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Pourquoi il n’y a pas de mouvement anti-vax à Cuba

Des pans de plus en plus larges de la population européenne expriment ouvertement leur méfiance par rapport à la gestion de la crise du coronavirus. Face à cela, la politique traditionnelle panique et réagit de manière paternaliste et répressive en imposant la vaccination généralisée et en restreignant la liberté de mouvement. Ce n’est pas ainsi que l’on crée l’adhésion. Pour cela, il faudrait au moins écouter les peurs et les préoccupations des personnes non vaccinées. Mais d’autres éléments entrent également en jeu. La comparaison avec Cuba ne manque pas d’intérêt.

1. Méfiance à l’égard du gouvernement

De nombreuses personnes non vaccinées doutent à juste titre de la compétence et/ou de la bonne foi des gouvernements qui veulent maintenant les vacciner au plus vite. Et on peut les comprendre.

Depuis mars 2020, les pays européens et même, en Belgique, les régions improvisent. L’approche de la pandémie de COVID-19 pèche cruellement par son manque d’uniformité et de logique. Avec des taux de contamination similaires, les mesures prises diffèrent fortement d’un pays à l’autre.

En Belgique, nous sommes les champions de l’improvisation. Le gouvernement belge a attendu la mi-mars avant de prendre des mesures. C’était un mois et demi trop tard. Si on avait pris des mesures plus tôt, le taux de propagation aurait été bien plus faible et des milliers de décès dus au Covid auraient pu être évités. Et on n’apprend toujours pas de ses erreurs. À chaque nouvelle vague du coronavirus, la réaction est trop lente.

Les experts ont eu beau tirer la sonnette d’alarme depuis des années, le gouvernement belge n’était pas préparé à une pandémie. Au début, on a dit que les masques étaient inutiles, car il n’y en avait pas (ou plus) en stock, faute de gestion adéquate. Puis voilà qu’ils sont tout à coup devenus obligatoires.

En septembre 2021, tandis que les chiffres empiraient, la Belgique a assoupli les mesures. Au même moment, avec de meilleurs chiffres, les Pays-Bas resserraient la vis. Allez comprendre. Chez nous, dès qu’il faut changer quelque chose, sept ministres de la santé doivent se mettre d’accord. Les gouverneurs et les bourgmestres adoptent simultanément des règles plus strictes ou justement plus souples, tandis que les présidents de parti peaufinent leur image de marque au détriment de la santé publique. Un jour, le ministre-président flamand demande des règles plus souples pour les chorales et les groupes de musique, le lendemain, il appelle à durcir les règles,...

Lorsque cette méfiance aboutit dans la rue et sur les médias sociaux, l’extrême-droite n’a plus aucun mal à marquer des points. Il lui suffit bien souvent de faire preuve d’empathie avec des gens dont le mécontentement est légitime pour parvenir à les entraîner dans son sillage. L’objectif, bien sûr, n’est pas d’exiger plus de démocratie pour les sans-voix. L’histoire nous apprend que l’extrême droite ne cherche qu’à hâter l’avènement d’un régime autoritaire qui laissera complètement ces personnes sur le carreau et mènera à l’extrême l’exploitation de tout et de tous par le 1 %.

Quoi qu’il en soit, l’approche du coronavirus en Belgique a été et est toujours un fameux gâchis. Mais, en fait, la méfiance est bien plus profonde que cela. Lors de la dernière crise majeure, à savoir la crise bancaire de 2008, ce sont également les gens ordinaires qui ont trinqué. Les banques qui avaient spéculé avec notre argent n’ont pas été poursuivies. Elles ont même été sauvées. Et ce sont les gens ordinaires qui ont dû payer la facture. Il n’en faut pas plus pour se méfier de la gestion de crise du gouvernement.

Et Cuba ?

Dès janvier 2020, soit presque deux mois avant qu’ici, on se réveille enfin, le gouvernement cubain déployait un plan national de lutte contre le coronavirus. Des campagnes d’information massives ont été lancées dans les quartiers populaires et à la télévision. À Cuba, pas de directives contradictoires émanant des autorités, ni sept ministres de la santé à mettre d’accord, pas de discussions sur l’obligation du port du masque.

Le gouvernement a pris ses responsabilités et a mis tout en œuvre pour étouffer le virus dans l’œuf. Au lieu de faire des promesses faciles sur de sacro-saintes libertés, au lieu de relâcher trop vite les mesures pour des raisons électoralistes ou par manque de courage politique, il a pris des initiatives énergiques. Quelques exemples. Le tourisme, principale source de revenus, mais aussi de contamination, a été immédiatement mis à l’arrêt. L’obligation de porter le masque s’applique aux enfants à partir de six ans. Lorsqu’il s’est avéré que les écoles étaient également d’importants foyers de contamination, on a opté pour l’enseignement à domicile. La télévision scolaire a notamment été d’un grand soutien à cet égard.

Aïssa Naranjo, docteure à La Havane, explique : « Grâce à une campagne d’information correcte sur les risques sanitaires, les Cubains ont bien compris l’importance de rester chez soi. Ils savent comment se transmet la maladie et se sentent responsables de leur propre santé et de celle de leur famille et de leurs voisins ».

À Cuba, les soins de santé sont principalement axés sur la prévention et fortement décentralisés. Chaque quartier a sa polyclinique et il existe un fort lien de confiance entre la population locale et les agents de santé. Depuis mars 2020, près de 30 000 « traceurs de contacts » font du porte-à-porte, dans les zones les plus reculées de l’île, pour vérifier dans chaque famille si l’un de ses membres a été infecté. Les étudiants de l’université ont été mobilisés pour participer à la recherche de contact. Chez nous, cette recherche a été effectuée par des téléphonistes anonymes à partir de call-centers, ce qui n’inspire pas vraiment confiance.

Pendant ce temps, Cuba s’employait à développer ses vaccins contre le coronavirus. En mars 2021, trois vaccins étaient déjà en phase de test. Aujourd’hui, Cuba dispose de cinq vaccins qu’elle a elle-même conçus et produits, dont l’un destiné aux enfants dès l’âge de deux ans.

On le voit, la politique en matière de coronavirus est totalement différente à Cuba et en Belgique. Et cela se reflète dans les chiffres. Fin 2020, Cuba enregistrait 146 décès dus au Covid. La Belgique en comptait près de 20 000 à la même période. Puis, le variant Delta est arrivé, entraînant une course contre la montre que Cuba n’a malheureusement pas remportée. Ses vaccins n’étaient pas encore prêts. Ils ne le seront finalement que trois mois après l’apparition du variant Delta. En Belgique, la vaccination s’est mise en place à un rythme rapide à partir de fin 2020, ce qui a permis de réduire significativement le nombre de décès causés par le variant Delta, dans un premier temps, du moins.

