« On sourira de nous pour le meilleur de l’âme
On sourira de nous d’avoir aimé la flamme
Au point d’en devenir nous-mêmes l’aliment
Et comme il est facile après coup de conclure
Contre la main brûlée en voyant sa brûlure
On sourira de nous pour notre dévouement
Quoi je me suis trompé cent mille fois de route
Vous chantez les vertus négatives du doute
Vous vantez les chemins que la prudence suit
Eh bien j’ai donc perdu ma vie et mes chaussures
Je suis dans le fossé je compte mes blessures
Je n’arriverai pas jusqu’au bout de la nuit... ».
Souvent je me demande si Louis Aragon n’écrivait pas en pensant au site Le Grand Soir, (administrateurs, auteurs, lecteurs).
Théophraste R. Futur auteur d’un article intitulé : « Au plus noir du malheur j’entends le coq chanter ».