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Quand Conspiracy Watch, site pro-israélien, se sert du Grand Soir dans un appel à dons

Les grippe-sous de Conspiracywatch se servent du Grand Soir et de ses administrateurs comme produit d’appel pour gagner de l’argent en ressortant en novembre 2024 une de leurs attaques de 2019.
https://www.conspiracywatch.info/notice/le-grand-soir
Sur ce site, sévissent les « complotologues » Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt. Ils y « décryptent l’actualité du complotisme, de la désinformation et de la haine en ligne ».

Un exemple de leur compétence et de leur bonne foi : l’affaire Laurène Beaumond
Un bobard inventé par Le Monde (31 mars 2021).
Le 4 avril 2021, Conspiracy Watch donne à lire sans sourciller un scoop du Monde dont on sait alors depuis 2 jours qu’il est faux.
En effet, le Monde a affirmé le 31 mars 2021 que la télévision chinoise a inventé une journaliste du nom de Laurène Beaumond afin qu’elle diffuse la propagande de Beijing sur le Xinjiang. Le 2 avril, le Figaro, ayant rencontré Laurène Beaumond sans trop de mal, publia une interview d’elle. Voici comment, le 4 avril, les Laurel et Hardy de l’anticomplotisme donnent à lire sans sourciller le scoop carbonisé du Monde : « LAURÈNE BEAUMOND. La télévision d’État chinoise CGTN serait allée jusqu’à créer la figure d’une fausse journaliste française répondant au pseudonyme de “Laurène Beaumond”, défendant les thèses officielles du gouvernement au sujet des Ouïghours et de Taïwan. Suite aux éléments apportés par le Figaro, il apparaît qu’il existerait [conditionnel] bien une personne réelle derrière le profil “Laurène Beaumond”, mais qui n’existe pas [présent] telle que le média d’État chinois veut la présenter . »

Régalons-nous de la gymnastique de ces (au choix) vauriens, imposteurs, charlatans de Conspiracy Watch : CGTN aurait inventé (supposition) une « fausse journaliste »[sic] qui existerait bien, certes, mais uniquement physiquement, pas intellectuellement.

Samuel Paty, le Fonds Marianne
Rudy Reischtadt/Tristan Mendès France se sont souvent déchaînés contre moi (particulièrement après mes écrits sur les Ouïghours) avec un outil impeccable : la même calomnie sans cesse répétée. Ce sont des gens dépourvus d’éthique.
Comment serait-on surpris de voir leur nom apparaître dans le scandale sur l’utilisation de fonds gouvernementaux qui devaient à l’origine financer des actions pour que, jamais plus, un enseignant ne soit décapité par un fanatique ?
Souvenons-nous : le 20 avril 2021, six mois après l’assassinat du professeur Samuel Paty, Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, attachée au ministère de l’Intérieur, lance le Fonds Marianne. Initialement doté de 2,5 millions d’euros, il est destiné à lutter contre le séparatisme en finançant des associations défendant « les valeurs de la République » en apportant, sur les réseaux sociaux, des « contre-discours » à l’islam radical. Devenue secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa a été entendue, le 14 juin 2023 par une commission d’enquête du Sénat pour clarifier son rôle dans la gestion bizarroïde du fonds Marianne . En effet, le 29 mars, l’hebdomadaire Marianne et France 2 avaient révélé que l’argent a été largement dilapidé par des associations dans des dépenses assez lointaines des motifs annoncés. Parmi les sommes qui posent question, on remarqua 60 000 € reçus par l’officine pro-israélienne Conspiracy Watch, de Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France. Prudents, les deux lascars ont été, aussi longtemps que possible, muets sur l’encaissement de cette somme, puis, démasqués et ayant à s’expliquer sur son usage, ont essentiellement invoqué la production de notices d’information sur de grands thèmes complotistes et la mise à jour de notices existantes.

Israël Über alles
Reichstadt, Mendès France sont deux défenseurs des gouvernements d’Israël, quels qu’ils soient, même si l’on y trouve des ministres fascistes et des racistes pour qui les Palestiniens sont, selon le mot du ministre israélien de la Défense Yoav Galant, des « animaux humains » (variante du concept nazi de « Untermenschen », sous-hommes, mot qui désignait prioritairement les juifs). Sur les discours des ministres et des fanatiques ultraorthodoxes juifs, civils et militaires, qui préconisent l’éradication des Palestiniens, ils ne crient guère. Sur les snipers pour qui les jeunes Gazaouis sont du gibier, sur les soldats qui capturent des enfants, qui entend leurs cris ? Sur les missiles israéliens qui rasent des immeubles, les écoles, les hôpitaux avec tous les malheureux qui sont dedans, silence. Au mieux, un murmure. Rudy Reichstadt explique que l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et ses suites en Israël et dans la bande de Gaza, réunissent « tous les ingrédients propices à l’apparition d’une version complotiste ». « Lorsqu’on a une information sensationnaliste, propre à susciter une émotion extrême comme la colère ou la terreur, méfions-nous ; lorsqu’on a un manque ou une rareté des sources sur une information, soyons vigilants. » Pour son compère Tristan Mendès France «  l’essentiel des théories complotistes et des désinformations qu’on voit circuler sont le fait de gens victimes de mésinformation ».