À Cuba, le variant Delta est arrivé trop tôt ; il n’y avait pas encore de vaccins à l’époque. Le pic de contaminations a eu lieu au mois de juillet, causant de nombreux décès et ébranlant le système de soins de santé. Cette situation sanitaire précaire est venue se greffer sur de graves problèmes économiques dus au blocus économique imposé par les États-Unis, à l’arrêt du tourisme et à la hausse des prix des denrées alimentaires. Cela a suscité un grand mécontentement au sein de la population. Depuis les États-Unis, certains ont tenté, via les médias sociaux, d’attiser cette colère et de la canaliser vers des manifestations. Ces manœuvres ont finalement échoué.

Dès que la campagne de vaccination a pu être lancée à Cuba, les résultats ont été spectaculaires. Le 20 septembre, au début de la campagne, il y avait encore plus de 40 000 nouvelles infections et 69 décès par jour. Aujourd’hui, Cuba compte moins de 120 nouvelles infections et un décès par jour. Les enfants sont par ailleurs aussi vaccinés dès l’âge de deux ans. En date du 6 décembre, 90 % des Cubains avaient reçu leur première dose. Cela place l’île en deuxième position après les Émirats arabes unis en termes de taux de vaccination. Aucun autre pays d’Amérique latine n’atteint par ailleurs une telle couverture vaccinale. En Belgique, nous sommes à 75 pour cent.

2. Méfiance à l’égard de Big Pharma

En Belgique, de nombreuses personnes non vaccinées trouvent suspect que le gouvernement fournisse des vaccins gratuits. En effet, les autres médicaments coûtent de plus en plus cher. Chaque année, les soins de santé impactent davantage le budget des patients, mais voilà que soudain, nous sommes tous « obligés » de nous faire vacciner gratuitement. Qu’est-ce que cela cache ? Se poser une telle question fait-il de vous un complotiste ?

Les gens sont bien conscients que Big Pharma ne cherche qu’à faire du profit et ne se soucie pas toujours de la sécurité des gens comme il le faudrait. Entre 1940 et 1980, des millions de futures mères ont pris du DES (diéthylstilbestrol) contre les fausses couches. Dans les années 1960, on leur a prescrit du Softenon contre les nausées de grossesse. Des milliers de bébés sont nés atteints de malformations à cause de ces médicaments. Aux États-Unis, Purdue Pharma, propriété de la riche famille Sackler, commercialisait encore récemment l’OxyContin, un analgésique puissant, en sachant pertinemment que celui-ci créait une forte dépendance.

Le Fentanyl, inventé par Paul Janssen, du géant pharmaceutique belge du même nom (qui fait partie de Johnson & Johnson), est également un analgésique hautement addictif, proposé en vente libre, avec force publicité. Johnson&Johnson a été condamnée pour son rôle dans cette affaire. A Beerse (en province d’Anvers), cette même firme pharmaceutique produit depuis l’année dernière un vaccin contre le Covid...

Les gens savent également que les firmes pharmaceutiques facturent des prix beaucoup trop élevés pour leurs vaccins contre le Covid et qu’elles sont fortement subventionnées par le gouvernement, mais néanmoins autorisées à empocher leurs milliards de bénéfices. Lorsque ces firmes affirment ensuite qu’un rappel est nécessaire, cela a de quoi éveiller les soupçons, même si cette nécessité est correcte d’un point de vue scientifique.

Et Cuba ?

À Cuba, il n’y a pas d’industrie pharmaceutique privée. Tous les vaccins contre le coronavirus sont fabriqués par des laboratoires biomédicaux appartenant à l’État. Le pays produit quatre-vingt pour cent de l’ensemble des vaccins utilisés dans ses campagnes de vaccination. Ici, pas de prix scandaleux ni de profits démesurés.

Comme chez nous, chacun est vacciné dès sa plus tendre enfance contre toute une série de maladies. C’est l’un des principaux facteurs de l’augmentation très rapide de l’espérance de vie à Cuba au cours des dernières décennies. À Cuba, l’espérance de vie est désormais plus élevée qu’aux États-Unis et la mortalité infantile plus faible. Les derniers mois ont prouvé que les vaccins contre le Covid sont également très efficaces. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que les Cubains soient non seulement confiants, mais aussi fiers de leur industrie pharmaceutique nationale.

3. Méfiance à l’égard de la science

Ici, la publicité recourt indistinctement à la vraie et à la pseudo-science pour vendre tout et n’importe quoi : suppléments alimentaires, couches parfaites, sérum de croissance capillaire, smartphones ultra-rapides... Résultat : la science a perdu beaucoup de son crédit auprès de nombreuses personnes. Les fraudes, fréquentes et à grande échelle, en matière de recherche ne font qu’accroître cette méfiance. Un scandale tel que celui du dieselgate a laissé des traces dans les esprits.

Il faut ajouter à cela que de beaucoup finissent leurs études secondaires ou supérieures sans être en mesure de comprendre des statistiques ou leur représentation dans des articles. « Il y a bien autant de personnes vaccinées que de personnes non vaccinées à l’hôpital, n’est-ce pas ? », entend-on souvent. Tout cela explique l’attrait pour des théories obscures ou, du moins, le fait que des gens y accordent du crédit parce qu’ils pensent qu’« ils » essaient de nous faire croire quelque chose. « Ils » veulent nous museler avec leurs mesures, le CST, la vaccination, etc. « Ils » devient ainsi un amalgame des politiciens, des experts et des médias.

Et Cuba ?

À Cuba, les gens ne sont que rarement confrontés à la publicité professionnelle. Ils ont accès à la science dans le cadre d’un système d’enseignement (de qualité) et des médias non commerciaux. À la télévision, on a expliqué à tous les Cubains, avant même que le premier cas ne soit apparu sur leur sol, ce qu’est le Covid, comment la pandémie s’est développée dans le monde, que faire pour la combattre et les mesures qui s’ensuivraient donc.

Les Cubains savent que leurs scientifiques travaillent pour le bien commun. Ils en font l’expérience presque chaque année, lorsque, par exemple, des villages et des villes situés sur les trajets des ouragans, tracés par les meilleurs météorologues au monde, sont évacués à titre préventif. Ils ont vu le VIH être rapidement maîtrisé dans leur pays grâce à des mesures de prévention fortes. Ils voient aussi que l’approche par rapport à la dengue et au zika [1] est scientifique, efficace et transparente, de sorte que ces maladies font un minimum de victimes.

4. Méfiance à l’égard de la solidarité

Une gestion efficace de la pandémie passe par la solidarité. La majorité de la population, qui a personnellement peu à craindre de la maladie, doit se montrer solidaire des minorités de personnes (très) âgées et physiquement faibles. La vaccination est importante pour monsieur ou madame tout le monde, mais aussi pour les enfants, afin de réduire le plus rapidement possible la circulation du virus dans la communauté, en faveur des plus faibles. La plupart des gens trouvent, chez nous aussi, que c’est une raison suffisante pour y mettre du sien. Cela vaut également pour le respect des mesures sanitaires.

