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Venezuela : l’interdiction d’un parti qui n’existe pas

Même Le Média s’y est laissé prendre… Dans le cadre de l’élection présidentielle anticipée qui se déroulera dans quelques semaines au Venezuela, la Cour Suprême de Justice (TSJ) « acquise à Maduro » aurait exclu « la principale coalition d’opposition » du scrutin… sauf que cette coalition n’existe pas ! Rendons justice à @LeMediaTV ‏ pour sa volonté de rectifier rapidement. Les autres le feront-ils ?

Car comment ne pas comprendre le trouble de nombreux militants qui croient que le président du Venezuela a exclu l’opposition du scrutin ! S’il était vrai que Maduro interdit à ses adversaires de se présenter, on se trouverait évidemment face à l’intronisation d’un dictateur. Et on serait tenté, non sans raison, de “prendre ses distances”. Voire de comprendre ou de justifier les sanctions Etats-Uniennes/européennes, la guerre économique, les menaces d’invasion par Trump et les violences paramilitaires lors de l’insurrection de la droite en 2017…

Or c’est faux. L’opposition vénézuélienne peut bien sûr participer aux élections présidentielles qui se tiendront au cours du premier trimestre 2018, et peut présenter ses candidats. La Cour Suprême de Justice n’a exclu aucun parti mais une étiquette, celle de la coalition de droite appelée MUD (Mesa de Unidad Democratica). Cette sentence ne fait qu’appliquer la loi. Au Venezuela comme dans n’importe quel État de Droit, les inscriptions aux élections se font légalement par parti. La Constitution vénézuélienne n’autorise pas qu’un candidat soit affilié à deux partis politiques à la fois (double militantisme).

Précisons qu’un jugement de la Cour Suprême du 5 janvier 2016 et l’article 32 de la Loi sur les partis politiques interdisent qu’une coalition puisse présenter un candidat si un ou plusieurs de ses partis qui aurait boycotté les élections précédentes, ne s’est pas encore réinscrit auprès du Conseil national électoral (CNE). Les partis de droite qui ont boycotté le scrutin de décembre 2017 savent depuis cette époque qu’ils doivent se réinscrire auprès du CNE. Les partis qui ont participé à la dernière élection n’ont pas à se réinscrire et peuvent présenter leurs candidats sans refaire cette démarche.

Même si depuis quelques semaines l’opposition a reçu l’injonction de Washington de se retirer des négociations ouvertes en 2017 avec le gouvernement bolivarien et de boycotter les présidentielles pour renforcer l’image internationale d’une dictature, plusieurs de ses représentants se sont rassis ce lundi 29 janvier à la table de négociations. Un des observateurs internationaux de ces discussions, l’espagnol Rodriguez Zapatero, a critiqué les sanctions européennes parce que loin de contribuer au dialogue, elles renforcent les secteurs radicaux de l’opposition qui préfèrent une confrontation violente.

Le président Maduro reçoit trois des quatre gouverneurs d’Acción Democratica (parti d’opposition) qui ont prêté serment devant l’Assemblée Nationale Constituante, le 24 octobre 2017.
élections municipales de décembre 2017
Observateurs internationaux (dont l’espagnol Rodriguez Zapatero) aux négociations entre opposition et gouvernement, qui se poursuivent en janvier/février 2018.

Le vrai problème de la droite vénézuélienne, qui va de l’extrême droite aux centristes libéraux, c’est que depuis 9 mois, elle ne parvient pas à se mettre d’accord sur sa stratégie électorale et à désigner un candidat unique. En s’engageant dans des violences lors des manifestations de 2017 (attentats à la bombe, incendies de maternités, assassinats de passants, lynchages racistes, etc…), elle a perdu un grand nombre d’électeurs des classes moyennes qui se tournent vers l’abstention. Du coup, le seul espoir de la droite vénézuélienne, c’est de présenter un candidat unique à la présidentielle afin que ces électeurs des classes moyennes se retrouvent sur lui.

L’opposition et les grands médias dénoncent aujourd’hui l’anticipation des présidentielles votée par l’Assemblée Nationale Constituante. Or… cette anticipation est une vieille revendication de l’opposition et des gouvernements occidentaux : “on veut des élections générales, tout de suite !”. On mesure aujourd’hui la mauvaise foi de ces secteurs qui au lieu de s’en féliciter, en tirent prétexte pour de nouvelles sanctions…

Ce scrutin présidentiel sera le 25ème en 19 ans de révolution. L’importante victoire du chavisme aux élections municipales du 10 décembre 2017 avait déjà confirmé – comme lors des votes de juillet et d’octobre – l’abîme entre l’image martelée par les médias d’une « dictature » et une démocratie qui bat des records en matière d’élections.

