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Premiers de cordée et l’ADN de la politique macronienne.

Dans 2 ans, la présidentielle qui devrait mettre hors circuit le « Président des riches ». Mais le monde de la Finance sait remplacer bonnet blanc par blanc bonnet. Si encore au deuxième tour nous avons encore un représentant de la Finance face à Marine Le Pen, que faut-il faire dans une stratégie de redressement de la gauche – faire encore appel au « front dit républicain », ce qui à chaque fois fonctionné en faveur des candidats des banques, quitte à laisser accéder à la présidence la candidate FN comme moindre mal ? Le débat est ouvert de façon que chaque homme de gauche puisse bien y réfléchir à l’avance. Il est difficile d’oublier que pour la présidentielle de 2017, ici même, les personnes qui ont demandé une neutralité tout en insistant sur la dangerosité du candidat sorti de la banque Rothschild se sont bien fait tanguer : l’actualité a rendu son verdict. La gauche souffrant d’une haine obsessionnelle envers le FN, est émiettée et faible comme le prouve chaque élection, elle ne peut continuer à jouer à la grenouille qui se croit bœuf ! si elle veut se redresser pour aider ce beau pays à se redresser, elle doit jouer finement. Dans tous les cas, elle n’a plus le droit à l’erreur et doit se méfier des militants qui hurlent trop forts pour être cleans !

Premiers de cordée et l’ADN de la politique macronienne.

Apporter son soutien aux grévistes luttant avec détermination contre le retrait de la réforme des retraites par point concoctée par le gouvernement relève du devoir de tout progressiste, le dire et l’écrire est une obligation.

Depuis plusieurs décennies, la France ne cesse de s’enfoncer chaque jour un peu plus dans le brouillard de la déraison pour le grand bonheur des seigneurs de l’argent qui chaque année voient leur fortune gagner en épaisseur.

L’entité des mille français les plus riches est couronnée du titre de « Premiers de cordée » par un Président convaincu que le salut du pays, voire son épanouissement, ne peut venir que des grands capitalistes dont le pouvoir d’investir est le moteur indispensable pour tirer la France vers le haut. Si c’était vrai, cela se saurait car l’Histoire nous enseigne tout à fait le contraire : esclaves, serfs, ouvriers agricoles et de l’industrie, ce sont ceux-là qui, sous une terrible oppression, ont produit et continuent de produire les richesses qui permettent à leurs maîtres de manger à loisir, de déféquer grassement et de construire pyramides, palais, navires de luxe et pointer la lune d’un regard envieux. Qui a joué le rôle de premiers de cordée dans la constitution de leur colossale fortune ? Encore des questions : depuis toutes ces décennies qui ont vu les financiers régner sur la France, « l’égalité » entre les citoyens s’est-elle renforcée ou s’est-elle-rétrécie, imitant en cela la peau de chagrin, les riches devenant plus riches et les pauvres plus pauvres ? Et la « liberté » si chère au cœur des hommes, a-t-elle conquis de nouveaux horizons ou a-t-elle gagné en restriction ? Quant à la « fraternité », pour savoir qu’est-ce qu’elle est devenue, il suffit de noter que la pauvreté améliore chaque année son record, résultat des courses aujourd’hui la France compte 10 millions de démunis, avec en prime toujours plus de travailleurs pauvres dont le salaire ne permet pas de vivre décemment. C’est dire combien les supposés « premiers de cordée » capitalistes vont finir par transformer simplement en cynique chimère la devise de la République qui garnit les frontons de nos écoles.

Notre Président, taxé à juste titre de « Président des riches » par les Gilets jaunes et autres opprimés des temps modernes, avec son « essayez-donc la dictature » a mis sur le tapis de l’actualité la problématique du vieux couple démocratie/despotisme. Essayons d’y voir clair.

Multiples modifications de la Constitution sans consultation des Français, assemblée nationale ne comptant quasiment plus de représentants des milieux populaires, soit la grande majorité de la société française, déni de la proportionnelle intégrale avec pour conséquence directe une représentation des courants politiques ô combien éloignée de la réalité, des lois importantes votées parfois par la majorité d’une infime minorité de parlementaires, l’indécent mépris du verdict des Français au référendum de 2005 se rapportant à une « Constitution pour « l’Europe », représentants qui, une fois mandatés, font faire 180° au programme proposé aux électeurs ( ah ! cet incomparable "Mon adversaire, c’est le monde de la finance" dont nous a gratifié le pince sans rire de Hollande), la loi organique qui inverse le calendrier électorale mettant l’élection législative dans la foulée des présidentielles, loi qui au lieu de renforcer la séparation du pouvoir législatif du pouvoir exécutif, tout au contraire a transformé les députés de la majorité parlementaire en supplétifs de l’exécutif, obligés d’obéir au doigt et à l’œil aux desideratas du Président de la république, aggravant ainsi le caractère monarchique de celui-ci – pauvre révolution française qui voit sa progéniture prendre le visage de ce qu’elle avait déboulonné. Cet inventaire ne donne-t-il pas à penser que notre démocratie, si elle n’est pas morte a du moins du plomb dans l’aile ? Est-ce mal dire que de dire qu’elle agonise ? !

La dictature est à la démocratie ce que la nuit et au jour, le noir qui attend son heure pour prendre la place de la lumière. En sommes-nous menacés ? La réponse est oui. Sans équivoque. Voilà pourquoi : le monde de la finance n’a pas le cœur à chanter comme un savetier, il est porteur de dictature comme le froid est coltineur de rhume. Oui, lorsque tout baigne pour les potentats et que rien ne menace leur formidable pactole, c’est tout sourire qu’ils s’accommodent bien de la démocratie. Toutefois, les précautionneux qu’ils sont gardent sous le coude différents dispositifs qui leur permettent de modifier les règles du jeu démocratique, selon ce que recommande leurs intérêts de classe du moment, qui sait ? : main mise sur le pouvoir de d’Etat et de sa violence légitime, règne absolue sur le système médiatique ( merci cher Mitterrand, le socialiste qui a ouvert aux monarques de la finance le droit de se payer des organes médiatiques en continu, armes sans pareil de communication, de propagande et de modelage des opinions, pensez-donc tous les quart d’heure le marteau tape sur la tête du burin !), infiltration de l’opposition afin de pervertir la ligne politique d’un mouvement devenu factieux aux yeux du pouvoir en place (pleurez à chaudes larmes, oh vous, anciens militant du parti de Thorez),étranglement bancaire, dépolitisation de la jeunesse par addiction au sport, aux jeux d’argent, à la musique, aux jeux vidéo violents (fusil-mitrailleur en main, l’on canarde à vue pareillement à ce qui se passa à l’hôtel « Mandalay Bay » de Las-Vegas le 1er octobre 2017, bilan du tableau de chasse : 59 morts et 546 blessés ! )

Il en va autrement lorsque les choses changent en leur défaveur et qu’un gros nuage noir menace de les transformer en quidams obligés comme vous et moi de travailler pour gagner leur vie à la sueur de leur front, alors... Alors ? alors sans hésitation aucune, pestant, haletant et suant, ils recourent à la force, au crime et même au génocide s’il le faut. La grande histoire de l’humanité jalonne d’exemples édifiants. Nul besoin de parler de Spartacus ou de la Commune de Paris qui a vu Thiers recourir à la force armée étrangère ( ah ! non ce n’est pas de la trahison, il faut bien défendre ces « pauvres bourgeois ! » tremblants de peur), ni même d’évoquer ces capitalistes jugés au procès de Nuremberg, l’histoire contemporaine nous abreuve de suffisamment de cas illustrant la réaction sans merci des nantis lorsque leurs richesses sont menacées par un mouvement populaire, spécimen du genre : le Chili et le putsch du 11 septembre 1973 de Pinochet contre Salvador Allende, élu démocratiquement. Inutile de rentrer dans les détails du bain de sang qui s’en suivit. Là, sous nos yeux, le Président Evo Morales a été obligé de s’exiler : l’autoproclamée présidente par intérim, Jeanine Añes, tout de suite reconnue par tous les pays du grand capital, les EU en tête, ne cache pas son souhait de le voir gisant bien tranquille dans un caveau et réprime violemment ses partisans : 23 morts déjà dans l’escarcelle, nombre qui sans doute ne manquera pas de s’envoler. Si ce n’est pas du fascisme, en tout cas ça lui ressemble. Il suffit d’interroger l’actualité pour découvrir quelque part dans le monde des événements similaires où les multimillionnaires défendent fusil à la main leurs fabuleux magots.

Dans la situation actuelle du monde, nul pays n’est à l’abri du fascisme, le risque ne vaut pas moins pour la France – impossible n’est pas français, n’est-ce pas, si même ce n’est pas pour demain -encore que l’autoritarisme étant l’antichambre du fascisme, qui sait ?

Pour revenir à la métaphore des « Premiers de cordée », elle a ceci de bien : elle permet d’isoler avec précision l’ADN de la politique que combattent Gilets jaunes et grévistes opposés à la réforme des retraites à points, jugée contraire à leurs minces acquis et à leurs droits de vivre décemment de leur travail. L’ADN de l’idéologie macronienne peut-être défini sous la forme d’un sophisme reposant sur une prémisse et trois déductions :

1- Le capitalisme, en particulier la haute finance internationale, est l’unique vecteur de prospérité économique. Les grands investisseurs, âme et force de l’économie mondiale, sont le moyen indispensable au développement d’un pays.

2- A raison, les richissimes actionnaires, n’investissent dans un pays que si celui-ci n’entrave d’aucune façon leur droit à engranger d’appréciables profits et les encourage au moyens d’avantages divers.

3- En conséquence, toute politique efficace de l’Etat se doit de supprimer tous les facteurs contraires à la logique capitaliste et de galvaniser concrètement la course aux profits des grandes entreprises afin non seulement que celles-ci ne partent pas mais aussi qu’elles servent d’incitateur à d’autres grands actionnaires à venir investir dans Eldorado français.