À vrai dire, il est surprenant que les Belges ne soient pas plus nombreux à dire : « je suis en bonne santé et assez résistant, je n’ai pas besoin de vaccin, les autres n’ont qu’à se débrouiller ». Ici, toute la culture commerciale, néo-libérale, rappelle quotidiennement aux gens qu’ils doivent travailler à leur développement personnel et faire toujours mieux dans la vie, ce qui, en bon français, signifie s’enrichir. On nous présente un idéal d’autonomie absolue, on nous dit qu’il ne faut pas dépendre des autres, et certainement pas de « l’État », au risque d’être un parasite. Les syndicats sont alors présentés comme ceux qui protègent ces « profiteurs ». L’État doit être dégraissé, il faut faire des économies sur les aides sociales et les soins de santé. Une telle culture n’incite pas à faire preuve de solidarité, bien au contraire.

Et Cuba ?

Les Cubains ne grandissent pas dans un esprit de compétition ou de chacun pour soi. Ils savent d’expérience que ce n’est que collectivement qu’ils pourront relever les immenses défis auxquels est confronté leur pays. Ils ont l’habitude de surmonter les problèmes ensemble, malheureusement aujourd’hui plus que jamais. Aider les voisins, nettoyer le quartier ensemble, se réunir et prendre des décisions ensemble sur le lieu de travail, etc., c’est comme cela qu’ils vivent.

La solidarité coule dans leurs veines. Cela fait des dizaines d’années qu’ils envoient médecins, infirmières et enseignants aux quatre coins du monde. Un petit pays de onze millions d’habitants avec dix fois moins de moyens que la Belgique a envoyé des médecins jusqu’en Italie pour lutter contre le Covid.

Cette attitude et ce mode de vie sont la quatrième raison à la quasi-absence de mouvements anti-vax à Cuba.

Source originale : De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par Marc Vandepitte pour Investig’Action

Photo : Agencia Cubana de Noticias

Note :

[1] La dengue est une maladie infectieuse systémique aiguë causée par le virus de la dengue et transmise par les moustiques. Le Zika est un virus qui provoque de la fièvre et peut avoir de graves conséquences pour les fœtus.

14 Déc 2021

 https://www.investigaction.net/fr/pourquoi-il-ny-a-pas-de-mouvement-anti-vax-a-cuba/
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COMMENTAIRES  

21/12/2021 20:55 par Geb

Magnifique analyse comparative.

Un seul bémol : "Ici les gens se méfient des vaccins gratuits"...

Non seulement ils savent qu’ils ne sont pas gratuits mais qu’ils engraissent Big Pharma et sont payés par un Système de Sécurité sociale qu’il ont financé, qui est pillé, et qui les laisse à la merci de Blackrock.

Il serait temps de collationner ce qu’on sait sur les éventuelles conséquences dans des pays comme Cuba, la Chine, la Russie, ou même l’Iran, ainsi que de quelle manière et avec quels type de tests les cas non symptomatiques sont constatés. Et s’il y en a réellement.

Au moins pour avoir des éléments de référence à exposer.

Les Cubains c’est absolument normal qu’il soient confiants dans la politique sanitaire de leur Gouvernement.

Ca fait plus de 60 ans que les USA les bombardent de virus et et fléaux létaux, et que ils s’en sortent malgré un embargo féroce qui aurait dû mettre le Système castriste à terre s’ils n’avaient pas participé à les combattre en confiance.

Je peux les comprendre ayant été confiant jusqu’à aujourd’hui dans les capacités scientifiques chirurgicales françaises malgré leur imbrication dans système financier international. Mon épouse comme moi devons la vie à ces capacités médicales, mon épouse ayant été opérée par Henry et Monties d’un problème mitral en 1969 et moi-même par Jouvène et Hachi en 2003 d’une valve aortique avec prothèse complète.

Mais je sais depuis ma plus tendre enfance que le Gouvernement français, quel qu’il ait pu être depuis 1945 n’a jamais été bienveillant envers les populations françaises. et encore moins avec celle du Monde. Et qu’il n’a jamais eu de cesse que de vouloir intriguer contre ou casser, sinon le meilleur système de santé du Monde, mais certainement le plus ancien, qu’était le Système français.

Aujourd’hui, le nouveau paradigme sociéto-médical français sera, quand cette comédie aura cessé, de pouvoir se promener dans la rue en blouse blanche sans se faire lapider.

Parce que AUCUN médecin digne de ce nom qui ne dénonce pas, (Même si c’est en aparté avec ses malades), et qui ne refuse pas de participer à cette tragi-comédie, est soit un NUL opportuniste qui n’a même pas les bases primaires de Médecine, soit un COMPLICE.

Et pour quelques raisons qu’il soit complice, il est complice des assassins de la population et complice, d’une gigantesque escroquerie. Complice de la Destruction du Fait Républicain.

Quant on commence à douter de la bienveillance de ceux qui sont censés vous maintenir en vie, quand on commence à en avoir peur, que ça soient des Médecins, des Représentant du Peuple, de la Police ou de l’Armée, le Nazisme est aux portes sinon déjà en place...

Et la suite à venir ne se purgera pas sans de graves problèmes. pour les uns ou les autres, ou pour les deux.

21/12/2021 21:50 par Auguste Vannier

Le souvenir déjà ancien que j’ai d’un séjour à Cuba, c’est celui d’une ambiance de solidarité, de sociabilité et même de bienveillance.
Avez -vous jamais vu une lueur de bienveillance dans les yeux de Macron, ses expressions verbales et non verbales (sans parler de son usage quasi sadique des forces de l’ordre symbolisé par la "figure et l’allure" du préfet Lallement) ?
Avez-vous perçu la volonté de prendre soin de la santé chez Véran, des enfants chez Blanquer, le souci du bien commun chez un quelconque député LAREM...
Personnellement je ne pensais jamais voir ça, bien pire qu’avant 68 et cette fois-ci sans l’imposante dignité d’un de Gaulle ou la fulgurance poétique d’un Malraux, même d’une certaine retenue d’un Marcellin (!).
En fait je suis sidéré de ce qu’ils osent...

21/12/2021 22:30 par Scops

Excellent article qui énonce des vérités que les médias de grand chemin préfèrent ignorer. Dommage toutefois qu’il comporte une erreur de chiffres : le nombre maximal de cas enregistrés à Cuba en une journée a été de 9907 le 24 aoùt 2021 et il n’y a donc jamais eu « 40 000 nouvelles infections par jour ». Quant au nombre maximum de décès en une journée (98) il avait été atteint le 15 août. On peut retrouver toutes ces données sur le site du quotidien Granma (https://www.granma.cu) sous la rubrique Informaciones del Minsap (ministère de la santé).