Lors du scrutin de décembre, le Conseil des Experts Electoraux d’Amérique Latine (CEELA) (1) a rappelé par la voix de son président, le juriste Nicanor Moscoso, que les partis de droite comme de gauche ont déclaré être satisfaits du déroulement des 9 audits préalables au vote : « Ce processus d’audit est inédit et unique dans la région. Il permet que toutes les étapes du processus, tout ce qui est programmé et tout ce qui fait partie du processus soit contrôlé par des techniciens et par les membres des différents partis politiques délégués devant le Centre National Électoral. (..) Le 11 décembre, au lendemain du scrutin, le CEELA a donné lecture de son rapport final : « Le processus de vérification citoyenne s’est déroulé en toute normalité et avec succès. On a pu constater que « le nombre de bulletins de votes en papier introduits dans les urnes et le nombre de votes électroniques enregistrés par les machines, coïncident à 100%“. (2). C’est ce système double – vote électronique + vote papier pour vérification, qui a fait dire à l’observateur Jimmy Carter que de tous les systèmes électoraux qu’il a pu observer dans le monde, le vénézuélien est ”le meilleur” (https://venezuelanalysis.com/news/7272)


Voici par ailleurs la réponse officielle du Venezuela bolivarien au président français Mr. Macron qui depuis le sommet de Davos a réclamé de « nouvelle sanctions contre le Venezuela pour ses dérives autoritaires » :

« Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela rejette énergiquement les déclarations inacceptables émises le vendredi 26 janvier par le Président de la République Française, Emmanuel Macron, dans lesquelles il déconsidère le gouvernement démocratique du Venezuela et demande à intensifier les sanctions de l’Union Européenne contre le Peuple vénézuélien, ce qui constitue un geste inamical de la part du leader d’une Nation avec laquelle avec laquelle le Venezuela a cultivé des liens historiques et fraternels.

La République Bolivarienne du Venezuela observe avec préoccupation que l’Etat français en appelant au délit et à l’adoption de mesures contraires au Droit International, ne fragilise pas seulement le principe de la libre détermination des Peuples et à la non-intervention dans les affaires intérieures des états souverain mais abandonne son précepte de « Liberté, Egalité, Fraternité », en prétendant se constituer en une copie fidèle du Gouvernement hégémonique des Etats-Unis qui, obstinément, cherche à faire sombrer le Peuple vénézuélien et attiser les conflits dans le pays.

Finalement, il est inacceptable pour la République Bolivarienne du Venezuela que le Président de la République Française prétende mettre en cause la légitimité, la pertinence et la transparence des Pouvoirs Publics et des institutions inscrites dans notre constitution. En ce sens, le Gouvernement Bolivarien exhorte le Gouvernement Français à poursuivre les liens bilatéraux par la voie d’un dialogue constructif et respectueux qui se traduisent par des relations mutuellement fructueuses, et éloignées des vieilles pratiques intimidatrices de la France colonialiste dépassée.

Caracas, le 27 janvier 2018 (Traduction : Jean-Michel Hureau)

Thierry Deronne
Caracas, le 29 janvier 2018

Merci pour leur aide rédactionnelle à Pierrick du Yeti Blog
https://yetiblog.org/venezuela-linterdiction-dun-parti-qui-nexiste-pas/
et à l’infatigable et patiente réinformatrice Louise de Lannoy φ @LoudL

EN COMPLEMENT :

 https://venezuelainfos.wordpress.com/2018/01/29/venezuela-linterdiction-dun-parti-qui-nexiste-pas/