4 – L’état a le devoir de réformer la législation du travail dans le sens exigé par les entreprises, d’opérer des ristournes fiscales et de vendre aux privés des entreprises super lucratives comme la « Française des jeux » ou les aéroports. Si nécessaire, dépouiller les millions de petites gens (5 euros par ci, quelques euros sucrés aux chômeurs) et voilà constituée une manne financière à distribuer comme bon point aux actionnaires afin de les attacher au pays.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la réforme de la retraite à point. Et l’ensemble des décisions et actes du Président, depuis 2 ans et demi de gestion du pays, ne sont que l’application sans concession de cette vision économique. Monsieur le monarque républicain s’en tient à cette conviction qui l’habite âme et corps, il agit en PDG qui n’a d’autres choix que d’obéir aux objectifs du cahier des charges qu’il a signé (avec qui ? – impossible d’interroger des forces de l’ombre). Il ne peut y déroger, il y va de sa crédibilité ! Revenir sur une réforme des retraites mal fagotée, rejetée par la majorité des Français, ça jamais ! et hue ! députés et gens de la télévision, allez-donc répéter inlassablement l’un après l’autre que « cette réforme est la plus juste et la plus distributive ! » Raffarin le dit si bien : « faire passer la loi des retraites du gouvernement pour river les financiers dans notre pays, c’est ça le courage politique ! »

Dire que la technocratie est en train de tordre le cou à la politique n’est pas faux ! N’est pas faux non plus que de dire que poussé par la contrainte du cahier des charges, le Président applique parfaitement, brutalement, sans état d’âme, l’adage qui dit, inversons les termes, « la caravane passe, les chiens aboient ». Ainsi dans sa pensée, la source du pouvoir en bonne république n’est qu’un conglomérat d’aboyeurs.

Car si on l’examine bien les choses, on s’aperçoit très vite que cette théorie néolibérale n’est rien d’autre qu’une remise à la mode du féodalisme dont les seigneurs, bras droits du roi et maîtres d’armes vivaient richement de l’impitoyable exploitation du travail des serfs. Les grands détenteurs de capitaux ne sont rien d’autre que les seigneurs en costume du dit monde moderne.

Par quoi se caractérise ce monde dit moderne ? En tout cas pas par la supposée mondialisation. Celle-ci n’a aucune réalité. Ce n’est qu’un slogan, un leurre d’ordre incantatoire pour éviter le négativisme de son vrai nom : l’impérialisme financier – banque, entreprises du CAC40, brasseurs d’affaires, spéculateurs comme monsieur Soros (homme d’affaire mais aussi contre-révolutionnaire patenté) qui ne rate jamais l’occasion de se vanter de gagner des millions en une minute rien qu’en spéculant sur la monnaie d’un pays. Pour les personnes les frontières n’ont jamais été aussi hermétiques. L’argent seul entre et sort comme chez-lui et gare au pays qui entrave son droit à la supranationalité : si tu ne me laisses pas m’installer chez-toi, j’actionne les médias et te voilà habillé pour l’hiver de l’épaisse et sale pelisse de « dictateur » même si ton Président est démocratiquement élu ; à l’inverse même si tu es une véritable dictature comme l’Egypte avec un président putschiste mais qui ouvre large ses portes à la finance internationale – frères et sœurs de BNP Paribas ou de Coca-cola- tu es une belle et généreuse démocratie et peu importe que l’on tue juste pour voir la couleur du sang d’un opposant. De la vérité nous on s’en fiche, pragmatisme et efficacité idéologique sont la seule chose qui compte.

Inversion de sens des mots et des valeurs, la ruse du voleur qui crie au voleur, le recours au cache-sexe linguistique (par exemple appel au mot « oligarque » pour cacher la qualité de simple « accapareur » de ceux qui, avant la chute du mur de Berlin, avaient zéro dollar en poche pour quelques jours plus tard, en avoir des milliards – oh ! miracle du travail contre-révolutionnaire), le sac à tromperie des communicants et autres agents publicitaires au service du libéralisme est bien rempli de vilains procédés, de tours de passe-passe, de déformants de la réalité. Tenez ce mot de « libéralisme » qui fait appel à la « liberté » si chère au cœur des hommes, que veut-il dire exactement ? – liberté de travailler et de vivre décemment pour chaque citoyen ou liberté d’exploiter et de s’enrichir toujours plus haut, toujours plus fort et tant-pis pour ceux qui n’ont que leur bras et leur sueur pour joindre les deux bouts et encore : je vous laisse choisir. Les metteurs en scène de la politique macronienne ont trouvé le slogan idoine dans le terme « réforme ». A la moindre contestation de l’action des décisions prises, le « macronien », en bébé qui pleure ou en harangueur des foules, crie, hurle, saute au plafond « ne faut-il faut réformer la France » - oui mais dans quel sens ? Dans le sens de la régression ou dans le sens du progrès ? Séduisante ambivalence du vocable ! : les concepteurs chargés du système de communication de l’idéologie réformiste ont dû se lécher les babines : vendre comme déterminante évolution vers le progrès et la prospérité une politique tout ce qu’il y a de rétrograde équivalant à cent pas en arrière dans la remise en cause des acquis sociaux des salariés : du droit à l’erreur de l’employeur, au plafonnement des indemnités prudhommales , plus que jamais, c’est la déification de l’entreprise capitaliste qui, pourtant, de par même son statut, est lucrative et dont la solidité repose sur le principe à deux volets : minima dans les dépenses (les salaires, quelle calamité !), maximum dans les bénéfices. Loin d’être un Dieu bon, probe et compulsionnel, l’entreprise capitalise fait feu de tout bois pour vendre, y compris des produits mortifères – scandale du Médiator ou de la Dépakine, jeux vidéo super violent où l’on flingue à vue, mensonges publicitaire, affaire « dieselgate » de Volkswagen, corruption... Relevons au passage que la France, au sortir de la deuxième guerre mondiale, sous De Gaulle, s’est relevée avec l’entreprise d’Etat, ah jolie « caravelle – libellule du ciel, et non avec l’entreprise privée qui partage avec le rapace la même appétence. « Que De Gaulle vive et que ses idées meurent », j’entends crier les activistes libéraux qui tiennent dans leur viseur le programme du Conseil national de la Résistance qu’ils effeuillent les yeux gonflés de dépit.

Tout ce long développement – fort argumenté je crois – a pour but d’insister longuement sur l’extrême dangerosité du libéralisme – la sangsue boulimique -la majorité des Français en a parfaitement conscience oui ! mais n’en tire pas la juste conséquence en ne lui réservant leurs coups que de manière erratique. Bravo les Gilets jaunes d’être les seuls à comprendre que votre misère, votre déréliction, n’a d’autres sources que le microcosme de la finance avec ses lois, ses gendarmes et ses agents de propagande. Tout logiquement, votre courroux vise en premier lieu celui qui, dans votre bien-aimée patrie, est responsable de tous vos malheurs.

A en croire Mélenchon, Marine Le Pen serait plus dangereuse pour la France que Monsieur Macron, il est convaincu de cela et c’est cette conviction qui a fait qu’il il n’a pas fait ce qu’il faut pour éviter à la France le chao dans lequel elle épuise ses forces. Au deuxième tour de la présidentielle de 2017 nul besoin n’était de soutenir ouvertement la présidente du FN, ni même de citer son nom, il fallait tout juste ne pas s’affaler -livide et yeux révulsés à cause de sa quatrième place dans les résultats du 1er tour, mais au contraire, de rester plus que jamais debout pour crier, hurler, marteler « tout sauf le représentant de la finance ». Il le savait pourtant que le candidat arrivé en tête était un homme de la finance, la similitude avec l’itinéraire pompidolien en dit long sur la politique qu’il allait fatalement mener : le président Pompidou qui, comme l’actuel Président, a fait un passage fécond dans la Banque Rothschild, n’est-il pas le promoteur de la loi dont il partage le nom avec Giscard d’Estaing, alors son ministre des finances ? Loi 73-7 du 3 janvier 1973 qui « a interdit à l’Etat de se financer sans intérêt auprès de la Banque de France et qui a obligé notre Etat, nous faisions comme les Allemands, c’était la mode, c’était une façon de penser, on a obligé les Etats d’aller se financer sur le marché financier privé à 4 ou 5% », c’est dit non par un affreux gauchiste mais par Michel Rocard, ex premier Ministre de la France. Autre fait qui pouvait mettre la puce à l’oreille de tout observateur politique, surtout s’il est d’une réelle sensibilité de gauche, le Président actuel a été un des premiers conseillers dans la campagne électorale de Hollande ce qui signifiait au moins une communauté de vision économique avec son prédécesseur. Jamais deux sans trois, ajoutons ce que personne n’ignore, que le chef de l’exécutif actuel a été le ministre des finances du Président « ennemi de la finance » qui une fois élu va en faire son enfant préféré, approfondissant ainsi le malsain mensonge en politique, imité en cela par son élève, énarque lui aussi qui dans le domaine du mensonge, bravo, ne manque pas de virtuosité, avec sa magnifique phrase prononcée avec la solennité d’un César lors les vœux présidentiels du 31 décembre 2019, je cite : « ... face aux colères exprimées par le mouvement des Gilets jaunes nous avons su instaurer un dialogue respectueux et républicain sans précédent dans une démocratie... ». Quel aplomb dans l’affabulation !