Dommage aussi que l’auteur n’ait par précisé que le taux de létalité (nombre de morts par rapport au nombre de cas), qui reflète largement la qualité du système de santé d’un pays, est à Cuba l’un des plus bas du monde : 0,86 %, à comparer par exemple avec les taux de la Suisse (0,99%), de la Belgique (1,39%), de la France (1,39%), des USA (1,58%), de l’Italie (2,50%) ou encore de la Roumanie (3,24%).

Par ailleurs, si les Cubains font en effet confiance à leurs médecins et à leur recherche médicale, les occidentaux ont de quoi être beaucoup plus méfiants, sans être pour autant des « antivax » qui ne croient pas à la science et manquent d’esprit de solidarité. Bien que scientifique moi-même ayant travaillé des dizaines d’années à l’OMS, je ne fais que moyennement confiance aux « vaccins » expérimentaux à ARN messager et j’attends toujours, pour me faire vacciner, de pourvoir choisir un vaccin plus traditionnel, comme le Spoutnik V, le Sinovac chinois ou, pourquoi pas, l’un des vaccins cubains.

22/12/2021 03:03 par Maryse

Dans une revue de science, Anthony Fauci prévoyait déjà, en octobre 2019, que la prochaine pandémie proviendrait d’un virus causant un syndrome sévère de respiration. Soit, bien avant la première contamination sur un bateau de croisière. Le virus provient du laboratoire de Wuhan, et Fauci a su très tôt qu’un pathogène s’en était échappé. Il ne s’agit pas de gouvernements en retard. Les grippes saisonnières provoquent entre 150,000 et 260,000 décès annuels dans le monde. Les chiffres liés à la Covid englobent les gens aux prises avec des maladies chroniques, sous forme de co-morbidité. Ce sont les vaccinés, maintenant, qui risquent de contaminer les autres, puisqu’un vaccin leur fait produire la capside du virus, et développer faiblement son action, afin que nos globules blancs puissent le neutraliser, et le reconnaître s’il survient une infection plus forte.

Dès le début, la fondation Rockefeller promouvait sur son site une carte pour identifier les citoyens, comprenant leurs coordonnées, leur état de santé, et sans laquelle on ne pourrait ni voyager ni compléter une transaction. Les entreprises pharmaceutiques s’enrichissent, avec des vaccins dont on ne peut même pas garantir l’efficacité, puisqu’il faut une 3e, 4e dose... Et les États peuvent débusquer ceux qui demeurent rebelles à leurs mensonges. N’oubliez pas que ceux qui entretiennent l’anxiété et la panique sont ceux qui sont en collusion avec les pharmaceutiques.

22/12/2021 06:34 par André

Les injonctions à se faire vacciner par une bande de cinglés fachos assouvissant leur haine, dés le départ, m’ont de suite fait douter de la pertinence de cette injection.
Les images de notre nomenclatura ne respectant aucunement « gestes barrières » et précautions sanitaires m’ont conforté dans mon choix.
Par ailleurs, aucun décès dans mon entourage, mais 2 contaminés dans mon association.

L’unanimité des « médias officiels » sur ce sujet a conforté mon incroyance.
Leur publication en continu de chiffres non pertinents (nb de cas) au lieu du nombre de décès, d’hospitalisés, a, pour moi, ôté toute crédibilité à leurs informations.
La prolifération de virologues de la fin du monde aux chiffres contredits par les faits est à noter.
Heureusement Raoult était là pour redorer le blason de la médecine, malgré quelques erreurs, normales en cette période d’affolement voulu.

Quand aux mesures inutiles, comme le port du masque en extérieur, elle montrent bien l’utilisation de cette « pandémie » afin de consolider les réformes d’un système EnMarche.

En Israel, ils en sont à la quatrième injection de ce qu’ils qualifient toujours de vaccin.
https://fr.timesofisrael.com/covid-israel-approuve-une-4e-dose-pour-les-plus-de-60-ans-et-les-soignants/

Les laboratoires pharmaceutiques avaient de gigantesques amandes à payer aux USA, pour avoir vendu des produits frelatés, ils vont pouvoir les payer.

22/12/2021 08:44 par Xiao Pignouf

Il me semble qu’il y a aussi un élément fondamental qui n’est pas vraiment pointé dans l’article : les Cubains ont produit leur propre vaccin. Nous, non. Eût-il été produit par Sanofi, un vaccin « made in chez nous » aurait peut-être été mieux accepté que les habituelles merdes ricaines.

22/12/2021 09:07 par Francil

Merci pour l’article, on manque d’infos sur la manière dont Cuba gère la crise, ainsi que sur son vaccin, toute nouvelle est bienvenue et comme l’auteur je loue le système de santé cubain, exceptionnel à bien des égards et ce malgré le blocus infâme des USA.

Je suis par contre en désaccord complet au sujet du chapitre sur la solidarité. L’auteur fait fausse route sachant que les vaccins disponibles par chez nous n’empêchent ni infection ni transmission. Parler de solidarité dans ces conditions est hors de propos. Les gens se vaccinent pour se protéger, soit, mais ce faisant ne rendent pas leur entourage plus sûr. A mon avis la vaccination devrait être ciblée, à destination des gens qu’on nomme "à risque". Vacciner des enfants, des ados et des jeunes adultes sans problèmes de santé, à part écouler les stocks achetés à prix d’or, je n’en vois pas l’intérêt. La solidarité est une chose trop belle pour qu’on la dévoie et l’utilise pour blâmer ceux qui ont estimé le bénéfice-risque à leur endroit et conclu qu’ils ne se vaccineraient pas. Ils n’en sont pas des égoïstes pour autant, ni plus des dangers pour la société que leurs compatriotes vaccinés.

Pendant qu’on y est, les personnes ne souhaitant pas se faire piquer par Pfizer ou Moderna ne sont pas des anti-vax. Voilà l’un des éléments de langage utilisé par les autorités en Occident visant à les discréditer à peu de frais. Méfiantes envers les compagnies ayant développé ces produits, oui, sans doute, et il est inutile je pense de rappeler le palmarès de Pfizer en terme de scandales sanitaires.

Par contre, il est vrai qu’un vaccin développé par des laboratoires publics ayant à cœur l’intérêt général plutôt que le profit aurait sans doute rendu les choses plus acceptables à cet égard.

22/12/2021 09:49 par Yom

Merci LGS pour le relai de cet article fort bien argumenté.

@Scops
Merci pour votre témoignage personnel qui me permet de me sentir moins seul dans ma posture de « provax non vacciné ».

Personnellement ce n’est pas tant la peur des ARN que le dégoût que m’inspire la mise en place « libérale » d’un quasi-monopole pour la firme américaine Pfizer qui m’a écarté des chemins menant aux centres de vaccination. J’y vois la marque d’une évidente et monumentale corruption à l’échelle européenne, avec la France en fer de lance. Ce sont des quantités indécentes d’argent public européen qui filent directement dans des poches privées américaines et cela me rend malade plus certainement encore que tous les virus du Monde.