COMMENTAIRES  

30/01/2018 10:28 par Emile Piquard

Je partage l’a priori sympathie de l’auteur envers le gouvernement chaviste, étant donné ses succès malgré les épreuves énormes qu’il a endurées, et en particulier parce qu’il a jusqu’ici répondu à la violence par la souveraineté populaire et les élections comme moyen d’apaisement des tensions. Je suis tout aussi scandalisé de voir Maduro traité de dictateur par le minable Macron qui sert la main au tyran d’Arabie Saoudite qu’il appelle "mon frère".
Cela dit j’ai des doutes ici (ce qui veut dire que je manque de recul pour juger) : d’abord on peut regretter qu’une clarification ne soit pas faites quand aux faits : s’il semble clair que l’élection présidentielle anticipée a été annoncée, la décision concernant la candidature de la MUD n’est pas explicitée, et les clarifications du Médiatv d’hier, si louables soient-t-elles, ne rendent plus clair que mon état de confusion. La première question est : qui a décidé quoi au juste ? La seconde est : pourquoi ? Or ni le rectificatif du mediatv, ni le présent article ne permettent de répondre clairement à ces deux questions.
Dans tous les cas, le ton du présent article est très légaliste et juridique, à l’exception de la fin qui redevient politique mais pour revenir à des considérations, tout à fait justes mais très générales, sur l’histoire politique récente du Venezuela. Non pas que la conformité de cette décision à la constitution et la loi Venezuela ne soit importante, mais nous ici savons bien qu’elles sont insuffisantes ! L’interdiction du référendum catalan, sa répression, l’emprisonnement de ses organisateurs, tout cela est conforme à la constitution espagnole.
En réalité, tout le monde comprend ici que nous sommes dans une zone grise : l’argument disant que l’anticipation des élections étaient souvent réclamée par l’opposition, qui seraient maintenant dans la mauvaise fois par son refus n’a aucune force, car il se retourne symétriquement à l’envoyeur. En effet, si le gouvernement chaviste refusait généralement les élections anticipées mais qu’il accepte maintenant, n’est-il pas également de mauvaise fois ? On voit que cette analyse est insuffisante et qu’elle doit être complétée. Sans cela, on ne pourra pas lever le soupçon que le gouvernement se joue de la loi comme ça l’arrange selon le contexte politique.
De même ce soupçon de manœuvre antidémocratique concernant le rejet d’une candidature de la MUD ne peut pas être levé simplement en arguant que la décision du Tribunal Suprême de Justice est conforme au droit. Encore heureux ! La même MUD participe à des scrutins depuis longtemps il me semble, et avait remporté les élections législatives en 2015. Pourquoi n’est-elle embêtée que maintenant, et pourquoi cette coïncidence avec la décision de tenir des élections présidentielles anticipées ? Je n’ai pas de réponses claires à ces questions, alors je suspend mon jugement, en attendant de mieux comprendre...

30/01/2018 13:44 par Maxime Vivas

Le plus sage est peut-être de relire tout ce que nous avons écrit sur le Venezuela et de comparer à tout ce qu’ont écrit depuis 1998 les médias des milliardaires.
Si l’on n’a pas le temps de faire ce travail, contentez-vous de comparer ce qu’ont dit les médias (y compris "Le Media") sur les prochaines élections présidentielles au Venezuela. Pour eux, Maduro interdisait qu’il y ait un autre concurrent face à lui. Nous avons contredit ce fake news. Le Média vient de faire amende honorable. Son info (dite sur un ton vachard) était fausse : une dépêche de l’AFP, régurgitée sans vérification.
Est-il juste qu’on nous demande de faire en permanence un travail pour débusquer les mensonges (c’est le travail du DECODEX, non ?) et qu’on prenne pour argent comptant les bobards des autres à qui le lecteur ne demande jamais de prouver, de citer leurs sources ?

30/01/2018 10:34 par Emile Piquard

J’ajoute une question. Le présent article déclare :
"depuis quelques semaines l’opposition a reçu l’injonction de Washington de se retirer des négociations ouvertes en 2017 avec le gouvernement bolivarien et de boycotter les présidentielles"
C’est une accusation d’ingérence grave. Je ne veut pas dire que de telles intrusions dans l’exercice de la souveraineté démocratique d’un d’une nation n’existent pas, surtout venant des Etats-unis, mais qu’elle sont tellement scandaleuses qu’elles sont secrètes, sauf en cas de fuite ou de déclassification de dossier secret. Est-ce une conjecture personnelle de l’auteur ? Ou bien y-a-til quelque élément factuel pour l’étayer ?

30/01/2018 12:42 par Maxime Vivas

Avez-vous posé ce genre de question à ceux qui diffusent des nouvelles négatives sur le Venezuela ?
Attention de ne pas tomber dans le piège : " Les nouvelles contre le Venezuela sont vraies, les nouvelles positives sont à prouver".

