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Pompéi hui

Pompéi a été anéantie par un volcan…

Il est maintenant 10 heures du matin, nous sommes le 24 août 79 après Jésus-Christ (en conservant l’hypothèse de la datation traditionnelle), Pline l’Ancien et son neveu, Pline le Jeune, se trouvent à  Misène, siège de la flotte romaine. Il y a eu quelques secousses ces derniers jours, mais rien de grave.

Ce que les Pline ne savent pas : c’est que le bouchon de lave qui bloque la cheminée du Vésuve vient de sauter. Un quart d’heure plus tard, la femme de Pline l’Ancien lui fait remarquer un énorme nuage au-dessus de la baie de Naples.

D’après les écrits de Pline le Jeune ce nuage a la forme d’un pin parasol, d’ailleurs on appellera ce nuage à partir duxxe siècle un « panache plinien. » ( Wiki)

La bonté est une machine à prendre les hommes, analogue aux pièges à oiseaux. On ne peut pas, avec un même procédé, faire du bien à tous les hommes, dont les natures sont si diverses. Yao croit, avec sa bonté, faire du bien à l’empire, alors qu’il le ruine. C’est qu’il voit, lui, de l’intérieur, et s’illusionne. Les Sages qui considèrent de l’extérieur ont vu juste dans son cas. Tchoang-Tseu

Les hommes ont mal. De tous les temps ils n’ont rien compris. C’est l’ère du veule qui vole… L’argent attire les hommes comme le sucre attire les fourmis.

C’est la boucherie mondialiste. Et la Terre un Pompéi, mais cette fois, qui ne disparaîtra pas de manière naturelle. Le volcan est dans la somme des hommes qui luttent contre les humains.

Les empires se livrent à des guerres hypocrites. U.S.A sniper. Ingérence et fomentations de coups d’États vicieux…

On ne changera pas la nature humaine tant qu’on n’aura pas changé un peu en soi.

Alors, pour ne pas en faire des humains, on traîne les enfants dans des écoles de pensée qui n’en sont pas vraiment. Le lustre, les miroirs, le luxe, la gloire…

Sexe, drogues, Rock-N-Roll…

Les États aussi ont leur sexe , drogues et Rock-N-Roll.

Pouvoir, argent, luxe…

Après les luttes racistes, via couleurs, voilà les nouvelles luttes via les différences sociales.

La cravate est une machine à pendre les citoyens.

Les dirigeants font les « évolutions ». Ils nous les dictent. Et cela passe par le commerce. Toujours.

Pas de chair, pas de sang, pas de poésie… De l’acier givré.

Chaque journal que vous lisez est un pamphlet lancé du ciel mais contrôlé.

Apprendre à sidérer et à diriger un peuple est une technique simple.

Les serpents tirent la langue pour saisir leur proie.

L’homme politique également.

On lui fournit tout l’argent pour acheter le venin nécessaire.

Et là , c’est Pompéi aujourd’hui, hui, hui…

A force de faire surchauffer la machine néolibérale, un volcan à grandeur de la planète, les zombies au pouvoir vous encrassent et vous font mourir.

Pilules, gaz de schiste, pétrole, chimie des laboratoires, Monsanto, etc.

***

Ne pas se méprendre.

L’Homme n’occupe pas une grande place dans l’Univers. Il se croit différent d’une abeille. Mais c’est elle qui le fait vivre. Il se croit différent de la décomposition des sols, des renouvellements par vie et mort. Mais c’est ainsi que cela fonctionne.

On ne sort pas de la Nature, on s’y intègre.

Et dans ce grand courant fougueux, le grand miroir de la certitude.

Une certitude momie ne fera pas progresser l’humanité.

La mondialisation et le nivellement des cultures est en train de d’assassiner la beauté du monde.

L’Homme est en train de s’enfouir, se glisser, se faire « intruire » par les machines dites intelligentes.

Il devient alors machinal, sans émotion, mais habile de l’esprit.

Sans âme.

Sa richesse est maintenant sa ruine.

Étrange, n’est-ce pas ?

Comme le disait le philosophe : la réussite n’est pas dans la complexité, mais dans la simplicité.

Bruce Lee.

La plane ressemble maintenant à une longue bataille de rue. On vous emmêle dans les fils cachés. Sorte de Cirque du Soleil pour les aveugles.

C’Est le règne des magiciens.

Mais la vie n’est pas un spectacle. Personne n’est qu’un spectateur. Nous en sommes à être tous des victimes de par leur épée de divisions. Des épées électroniques qui forniquent avec l’or des messages.

Et dans ces vrilles torsadées de feu et de sang, d’accumulation d’informations, vous croyez être informés.

Un fil ne fait pas une chemise.

On ne vous laisse plus tresser vos propres vêtements.

Non.

Vous écoutez, béats, tout ce qu’on dit, jour après jour, sinon d’heure en heure, et de minutes.

Et dans cet endormissement, pendant que les dirigeants pompeux sont devenus des slogans sonores, vous vous endormez.

Pendule !

La mode est d’être à l’heure…

Vous ignorez, toutefois, qu’on a fait de vous une aiguille dans cette tourmente.

La Terre est désormais une Pompéi.

Ce n’est plus une ville d’Italie. C’est une boule dans l’espace.

Avant d’être figés dans vos sommeils, réveillez-vous !

P.S. : hui, signifie le jour actuel. Mais c’est dans les hier qu’on peu prévenir le jour d’hui.

Ne pas connaître son passé, c’est ne pas connaître son présent, ni son futur.

Comme un petit chaperon rouge dont les pas auraient tous été effacés.

Gaëtan Pelletier

01 août 2012

La Vidure

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« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
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