N’osant même rêvé de me voir proposé un vaccin cubain, j’espère toujours qu’un jour le Spoutnik V soit une option légale. Pourvu que ce jour arrive avant le chantage aux moyens de subsistance dont il est désormais question avec un « passe vaccinal » imposé à tous les travailleurs.

22/12/2021 17:23 par Ellilou

On ne peut qu’aimer Cuba et le peuple cubain même quand on y a passé aussi peu de temps que j’ai eu l’immense chance de le faire au printemps 2018.
J’attendais avec impatience l’arrivée du vaccin cubain (je sais, ça restera un beau rêve...) ou russe. Tant pis !
Malgré toutes leurs déclaration la main sur le cœur au sujet de l’importance de la vaccination blablablabla.....jamais les baltringues qui nous gouvernent n’accepteront ni la levée des brevets, ni les vaccins des "dictatures". Ces deux éléments à eux seuls ne font que prouver leur duplicité, leur soumission et leur nullité. Sans même parler du peu d’importance qu’ils accordent à nos vies :-(

23/12/2021 02:39 par EtoileFilante

Le Gouvernement americain va distribuer 500 millions de tests gratuits.

Salaud de Biden.

A Andre :

Israel a toujours été en avance sur nous. ( vaccination )

Israel a debute son troisieme rappel en juin/juillet 2021.

Ajoutez 6 mois et vous en arrivez au quatrieme rappel. ( actuellement ).

23/12/2021 10:06 par dominique

Un autre cas aussi très intéressant qui a géré différemment de Cuba qui est une île et donc a sans doute une autre logique, c’est la Suède : https://les7duquebec.net/archives/269073

Fer de lance d’une stratégie anti-Covid mesurée, la Suède s’est inscrite en exception face à une Europe confinée. Aujourd’hui, les prédictions les plus sombres de ceux qui fustigeaient l’imprudence du pays scandinave ne se sont pas réalisées et la Suède a déserté les manchettes de journaux internationaux. Tandis que le reste de l’Europe affronte sa Xième vague, le pays du nord du continent semble avoir tourné la page Covid.
...Bien loin du « nous sommes en guerre » français et de l’obligation d’avoir des attestations pour justifier ses moindres mouvements, le fait que les mesures sanitaires suédoises aient été communiquées sous forme de recommandations et non d’injonction aurait poussé les citoyens à se responsabiliser et à prendre leur destin en mains.
...Les autorités suédoises ont très vite compris que le seul moyen de se débarrasser au plus vite de ce virus était de bâtir une solide immunité naturelle. C’est pourquoi ils ont renoncé aux confinements stricts pour permettre au Covid de circuler et ainsi éviter les vagues successives rencontrées dans d’autres pays européens.
...« La Suède a moins de morts que la plupart des pays européens, ce qui tend à prouver que la distanciation sociale fonctionne et que les pays qui ont imposé le confinement n’ont fait que retarder les décès, pas les stopper, selon Johan Norberg. Le fait que la Suède n’a jamais eu l’ambition désespérée de se débarrasser complètement du virus, contrairement à beaucoup d’autres nations, signifie qu’on a désormais l’impression de pouvoir tourner la page. La plupart des pays font des allers-retours dans leurs mesures, en ouvrant et en refermant sans arrêt, mais nous avons appris à faire différemment. »
...Sur le plan économique également, la Suède est la nation européenne qui a le plus de facilité à se remettre de la pandémie.
...
Seul l’avenir nous permettra de distribuer les bons et les mauvais points dans les différentes stratégies contre la pandémie, mais nous pouvons déjà nous en apercevoir : le seul pays d’Europe qui n’a pas confiné sa population s’en sort mieux que les autres, tendant ainsi à prouver l’inefficacité des mesures prises par nos dirigeants. Pire, leur contre-productivité, puisque ces décisions ne sont – et de loin – pas sans conséquence.
Non seulement elles ont plongé les jeunes générations dans des états de sidération et d’angoisse dont elles mettront un temps incalculable à se remettre ... Mais en plus, elles ont profondément fracturé la société sur le long terme. Divisant la population jusqu’à évoquer, pour certains, des relents totalitaires.

24/12/2021 09:58 par kabouli

La politique cubaine visiblement elle aussi privilégie le tout vaccinal sans prévention d’où quelques ennuis tout de même. L’hydroxychloroquine azithromycine et l’ivermectine sont passées aux oubliettes...Veulent-ils gauchir la politique vaccinale de Big pharma

24/12/2021 15:04 par legrandsoir

où quelques ennuis tout de même

Lesquels ?

24/12/2021 15:50 par Assimbonanga

La covid19, est, dit-on beaucoup, une maladie bénigne.
Moyenne des décès covid sur 7 jours en France : 149.
Nombre de décès au 20 décembre : 224.
Ça serait quoi une maladie grave ?

24/12/2021 17:32 par Jacqcroquant

Une maladie grave serait par exemple une maladie dont on verrait la surmortalité de façon importante et dans l’ensemble du pays. Une maladie grave serait de voir les indicateurs du réseau sentinelle de l’ISERM s’envoler (indicateurs officiel de suivi d’épidémie - mis à jour toutes les semaines et consultable sur le site de l’ISERM) !
En France il y a 0,9% environ de mortalité, soit entre 580 000 et 650 000 décès par an c’est à dire 1700 décès par jour en automne et un peu plus en hiver. Voir le site sut internet mis à jour au 8 novembre 2021 - INSEE Statistique nombre de décès par jour et par région comparées aux années précédente.
Une maladie grave serait une maladie identifiée qui trucide celui ou celle qui l’attrape, un peu comme le tétanos : 30 à 50% de ceux qui l’attrape en meurt. Mais pas de comorbidité, il meurt du tétanos. Pas de diabète ou d’obésité, pas de cancer ou d’usure. Pas d’insuffisance respiratoire, pas de coeur fuitant ou en fin de vie....
Une maladie grave n’est pas une maladie qui présente les mêmes symptômes et qui peut être substitué (ou attribuées) à toutes autres infections respiratoires virales. Une maladie grave ne remplace pas (dans les stats) la grippe par exemple qui tue, elle, jusqu’aux enfants. .... 200 morts, 122 000 morts bruts ne veulent rien dire quand on sait que chaque année meurent plus de 80 millions de personnes dans le monde.

24/12/2021 19:38 par Vania

@Dominique, Évoquer le cas de la Suède est assez hors-sujet. La question de l’article est : "Pourquoi il n’y a pas de mouvement anti-vax à Cuba ?"
Un commentaire sur la vaccination en Suède serait plus actuel ou encore mentionner le fait qu’ils veulent implanter un pass sanitaire sous la peau.
https://www.demotivateur.fr/article/suede-un-pass-sanitaire-sous-forme-de-micropsie-a-implanter-sous-la-peau-27366

25/12/2021 11:06 par Assimbonanga

@Jacqcroquant, vous parlez en pleine conscience ? 100 morts par jour c’est une maladie pas grave ? C’est du délire ! J’hallucine.

