Il n’est pas nécessaire d’être un fin analyste politique pour se rendre compte que, derrière l’énorme tapage démagogique et médiatique, flattant les bas instincts du Peuple, orchestré par les partisans de ce Référendum, son but premier, inavoué, est de limiter les pouvoirs de l’Assemblée Constituante, qui va être élue le 23 octobre prochain, au profit du Pouvoir Exécutif Transitoire. N’oublions pas que l’Assemblée Constituante fut, et reste, la plus importante Victoire Révolutionnaires du Peuple Tunisien, après la chute du Régime Zinochet et les premières tergiversations du Pouvoir Transitoire, Revendication Populaire qui a été soutenue par le Conseil National de la Protection de la Révolution, par tous les Partis Politiques non Collabos, par l’Union Générale Tunisienne du Travail et par toutes les Organisations, réellement Démocratiques, de la Société civile.
C’est comme si on disait à une jeune Mère, qui s’appelle la Tunisie, enceinte de huit mois de son premier enfant, enfant d’un père qu’elle aime amoureusement : tu sais, nous croyons que ton Bébé qui va naître ne sera pas beau : il faut en concevoir, vite, vite, un autre, et avec un autre !
Pour cerner le but final de ce Référendum, il suffit d’analyser la composante dominante de ses partisans : elle est constituée par la frange politique la plus proche du Pouvoir Transitoire (i.e. les caciques du Régime Zinochet et leurs acolytes), qui essaye, par tous les moyens, de maintenir ce dernier aux Commandes de l’Etat, le plus longtemps possible, et ce, afin qu’il ait le temps nécessaire, d’abord, pour blanchir ladite frange et , ensuite, lui permettre de bien s’organiser, en vue des Premières Elections Législatives et Présidentielles de la Deuxième République Tunisienne ! Autrement dit : le but caché de ce Référendum est de revenir à la case de départ en faisant avorter notre Révolution de Jasmin.
Mais ces Anesthésiés du Régime Zinochet, ces Collabos, ces Révolutionnaires de la vingt-cinquième heure et ces Contrerévolutionnaires oublient que les « Dégage » et les « Kasbah » sont, plus que jamais, les fers de lance de notre Culture et de notre Combat Révolutionnaires.
HORCHANI Salah