leur faire eux aussi la chasse. Certains États européens ont assuré de leur collaboration. On propose de les priver de documents d'identité consulaire. On veut tout simplement obliger les jeunes ukrainiens à se battre. Des armes contre du sang et de l'argent La propagande occidentale se refuse à tirer la seule conclusion logique. Cette guerre n'est pas populaire, elle n'est pas patriotique. (...) Lire la suite »

La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Oleg NESTERENKO

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine. Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités. Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites direct de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère (...) Lire la suite »

Ukraine : le dangereux pari de l’OTAN que la Russie ne réagira pas à l’escalade

Francesco DALL’AGLIO

La Russie considère les situations politico-militaires en fonction du risque pour sa survie, l'OTAN en fonction des coûts, c'est-à-dire quel est le prix à payer pour gagner : s'il est trop élevé par rapport aux bénéfices, l'investissement est arrêté, car sa propre survie n'est jamais en danger puisque les guerres se déroulent ailleurs. La Russie ne peut pas se permettre ce raisonnement.

Ukraine : le dangereux pari de l'OTAN En ces jours d'escalade, j'ai très peu écrit, parce que je voulais essentiellement lire ce que certains analystes dont les pensées m'intéressent pensent de toute cette situation : des analystes russes, bien sûr, parce que ce sont eux que, comme nous voulons leur faire la guerre (qui, comme toutes nos guerres, est "juste et sainte"), nous devons étudier. L'un d'entre eux est Ilya Kramnik, qui a une page Telegram très visitée, même si pour l'observateur occasionnel elle ressemble à la page d'un refuge pour chats, et qui a posté hier des messages intéressants - et inquiétants, bien sûr, aussi inquiétante que la situation l'est. Il a ensuite tenté de minimiser la situation, en l'aggravant si possible. De ce qu'écrit Kramnik, nous retiendrons surtout une considération qui peut paraître sibylline : l'OTAN (j'utilise ce terme pour désigner l'ensemble US+UE+UK et autres poissons frits comme le Canada, l'Australie, etc. puisqu'il n'y a plus de différence entre les (...) Lire la suite »

On a besoin d’une grève générale contre la guerre en Ukraine et pour arrêter la folie.

Paolo FERRERO

Ce qu'ils préparent, ce n'est pas la Troisième Guerre mondiale, mais la troisième destruction de l'Europe en un peu plus d'un siècle.

De toute évidence, la plupart des dirigeants occidentaux ont décidé d'intensifier la guerre avec la Russie. Premièrement, l'orientation exprimée par plusieurs pays d'envoyer officiellement des troupes au sol pour combattre en Ukraine. Deuxièmement, la décision d'autoriser l'armée ukrainienne à utiliser des armes fournies par l'Occident pour frapper des cibles militaires situées sur le sol russe. Ces deux orientations constituent une nouveauté absolue : pendant plus de deux ans, tous les pays de l'OTAN ont exclu ces éventualités dans les termes les plus clairs. Il s'agit là d'hypothèses insensées. D'une part, parce qu'elles représentent à toutes fins utiles un pas supplémentaire vers une entrée en guerre des pays de l'OTAN contre la Russie. D'autre part, parce que ces décisions ne resteront pas sans conséquences : la Russie en prendra acte et réagira. Il s'agit d'une folie criminelle insensée, car il est clair que les pays occidentaux, à commencer par les États-Unis, après avoir préparé le terrain du (...) Lire la suite »

L’aide militaire Occidentale à l’Ukraine : le zugzwang

Oleg NESTERENKO

Le zugzwang est une situation dans le jeu d’échecs dans laquelle le joueur n'a aucun mouvement favorable possible - toute action qu'ils fera entraînera une détérioration imminente de sa position sur le plateau de jeu.

Constant la déroute que l’armée ukrainienne subit sur les champs de bataille face aux forces russes, les décideurs du camp politico-militaire de l’Occident collectif plongent en état de panique opérationnelle collective les poussant à faire monter les enchères et à prendre une voie sans issue. Les mythes et la réalité De même que durant la seconde guerre mondiale, quand la quasi-intégralité des pays composant l'Union Européenne d’aujourd’hui a grandement participé à l’effort de guerre en faveur de l’Allemagne nazie lors de l'invasion de l'URSS – ces mêmes pays, le monde anglo-saxon en plus, sont en train de produire un effort de guerre face à Moscou, un effort d’envergure jamais vu dans le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Néanmoins, constatant l’insuffisance des aides accordées à l’Ukraine pour contrer efficacement l’initiative militaire russe, dès février 2022, les responsables politiques ukrainiens et ceux des pays de l’OTAN essaient de la combler en faisant une preuve remarquable dans le (...) Lire la suite »

Zelensky invité au 80ème anniversaire, pas la Russie, pourquoi ? Il y avait bien des Ukrainiens en Normandie en juin 44, mais de quel côté ?

Patrice GIBERTIE

Le 16 avril, la mission Libération auprès du ministère des armées a annoncé son intention d’inviter la Russie aux célébrations du 80ème anniversaire du débarquement allié, « pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées ».