26/12/2021 03:14 par EtoileFilante

A Vania

C est pas nouveau ( puces, implants ). en Suede.

Faut suivre !

26/12/2021 17:04 par Jacqcroquant

Assimbonanga
En toute conscience :
99,97% des gens ne meurent pas de la covid en France.
98,7% des gens positifs à la covid ne décèdent pas de la covid.
Les gens symptomatiques ne sont pas soignés (dolipranne) et arrivent trop tard à l’Hôpital et meurent les 2 premiers jours.
90% des gens qui meurent diagnostiqué covid sont morts d’autres maladies (diabète déséquilibré, Grosse obésité, problème grave cardiaque...) Voir rapport de ATIH.
En conscience, il faut quand même relativiser et redéfinir ce que vous appelez GRAVITE.
On meurt de la grippe, même les enfants et personne ne parle de maladie GRAVE.
Bien sûr que lorsqu’on meurt c’est grave. Les crises cardiaques sont graves, les cancers sont graves les insuffisances et infections respiratoires sont graves.... Mais la covid on s’en sort à plus de 99% Vaccinés ou pas.

26/12/2021 20:57 par xav

Je ressens profondément tout le sectarisme et la rigueur dogmatique d’une gauche matérialiste et scientiste dans ce texte.

Pour répondre au titre pertinent de l’auteur, qui ne pose d’ailleurs pas de question mais nous explique les raisons en bon "sachant"

"Pourquoi il n’y a pas de mouvement anti-vax à Cuba"

J’aurais tendance à répondre, peut-être que le gouvernement cubain n’a pas à inventer un ennemi intérieur pour diviser son peuple.
Il me semble qu’il le souhaite plutôt uni et rassemblé et qu’il fait ce qu’il croit juste pour y arriver. Je trouve que c’est un grand mérite à reconnaître aux dirigeants cubains. Enfin pour ce que j’en sais... mes sources à Cuba se limitent à Granma traduit en français et LGS.

Pour ce qui est de la réaction de Cuba face à ce virus couronné , je la trouve personnellement extrêmement décevante. Il y a plus que quelques ennuis, empêcher les gamins d’aller à l’école, mettre des restrictions à sa population, masquer tout le monde comporte plus que quelques ennuis. C’est de l’abus et du sadisme camouflé sous de bonnes intentions. Les résultats d’une telle politique sont d’ailleurs beaucoup moins bons qu’en Biélorussie ou à Madagascar entre autres.

Je ne comprends pas ce qui pousse Cuba à adopter le point de vue des oligarques sur la santé.

Mis à part peut-être que son complexe biotechnologico-sanitaire étatique espère rafler les miettes du gâteau que big pharma lui laissera. Cuba a après tout un besoin naturel en devises et ressources...

J’attends toujours une dénonciation de la part des socialistes de la mortifère OMS. Pour le PTB ou les cubains j’ai perdu espoir.
Les camarades Loukachenko et Andry Rajoelina auront comblé mes espoirs.

Si on compare les chiffres covid de Cuba (ou le Vietnam, aussi aligné sur le partenariat public-privé de l’OMS) et ceux de pays comme la Belgique ou la France, ils sont meilleurs. Mais les 2 derniers cités ont assassiné leurs vieux à coups de mauvais traitements, abandons, isolement, Rivotril, manque de soins et autres... Cuba n’a pas fait cela visiblement et cela se voit dans les chiffres.

Si on compare les chiffres cubains à des pays ayant pris le taureau par les cornes, les chiffres cubains sont mauvais.
733.5 morts par millions d’habitants pour Cuba, 557.3 pour la Biélorussie (ou le climat est nettement plus favorable aux grippes et gripettes) , 36.34 morts par millions d’habitants pour Madagascar.

Contrairement à Cuba où le Granma annonçait encore très récemment la covid comme une dangereuse maladie sans traitements autre que les vaccins, Les malgaches ont tout de suite eu recours aux plantes pour soigner leur population. Grand bien leur en à pris.

Disposer d’un complexe pharmaco-sanitaire public ou privé, serait-il un frein à la pleine santé de la population ?

Pour revenir au titre de l’article "(...)pas de mouvement anti-vax à Cuba"On peut quand même constater que quand les médecins cubains font des expériences avec les vaccins sur des bébés Près de 24 % des parents retirent leur consentement à l’expérience après la première piquouse.
Sous d’autres cieux, un mouvement antivax serait né !

27/12/2021 15:51 par Xiao Pignouf

Je ne comprends pas ce qui pousse Cuba à adopter le point de vue des oligarques sur la santé.

C’est simple. Ce n’est pas la faute de Cuba ni des Cubains. Ça s’appelle une dissonance cognitive.

On vous l’explique pourtant dans l’article : les Cubains font confiance à leur gouvernement et à leurs vaccins made in Cuba, donc il n’y a pas de mouvement antivax à Cuba. C’est une ânerie d’en conclure qu’ils adopteraient de facto « le point de vue des oligarques sur la santé ».

Vous êtes tellement obnubilé par votre propre opinion que vous voudriez qu’elle soit partagée par le monde entier. Dans le cas contraire, vous distribuez allègrement les étiquettes de collabos. Le faire de Cuba et des Cubains montre juste à quel point votre discernement a déraillé... Je fais le pari, moi, que les Cubains, les Chinois et les Russes s’en branlent de votre opinion.

27/12/2021 22:11 par legrandsoir

Je fais le pari, moi, que les Cubains, les Chinois et les Russes s’en branlent de votre opinion.

Rappel : "Merci de surveiller le ton et le style de votre intervention."

27/12/2021 23:36 par Xiao Pignouf

@GS

Vous avez raison, la grossièreté déforme le message.

@xav

Je vous fais mes excuses, j’aurais pu dire la même chose moins vulgairement.

Ni provax ni antixav.

29/12/2021 13:20 par lolo

pour rappels :

Enquête MICS 2000 : 2 500 000 enfants non enregistrés à la naissance = dépourvus d’identité légale
authenticité des etats civils mis en doute par la communauté internationale

Et ca c’est à Madagascar...alors comment voulez vous avoir des chiffres pertinents concernants la mortalité liée au covid dans des pays ou des millions de personnes ne sont meme pas enregistrés à la naissance.

Comparer cuba a madagascar n’a pas de pertinence
autant comparer la france a la somalie concernant la mortalité infantile
ca nécessite un peu plus de travail que de mettre deux stat cote à cote et de dire " y a une diff de 5 points "

x)

04/01/2022 19:21 par jacques-françois bonaldi

a xav
Chiffres d’aujourd’hui : pas de décès (total : 8 324)
Taux de mortalité : 0,86% . Il est de 1,87% dans le monde et de 2,28% sur le continent américain.