30/01/2018 13:41 par latitude zero

L’AFP est coutumière des reprises de fausses infos, on peut même dire qu’elle est une des principales pourvoyeuses de fake news. Ca c’est pour être gentil ! Parce que cette erreur de traduction je n’y crois pas une minute.
Une des toutes dernières https://francais.rt.com/international/31646-quand-afp-relaie-fausses-informations-antirusses-washington-post
Si les fausses infos de ce type étaient vraiment des erreurs , elles pourraient logiquement aller parfois dans le sens contraire aux intérêts de ceux qui les répandent , or ça n’est jamais le cas …… « cherchez l’erreur ! »
C’est un système bien rodé, l’AFP balance une information fausse tout azimut, reprise par la majorité des médias mainstream, puis si quelques uns regimbent et prouvent l’inverse, la rectification quand il y en a , se fait souvent tardivement ( pas le cas du Média) , brièvement et pratiquement en catimini .
Mais trop tard le mal est fait , c’est « le cœur du système » .
Il est urgent pour Le Média de ne plus prendre pour argent comptant les brèves provenant de l’AFP, car l’AFP aussi fait partie du problème.
Il est urgent aussi que Le Média sélectionne et s’entoure d’un réseau d’ experts autres que ceux habituellement présentés aux JT traditionnels , experts triés dans le sens qui leur convient.
Prioriser les urgences n’est pas facile !
Nous ne voulons pas des infos « qui vont dans NOTRE sens » mais l’impartialité , en laissant parler les deux camps et si possible la vérité quand elle est discernable. Même comme ça, quand la grande majorité de la presse appartient aux milliardaires, le déséquilibre sera encore immense .
J’attends avec impatience le dossier sur le Venezuela de Gérard Miller ( grosse pression !!)

Autre chose , pour voir à quel point nous sommes tout proche du fond !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, faites l’expérience
Tapez dans la barre de recherche ( sur Google) , n’importe quel homme politique ayant participé aux dernières présidentielles sauf Mélenchon. Allez sur la droite de la page affichée et descendez sur « recherches associées » , cliquez et voyez le résultat sur le trombinoscope .

30/01/2018 14:10 par Vigie rouge et insoumise

@latitude zéro
Vous avez raison mais je précise que :
- LE MEDIA, dont la journaliste s’est ré-ga-lée en distillant son fake (regardez la vidéo) a rectifié suite à une levée de boucliers dans les réseaux sociaux et chez les « socios » (sociétaires payants). On a même vu des demandes de désabonnement. Déjà ! Mais le mal est fait, là aussi.
- Cette « erreur » du MEDIA apporte de l’eau au moulin de Pierre Carles (très critique).
- LE MEDIA ne cherche pas des experts hors de la mouvance de l’équipe constituée, laquelle est en mal de respectabilité face aux médias des milliardaires.
- Le dossier sur le Venezuela, s’il est fait, sera mauvais.
- Le fait d’investiguer sur le Venezuela (l’accusé innocent) au lieu d’enquêter sur des coupables (la Colombie, le Mexique, le Qatar, l’Arabie Saoudite…) est déjà une concession, par inscription du MEDIA dans les campagnes de presse des médias.
- Pour paraître « objectif » sans perdre des téléspectateurs insoumis, LE MEDIA acquittera Maduro au bénéfice du doute et pas mieux.
- Un dossier objectif, honnête sur le Venezuela ses trouve dans des centaines d’articles publiés par LGS depuis 1998.
- Il existe des journalistes amis et honnêtes et bien informés sur le sujet (dont plusieurs auteurs du GS : Thierry Deronne, Romain Migus, Maurice Lemoine, Christian Rodriguez, Viktor Dedaj, Maxime Vivas…). Je serais étonné que LE MEDIA ne leur préfère pas des journalistes hostiles ou des mous du genou (Jeannette Habel…).

30/01/2018 15:02 par Palamède Singouin

@ Vigie rouge

Le dossier sur le Venezuela, s’il est fait, sera mauvais.

Là, vous donnez tout simplement dans le procès en sorcellerie, non ?