Voilà pour l’émotion. Mais si vous suggérez avec modération et des mots choisis que c’est mal de déraciner à coups de bulldozers (protégés par des militaires) des oliviers millénaires dans des champs sur lesquels des pâles colons irlandais, lituaniens, ukrainiens, serbes, roumains, hongrois, australiens, géorgiens, allemands (nationalités d’origine de quelques ministres et personnalités politiques israélienne de premier plan) veulent s’installer avec leur blonde progéniture en chassant les ancestraux propriétaires palestiniens dont le soleil a tanné la peau depuis des générations, Doublepatte et Patachon bondissent, vocifèrent et vous couchent dans leur cahier commun où sont répertoriés les antisémites.
En France, les outrances de Reichstadt et Mendès France, leur insensibilité, sont telles qu’ils font partie des plus efficaces propagateurs de l’antisémitisme.

Les sycophantes (nommés « balances » dans les bars de Pigalle)
Sur France Inter, Tristan Mendès France, petit-fils de Pierre Mendès-France (1907-1982) qui fut un résistant et un président du Conseil (chef de l’État, à l’époque) est un chroniqueur d’une nullité rare. S’il enseigne à l’Université (sans avoir les diplômes requis) et s’il parle sur France Inter, il le doit grandement, disent les mauvaises langues, au nom qu’il porte. Mendès France a en effet obtenu de la radio d’État une rubrique peu reluisante, un espace pour cafter. Son job est de repérer et de dénoncer les « complotistes ». Pas celui de repérer les fachos, hein ! Il ne s’agit pas de déplaire à Tel-Aviv. Mendès France est « une balance ». Ce n’est pas quelqu’un qui signale bénévolement une injustice, un crime, comme le fait LGS. 

Dans la Grèce antique, on appelait tout calomniateur de l’espèce de Mendès France, « un sycophante », un dénonciateur professionnel qui assignait en justice des citoyens afin de s’emparer de leurs biens. Pendant l’Occupation, on avait les délateurs qui écrivaient ou téléphonaient à la Gestapo, souvent avec le même espoir : récupérer les appartements des résistants ou des juifs, ou des résistants-juifs, ou des juifs-communistes, ou des homosexuels qu’ils faisaient arrêter. Oui, j’entends déjà les cris : oser associer le nom de Mendès-France à la Gestapo ! C’est du petit-fils que je parle.

Après avoir affirmé, sur France Inter le 26 mars 2021, sans risque d’être contredit, que je suis un « individu » qui nie (avec le site Le Grand Soir) l’attentat contre les twin towers, il me qualifia de « rouge-brun » sur Twitter (13 juillet 2021).
J’ai passé une partie de ma journée du 11 septembre 2001 à essayer de joindre un Français qui travaillait habituellement dans les tours jumelles. Je l’ai fait à la demande de sa sœur, une amie toulousaine, terriblement inquiète, comme on le devine.
Avec un pareil petit-fils, Pierre Mendès-France n’a pas fini de faire la toupie dans sa tombe. 

Les chiens de ferme aboient, mordent et s’enfuient
Puis Tristan Mendès France est revenu à la charge le 27 août 2021 sur la chaîne de télévision Public Sénat avec des mots insultants. Le 26 septembre 2022, dans une émission de Conspiracy Watch, il affirma à nouveau que je nie l’attentat contre les twin towers. Il le fit en présence de son complice Reichstadt et d’un invité falot, la caution scientifique, Romain Badouad, maître de conférences à Paris II Panthéon Assas qui n’a pas pipé mot, mais qui, ignare, s’est instruit . Sur question, Reischtadt lui a expliqué ce que signifie « révolution de couleur ». C’est dire le niveau de compétence de leur otage consentant, lequel a refusé par la suite avec colère tout dialogue avec nous. Ne serait-il pas «  le petit intellectuel aigri dans sa propre stupidité et impuissance à agir » dont parle Gramsci ?

Dans cette émission, on entend cette bande prétendre que j’ai dit que c’est le grand amour entre les « Ouïghours et la Chine », qu’il n’y a jamais eu de problème au Xinjiang et que je soutiens la même chose sur le Tibet (« le Tibet, y a pas de problème, les gens sont heureux... »).

Comprenons bien que Tristan Mendès France est incapable de citer un de mes livres (il n’en a pas lu un seul) ou de contester une phrase d’un de mes articles, mais ce qu’il sait, c’est que je ne suis pas dans le bon camp : celui des États-Unis et d’Israël. Et là est ma faute. Ah, ce sont les génocidaires qu’il faut aimer !