Hélas ! Beaucoup de politiciens se réclamant de la gauche, en pmarfait inquisiteur, répandent de grossières balivernes à l’encontre de Marine Le Pen, la traitant fallacieusement de fasciste, de danger pour la société, de perverse pour la rendre répulsive au possible dans le but de justifier au final leur ralliement aux candidats du libéralisme," au front (républicain), camardes, barrage ! barrage ! hurlent-ils en harangueur des foules. Pourquoi ne pas faire barrage en premier au grand capital ? Procédé qui n’honore nullement la gauche, la vraie gauche. Il ne faut pas que j’aie l’air de la défendre, lorsque viendra le moment de la combattre, et ce moment viendra fatalement, je le ferai avec détermination, mais sans recourir aux imprécations qu’on réserve généralement aux sorcières. C’est une erreur fatale comme dit mon ordinateur que de la sous-estimer. C’est au contraire une femme politique talentueuse qui sait où elle va. A mon sens, la vérité est la seule arme efficace et payante au bout du compte et à même de faire triompher une idée juste. Etrange paradoxe que celui-là : la gauche, qui a appelé de voter Macron au deuxième tour de la présidentielle arguant qu’il y a lieu de « sauver la République », au final se retrouve avec un Président qui concrètement est à l’opposé des intérêts de la « république », imposant une soit disant réforme dont plus 60% de Français ne veulent pas. En fuyant le tonnerre, on tombe sous la foudre, dit le proverbe. La palme d’or dans l’appel à voter pour le représentant des banques et de la finance, revient sans conteste à l’ancien secrétaire général du PCF, monsieur Pierre Laurent qui, espérant un bon prix au jeu dit « est vainqueur le premier qui parle », le soir même du deuxième tour, après l’annonce des résultats, se fendit, avec la précipitation du lapin de la fable (pourquoi réfléchir !) d’un appel sur France2, je cite : « à battre » Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle en utilisant l’autre bulletin... » L’autre bulletin, le bulletin du Président Macron. Quant au deuxième prix, il va en toute justice au premier lieutenant de Mélenchon, Monsieur Corbière qui, voulant sans doute éviter le tonnerre, lança le 26 avril 2017 : « Pas une voix ne doit aller pour le Front National ». Comme tous les ténors du parti socialiste, du parti républicain, de Fillon – pourtant victime expiatoire du premier tour, de Sarkozy le grand ami des banques, tous ensemble, tous ensemble ! gauche et droite libérale de la classe des friqués. Qu’il eut dit « pas une voix ne doit aller au représentant de la finance » la France aurait évité, il y a des chances, de sombrer dans le désordre actuel. Force est de constater que le prétendu « front républicain » nous a fait culminer dans une situation abracadabrant qui voit une gauche se présentant comme viscéralement attachée aux valeurs de la République mettre sur le piédestal élyséen un courtier de premier plan du monde de l’argent. Un courtier qui ne répugne pas à flétrir, en veux-tu en voilà, l’idéal démocratique comme en témoigne la toute dernière flétrissure qui consista à jeter à la poubelle l’avis super critique du Conseil d’Etat sur le projet de loi contesté par le peuple de France. Les militants de gauche qui ont écouté les leaders de leur formation appeler à déclencher le réflexe républicain doivent s’en mordre les doigts en s’apercevant que, résultat des courses, ils ont participé à élire un monarque absolu porté sur l’enrichissement des riches et l’appauvrissement des pauvres. Plus ..., tu meurs, par politesse, je vous laisse choisir le mot qui convient ! Ajoutons à cela, Marine Le Pen en profite pour accuser sans qu’on puisse – vérité oblige, lui donner tort que cette gauche férue de « front républicain » n’a de gauche que le nom et que dans les faits, elle n’est qu’un petit pédicule à la traine du système politique responsable de la décrépitude de la France. Une gauche « républicainement » responsable se doit de s‘interdire de détourner et de pervertir le vote des Français. C’est le moins qu’on puisse attendre d’elle.

Qu’est–ce qui vitaminise à souhait le RN ? Réponse à deux sous : le capitalisme financier qui paupérise à tour de bras et rien d’autre ! L’analyse concrète d’une situation concrète de la France d’aujourd’hui conduit à l’énoncé suivant : impossible d’affaiblir le RN sans d’abord affaiblir grandement le libéralisme et sa politique mortifère. Chaque progrès de la politique libérale jette dans les bras du parti de Marine Le Pen des milliers de nouveaux électeurs ballotés par la mal-vie, et, ironie de l’histoire, beaucoup d’entre eux appartenaient à des mouvements de gauche. Le simple bon sens indique en conséquence que l’ennemi N°1 dans l’étape que nous vivons est la capitalisme financier –despote des temps moderne, n’en déplaise à Mélenchon qui, lui, prétend le contraire, ce qui veut dire que si Marine Le Pen avait été élue à la place de Macron, elle n’aurait pas appliqué son programme – sortie de l’OTAN, capitalisme industriel et non financier, retraite par répartition avec fixation de l’âge légal à 60 ans, retrait de la loi El Khomri, référendum d’initiative populaire, augmentation sérieuse des salaires (tout de même quelques points communs avec le programme de la France Insoumise. En ce qui concerne la réforme des retraites, Marine Le Pen a été la première à demander un référendum, réclamation suivie par les Insoumis et maintenant le PCF... Une fois élue, peut-être, aurait-elle fait table rase de « ces points de convergence », ça reste une supposition fleurant le procès d’intention, mais supposons... D’un, elle ne serait pas le premier politicien qui ment, de deux, tant mieux je dirais, parce que de cette façon, elle signerait en long et en large son discrédit, preuve à l’appui, et rejoindrait ainsi le sérail politique des menteurs-tricheurs-manipulateurs qui a dirigé la France depuis le Général De Gaulle, cela pour la livrer à la finance internationale. Sa démystification, concrète, prouvée, serait un gain immense pour les mouvements de gauche. En réalité peu importe son programme, l’essentiel étant que le RN ne jouit pas d’une grande considération auprès des banques, ensuite le capitalisme industriel qu’il propose de réinstaller finira par mettre à mal le capitalisme financier.

« Un ennemi dangereux deviendra un allié si l’on sait s’y prendre » dit le proverbe.
Avant de proposer à la réflexion de tous certaines considérations sur le leader le mieux loti de la gauche, considérations qui me sont propres, j’aimerais dire clairement et nettement que si par miracle aux prochaines élections présidentielle de 2022, Mélenchon se trouverait face à la candidate RN, je voterai pour lui sans hésitation (je l’ai fait au premier tour de 2017) cela en vertu du principe qui fonde ma vision politique, à savoir toujours opter pour le moindre mal.

Etrange le camarade Mélenchon ! Orateur d’exception, d’une grande intelligence politique, pugnace et sachant magner les métaphores qui font mouche, cependant il a bien accrochés à ses basques quelques défauts rédhibitoires : position en faveur de la casse de la Lybie et soutien à Sarkozy pour cette intervention indigne de la France – un homme aussi expérimenté que lui ne pouvait ignorer les objectifs ultimes poursuivis dans cette guerre qui a entièrement cassé ce pays et déstabilisé tout le Sahel( tiens ! la gauche « républicaine » n’a jamais demandé que Sarkozy et son inspirateur soient jugés pour cette infamie toute contraire aux intérêts de la France ), égocentricité – moi ou le déluge qui l’amena à achever le pauvre et agonisant PCF (Merci Hue qu’on peut « huer » pour son excellent travail), l’obsessionnelle haine pour Marine Le Pen qui l’aveugle et l’empêche de voir en face cette réalité : le RN est aujourd’hui un parti incontournable du paysage politique français, tellement bien ancré que beaucoup de militants de base de la gauche ont déserté leurs mouvements pour venir s’y réfugier ( impossible de passer sous silence le fait que les leaders de la gauche ont leur implication dans la transformation du FN en premier parti de l’Hexagone). Chez lui les sentiments et la passion prennent souvent le pas sur la raison de sorte qu’il confond finesse et finasserie. De ce fait, il passe à côté d’une stratégie murement réfléchie. En principe l’homme de gauche est planificateur ; sagesse et perspicacité recommandent de faire toujours chose après chose. Ses comportements et prises de position lui ont couté beaucoup de voix. Assommé par les résultats du 2ème de la présidentielle de 2017, il ne comprend toujours pas pourquoi il se retrouva quatrième, derrière le « casseroleux » Fillon alors, et c’est tout ce qu’il y a de plus vrai, qu’il avait mené une magnifique holographique campagne électorale. Livide, les yeux gonflés de déception, le moins qu’on puisse dire, à cet instant-là, il manqua de fair-play et sans prendre le temps il finassa disant : « (...) Je ne voterai pas Front national, tout le monde le sait. » ce qui implicitement suggérait de faire comme lui, or, à mon sens, tactiquement, le minimum recommandait de se taire pour ne rien à avoir avec l’élection du représentant des riches qui depuis deux ans et demi joue au roi soleil avec son moi je sais ! et allez-vous faire foutre gilets jaunes et autre grévistes de...

Tout ce long développement, vous l’avez compris et vous me le pardonnerez j’espère, se justifie par mon grand espoir que les choses ne se répèteront pas de la même façon pour la présidentielle de 2022 et que la gauche chère à mon cœur, patiente et déterminée, saura faire de sorte que le temps jouera pour elle à condition qu’elle mette au vestiaire haine viscérale et fausses ruses qui lui font croire que vociférer c’est gagné !

Il est très probable que le Président actuel ne sera pas réélu. Stratèges et communicants commandités par les « maîtres du monde »sont sans doute déjà sur le pied de guerre pour lui trouver un remplaçant viable. Cette fois, il s’agit d’opter pour une personne qui répond au moins à deux critères : donner l’air d’être antinomique avec l’actuel résident de l’Elysée (comme Obama par rapport à un Bush complètement décrédibilisé) et avoir les talents d’un animateur de foire. Je soupçonne « le bureau des légendes » de lorgner du côté de Ségolène Royale, soudain positionnée par les médias comme première opposante à Macron. Belle, sexy, énarque, elle ne manque pas d’atouts. Qui connait sa carrière sais qu’elle est libéralo compatible. Et suprême avantage, elle passe pour une sincère militante écologiste – écologie tout à fait conciliable avec ce capitalisme qui surproduit, gaspille, dénature, casse et engrange sans répugnance d’énormes profits. Je me méfie personnellement de cette écologie dont les thuriféraires mentent au moins par omission (des espèces disparaissent oui mais pas un mot sur l’apparition de beaucoup de nouvelles, motus sur l’influence qu’exerce la galaxie sur notre minuscule planète, sans le réchauffement serait-on devenu des homo sapiens ? ) et font mentir Darwin et ses principes d’évolution, de mutation et d’adaptation, mais c’est là un autre débat... Et si ça coince un peu, doivent se dire les patrons de sa campagne électorale, on fera comme pour Fillon, on battra le tambour médiatique pour arroser et faire fleurir le dit « front républicain. Enfin une femme présidente ! quelle aubaine pour une république en mal de féminité – grande “ gratitude ” – non ? Une fois élue, pour savoir ce qu’elle fera, c’est fort simple – repasser le film réalisé par le Président Hollande.

Quand on y regarde de près, ce sont les gilets jaunes qui montrent le bon chemin. Venant de tous les horizons, de gauche, du FN, sans parti ou simples quidams, ils marchent inlassablement tous les samedis depuis plus d’un an, épaule contre épaule, le dos du gilet noirci de mots exprimant leur révulsion d’un système politique qui a les yeux Chimène pour les seuls riches. Ils ne se trompent pas d’ennemis, eux. Ils ont une idée très claire de l’auteur de leur misère, de leur désespérance et de la déraison qui étrangle leur chère France.

Que les dirigeants de la gauche en prennent de la graine !