Ceci dit, j’ai du mal à comprendre les critiques agressives déjà déversées içi sur Le Media. Personnellement, j’ai trouvé leurs premiers journaux carrément catastrophiques, mais l’amélioration semble rapide. D’autant que les autres rubriques ne manquent pas d’intérêt.
Sur l’info erronée concernant le Vénézuela, j’ai interprété sur le moment le terme "reporté" comme "prolongé" et la seule chose que je n’avais pas pigée c’est le "cherchez l’erreur" de la journaliste !!!! Bon l’erreur a été rectifiée, tant mieux. Apparemment, Macron, lui, n’a toujours pas compris.

Rappel : Le media se donne 2 ans pour atteindre sa vitesse de croisière. Je pense que ça ne sera pas facile. Maintenant s’il y en a qui préfèrent rester dans l’entre soi sur LGS style supporter de foot ( on est les meilleurs, tous les autres sont des gros nuls) ou "Charlie" (ceux qui ne pensent pas exactement comme nous sont des cons) libre à eux de voir si ça fait vraiment avancer le schmilblick.....

30/01/2018 15:24 par Vigie rouge et insoumise

@ Palamède Sangouin

Le dossier sur le Venezuela, s’il est fait, sera mauvais....Là, vous donnez tout simplement dans le procès en sorcellerie, non ?

Prenons le pari. Si vous perdez, vous verserez votre obole à ce site qui vous accueille souvent.

Ceci dit, j’ai du mal à comprendre les critiques agressives déjà déversées içi sur Le Media. Personnellement, j’ai trouvé leurs premiers journaux carrément catastrophiques,

Cherchez l’erreuuuuur, comme on dit sur Le MEDIA.

Sur l’info erronée concernant le Vénézuela...

Ce n’était pas une erreur mais une lecture gourmande et non vérifiée d’une charge de l’AFP contre Maduro. Le MEDIA a été OBLIGE de rectifier tant les téléspectatuers ont été nombreux à hurler.

Rappel : Le media se donne 2 ans pour atteindre sa vitesse de croisière

On parle là d’amélioration technique, pas de choix éditorial. Ce dernier semble fait, hélas. Il faudra de fortes pressions sur le MEDIA pour le faire bouger.

Enfin : LGS a annoncé plusieurs fois la naissance de ce site. Dans l’équipe, on compte des sociétaires (soutiens financiers, donc). Ne venez pas lui chanter que LGS est contre quand il relève un mensonge gravissime.

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30/01/2018 18:32 par Palamède Singouin

@ Vigie rouge

Prenons le pari. Si vous perdez, vous verserez votre obole à ce site qui vous accueille souvent.

Qui décidera si le reportage est bon ou mauvais ? Vous ? Moi ? Le déconex de "Le Monde" ? Léa Salamé ?
Ça vous dérange que ce site m’accueille souvent ?

Enfin : LGS a annoncé plusieurs fois la naissance de ce site. Dans l’équipe, on compte des sociétaires (soutiens financiers, donc). Ne venez pas lui chanter que LGS est contre quand il relève un mensonge gravissime.

Et vous ne venez pas me chanter que j’ai accusé LGS d’être contre LeMedia ??? Ça serait difficile puisque LGS n’a publié AUCUN article qui lui soit défavorable !!! Ce sont seulement les réactions de certains lecteurs à 2 articles concernant les déclarations de Macron sur le Vénézuela qui ont mis en cause LeMedia jusqu’à lui prêter, comme vous le faite, des intentions machiavéliques.

Pour terminer, rassurez moi : à vous lire on croirait que vous représentez LGS à vous tout seul ! Je me trompe n’est-ce-pas ?

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30/01/2018 19:46 par Emile Piquard

M. Vivas, J’avoue que votre remarque me laisse perplexe,et ne répond pas vraiment à mes questions. Je ne tombe dans rien du tout. jepose des questions. Les biais que nous partageons tous nous conduisent plutôt à être moins exigeant dans la justification des infos confortant nos opinions que dans le cas contraire. En l’occurrence, j’ai vu tout beaucoup de monde sauter sur cet article pour dissiper tout doute sur le bien fondé des décisions du gouvernement Venezuela, alors que cet article n’apprend rien. Personne n’avait contesté la légalité ou même la constitutionnalité des décisions en question ! Encore faudrait-il qu’on ait bien compris de quoi il s’agit. Les décisions devraient être mises en perspective avec les participations de la MUD aux précédents scrutins. Ensuite, la question posée est celle de leur bien fondé. Et ici encore, la question peut être déclinée en deux variantes au moins : sont-elles bien fondée d’un point de vue démocratique en celui de l’idée d’un respect de la volonté populaire avec tout ce que cela peut avoir d’idéal et d’abstrait ? Ou plus pragmatiquement, sont-elle bien fondée d’un point de vue stratégique ?