On savait Vladimir Poutine persona non grata. C’est finalement toute la délégation russe qui est bannie de la cérémonie internationale organisée le 6 juin en Normandie pour célébrer les 80 ans du Débarquement. L’Élysée a annoncé ce jeudi 30 mai avoir renoncé à lancer une invitation Pourquoi ? La Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts dans le monde. Le belligérant le plus durement touché a ainsi été la Russie, avec 21 millions de morts (10% de sa population), qui a joué un rôle capital sur le front de l’Est pour libérer l’Europe des nazis. Le choix de ne pas inviter la Russie est une honte. Et celui de célébrer Zelensky et l’Ukraine ? Des Ukrainiens se sont battus contre les nazis, d’autres hélas étaient nazis comme Bandera. Je ne suis pas scandalisé par la présence de Zelensky mais par le choix, en même temps d’interdire la présence de la Russie. C’est du révisionnisme car Zelensky ne s’est pas désolidarisé de Bandera ! Les Polonais sont bien plus dignes que la Macronie. Un oubli (...) Lire la suite »

La guerre en Ukraine devient encore plus dangereuse

Le correspondant socialiste

Plus l’Ukraine se rapproche de la défaite, plus la guerre devient incontrôlable. Incapable de réaliser des progrès sur le terrain, une Ukraine désespérée incite au terrorisme et attaque les raffineries de pétrole et les infrastructures en Russie, ainsi que la centrale nucléaire de Zaporizhe, sous contrôle russe.

La faiblesse de l'Ukraine L’échec de la contre-offensive ukrainienne de l’été dernier a été scellé par la chute de la ville d’Adviika, dans l’est de l’Ukraine, fortement fortifiée, en mars de cette année. Adviika, d'où l'Ukraine bombardait la ville voisine de Donetsk depuis près de neuf ans, a été abandonnée dans une retraite chaotique qui a laissé derrière elle des centaines de prisonniers et des armes lourdes. L’armée ukrainienne manque d’armes, de munitions et de main-d’œuvre. Zelensky a déclaré à la mi-avril : « Aujourd’hui, l’artillerie au front est à 1 pour 10, l’aviation à 1 pour 30. Avec de telles statistiques, la Fédération de Russie nous repoussera chaque jour. » Ayant besoin de davantage de troupes, l’Ukraine a abaissé l’âge de la conscription et réduit les possibilités d’exemptions médicales. Selon le Financial Times, la population masculine adulte de l’Ukraine, qui compte 11 millions d’habitants, a considérablement diminué au cours des deux dernières années en raison des décès, de l’émigration et du fait (...) Lire la suite »

Gaza et l’Ukraine exacerbent le problème éthique d’une gauche internationale déjà chancelante !

Yorgos MITRALIAS
La révélation au grand jour de l’énorme problème éthique causé à la gauche internationale par la guerre russe en Ukraine et la guerre israélienne à Gaza, la secoue et l’ébranle à tel point qu'elle est en train de perdre son nord internationaliste et humaniste, c'est-à-dire sa propre raison d’être ! Avec pour conséquence inévitable et cauchemardesque, d'ouvrir un boulevard à l'extrême droite internationale plus ou moins fasciste ! Par exemple, une majorité de cette gauche internationale, tout en s'opposant à l'invasion russe de l'Ukraine, préconise de s'abstenir de toute aide qui permettrait aux Ukrainiens de se défendre et de repousser les envahisseurs. Emblématique de cette position est l'éditorial du 7 mars 2024 du quotidien grec Journal des Rédacteurs, qui commence par rappeler qu '"il est bien connu que le gouvernement Mitsotakis a impliqué au maximum notre pays dans la guerre russo-ukrainienne en envoyant des armes à l'Ukraine. Il ne s'est pas contenté de la condamnation légitime de l'invasion russe". (...) Lire la suite »
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La France nous mène vers la guerre nucléaire : les VIPS sonnent l’alarme

Professionnels vétérans du renseignement pour la santé mentale (VIPS, Veteran Intelligence Professionals for Sanity)
Monsieur le Président, La France s’apprêterait à envoyer en Ukraine, dans un avenir pas si lointain, une force d’environ 2000 hommes - à peu près l’équivalent d’une brigade renforcée composée d’un bataillon blindé et de deux bataillons mécanisés, avec des troupes de soutien logistique, d’ingénierie et d’artillerie. Cette force est purement symbolique, dans la mesure où elle n’aurait aucune chance de survie dans un conflit moderne de haute intensité de la portée et de l’ampleur de ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine. Elle ne serait pas déployée directement dans une zone de conflit, mais servirait soit (1) de force de filtrage/fil-piège [screening force/tripwire] pour arrêter l’avancée de la Russie, soit (2) de force de remplacement déployée dans une zone non active afin de libérer des soldats ukrainiens pour le combat. Cette brigade française serait complétée par des unités plus petites provenant des États baltes. Cela reviendrait à introduire des troupes de combat d’un pays de l’OTAN sur un théâtre de (...) Lire la suite »
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