Comment un de ces chiens de garde fuit si l’on tape du pied
Mon fils aîné Frédéric, témoin privilégié de ma vie d’antifasciste militant (il a co-écrit avec moi le livre « Marine le Pen amène le pire », préface de Paul Ariès, éditions Golias, 2014 ), usant de sa belle plume par amour filial, a écrit une lettre ouverte à mon diffamateur (« Lettre à Tristan Mendès France, France Inter, à propos de mon père Maxime Vivas, Le Grand Soir »).

Tristan Mendès France lui répondit EN PRIVÉ et ne rectifia pas ses propos PUBLICS. Prévu par la loi, le droit de réponse n’existe pas dans la réalité. Et que disait le 28 mars 2021 mon calomniateur en réponse piteuse à la lettre de mon fils qui lui avait demandé de rectifier ses informations ? Il disait, oubliant qu’il m’avait traité de « nazi » (rouge-brun) : « ... Je n’ai rien contre votre père ». C’est un scoop : le sycophante pro-israélien n’a rien contre les nazis. Et pour preuve de sa bienveillance à mon égard, il lui donnait à lire un document où je suis qualifié d’« auteur douteux ». Le document ressemblait à une fiche de services de renseignements. On comprenait vite que mon livre sur les Ouïghours avait été le prétexte pour essayer de discréditer l’ami des Palestiniens et de la Chine que je suis. Dans cette fiche policière, le nom du site Le Grand Soir (« média rouge-brun ») était cité 23 fois, mêlé aux mots juifs (15 fois), Israël (15 fois), antisémite (13 fois) conspirationniste (14 fois), négationniste (9 fois). Nous voilà loin des Ouïghours et du Xinjiang ! Tristan Mendès France (sycophante un jour, sycophante toujours) proposait à mon fils, afin qu’il découvre qui est son père, la lecture de sa source, un article daté du 9 février 2019 paru sur un site belge dont il donna le lien pour étayer ses attaques contre moi. La vérité est que la source originale est un site de défense de la politique d’Israël (conspishorsdenosvies.wordpress.com) qui n’est plus disponible : il a été fermé par l’hébergeur « pour violation des conditions d’utilisation » (1).

ConspiracyWatch absout les criminels de guerre et tresse une corde pour Le Grand Soir
Les sycophantes de ConspiracyWatch, plus qu’indulgents envers les massacreurs d’enfants israéliens, gentils avec les ministres fascistes du gouvernement de Netanyahou, désolés que la Cour Pénale Internationale appelle à l’arrestation de cet assassin, appliquent au Grand Soir et à ses administrateurs la méthode attribuée à Richelieu : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre ». Et, en fouillant dans les 40 000 articles publiés par LGS depuis 2002, écrits par 2 500 contributeurs du monde entier, ces hyènes ont déniché de quoi nous faire pendre. Que LGS, contrairement à la presse subventionnée, n’ait jamais accepté que des fascistes, des antisémites viennent exprimer chez lui leurs idées, cela n’est pas suffisant. Tout le monde a le droit d’ouvrir des colonnes, des micros à Marine Le Pen, à Jordan Bardela, etc. LGS n’a jamais invité ces gens-là où ceux de leur confrérie, mais c’est pour LGS (qui conchie les idée des fascistes) que ConspiracyWatch tresse une corde et dresse un échafaud.

À ce stade, il est établi qu’on peut faire silence sur la violence meurtrière (et prouvée mille fois) de l’armée israélienne en Palestine, au Liban et brailler sur l’imaginaire massacre des Ouïghours. Il suffit pour cela, tel l’âne de Buridan ne se résolvant pas à choisir entre deux picotins d’avoine, d’aimer pareillement Israël et les États-Unis et, par suite logique, de haïr la Chine, la Palestine et presque tous les pays de la planète. Par parenthèse, lors du vote de l’ONU en novembre de chaque année sur le blocus de Cuba, deux pays (DEUX !) votent toujours pour son maintien : Les Etats-Unis et Israël.

Rudy Reichstadt, Tristan Mendès France, petites frappes de Consparicy Watch, rendez l’argent !
Une question sur les « Fonds Marianne » : est-ce que les animateurs de Conspiracy Watch avaient déjà les sous-sous dans la po-poche et en ont-ils usé pour créer sur moi « une notice » afin d’aller chanter que je suis un nazi et que je nie l’attentat contre les twin towers ? Si oui, j’aurai donc, là aussi, comme pour France Inter, financé mes calomniateurs.

Maxime VIVAS

PS. Bernard Gensane, autre administrateur du Grand Soir, s’est adressé à eux en ces termes cinglants et sanglants : « Comme tous les esprits simples et manichéens, et sans vraiment le connaître, vous avez convoqué Orwell. Cela m’a amusé, moi qui ai rédigé sur cet auteur une thèse de 1012 pages, une quarantaine d’articles universitaires et un livre ».

Note (1) Tous ces gens-là sont des pratiquants de la "loi de Brandolini" qui pose que la quantité de temps et d’énergie nécessaire pour réfuter des mensonges est supérieure à celle nécessaire pour les produire .

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