30/01/2018 20:20 par legrandsoir

Peut-être que le problème est que vous posez des questions dont vous auriez aussi vite fait de trouver la réponse.
Quand LGS (un de ses articles) dit blanc et que les médias des milliardaires disent noir il faut que LGS prouve que c’est blanc. Si vous avez le temps, comparez ce que nous avons écrit par exemple sur l’affaire RCTV et ce qu’ont écrit les autres médias et regardez comment ils se rapprochent désormais sur ce sujet de ce que nous avons écrit il y a 10 ans.
Faites pareil sur Cuba. Sur la Syrie, sur RSF, etc.
MV

30/01/2018 20:37 par Roger

La manière dont un media, un journaliste, un politique parlent du Venezuela est un indicateur de leur positionnement. Je voulais juger sur pièce avant de m’engager dans le soutient à ces "nouveaux journalistes". Ce comportement "réflexe" vis à vis du Venezuela est très mauvais signe. Au fond ces gens là ont appris à protéger leur carrière dans le formatage de leur "formation", et fournir des gages d’allégeance à leur milieu professionnel (on reste dans "l’agenda" du mainstream), C’est donc fait, alors j’attendrai encore un peu pour voir s’ils sauront fournir des gages de leur positionnement par rapport aux engagements affichés dans le lancement de Le Media, avant de devenir éventuellement socios.

30/01/2018 21:28 par irae

Formatage des écoles de journalisme ou formatage tout court de l’éducation nationale ?
J’aimerai ne pas accabler ni la journaliste ni le media mais merde même moi quand on m’envoie des chaînes pourries de solidarité "la petite machine a besoin d’une opération" je suis capable d’aller regarder sur le net pour débusquer le fake et je ne suis pas une éminente journaliste bénéficiant d’un abattement de 42 % sur ses revenus.
Alors au risque de me paraphraser la faute compte double ou triple, erreur de débutante en ne recoupant pas ses sources, précipitation gourmande anti Venezuela ou allégeance à la caste mediatique, pas de commanditaire capitaliste faisant pression excuse dont pourraient bénéficier les journalistes des médias à la solde du capitalisme.
Va-t-on devoir en dire comme pour le quinquennat de hollande on n’en attendait rien on est quand même déçu ?

31/01/2018 06:06 par Vania

@ Emile Picard, Je trouve que douter de l’ingérence des USA dans la politique des pays latino-américains est quand même assez surprenant pour un terrien moyennement informé. Petit rappel : l’impérialisme américain (1960-1973 seulement..) : 1960 :le 19 octobre, les USA décrètent un embargo sur le commerce avec Cuba ;1961:débarquement des militants contra- révolutionnaires entraînes par les USA dans la baie des Cochons ; 1964:les marines écrasent une révolte au Panama en faveur de la restitution du canal ; 1965 : Les USA envoient 20 mille soldats en République dominicaine pour réprimer le possible rétablissement de J.Bosch, président constitutionnel ; 1966:les bérets verts interviennent contre les rebelles au Guatemala ; 1967 ;Ernesto Che Guevara est exécuté par l’armée bolivienne qu’épaulent les USA ; 1973 : le président chilien Salvador Allende trouve la mort lors du coup d’État dirigé par Pinochet qui agit en concertation avec les USA (plan condor)., et ainsi de suite....... jusqu’à nos jours...avec des méthodes plus sournoises comme déclarer le Venezuela une menace exceptionnelle pour le gouvernement des USA. ,les menacer d’intervention militaire, entretenir une guerre économique- financière épouvantable contre ce pays, financer les dirigeants de l’opposition, sanctionner les fonctionnaires..

31/01/2018 08:58 par pauvre d'eux

AFP, AP, Reuters... Toujours vérifier avant de croire ce qu’ils écrivent et que répètent les psittacidés médiatiques. Exemple, il y a 3 semaines, une brève de Reuters sur Médiapart : "[...] JL Mélenchon, Président du groupe Front de gauche à l’assemblée nationale..." C’est du sérieux non ?