Le "complexe biotechnologico...!!!! Vous bouffonnez. Ici, vous savez, on en est très fier, et personne n’aurait l’idée de l’affubler de ce curieux épithète...

05/01/2022 06:29 par jacques-françois bonaldi

Pour les intéressés de langue ou lecture espagnole, CubaDebate, le site le plus suivi à Cuba, a publié cet article dans la version de Rebelion. on y trouvera les commentaires des Cubains eux-mêmes.
http://www.cubadebate.cu/especiales/2022/01/03/por-que-cuba-no-tiene-un-movimiento-antivacunas/comentarios/pagina-1/#comment_content

07/01/2022 14:12 par xav

Cet article comporte qq’es erreurs qui ont déjà été relevées par les commentateurs. Il y en a d’autres comme ce qui est dit à propos du Fentanyl. Celui-ci n’a jamais été en vente libre mais prescrit avec une extrême légèreté.

"On vous l’explique pourtant dans l’article : les Cubains font confiance à leur gouvernement et à leurs vaccins made in Cuba, donc il n’y a pas de mouvement antivax à Cuba."

Que les cubains fassent confiance à leur gouvernement et médecins, je veux bien le croire, cela se voit d’ailleurs dans leurs chiffres sur la vaccination. (98% de couverture vaccinale selon granma). Que cela vienne du fait que ce soit made in Cuba me parait par contre faux.
Plus d’un quart des vaccins injectés aux enfants Cubains venaient de l’étranger en 2020. Sanofi livre des vaccins à Cuba, sans se soucier du blocus ni être mis à l’amende par les ricains. Étrange alors que des médicaments utiles, leur sont interdits de même que beaucoup d’autres produits vitaux. L’impérialisme veut leur peau, cela ne fait aucun doute... est-ce pour cela qu’il laisse passer les vaccins ?

Cuba injecte aussi des vaccins chinois contre la covid. Ils ne sont pas dans une solution 100% cubaine et si cela plaît à leur population, tant mieux pour eux.

Moi ce qui me plait c’est de pouvoir disposer librement de mon corps. Mon corps , mon choix... je suis contre l’obligation thérapeutique.

Ce qui me plaît aussi c’est de regarder du côté des pays qui font mieux que Cuba en matière de prévention covid.

Il y en a plus d’un. Les choix de la Biélorussie me plaisent particulièrement même s’ils ne sont pas les meilleurs de la classe.
Ils sont en tout cas meilleurs que ceux des cubains et s’opposent frontalement à l’OMS

Par contre je remarque que très peu de gens veulent y prêter attention car cela va à l’encontre de leurs dogmes médicinaux ou politiques.

"Le "complexe biotechnologico...!!!! Vous bouffonnez. Ici, vous savez, on en est très fier, et personne n’aurait l’idée de l’affubler de ce curieux épithète..."
Tant mieux qu’ils en soient très fiers, c’est d’ailleurs une grande source de revenu pour l’île. Cuba a misé sur la biotechnologie et l’industrie pharmaceutique, un choix payant visiblement, politiquement en tout cas. Les français aussi sont pour la plupart très fiers de leur industrie pharmaceutique.

Mais cette industrie n’a-t-elle que des points positifs ?

Les chinois ont très vite utilisé des plantes pour soigner la covid, des pays africains ont fait pareil. visiblement avec beaucoup de succès. Pourquoi retrouve-t-on dans granma francophone jusqu’à encore récemment qu’il n’y a pas de médicaments pour traiter la covid ?

N’y a-t-il jamais de conflit d’intérêt entre une industrie pharmaceutique qui réclame (et offre) de gros moyens financiers et humains et les solutions mises gratuitement à notre disposition par la nature ?

Pour ma part, je ne connais pas de mouvement ni de personnes anti-vax. J’ai l’impression que tout cela est une construction politico-médiatique pour diviser les gens. divide et impera

J’en connais plus d’un qui ne se ferait pas vacciner, mais si c’est le choix du voisin, ils le respectent. Leur corps, leur choix.

07/01/2022 18:23 par Xiao Pignouf

@xav

Les chinois ont très vite utilisé des plantes pour soigner la covid,

Pouvez-vous donner des sources s’il vous plaît ? Je sais, c’est beaucoup demander.

07/01/2022 23:05 par xav

@ xiao ce qui me semble beaucoup vous demander, c’est d’essayer de ne pas être désagréable ni insultant.

Pour info, vous pouvez pardonner mais des excuses, cela se présente. À votre interlocuteur de les accepter ou non.

Pour ce qui est des traitements par les plantes, demandez à un certain Georges Rodi. Il a publié d’excellentes sources sur les traitements chinois face à la maladie du covid dans les commentaires sur lgs. Fils que vous avez abondamment commenté mais visiblement pas fort lu et intégré.

07/01/2022 23:59 par xav

@ mr bonaldi

Merci beaucoup pour votre lien vers cubadebate. Très intéressant. Je ne comprends pas tout en VO mais deepl.com est assez magique.

"(...)si no te vacunas, tienes un 99 porciento de posibilidades de enfermarte y morir(...)" Ça ne reflète sans doute pas la pensée de chaque cubain mais je trouve cela très cohérent par rapport à ce que j’ai lu sur granma francophone.
Personnellement je n’y crois pas mais j’ai le droit de me tromper. Beaucoup de camarades en Bielorussie trouvent cela particulièrement risible.

Granma explicait aussi la composition d’un vaccin covid de fabrication locale. Leur système de recherche sur leur page web est nul. Impossible pour moi de retrouver l’article.

Un intervenant sur cubadebate la donne. Une protéine virale "covid" + de l’aluminium pour provoquer l’inflammation + du mercure pour la conservation.
Granma expliquait qu’il y a aussi une version sans mercure pour les intolérants à cette substance.

Personnellement je ne veux pas me (ni mes enfants) piquouser à l’alu ni au mercure... mais je repecte le choix des autres.

J’ai cherché en vain des chiffres précis sur l’autisme à Cuba. Pourriez-vous m’indiquer une source ?

J’ai une grande admiration pour l’état de santé de la population cubaine. Ainsi que pour son gouvernement qui a permis cette situation. Selon différents médecins tout ceci n’est pas dû à un quelconque complexe pharmaceutique mais à un accès à de l’eau potable, une nourriture de qualité, un environnement sain, l’hygiène de base et un accès aux soins de santé primaire ainsi qu’à l’education.

Pour tout cela et plus encore j’admire la révolution cubaine et la soutien.

Hasta la victoria !

08/01/2022 00:15 par xav

"Es decisión de cada quién aquí en Cuba, porque en muchos países es obligatoria. Que dictadura más rara la nuestra y qué democracias más raras aquellas."

