Le péché originel du gaullisme est d’avoir commencé par un coup d’etat ; en 1944 le gouvernement legal etait celui de Petain et l’accession au gouvernement provisoire ne peut occulter cet etat de fait.
Il est vrai que c’est une tradition "republicaine" depuis la revolution....Napoleon I &III, etc...

Et Joliot Curie au CEA...Onfray aujourdhui, c’est l’image de ce que produire Cnew dans l’intelligencia française actuelle....

Onfray a peut-être tué Freud mais pas son Ego hypertrophié. Il doit encore avoir des "daddy issues". J’ai lu nombre de ses livres, dont Cosmos fut le dernier. Depuis le décès de son épouse il avait tourné vieux c.n, mais depuis Co-vide il a carrément viré sa cuti et est devenu collabo au 1er degré (je suppose qu’il a -comme d’autres- subi et cédé à de fortes pressions suite à ses éloges au druide-gourou). Pour un type qui se disait "mû par l’injustice"... Chacun son truc pour ne pas se regarder en face. À force de dénoncer 1983 le voilà coincé en 1984 à fabriquer la novlangue en détruisant l’histoire. Ses livres n’encombrent plus ni ma bibliothèque ni mon esprit, et sa parole altière est un venin dont je me préserve.

Bien que peu giacobbiste, dans un papier dénonçant le mensonge, il m’est difficile de laisser passer le soutien de Giacobbi à Pétain (Le 10 juillet 1940, il [Paul Giacobbi]vote contre la délégation des pouvoirs constituants au maréchal Pétain et rentre aussitôt en Corse pour y organiser la résistance. Le gouvernement de Vichy le destitue de ses fonctions de maire en février 1941.)

@Coyote : vous avez raison.

Onfray est un narcissique qui s’est servi de la philosophie pour se faire une place dans la société du spectacle. Il a dézingué Freud comme Erostrate brûla le temple de Thèbes. Onfray aime s’écouter parler. Onfray aime regarder les spectateurs le regarder. Onfray s’aime. Il a réussi à s’assurer une place pérenne dans les médias en prenant les bonnes options au bon moment. Rien ne l’angoisse plus que l’idée d’être oublié des médias. S’il tend vers BHL ce n’est pas de manière asymptotique. Il y a les pervers de pouvoir et il y a les pervers médiatiques, valets des premiers. Quand on a compris cela le vide intégral de son discours saute aux oreilles.

Roosevelt a prévu d’installer une administration militaire alliée occupante. Il se méfie de De gaulle à cause de ses tendances autoritaires... et privilégie toujours giraud. Les anglais sont plus tolérants.
Mais voilà, la résistance a pris le pouvoir à Paris. Les communistes y sont dominants. Comment les américains seront-ils accueillis. Vite, on réclame la division Leclerc aux avant-postes pour entrer la première à Paris par une route sans danger en sud-ouest, tandis que les américains pourchassent les allemands en périphérie Nord. Dans la foulée, à contre-coeur, on envoie De gaulle à la Mairie.
Les communistes doivent renoncer à une prise de pouvoir, et doivent partager. Les non-communistes, pétainistes, collabos, plébiscitent De gaulle : c’est le moindre mal.

Onfray pris en flagrant délire historique d’anti-communisme zoologique.
Bravo à l’auteur de l’avoir débusqué.
Oui, vraiment, Onfray mérite d’aller à la gamelle de chez Cnews.

Onfray pris en flagrant délire historique d’anti-communisme zoologique.
Bravo à l’auteur de l’avoir débusqué.
Oui, vraiment, Onfray mérite d’aller à la gamelle de chez Cnews.

Anecdotique : M. Onfray, tête de turc de la gogôche telle qu’en elle-même sa collaboration européo-atlantiste la neutralise et la ronge...

Bien que peu giacobbiste, dans un papier dénonçant le mensonge, il m’est difficile de laisser passer le soutien de Giacobbi à Pétain (Le 10 juillet 1940, il [Paul Giacobbi]vote contre la délégation des pouvoirs constituants au maréchal Pétain et rentre aussitôt en Corse pour y organiser la résistance. Le gouvernement de Vichy le destitue de ses fonctions de maire en février 1941.)

Précision importante, en effet. Qui mériterait peut-ëtre une rectification de ce qu’écrit dans l’article :

Paul Giaccobi, un radical qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain

non ?