31/01/2018 10:20 par Assimbonanga

Bernard Gensane qualifie Le Média de "mou du genou". Mon sentiment personnel a été d’emblée : journal d’institutrices... Pleines de bonnes intentions, mais un peu dames patronnesses. En fait, elles voudraient bien, comme dit Annie Cordie, mais elles peuvent point. En fait, sur le Venezuela, je crois bien qu’elles n’en entravent pas une...
Elles aimeraient faire différemment, mais comment faire différent quand on est soi-même formaté ? Cette idée de reprendre la formule "journal de 20h" c’est se mettre dans un sillage. Ça contamine.
Bon enfin, comme dit Irae, il y a ACRIMED et LGS. J’ajouterais bastamag, Reporterre, Fakir, Campagnes Solidaires et la navigation sur Youtube.
C’est dommage que cette chaîne télé ne soit pas l’émanation directe de toute cette presse marginale. On aimerait davantage de délire, d’explosion, de rigolade et de sérieux fondamental.

31/01/2018 19:17 par Made in Québec

« En réalité, tout le monde comprend ici que nous sommes dans une zone grise : l’argument disant que l’anticipation des élections étaient souvent réclamée par l’opposition, qui seraient maintenant dans la mauvaise fois par son refus n’a aucune force, car il se retourne symétriquement à l’envoyeur. En effet, si le gouvernement chaviste refusait généralement les élections anticipées mais qu’il accepte maintenant, n’est-il pas également de mauvaise fois ? On voit que cette analyse est insuffisante et qu’elle doit être complétée. Sans cela, on ne pourra pas lever le soupçon que le gouvernement se joue de la loi comme ça l’arrange selon le contexte politique. » — Emile Piquard

Soit vous ne savez pas lire, soit vous n’avez pas le niveau pour comprendre ce que vous lisez, soit votre compréhension de l’article est biaisé parce que vous prenez pour argent comptant la propagande des merdias de manipulation de masse qui affirment que c’est Nicolas Maduro qui aurait "ordonné" stratégiquement l’élection présidentielle anticipée afin d’empêcher les partis d’opposition de droite et d’extrême droite de s’y présenter (le méchant dictateur qui bannit l’opposition...) alors que dans les faits, c’est de l’Assemblée Nationale Constituante que vient cette décision et selon les lois et la constitution vénézuélienne, le président de la République a l’obligation de s’y conformer. Ce n’est pas Nicolas Maduro ni le gouvernement bolivarien qui sont derrière cette décision, C’EST L’ASSEMBLÉE NATIONNALE CONSTITUANTE ET IL N’A PAS LE CHOIX DE S’Y SOUMETTRE, POINT BARRE ! Quant à vos questionnements sur la MUD, l’article y répond.

31/01/2018 20:36 par Made in Québec

« "depuis quelques semaines l’opposition a reçu l’injonction de Washington de se retirer des négociations ouvertes en 2017 avec le gouvernement bolivarien et de boycotter les présidentielles"
C’est une accusation d’ingérence grave. Je ne veut pas dire que de telles intrusions dans l’exercice de la souveraineté démocratique d’un d’une nation n’existent pas, surtout venant des Etats-unis, mais qu’elle sont tellement scandaleuses qu’elles sont secrètes, sauf en cas de fuite ou de déclassification de dossier secret. Est-ce une conjecture personnelle de l’auteur ? Ou bien y-a-til quelque élément factuel pour l’étayer ? » — Emile Piquard

Quand on parle du loup, on en voit la queue : Les Etats-Unis exercent des pressions pour détruire le dialogue

31/01/2018 20:49 par Made in Québec

Autre article au sujet de l’exclusion de l’exclusion de la MUD : http://www.afrique-asie.fr/venezuela-exclusion-du-mud-une-fake-news-par-omission/

01/02/2018 05:39 par François

« Son info (dite sur un ton vachard) était fausse : une dépêche de l’AFP, régurgitée sans vérification. »
Effectivement, ce ton vachard est beaucoup plus inquiétant que la reprise d’une info non vérifiée. Ils montrent clairement leur limites en terme d’ouverture d’esprit et volonté de défaire toutes les propagande.