Une perle qui fera rire les camarades cubains, biélorusses et moi-même

"C’est la décision de chacun ici à Cuba, car dans de nombreux pays, c’est obligatoire. Quelle étrange dictature que la nôtre et quelles étranges démocraties que celles-ci."

08/01/2022 06:46 par Xiao Pignouf

@xav

Je ne crois pas vous avoir insulté. J’ai été grossier, certes, mais pas insultant. Et pour cela je vous ai présenté des excuses, me semble-t-il. Que vous les acceptiez ou non, c’est autre chose.

Non, je le répète et l’assume : il n’y a pas de traitement stricto sensu menant à la guérison du covid. Il n’y a que des traitements de confort. Même en Chine. Et même si Georges en a parlé. J’en ai moi-même déjà parlé ailleurs. Certains produits de la médecine traditionnelle chinoise associés à des produits conventionnels permettent effectivement d’améliorer l’état du malade mais ni de le guérir ni de le sauver avec certitude. La médecine traditionnelle chinoise est davantage préventive que curative.

Laisser croire que des traitements pour soigner le covid existent, c’est véhiculer une idée inexacte de la réalité. Si les Chinois se vaccinent, c’est bien parce qu’aucun traitement à ce jour ne protège efficacement d’une forme grave du virus.

Voici des extraits d’une étude chinoise sur l’efficacité et sécurité de la médecine traditionnelle chinoise dans les maladies à coronavirus 2019 et les résultats sont mitigés :

« Jusqu’à présent, il n’existe aucun médicament spécifique approuvé cliniquement pour traiter le COVID-19. Des études systématiques antérieures ont montré que la médecine traditionnelle chinoise (MTC) réduisait le nombre de patients atteints d’une maladie grave et le délai de disparition de la fièvre, favorisait l’efficacité clinique et améliorait les clichés thoraciques et le taux de négativité du test d’acide nucléique du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2). Peu de RS ont abouti à une conclusion définitive, et davantage d’essais contrôlés randomisés (ECR) ont été publiés. Nous avons mené cette étude pour résumer les dernières preuves de la MTC dans le COVID-19. »

« Les preuves synthétisées de 21 résultats dans 8 ECR ont montré avec une certitude modérée que le traitement MTC plus le traitement de routine peuvent favoriser une guérison clinique et une amélioration de l’image thoracique par rapport au traitement de routine seul, tout en réduisant la détérioration clinique, le développement du SDRA, le recours à la ventilation mécanique et le décès chez les patients atteints de COVID-19. L’association du traitement MTC et du traitement de routine peut ne pas favoriser la négativité du test d’acide nucléique du SRAS-CoV-2 par rapport au traitement de routine seul. Le traitement par la MTC s’est avéré sûr pour les patients atteints de COVID-19. »

08/01/2022 18:21 par jacques-françois bonaldi

a xav

Plus d’un quart des vaccins injectés aux enfants Cubains venaient de l’étranger en 2020. Sanofi livre des vaccins à Cuba, sans se soucier du blocus ni être mis à l’amende par les ricains. Étrange alors que des médicaments utiles, leur sont interdits de même que beaucoup d’autres produits vitaux. L’impérialisme veut leur peau, cela ne fait aucun doute... est-ce pour cela qu’il laisse passer les vaccins ?
Cuba injecte aussi des vaccins chinois contre la covid. Ils ne sont pas dans une solution 100% cubaine et si cela plaît à leur population, tant mieux pour eux.

Je ne sais d’oû vous tirez vos informations, mais elles sont erronées. La population cubaine est vaccinée avec les vaccins cubains, je peux vous l’assurer, car je fais partie de ladite population. Sanofi ????? Il se peut qu’au début, quand les vaccins cubains n’étaient pas encore prêts, le personnel soignant ait été vacciné avec des vaccins russe et chinois, mais si ça s’est fait, ce dont je doute, ça n’a pas duré longtemps.
Quant aux enfants cubains vaccinés en 2020, impossible !!!!, la vaccination a commencé ici pour eux en 2021 au milieu de l’année.
Il vous faut mieux vérifier vos informations avant de traiter d"un peu de haut, semble-t-il, un petit pays de 11 millions d’habitants capable de produire ce que d’autres ; comme la France et tant de pays développés, sont incapables de faire, parce que leur science dans ce domaine est aux mains du privé, autrement dit de gigantesques sociétés transnationales pour lesquelles la santé publique est le moindre des soucis.
Eh ! bien, oui, nous ici nous en sommes fiers, même si ça vous semble ridicule...

08/01/2022 22:50 par Maitre Kha

Einstein avait raison ; " une idée fixe est plus difficile à briser qu’un atome ". Pour encore appeler cette injection expérimentale un "vaccin" il faut faire montre d’une sacrée malhonnêteté intellectuelle !! Comme pour dire qu’il n’existe pas de traitements contre la maladie après l’info scandale de l’étude frauduleuse du lancet ! Décidément que ce soit volontaire ou non les amnésies sélectives des psittacidés entretiennent la désinformation a qui mieux mieux ...
Psss : Notre "comité scientifique national" devrait leur en rendre grâce, une antenne est ouverte ici...

09/01/2022 19:46 par xav

@ mr Bonaldi

Je parle de la vaccination en général. 4 des 11 vaccins injectés aux jeunes cubains venaient de l’étranger en 2020. Pas de vaccin covid à ce moment la.

Ma source presque unique est granma francophone.

Savez-vous où je peux trouver des chiffres précis sur l’autisme à Cuba ? Sur Granma je trouve des résultats sur la prise en charge des autistes mais pas sur la fréquence, nombre de cas et autres.

Bien à vous, merci pour vos interventions

15/01/2022 13:01 par le vrai juan

à xav en 2020 ce sont les essais qui ont été réalisés à Cuba , mais pas la vaccination , la vaccination a commencé avec un peu de retard en 2021 , la phase d’accélération de la vaccination a eu lieu à partir du mois de septembre 2021 ( cubadebate) et avec le vaccin Chinois Sinopharm , en octobre 2021 la vaccination a continué à s’accélérer avec 5 vaccins

20/01/2022 18:53 par xav

https://fr.granma.cu/cuba/2021-08-31/lapplication-du-vaccin-chinois-sinopharm-associe-a-soberana-plus-optimise-lefficacite-de-la-vaccination-a-cienfuegos

Pas que du Cubain en matière de vax corona !

Tout cela rejoint mon 1e commentaire sur le dogmatisme et scientisme de l’auteur.

28/06/2022 22:17 par xav

Un an après la mise à disposition des vaccins "covid" à Cuba, 10% de la population n’est pas "entièrement" vaccinée.

Une partie de la population refuse un vaccin expérimental mis à leur disposition
https://fr.granma.cu/cuba/2022-06-15/cuba-a-deja-vaccine-90-de-sa-population

Si cela se passait dans un pays où le gouvernement veut diviser, on les appellerait "anti-vax" pour mieux les discriminer.

Merci Cuba !

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