Sinon il y a grand risque d’être noté comme l’autre faussaire...

D’autre part la bourde onfraysque au sujet de Giaccobi n’est pas commise par Bréville comme indiqué mais au seul... B. Gensane.

Rendez à César...etc

Trier le bon grain... etc

Voici ce que Bréville et Le Monde Diplomatique pointent, in extenso :

1/ Le général de Gaulle ne veut pas "rassembler" parce que ce serait "le propre du gaullisme". Son gouvernement, qui tire sa légitimité de la Résistance, se doit d’inclure les diverses forces qui ont participé à la libération du pays. Ainsi de Gaulle ne "récupère" pas les communistes : leur présence s’impose compte tenu de leur rôle dans la lutte contre l’Occupation, de leur part dans l’élaboration du programme du Conseil National de la Résistance et de leur poids politique au sortir du conflit. Le PCF, qui remporte 26% des suffrages* aux élections législatives d’octobre 1945 est alors le 1er parti de France.**

2/ Le PCF compte 5 ministres (sur 21) dans le gouvernement formé par de Gaulle en novembre 1945. Lesquels ? Onfray n’en sait rien. Donc il invente.Il raconte ce qui l’arrange. Il est ainsi erroné d’affirmer que les communistes ont été écartés du domaine de la défense : certes, de Gaulle occupe lui-même le poste de ministre de la défense nationale, mais il a sous sa tutelle un communiste, Charles Tillon, ministre de l’armement.

3/ La réalité est exactement l’inverse (à "l’économie ?non"). Presque tous les ministères liés à l’économie sont occupés par des communistes. Maurice Thorez, ministre d’Etat, est chargé de la fonction publque ; Ambroise Croizat est ministre du travail ; Marcel Paul ministre de la production industrielle ; et François Billoux ministre de l’économie nationale...

4/ il n’existe pas de ministère de la culture en 1945, celui-ci ne fur créé qu’en 1959 et en 65 ans aucun communiste ne l’a jamais occupé.

5/ le ministère de l’éducation n’est pas attribué à un communiste mais à un radical, Paul Giaccobi. Et il n’existe pas, en 1945, de ministère des universités et de la recherche, la France comptant alors très peu d’étudiants (97000). Quant au ministère de l’information ("journalsme"), l se trouve aux mains d’un gaulliste, Anfré Malraux. Bref, tout est faux. Mais les lecteurs de Paris Match n’en sauront rien : l’hebdo n’a jamais publié le moindre rectificatif, et l’article est toujours en ligne à l’heure où nous mettons sous presse.

https://www.monde-diplomatique.fr/2024/09/A/67556

Milsabor a raison : comme Yann MOIX, Michel ONFRAY est un aigri intelligent qui s’écoute parler en réglant des comptes dont lui seul sait quels sont les fondements.

De plus, il se fait passer pour un homme de Gauche alors que c’est en fait un gaulliste que son obsession anticommuniste aveugle.

Dommage car l’homme, cultivé et iconoclaste, est intéressant tant qu’il n’aborde pas les sujets... sur la Gauche !

Cunégonde le rejoint quelque peu, depuis un moment, en posant un débat qui mérite attention, même si on sent de l’exaspération dans son analyse, sur ce qu’est devenue la Gauche...

Onfray est non seulement un cuisine mais aussi un salaud, par exemple quand il qualifie Guy Môquet de "collabo ". Vomissons.

A JM Bourget : http://banquetonfray.over-blog.com/article-mo-88835713.html

Ce type est à vomir, et ça ne date pas d’hier.

Je ne suis pas intervenu parce que ce type me fait vomir rien que de le voir...

Et que simplement lui prêter attention est lui donner une importance qu’il n’a jamais eue en dehors du milieu germanopratin et quelques cercles parisianistes d’intellos lèche-bottes du Pouvoir...

Mais pour paraphraser un célèbre inconnu : "Onfray... mieux de la fermer".

Merci pour cet article. Onfray est un sophiste et certainement pas un philosophe cad quelqu’un qui dit à peu près n’importe quoi n’importe ou.

Bonjour,
quelles ont été les réponses de Michel Onfray à vos demandes de précisions ?
S’il vous plaît, je vous en remercie d’avance.
Cordialement