Hassen Bouabdellah. Ecrivain

COMMENTAIRES  

20/02/2020 18:45 par Assimbonanga

Marine Le Pen voulait augmenter les retraites sans faire payer plus aux patrons, donc en baissant les cotisations. Pas que Macron a franchi pour les bas salaires.
D’autre part, le camp Le Pen est sur toutes les télés de milliardaires. A la portée du dessus, la Le Pen tient la mélodie du bonheur avec pas trop de fausses notes, mais tous ces lieutenant jouent la couleur de dominante tous les soirs, de façons à ce que leurs clients reconnaissent cette tonalité qu’ils aiment. Sur CNEWS, chaîne n° 15 ou 16 selon votre canal, on se fade Zemmour quotidiennement : il n’y a aucune ambiguïté sur la violence et le racisme de ce bord. Les Pascal Praud, les Luc Ferry entretiennent également le feu. Entre haine et bêtise destinées à l’usage d’un public jugé par eux bête comme ses pieds.
Aucun autre parti d’opposition n’y a de place. Ils sont contredits, interrogés à charge, harcelés de questions d’une connerie abracadabrante. Comme le dit à juste titre (avec raison, à juste titre) cet article panoramique, l’achat des journaux par des milliardaires a tout foutu en l’air.

Mais au fait ! N’est-ce pas Macron le plus stalinien, lui qui veut mettre à l’amende les avocats et leur faire cracher la cotisation basique ? Ah , il est fort cet intelligent qui a su déclencher une colère universelle et mettre dans la rue les salariés et les indépendants ! Mais pas le RN.

Quant à Ségo, c’est celle qui trouve bien de mettre à genoux les lycéens, mains sur la tête et surveillés par des hommes en armes parce que ça leur fera des souvenirs ? C’est toujours à peu près, vous avez raison !

RN : la stratégie du costard cravate.

20/02/2020 20:20 par irae

Oui c’est la misère grandissante qui fait monter un parti qui du temps de son créateur au bandeau de pirate portait à la moquerie tant il était faible. De nos jour, les puissantes manipulations de la propagande mediatique aidant, la peur des affreux gauchistes pousse les plus démunis dans les bras des libéraux masqués de populisme social.
Piège de 2002 renouvelé en 2017 vers lequel le choeur unanime des représentants (des medias en passant par le pcf et les vierges effarouchées de la gôche) des puissants a poussé de toutes ses forces.
Ayant refusé de trancher entre la peste neolibérale et le choléra du libéralisme nouveau j’en ai pris pour mon grade.
Depuis pas un seul jour sans souhaiter le pire aux naïfs, aux opportunistes et aux faux frères. Tomber sous le coût des destructions sociales qui inévitablement m’atteingnent en gâche hélàs ma joie.

21/02/2020 10:12 par Jean-Yves Leblanc

D’abord la critique : un article de formulation parfois confuse et dont je ne comprends pas certaines phrases.

Ensuite la louange : Enfin un article qui quitte le ronron Assange-Amérique Latine et qui met le doigt sur les douloureuses réalités politiques de la France c’est à dire, pour faire court :
- le peuple vote RN
- la gauche est faible et vendue au libéralisme
- elle s’apprête à nous refaire le coup du front républicain en 2022 et se complaît dans sa cécité politique en bornant son analyse du RN (1er parti de France) et du vote RN à un discours antifa.

Et enfin, de nouveau, la critique :

"Chaque progrès de la politique libérale jette dans les bras du parti de Marine Le Pen des milliers de nouveaux électeurs ballotés par la mal-vie"

Eh bien non. C’est la gauche qui est totalement responsable des progrès du RN. Les conseils opportunistes donnés à Hollande par Terra Nova en 2012 ont officialisé une démarche entreprise par la gauche depuis longtemps : laisser tomber le peuple, courtiser les classes intermédiaires, supérieures et les minorités. La gauche a ignoré les soucis principaux des classes populaires : les fins de mois (= le pouvoir d’achat), la souveraineté nationale, l’identité nationale, l’insécurité, le refus du communautarisme et de la mondialisation. Elle a exaspéré le peuple avec ses leçons de morale au "ploucs qui roulent au diesel", ses histoires de LGBT, d’écriture inclusive ou de lutte contre l’islamophobie. Le RN n’a eu qu’à se baisser pour ramasser ce magnifique cadeau du vote populaire qui allait auparavant à la gauche et en premier lieu au PCF. Quant au syndicalisme, il a gentiment accompagné cette dérive en se mettant aux ordres de la CES et en se repliant sur "l’aristocratie ouvrière".
La conclusion est toute simple : pour gagner et surtout appliquer une politique sociale, la gauche a besoin du peuple.
Elle doit donc reprendre à son compte les aspirations populaires captées par le RN et se déboboïser. Sans cela elle est vouée à servir la soupe au libéralisme et indéfiniment reconduire les Macron, Royal et compagnie. Et par conséquent, nous, nous sommes voués à poursuivre notre descente aux enfers.

21/02/2020 10:47 par Carlos

En conclusion elire le RN en 2022 serait un moindre mal et aprés l’avoir supporté 5 ans on aurait enfin une nouvelle république de vraie gauche ? Je doute vraiment, et je ne comprends pas très bien le point de vue exprimé ici en conclusion, quoi faire si ce n’est faire disparaitre les égos ? Impossible, chacun se croyant indispensable et le meilleur (comme toujours).
Enfin, je me pose cette question, si en 2022, on avait Melenchon (ou tout autre représentant de LFI) face à un candidat du RN (ou Marine Lepen sans aucun doute), au deuxième tour, QUELLES seront les questions des journalistes, des médias en tout genre, des hommes et femmes politique à cet égard ??
- Appelez vous à voter pour un front républicain et donc pour LFI ? Vous appelez à voter LFI pour faire barrage au fascisme ??
Ha ha ha !
Bien sur que non, bien sur que non, ce ne sera pas le cas aprés tant d’années de haine contre LFI, on prépare déja le RN au pouvoir, il suffit de regarder quelques minutes (je ne peux pas supporter plus) certaines émissions TV dites "politique" pour s’en convaincre.
On retournera dans la fange et la misère car RIEN hormis une VRAIE révolution ne changera les choses (ha si, une guerre avec toutes les compromissions du grand capital qui les rendra honteux à la libération, etc...etc...). Mais l’auteur de l’article a raison, on est endormi et on préfére voir nos jeunes dans les galeries marchandes bourrées de choses inutiles (un magasin de téléphone, un de chaussures, un de vêtements, un de gadget etc... et AUCUNE librairie ou lieu de culture bien sur), leurs yeux rivés sur leur portable et les réseaux dit "sociaux" et parlant tout seul en marchant à un interlocuteur invisible comme des humanoides lobotomisés, se regroupant sur un banc sans se parler toujours les yeux sur leur écrans de m... en oubliant de se socialiser et de se révolter, voila l’avenir.

21/02/2020 13:16 par Papa Razzi

Merci pour cet article intelligent et lucide.
Puisque l’auteur a abordé très succinctement la question de l’écologie, que la FI revoie sa copie au sujet de la transition énergétique.
Jamais les éoliennes et les panneaux solaires ne pourront satisfaire nos besoins, tout au plus cela constituera un appoint très aléatoire mais hélas, jamais quand on en a le plus besoin, notamment l’hiver quand il fait froid avec des journées sans vent et un ensoleillement faible.

Bien sûr, vous n’allez pas croire sur parole le troll que je suis, mais faites au moins l’effort de vous documenter, vous apprendrez également que ces fausses solutions ne profiteront aucunement à nos industries et nous rendront totalement dépendants d’autres pays.
Je ne suis ni pour l’énergie fossile, ni pour le nucléaire, mais il faut admettre que nous n’avons à l’heure actuelle aucune alternative viable et nos espoirs doivent se concentrer sur la recherche.
Là encore, vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenus.

21/02/2020 13:56 par Renard

Paraît il qu’il y a deux RN, un dans le Nord avec un discours social, un dans le Sud avec un discours raciste. Moi qui habite la lorraine je peux vous affirmer que le RN est vu ici par les gens du quotidien comme LE parti social. Il y a une sympathie général pour le RN là où j’habite, une sorte d’hégémonie culturelle. Ils ne sont pas racistes mais le RN est pour eux le parti du peuple quoi.

Ça me fait penser à un dialogue entre Proudhon et Victor Hugo pendant le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte, alors que VH essaya d’organiser une résistance qui ne fut pas suivi par le peuple, Proudhon lui dit 《— Voici. Je viens vous avertir, en ami. Vous vous faites des illusions. Le peuple est mis dedans. Il ne bougera pas. Bonaparte l’emportera. Cette bêtise, la restitution du suffrage universel, attrape les niais. Bonaparte passe pour socialiste. 》

PS : je ne pense pas que l’oligarchie va ressortir Ségolène Royal de sa boîte, moi je mets une pièce sur Yannick Jadot.

21/02/2020 14:58 par Xiao Pignouf

Etrange le camarade Mélenchon ! (...) position en faveur de la casse de la Lybie et soutien à Sarkozy pour cette intervention indigne de la France

ça, c’est un mensonge classique ! et un gros !

21/02/2020 15:03 par Bouabdellah

/Carlos
Vous avez raison : il n’ya pas mieux qu’une révolution faut-il encore qu’elle soit authentique. Toutes les conditions objectives sont réunies ne manque que la condition subjective un homme de la trempe d’un Mandela. Oui Marine le Pen est un moindre mal. car elle servira à unir tous les mouvements de gauche ou c’est leur mort, elle n’aura pas l’arme des chaines TV et le pouvoir la discréditera et c’est toujours ça de gagner alors qu’avec un Monsieur ou Madame finance, on perdra encore 5 ans sans rien avoir en échange. IL faut réfléchir, on a deux ans devant nous. Bien sur le mieux, l’idéal serait un homme de gauche véritable et alors toute la gauche votera pour lui au deuxième tour.. Malheureusement Mélenchon n’est pas cet homme là. Il aurait pu l’être... Merci

21/02/2020 16:45 par Xiao Pignouf

@l’auteur

Je soupçonne « le bureau des légendes » de lorgner du côté de Ségolène Royale, soudain positionnée par les médias comme première opposante à Macron. Belle, sexy, énarque, elle ne manque pas d’atouts.

Dites, vot’ "Bureau des légendes",là, vous en êtes à quelle saison ? Ségolène comme opposante à Macron ??? Belle ??? Sexy ??? Je ne vous demanderai même pas le temps pour demain...

Article du même tonneau, confus, bordélique, qui ne fascinera que les crypto-frontistes.

21/02/2020 17:30 par Bouabdellah

// Xiao Pignouf
Bonjour
Le mensonge est contreproductif en politique. Impossible que j’y recours Mettez sur Internet : Melenchon et la guerre contre la Libye :
Coprésident du Parti de gauche (PG) et député européen, Jean-Luc Mélenchon s’est prononcé en faveur de l’opération militaire en Libye sous mandat de l’ONU.

Pourquoi soutenez-vous les frappes aériennes en Libye ?

La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un processus révolutionnaire au Maghreb et au Moyen-Orient ? Oui. Qui fait la révolution ? Le peuple. Il est donc décisif que la vague révolutionnaire ne soit pas brisée en Libye. Il suffirait que Kadhafi l’emporte pour que le message soit : « Celui qui tire le plus longtemps et le plus dur sur son peuple pendant une révolution a gagné. » Ce serait alors le signal désastreux d’une victoire de la contre-révolution ! Ma position est constante : je suis partisan d’un ordre international garanti par l’ONU. Je suis donc très frappé de voir que les commentaires utilisent un vocabulaire qui n’est pas celui de la situation. On parle de « coalition ». Mais ce n’est pas une coalition. On parle d’un « état de guerre avec la Libye ». Il n’y a pas de guerre avec la Libye. Ce vocabulaire montre à quel point l’habitude de se référer à l’ONU a été perdue. (Libération)

21/02/2020 21:05 par Georges SPORRI

Pour le moment nous ne sommes même pas tous d’accord pour cracher sur les abrutis qui pensent qu’il y a un problème de communautarisme ou qu’il faut défendre la laïcité contre ... l’islam. Les vrais problèmes sont le chômage, la précarité, la surexploitation des actifs et la paupérisation de 60 % de la population. Problèmes auxquels s’ajoutent la répression, le racisme, les politiques d’exclusion, le néo-puritanisme, les délires apocalyptiques ...etc.
Lordon a exprimé qu’une élection de Mélenchon aboutirait à une riposte fulgurante du "système" (= Finance + MEDEF + CPME + FNAIM + FNSEA + élites dirigeantes). Cette réaction précèderait le second tour et Mélenchon serait donc vaincu avant d’avoir posé une première fesse dans son fauteuil de l’Elysée. C’est à cette réalité là qu’il faut penser. Pas pour être défaitiste, pas pour se lancer dans la recherche de solutions magiques. Mais, vu que les masses ne sont ni aventuristes, ni nihilistes, elles ont besoin de ressentir la présence d’une force organisée porteuse d’une stratégie (voie tracée, but conscient...)
L’hypothèse d’une victoire de Marine le Pen en 2022 n’est pas stupide. Cependant, dans ce cas, le "système" (partis politiques + media + réseaux) découvrirait très vite que les élections législatives sont en réalité plus importantes que l’élection présidentielle et Marine le Pen se retrouverait inéluctablement sans majorité (le RN participera à ça, car s’est leur intérêt de se retrouver obligé de faire une majorité avec une partie de LR). Ce scénario a existé plusieurs fois en Autriche, il n’est donc pas impensable. Cela achèvera le processus de dédiabolisation du RN et maintiendra la dictature de la finance et du patronat avec ses orientations actuelles = scénario identique à une réélection de Macron avec un zeste de connerie supplémentaire.
Ma conclusion c’est qu’il n’y a aucun espoir ! Tant mieux ! Seule une lutte des classes opiniâtre, acharnée et massive pourrait modifier cette ambiance et ouvrir des perspectives vraiment nouvelles.

21/02/2020 22:51 par Danael

Autrement dit Bouabdellah, écartons Mélenchon (et après la direction du PCF ? ) et votons pour le FN , ça fera avancer la France. Si c’est une proposition, je la trouve plutôt régressive . Surtout au moment où se décide un enjeu majeur, au moment où ces deux seuls partis de gauche selon moi sont en pleine lutte à l’Assemblée, dans les médias et en tournée dans les villes pour faire comprendre la dangerosité de la réforme des retraites de Macron. Tous les secteurs de la société aussi sont debout mais pas toujours au même niveau et c’est la faute de tous et pas qu’à Mélenchon. En attendant, elle est où la FN antisyndicaliste grande gueule qui "capte le peuple". Dans les manifestations ? Aux côtés des gilets jaunes ?
Les prochaines élections... Bof je me demande si c’est la grande obsession du jour face à l’urgence de créer un front populaire de résistance et c’est pas la droite et l’extrême droite le fil conducteur.

22/02/2020 10:27 par Xiao Pignouf

Je tiens quand même à intervenir de façon plus constructive que je ne l’ai fait dans mes commentaires précédents, sans cependant remettre en question ce que je pense de cet article.

Affirmer que la mère Le Pen serait un moindre mal en face du candidat de l’oligarchie est une vue de l’esprit. Et de la prospective à deux balles.

Elle représente l’assurance-vie du système, mais pas uniquement pour garantir la victoire de tout candidat qui lui serait opposé. Egalement pour empêcher tout changement qui remettrait dangereusement en cause la solidité de ce système. Face à Macron, que le RN perde ou remporte les élections, dans les deux cas, c’est sans aucun doute possible l’oligarchie qui serait gagnante. Face à Mélenchon, ou tout autre candidat aux idées trop humanistes, voire, à l’instar d’Asselineau, trop europhobe, le système se retournerait contre n’importe lequel de ces opposants puisque celui-ci en menacerait la stabilité, et cette même oligarchie se battrait avec l’aide des médias aux ordres pour faire gagner Le Pen. On a eu un petit aperçu du danger que représentent pour eux des entités politiques comme la Fi, qu’ils n’ont eu de cesse de salir lorsque les sondages les montraient en train de monter pour finalement atteindre le quarté de tête... je ne sais plus quel soit-disant homme de gauche a même dit que la Fi ne sentait pas bon, ou quelque chose de cet ordre... Voyez Asselineau, banni des plateaux et confiné aux réseaux sociaux...

Invoquer les Gilets jaunes à tout bout de champs n’est pas toujours judicieux... Avez-vous vu la Le Pen sur les rond-points ? Dans les manifs contre la retraite à points ? Non, bien sûr... même absente des débats à l’Assemblée, certainement qu’elle a mieux à faire...

Lorsqu’on sait combien de flics votent RN, on peut se faire une idée de la violence avec laquelle seraient traités d’éventuels GJ s’il leur venait l’idée de manifester sous une éventuelle gouvernance frontiste... On peut parier que la brutalité de cette frange anti-rouge de la flicaille serait sans commune mesure avec celle qu’ils peuvent commettre en Macronie.

Enfin, miser sur le rassemblement de la gauche en cas de victoire du RN, c’est aussi un brin aventureux... quand on voit la fermeté de Macron, les usages du 49.3 à tour de bras de personnages comme Valls, il me semble que les bottes frontistes pourraient très bien le temps d’un quinquennat piétiner la Constitution ou la modifier à leur avantage... avec l’aval des culs-bénits de la République qui n’attendent que ça !

Vous dites : "Bonnet blanc et blanc bonnet"... je vous réponds : "Macron - Le Pen"...

22/02/2020 12:32 par Assimbonanga

Je voudrais corriger une coquille de mon premier commentaire tout en haut : Marine Le Pen voulait augmenter les salaires sans faire payer plus aux patrons, donc en baissant les cotisations. (Et Macron l’a fait pour les bas salaires)

Chose faite. Le Pen a des lieutenants de son parti H24 sur tous les plateaux de télé sans parler de l’ineffable Zemmour désormais arbitre des élégances sur CNEWS. Son idéologie prend des parts de marché. Ces bons commerçants savent y faire avec le peuple, le prendre dans le sens du poil et , toujours en bons commerçants, aller dans le sens du client et lui faire entendre ce qu’il aime entendre. A force que les différents candidats présidentiels jouent à ce petit jeu dangereux de ne désigner que Le Pen comme opposition, ça risque de la faire élire, sur un malentendu, on ne sait jamais ! Elle reçoit énormément de publicité par ce biais, hors de proportion avec son paresseux travail parlementaire.

"Troll" est mot moderne lié à l’internet. En ancien français, on avait médisants, mauvaises langues, langues de vipères, commères, colporteurs de ragots, diffamateurs, calomniateurs, fabricants de rumeurs... Toujours les mêmes thèmes éculés depuis 20 ans sur Mélenchon, sa "fortune" ! Alors que tous les autres parlementaires sont payés au même tarif que lui ! Certains parlementaires ont en plus un patrimoine familial, des spéculations financières ou immobilières, des entreprises, des usines, un cabinet en libéral, médical, juridique, une clinique... L’appartement de Mélenchon à Paris a bénéficié de l’explosion du prix de l’immobilier mais comme les autres. Je suppose que les impôts sont en conséquence.

Concernant l’affiliation à la franc-maçonnerie (dont il faudrait connaître la durée de participation active) est-ce plus prégnant que, au hasard, une éducation complète de la maternelle aux classes prépa dans une école catholique comme certain ministre qui veut tout chambouler dans l’éducation nationale et instaurer des primes "au mérite" ? Entre parenthèse, si la prime est au mérite (fayotage) la retraite qui en découlera sera aussi au mérite !

J’ai l’impression que Hassen BOUABDELLAH est à la recherche de l’homme providentiel, non ? Je me trompe ? Pas la femme, en tous cas...
On a vu que l’Histoire réserve des surprises inattendues. Dernièrement Griveaux en a fait les frais. Et puis, il y a l’imprévu climatique qui s’invite. Encore deux ans. Les températures vont-elles continuer de monter ? Sécheresses, inondations, incendies géants, épidémies sur les gens, sur les tomates ( épidémie démarrée en Israël), les porcs. On va encore avoir bien des éléments de nouveauté. Et Macron qui peine à garantir des subventions PAC aux ploucs, ses principaux soutiens ! On n’est pas à l’abri des surprises et faire des pronostics en se basant sur les scénarios du passé peut ne pas éclairer les alternatives qui vont se produire.

22/02/2020 15:08 par Papa Razzi

Regardons les choses en face, la gauche n’est pas prête pour le pouvoir : aucun programme sérieux, aucune implantation dans les communes, aucune chance d’obtenir la majorité à l’Assemblée ou au Sénat.
Pour 2022, même pas en rêve, c’est râpé, alors tout ce qui peut bloquer les institutions pour gagner du temps est bon à prendre.

Quant à 2027, c’est demain, aussi mettez-vous au turbin car le programme de l’Avenir en commun est à jeter presque en totalité, notamment concernant la transition énergétique. Ne me dites-pas à nouveau que ce programme de génie a été loué par une kyrielle "d’experts" car il ne peut s’agir que d’individus mandatés par des vendeurs de technologies qui ne fonctionnent pas, mais rapportent gros : la FI au service de capitalistes escrocs, c’est un comble !

Et puis, il faut présenter des candidats pour gagner des mairies et là je pense surtout aux petites communes, car c’est là que la démocratie peut encore vivre à peu près. Le maire d’une petite commune qui fait du bon boulot à une influence énorme sur ses administrés et cela compte pour toutes les autres élections, y compris pour le Sénat. Si cette implantation communale n’est pas suffisante, elle est cependant nécessaire.

Enfin, il faut trouver des alliances, des accords avec d’autres formations politiques et là je pense évidemment à la question du Frexit qui est impérative pour pouvoir s’affranchir des orientations libérales imposées par l’UE.
Tant que nous serons dans l’UE, aucune politique sociale ne sera possible puisque l’intérêt des actionnaires et des banquiers primera toujours sur l’intérêt général et la juste redistribution des richesses.

22/02/2020 18:33 par Danael

On ne peut pas juger d’un processus électoral indépendamment de la structure sociale nous dit fort justement François Bégaudeau c’est à dire à partir de la société dans lequel intervient ce système électoral. Dans une société de classe profondément inégalitaire croire que d’un seul coup nous serions tous égaux devant l’élection est une grande illusion car comme le dit fort justement François Bégaudeau dans une société de classe et donc dans une société inégalitaire l’élection ne peut produire que des effets inégalitaires . Le fait est que notre système représentatif ne produit que des gens qui appartiennent à la classe bourgeoise ou à la classe supérieure. Il y a un moment, nous dit-il, où il faut aller voir un effet de causalité réelle dans le fait que cela tient aux inégalités sociales qui règnent. La bourgeoisie a le temps de s’occuper de politique , a le temps se présenter, en a la latitude financière et elle a un réseau puissant. Donc à moins d’un renversement de rapport de force de classe , les changements par voie électorale sont pipés d’avance. Et je suis en total accord avec lui.

L’autre illusion c’est votre frexit imaginée dans une coalition droite gauche de type nationaliste comme point d’appui pour une émancipation des travailleurs. C’ est en réalité une vaste fumisterie. Qu’a donné en effet après la guerre le "nationalisme" d’un De Gaulle sur le plan des avancées sociales que voulaient mettre de l’avant les révolutionnaires communistes ? Et pourtant, ils étaient nombreux. En réalité une résistance féroce de la droite. Bernard Friot l’a bien démontré. Bon, pour François Bégaudeau c’est un rappel ici :
https://youtu.be/309kedfzCgM
PS : Ce qui ne veut pas dire que j’approuve le retrait de la gauche sur le sujet d’un Frexit de gauche à cogiter.

22/02/2020 19:50 par Assimbonanga

Tandis que quand nous serons sortis de l’UE, une politique sociale sera possible puisque l’intérêt des actionnaires et des banquiers ne primera plus sur l’intérêt général et la juste redistribution des richesses.
Mais oui, bien sûr ! T’as qu’à croire !
https://www.youtube.com/watch?v=fhknZwIO0zQ

23/02/2020 09:54 par Papa Razzi

Puisque sortis de l’UE, les Anglais sont à présent seuls responsables de leur politique et en cas d’échec ils pourront corriger le tir, ou pas.
Évidemment, l’économie de marché étant le système dominant, ils ne pourront sortir du capitalisme en 100 jours, comme disait l’autre, et d’ailleurs je ne pense pas qu’ils en aient la volonté.
La question n’est pas là, après tout c’est leur problème mais je ne comprends pas comment on peut être borné à ce point : dans l’UE, nous n’avons aucune marge de manœuvre, hors de l’UE nous récupèrerions des leviers de commande qui nous permettraient d’infléchir les politiques libérales et serions libres d’établir des accords commerciaux avec des pays qui ne conviennent pas à "l’Axe du Bien" : admettons que ce n’est déjà pas si mal.

Vous avez décidé de ne présenter aucun candidat aux municipales et c’est une erreur majeure. Je sais bien que la conquête des territoires est un travail de très longue haleine, raison de plus pour s’y coller au plus tôt car c’est une étape indispensable si l’on veut conquérir le pouvoir et ensuite pouvoir gouverner.

D’ailleurs, conquérir des municipalités vous obligerait à sortir de votre coquille et vous ferait comprendre à quel point votre programme est en décalage avec ce qu’attendent les Français.
Si encore votre programme était bon, je pourrais comprendre votre obstination à vous y cramponner comme l’arapède s’accroche à la roche, mais je vous le redis votre programme est mauvais, très mauvais même.
C’est parce que votre programme ne suscite aucune adhésion, en dehors de vos rangs, que vous réalisez parfois des scores honorables aux élections, puis retombez ensuite dans les limbes.
Voilà l’explication : les électeurs de gauche votent utile, parce que la démocratie n’est qu’un leurre et que nous sommes obligés de jouer à ce jeu, mais au fond ils n’ont pour la plupart aucune envie de voir la FI à la barre car ils n’ont aucune confiance dans les compétences du commandant.
Si vous ne voulez pas le comprendre, personne ne peut rien pour vous...

23/02/2020 14:58 par Danael

François Bégaudeau le dit bien : il y a l’Histoire de ta bêtise qui s’adresse à la classe supérieure et l’histoire de la bêtise par contamination des cerveaux par cette dernière.

23/02/2020 17:45 par Xiao Pignouf

@M. BOUABDELLAH

Il serait bon que vous citiez la suite du texte, pas seulement celle qui vous arrange.

Mélenchon : "J’approuve donc le mandat de l’ONU. Mais rien de plus. Je suis contre l’intervention terrestre. Nous ne sommes pas en guerre avec la Libye. J’adjure de comprendre : il ne faut pas que le dernier mot reste à la force contre une révolution ! "

Cela étant je suis bien obligé d’admettre qu’il s’est fourvoyé à ce moment-là, trop aveuglé qu’il était par les lumières révolutionnaires au Maghreb. Il l’a de toute façon admis lui-même ici

Il est clair que parfois Mélenchon se laisse emporter par sa passion pour les révolutions citoyennes ce qui l’empêche dans certains cas de ne pas voir qu’il y a anguille sous roche, dernièrement pour Hong-Kong par exemple. Mais qui peut prétendre qu’il n’est jamais tombé dans ce piège ? Mais aller jusqu’à le faire passer pour un va-t’en guerre, c’est de la mauvaise foi. Ce n’est pas Mélenchon qui a appelé à intervenir en Libye, on sait qui et pourquoi, reste à savoir si cela sera puni un jour. Lui n’a fait que rappeler les principes internationaux dans le cas d’une intervention militaire orchestrée par d’autres que lui.

24/02/2020 07:10 par Xiao Pignouf

une précision et une correction, rapport à mon com précédent

Mélenchon, sur l’entreprise sarkoziste en Lybie : "Je suis contre l’intervention terrestre"

Ce qui signifie qu’il n’était favorable qu’à une exclusion aérienne, à l’époque.

ce qui l’empêche dans certains cas de ne pas voir qu’il y a anguille sous roche

Oups, empêcher quelqu’un de ne pas faire quelque chose, ça s’annule en plus d’être alambiqué... ce qui l’empêche dans certains cas de voir qu’il y a anguille sous roche.

26/02/2020 01:21 par Marie-Laure

Magistral ! Bravo !
C’est la première fois ou presque que je lis quelque chose d’aussi fouillé, d’aussi réfléchi, qui ressemble de si près à ce que je pense (en mieux, en plus documenté, en mieux argumenté !)
Votre analyse est imparable, et elle aborde tous les côtés de la situation actuelle -qui résulte bien entendu des situations passées- en France. Merci pour cet excellent travail, franchement ce soir je me sens apaisée, car je me dis que nous sommes sûrement nombreux à éprouver de l’enthousiasme à lire votre texte (très long !) fluide, limpide, riche et dense, à la fois par les idées, par les faits cités, et par les conjectures très intéressantes qu’il contient.

Une mini critique toutefois (eh oui, la perfection n’est pas de ce monde, sinon ça se saurait !) : quelques fautes d’orthographe ou de syntaxe, qui n’entament en rien la qualité du texte, mais sont parfois un peu gênantes lors de la lecture.
Alors, étant correctrice de métier -et si vous le souhaitez- je serais heureuse de relire et corriger vos prochains textes, à titre bénévole bien sûr ! N’hésitez pas à me faire appel, je bosse vite !

26/02/2020 16:26 par Bouabdellah Hassen

@par Marie-Laure

Vous êtes bien gentille et vous lire m’enthousiasme aussi. J’ai bien envie d’écrire Marie-l’or. Et encore merci

26/02/2020 23:23 par Marie-Laure

@Hassen Bouabdellah : merci !
J’ai partagé votre texte avec quelques-uns de mes amis, mais je déplore que la plupart des gens se désintéressent de ces choses qui les concernent pourtant de très très près...
Je réitère mon offre de service de relecture, of course !

Au plaisir de vous lire à nouveau lors d’un prochain article, attendu avec impatience ;-)
ML

26/02/2020 23:34 par Autrement

Je me trompe, ou personne n’a voulu relever l’hypocrisie, la perversité, à moins que ce ne soit le total aveuglement, de cet article ?
Faire tout un cours (un peu simplet d’ailleurs) d’histoire des révolutions françaises, pour aboutir à la conclusion qu’il faut rallier MLP pour sauver la Gauche ?! Il fallait le faire.
On dirait que le fascisme déguisé, ça rentre comme dans du beurre, il lui suffit d’assaisonner sa propagande d’un discours volé à la gauche radicale, pour que, les médias aidant, ça passe comme une lettre à la poste.

Une chose est de ne pas stigmatiser les électeurs du RN, fâchés mais pas fascho, selon une heureuse expression, et de les convaincre qu’avec le RN ils vont complètement à l’encontre de leur propres intérêts.
Autre chose est de mentir de façon éhontée sur le programme prétendument social de MLP, pour mieux descendre Mélenchon et la FI, principal et radical opposant à Macron et à son monde (en attendant la révolution qui se prépare), alors que MLP ne rêve que de le prolonger à sa façon, en s’alliant à ce qu’il y a de plus réactionnaire dans l’UE.
Ou encore, conseiller de voter MLP pour que la Gauche se retrouve enfin unie ...contre elle ?! C’est un calcul digne du gros rouge qui tache. Car une fois installés, surtout dans le régime tel qu’il est, ces gens-là (qui valsent avec les faschos de toute l’Europe et pour qui vote majoritairement la BAC !) non seulement ne seraient pas faciles à déloger, mais auraient encore plus efficacement les médias à leur service.

MLP et Macron, même combat pour renforcer le pouvoir des milliardaires ! Et je fais partie des nombreux soutiens à la FI qui se félicitent de ne pas avoir voté du tout au 2ème tour de 2017.
Cette phrase du chapeau : "La gauche souffrant d’une haine obsessionnelle envers le FN...", n’a-t-elle donc mis la puce à l’oreille de personne ?
Ben oui, à voir ce qui se passe dans notre pays, ça devrait devenir encore plus une obsession : Macron-MLP, No pasaran !

27/02/2020 09:03 par calame julia

La vieille garde immobile qui serait l’alliée des "marcheurs"... Fallait le trouver !
Je voudrais comprendre comment les "marcheurs" font en marchant pour lire, passer à la télé, etc...
En fait dans l’immobilisme l’un complète l’autre...

27/02/2020 10:23 par Hassen bouabdellah

@Marie L’or
C’est très agréable et réconfortant de trouver de bon matin un mot de vous. Sur le site du Grand Soir vous trouverez plusieurs de mes article juste en mettant mon nom dans la fenêtre "recherche". Mon meilleur je pense est La Syrie, Paul Danahar et le règne du non-dit. -Sur Google mon nom suffit de tout vous dire sur moi, y compris mes coordonnées. C’est avec plaisir que je prendrais un café avec vous et vos amis, pour discuter de la déraison qui frappe le pays de Descartes. Je vais d’ailleurs - laisser de côté mon quatrième roman, pour écrire très vite un livre politique : "La france a perdu la raison"... Merci et à bien à vous

27/02/2020 10:48 par Hassen bouabdellah

@Autrement.
Autrement dit vous me comparez à HUE, l’hypocrite pervers qui a ruiné le PCF en se levant avec le chant du coq pour taper en continu sur le FN, avec cet extraordinaire succès,le parti de Thorez est mort alors que Le FN se porte comme un charme.Vous ne voulez pas regarder les choses en face : pour affaiblir le FN, il n’y a qu’un seul chemin : taper sur la cause qui lui procure force et énergie, le monde de la finance. Extraordinaire ces gens de gauche qui ne se posent pas la question pourquoi le peuple va en masse se réfugier dans le FN ; En réalité, comme les petits petits-bourgeois, ils pensent qu’il savent mieux que leur base. Comme Macron et ses ouailles !
Je ne vais pas vous citer Staline qui a signé le pacte germano-soviétique qui lui a permis de gagner du temps, de s’armer et d’attaquer que le moment venu et voilà la victoire de Stalingrad dans la poche ! Mais Mélenchon n’aime pas Staline et c’est peu dire, c’est tout dire....

27/02/2020 12:34 par Assimbonanga

Je te rejoins, @Autrement ! Tes observations sur les détails, je me les suis faites. Je rajoute, une énième fois que c’est Marine Le Pen la première qui a osé remettre en cause l’édifice de la sécurité sociale lors des présidentielles : elle promettait de supprimer les cotisations sociales pour augmenter les salaires sans déranger les patrons. Cette proposition était une chose impensable, inimaginable, un tabou absolu. C’était affaiblir les recettes, mettre en péril la solidité. C’était la première attaque. Or, Macron l’a mise en place pour les bas salaires. Combien de fois faudra-t-il le rabâcher ?
MLP est une girouette opportuniste, qui change au gré des vents et promet à qui mieux mieux. Mais elle est du côté des patrons, pas des salariés. Comme Macron.
Attention de ne pas procéder comme MLP : partir d’éléments qui, pris un par un, sont exacts, mais assemblés selon sa contorsion mentale, deviennent un échafaudage malhonnête.
@Marie-Laure, j’aurais dit "faire appel à moi" au lieu "me faire appel". Qu’en pensez-vous ?

27/02/2020 13:49 par Xiao Pignouf

@H. Bouabdellah

Extraordinaire ces gens de gauche qui ne se posent pas la question pourquoi le peuple va en masse se réfugier dans le FN. En réalité, comme les petits petits-bourgeois, ils pensent qu’il savent mieux que leur base.

Extraordinaire ces gens qui ne supportent pas la moindre contradiction et sont prêts, pour avoir le dernier mot, à les mépriser en les traitant de petits-bourgeois... Monsieur, vous ne connaissez aucun(e) d’entre nous dans son intimité, mieux vaut garder pour vous vos jugements de valeur, et descendez de votre piédestal, ça vous rendra plus sympathique.

De Gaulle a apporté un élément de réponse à votre première question, je la préciserais ainsi : les Français qui glissent un bulletin Le Pen dans l’urne sont des veaux, pire encore que ceux qui ont voté Macron.

27/02/2020 14:25 par Xiao Pignouf

le parti de Thorez est mort alors que Le FN se porte comme un charme

Le parti de Thorez est mort parce que Mitterand l’a tué en l’attirant à lui. Mort d’une mort lente et inéluctable par embourgeoisement de son appareil.

Le FN n’a fait que combler les vides que son éloignement grandissant des préoccupations du peuple a créés en montant les mêmes classes populaires les unes contre les autres, selon la fausse antinomie blancs vs immigrés d’Afrique ou sa mise à jour valeurs vs islam.

Faut être réaliste, en dehors de son noyau dur crypto-fasciste (n’oublions pas la valse de Vienne), le niveau du RN est maintenu sous perfusion par les médias, avec de grosses doses d’insécurité et de comebacks du spectre de l’étranger avant les élections. Quant on voit les malversations auxquelles s’adonnent la smala Le Pen, une génération après l’autre, alors oui, ceux qui s’obstinent à voter pour ces crapules sont pires que des veaux !

Le jour où les médias n’en auront plus besoin, le RN retournera là d’où il vient : au caniveau.

Parti de la division des Français, il ne peut par nature être celui de leur union.

27/02/2020 16:07 par Assimbonanga

Sur la radio d’Etat, Léa Salamé et les trois grâces, Nathalie St-Criq, Carine Bécard et Françoise Fressos, s’occupent de la promotion du FN. Toujours à répéter que c’est le FN qui "capitalise dans les sondages" (et pas Mélenchon, nanana nanère !) . Toujours à guetter le micro-événement pour la faire parler dans le micro. Toujours à coller les noms Mélenchon et Le Pen dans la catégorie abjecte des "populistes". Toujours à rajouter le nom de Mélenchon même s’il n’a rien à voir avec le sujet du moment que c’est pour l’entacher de suspicion...
Et surtout ne jamais relayer les propos réels de Mélenchon, l’actualité parlementaire réelle. Il y a rétention de l’information. Et c’est très puissant sur l’opinion publique.
Et toute la France-Inter d’en faire autant, comme en une seconde nature, un automatisme du langage.

27/02/2020 19:53 par jeandu13

La campagne présidentielle est bien lancée pour MLP ! Lire sur un site "révolutionnaire" un tel appel en faveur d’un ennemi de classe (ce qui n’exclut pas les autres) laisse mal augurer de l’avenir. Dire que la classe dominante a plus d’un tour dans son sac, ok. Je pense qu’elle peut sans problème compter sur un arc qui va du RN aux écologistes type Jadot pour que tout change pour que rien ne change (cf. Le Guépard). Dire que tout a été fait par la "gauche restante" pour que Macron soit en selle et puisse y rester (ou son clône) c’est un peu court. Et de là à insinuer que le RN finalement serait "social"... hourrah ! Quelle dialectique.
Les internautes appellent ça troller ?
Et le communisme bordel !
Le système a porté les forces productives à un niveau tel que nous pouvons envisager le passage concret au communisme (premier stade) avec le recul sur les expériences avortées antérieures (stalinisme bureaucratique et meurtrier, maoïsme sombrant dans le pire du capitalisme)

27/02/2020 21:11 par Hassen bouabdellah

@Xiao Pignouf
Avant tout, je m’excuse si le terme "petit-bourgeois " vous a choqué. Je ne parle pas de vous particulièrement mais du concept en général, la catégorie d’individus à qui un individualisme exacerbé fait croire qu’ils sont d’une supériorité toute divine.
Puisqu’on est là pour débattre, débattons :
Les veaux ayant voté Macron (et meilleurs que les veaux lépinistes) sont-ils responsables ou non de la tragédie que nous traversons ? Si Marine Lepen, élue aurait conduit le pays dans la même catastrophe, elle aurait signé sa mort politique et enterrée avec son parti une fois pour toute, c’est ce que vous, nous tous, souhaitons, non ?
Pourquoi les Français ont choisi le FN pour créer le vide laissé par Mitterrand et non pas les mouvements de gauche ? C’est ça la vraie question ! Non ?Beaucoup de Français la choisissent probablement parce qu’elle n’a jamais exercé le pouvoir.
Ne faites pas comme les nihilistes qui se frappent la tête contre le mur et disent celui-ci n’existe pas !
Je vous le réécris : si en 2022, Mélenchon est face à Marine Le Pen au deuxième tour, il n’ y a plus de problème, je voterai pour lui. J’ai déjà voté pour lui :
https://www.legrandsoir.info/je-vote-melenchon.html
Le caniveau, la perfusion etc ne méritent pas réponse. Dans l’article, c’est écrit en toutes lettres : peu importe le programme du FN ( encore que la sortie de l’OTAN, ce n’est pas rien), l’essentiel étant qu’elle ne continuera pas le programme des banques mettant un coup de frein à leur marche en avant menée tambour battant par Macron. Le reste dépendra de nous, si l’on ne peut rien faite alors tant-pis pour nous !

28/02/2020 06:05 par Xiao Pignouf

l’essentiel étant qu’elle ne continuera pas le programme des banques mettant un coup de frein à leur marche en avant menée tambour battant par Macron.

Désolé, mais ça, je n’y crois pas une seule seconde.

28/02/2020 09:42 par Papa Razzi

« Pourquoi les Français ont choisi le FN pour créer le vide laissé par Mitterrand et non pas les mouvements de gauche ? C’est ça la vraie question ! Non ?Beaucoup de Français la choisissent probablement parce qu’elle n’a jamais exercé le pouvoir. »

Peut-être parce que les classes populaires en ont marre que la gauche élude des questions qui sont loin d’être anecdotiques, comme la sortie de l’UE, l’immigration, le refus d’admettre les fraudes massives aux prestations sociales, etc...
Et tout cela pour quoi ?
Faute de chercher des solutions pour nous sortir du bourbier et d’élaborer un programme politique viable (les ventilateurs et les panneaux made in China pour subvenir à nos besoins énergétiques, non merci, cela ne fonctionne pas et on ne le dira jamais assez), la gauche nous bassine avec le communautarisme au sens large : les concessions faites aux islamistes, aux gays, aux féministes, aux associations "droit-de-l’hommiste" à géométrie variable...

Sans compter que le meilleur moyen de combattre le FN consiste à occuper le terrain, comme le faisait le PC à une certaine époque.
Seulement, pour cela, il faut se mettre au taf, je vous l’accorde et il est bien plus confortable de gémir sur le méchant Macron (choisi par 52% des "Insoumis" au deuxième tour) et de crier aux trolls qui osent contester la ligne de la FI.

Bien sûr, j’entends la critique « Et toi, qu’est-ce que tu fous ? » et voilà la réponse : vous ne voulez tout de même pas que je m’investisse dans un mouvement dont ni le programme, ni le leader ne me conviennent ?

Quand à ceux qui rêvent du "Grand Soir", qu’ils commencent par méditer la faible participation aux mouvements sociaux contre les réformes, qui ne seront bientôt plus suivis que par des gens en déambulateur.

28/02/2020 09:58 par Assimbonanga

@Hassen bouabdellah, vous semblez nier la puissance de la publicité, la réclame, la promotion, la médiatisation. Les idées du RN sont soutenues et répandues par le système médiatique. Un exemple de ces creusets de bêtise : https://www.youtube.com/watch?v=JreiRX9YDXE
Les "idées" des fronts nationaux se répandent comme la peste. Un succès fou. Même le corona-virus devient un problème de frontières ! C’est la poisse... Le néant de la pensée restreinte à la lutte contre la circulation des immigrés.

Vous dites "Si Marine Lepen, élue avait conduit le pays dans la même catastrophe, elle aurait signé sa mort politique et enterrée avec son parti une fois pour toute, c’est ce que vous, nous tous, souhaitons, non ?". Pas sûr ! Pas sûr du tout. Une fois qu’on a le pouvoir, on peut tout et on trouve toujours des courtisans, beaucoup de journaleux, des "intellectuels" et les forces de l’Ordre pour vous soutenir. Pas oublier que la police renferme énormément de facho. Ils pourraient donner libre cours à leurs "méthodes de redressement éducatif" !!! On n’aurait pas fini de voir des lycéens agenouillés mains sur la tête.

N’oubliez pas non plus que "les Français" ont beaucoup choisi l’abstention.... Comme aux USA finalement. L’ordre mondial se nivelle. Un modèle de société s’étale, s’épand, lié à une unité de production industrialisée.

Vous dites " l’essentiel étant qu’elle ne continuera pas le programme des banques ". Vraiment ? Vous la croyez ? Moi pas. En paroles, elle est bonne, mais sur le terrain, je préfère pas essayer. Les banques sont plus malignes qu’elle.

28/02/2020 10:45 par cunégonde godot

Il faut vraiment être d’une coupable naïveté pour croire qu’au pouvoir, Mme Le Pen quitterait l’OTAN et s’attaquerait à la finance. Elle ne ferait rien de plus ni de moins que ce que tous les autres font ou feraient en restant dans l’UE sous la férule des USA et de son majordome germanique.
La France n’a pas besoin du RN, de LREM, LR, LFI, la secte écolo, etc., tous informes et interchangeables agglomérats européo-mondialistes. La France a besoin de redevenir souveraine, démocratique, laïque et républicaine, une et indivisible, mue par une vision nationale (une politique de la recherche, de l’instruction publique, la santé, la défense, la sécurité...) et internationale (le message au monde) en soumettant le capitalisme aux intérêts nationaux et aux services publics, et pas l’inverse comme aujourd’hui.
Pour l’élection présidentielle qui se dessine, la France a besoin d’une puissante personnalité qui incarnerait sans faiblir cette base axiomatique. Une personnalité qui devra assumer le statut "populiste" dont immanquablement on l’affublerait, devenant ipso facto l’ennemie de tous les inconséquents européo-mondialistes de "gauche" comme de "droite" qui font du gras sur le système...

28/02/2020 10:56 par Assimbonanga

Le problème avec l’espèce humaine, c’est qu’elle est "élevée avec la parole". Quand on est petit, on écoute ses parents. On croit ses parents. Et quand on est grand, il faut désapprendre car certains mentent avec leurs paroles.
Le plus difficile de nos jours, c’est l’hypocrisie des partis politiques. Regardez LRem comme ils sont polis, comme leurs voix sont douces. Alors, il faut sans arrêt penser à leurs actes qui, eux, sont destructeurs.
De nos jours, il faut débusquer les pièges. L’écologie ou le social, personne n’avance franc jeu. Macron ou Le Pen se pare de vertus en paroles.
Très difficile pour le péquin moyen de discerner où sont les pièges. Macron sur l’écologie, Le Pen sur les retraites, ils mentent. Autant l’un que l’autre.

28/02/2020 11:19 par Georges SPORRI

Je vois que certains auteurs n’ont même pas lu l’excellent "Fascisme et grand capital" de Daniel GUERIN !

28/02/2020 11:24 par cunégonde godot

Xiao Pigouf :
Le parti de Thorez est mort parce que Mitterand l’a tué en l’attirant à lui. Mort d’une mort lente et inéluctable par embourgeoisement de son appareil.

Le FN n’a fait que combler les vides que son éloignement grandissant des préoccupations du peuple a créés en montant les mêmes classes populaires les unes contre les autres, selon la fausse antinomie blancs vs immigrés d’Afrique ou sa mise à jour valeurs vs islam.

Le parti de Thorez n’est pas mort, il a seulement renoncé à un mondialisme, le communisme, pour un autre : le capitalisme bio. C’est simple la "politique"...

28/02/2020 17:23 par Georges SPORRI

Les gens qui croient la fable de la fraude massive aux prestations sociales sont des abrutis influencés par les pires propagandes, c’est à dire celles des RN - LR - UDI - MODEM = MEDEF + CPME

28/02/2020 21:07 par Chin-Chin

@ Cunegonde Godot
""""Il faut vraiment être d’une coupable naïveté pour croire qu’au pouvoir, Mme Le Pen quitterait l’OTAN et s’attaquerait à la finance. Elle ne ferait rien de plus ni de moins que ce que tous les autres font ou feraient en restant dans l’UE sous la férule des USA et de son majordome germanique."""""
Je vous approuve à cent pour cent. Je le dis et le redis régulièrement à des gens qui m’écoutent et me regardent trés étonnés ! Il semble que la maturité en matière de stratégie politique et des réalités des fonctionnements économiques de nos contemporains est bien en-dessous du bon sens des générations qui nous ont précédées. Mon grand-père, d’origine paysanne, n’aurait jamais cru un mot, ni de Macron ni de Le Pen, qu’il aurait rangés dans la même catégorie : baratineurs/classe qui nous exploite, nous méprise et tente sans cesse de nous manipuler pour réaliser leurs "saloperies". Marine Le Pen, bien qu’elle crie au loup avec sa voix insupportable pour mes oreilles sensibles à la fois au fond et à la forme (!), est aujourd’hui totalement partie prenante de la classe politique de manipulation des opinions. La première chose qu’elle fera dès la première année de son mandat d’arnaco-présidence (si elle y accède car nul n’est prophète "en Son Pays") , sera de decevoir ses électeurs qui ont cru naïvement que ....
Ses cibles habituelles, qui méritent pour le coup l’adjectif populiste (abusivemenbt employé contre LFI pour les exclure des débats de société qui nous intéressent en priorité) seront les seules directement visées et en situation de danger réel : les immigrants/migrants (je ne fais pas la différence). Pour le reste, elle se soumettra comme ses prédécesseurs à la finance internationale et à ses régles du jeu (si tu t’opposes, on te dégage). A ce titre, étant fortement impliqué dans la lutte pour la protection et même la promotion des migrants, je ne voterai donc jamais Machine Le Pen qui ne représente rien d’autre que le phénomène récurrent de la prédispositoin des peuples à croire (en réalité espérer pour les sortir de leur misère et venger leurs humiliations), à l’advenue d’une personne-miracle qui résoudrait tous leurs problèmes et satisferait leur désir, souvent légitime, de revanche contre la classe qui les exploite et les méprise. Malheureusement pour eux, rien ne se passera comme ils l’espéraient/l’espérent. Je comprends la motivation/colère des électeurs qui ont foi en la france bleu-marine (novlangue à la sauce RN), et la "sincérité", un poil aveugle, de leurs espérances. Malheureusement, une nouvelle arnaque s’apprête à les rouler dans la farine, Farine Le Pen en l’occurrence, mauvais jeu de mots je l’admets. Qu’ adviendrait-t-il alors de leur juste colère ? Un mega-mouvement Gilets Jaunes ? Il me reste un peu d’espoir ! Le mouvement dit RN n’est qu’une merde de plus sur le chemin pavé de "bonnes"intentions de l’humanité, pauvres électeurs qui vont au massacre la fleur au fusil !

29/02/2020 11:53 par cunégonde godot

M. Macron vend un projet totalitaire – l’ "Europe" ("U"E). M. Macron est le directeur du département marketing de l’européo-mondialisme en France, et ceux (LR, LFI, PCF, RN, UDI, LesVers de tout poil, etc.) qui veulent le remplacer sont de la même idéologie...
Macron, qui ne cesse de répéter qu’il veut définitivement dissoudre la France dans l’acide capitaliste européiste a au moins le mérite d’afficher la couleur. Il est plus franc du collier que ceux qui prétendent, arrivés au pouvoir, faire une politique de "gauche" dans les mêmes conditions "européistes", par exemple.
Sous couvert d’ "union", l’UE est LE séparatisme... le même séparatisme que prônaient l’Allemagne nazie et les fascistes de toutes "nationalités" dans les années 30-40 – la retraite par capitalisation en est une forme... sociale, le fédéralisme sa forme "politique", le féminisme sa forme sexuelle (le plus crétin des séparatismes), le régionalisme sa forme ethnique, les religions sa forme obscurantiste, l’immigrationnisme sa forme communautariste, l’écologisme sa forme bio (le plus caprin des séparatismes), et j’en passe, j’en passe. Au secours !

Voilà les faits, voilà l’enjeu...

29/02/2020 12:05 par Assimbonanga

@Tchin-Tchin, si, si ! Vachement bien tes jeux de mots, Machine Le Pen, Farine Le Pen ! Tu n’en es déjà plus propriétaire, je les adopte !

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