Ca m’amene vers un autre truc qui me gêne. Si on est de droite, on remarquera ce ton dans presque toutes les infos, parce que les journalistes assument un parti pris à gauche et ils ne ratent aucune occasion d’enfoncer des clous d’ironie contre les faits qu’ils dénoncent.
Cette stratégie est assumée et je n’y adhere pas. Je ne suis pas étonné que Pierre Carles soit mefiant. Même si je l’apprend du message précédant et que je n’ai encore rien lu de lui sur ce sujet, il m’apparait évident qu’une certaine bienséance de gauche autoproclamée ne devrait pas prendre le pas sur ce qu’on demande reellement à un journal, à savoir de l’information. Même si ça fait du bien de voir autre chose que la pensée unique de droite, je ne sais pas si ça fera avancer les idées.

01/02/2018 17:32 par Emile Piquard

Je me suis mal fait comprendre par LGS, que je remercie de prendre le temps de me répondre, et encore moins par Vania, que je remercie par ailleurs pour son petit rafraichissement historique, qui ne me fait pas de mal.
Relisez moi, vous verrez qu’à aucun moment je ne remet en cause l’ingérence systématique des EU dans la politique interne des Etats d’Amérique du Sud et (pas seulement), grosso modo pour les renverser quand montrent des velléités gauchistes, pour les appuyer tant qu’ils sont ouverts à leur domination économique. Cette tendance générale est avérée parce qu’elle a été démontrée à de nombreuses reprise, avec des révélations gravissime, souvent venant directement de la bouche d’acteurs direct de ces ingérences, et de toutes les façons possibles, de la violence armée pure et simple au jeu d’influence par le truchement de la "société civile", des médias, des ONG, du sport, etc... Voilà, j’ai cotisé à l’anti-impérialisme, que je partage sans concession. Puis-je à présent reposer mes questions, auxquelles il me semble personne n’a répondu pour en dire plus que ce que je peux lire directement dans l’article ci-dessus ?
Quand l’auteur écrit ce qui suit, a-t-il quelque chose pour étayer son assertion, ou bien faut-il comprendre que c’est une hypothèse de sa part étant donnée les habitudes étasuniennes dans la région ? :
"depuis quelques semaines l’opposition a reçu l’injonction de Washington de se retirer des négociations ouvertes en 2017 avec le gouvernement bolivarien et de boycotter les présidentielles pour renforcer l’image internationale d’une dictature"
Cette question est une simple demande d’éclaircissement.
Ensuite, concernant le sujet précis de l’article, et ces décisions touchant la MUD, dont je sait bien qu’elle est la dernière à jouer franc jeu, appuyée qu’elle est par la caste politique et éditocratique du "monde libre
"Qu’est-ce qui a été décidé au juste ? Par qui ? Pourquoi ?
Ma question porte simplement sur les faits et leur interprétation politique. Je cherche à comprendre ce qui se passe. Pourquoi a-t-on laissé la MUD participative à des scrutins et décidé, en apparence soudainement, de ne pas enregistrer sa candidature pour la présidentielle anticipée ?
Enfin, pourquoi l’élection présidentielle est-elle anticipée ?
L’article ci-dessus ne répond pas à ces question et se contente d’affirmer la légalité de ces décisions.
Merci, si vous en connaissez, de m’indiquer un simple lien vers des éclaircissements.

01/02/2018 19:47 par François

Pour ceux que ça intéresse, le point de vue de Pierre Carles sur le Média :
https://www.facebook.com/Pierre.Carles.Officiel/videos/1601597296590109/
C’est assez pertinent, les figures de proue des médias alternatifs sont complétement absents de la rédaction.
J’avoue avoir ravalé ma salive plusieurs fois les premières fois que j’ai vu G. Miller intervenir aux meeting de JLM. 
G. Miller, l’archétypique du pauvre petit c... de Ferrat, propulsé en tête des meeting, ça faisait mal au coeur. Et puis on s’y est fait. Il a fait quoi toutes ces années ? Rien, invité chez Ruquier et consorts, il a bien profité du media business. Il aura appliqué son pipeau psychanalytique à toute la bobosphère parisienne pour se procurer un matelas douillet. Finalement il aurait redécouvert ses idées de gauche ? Quand ça risque peut être de marcher on prend le train en marche.
Gacio, l’invité vedette du Media, c’est celui qui a fait ses excuses à Mme chirac pour son sketch second degré même pas subversif et qui est resté dans l’équipe des guignols de l’info (canal +) pour produire cette parodie de perversion dont le systeme a besoin pour faire croire qu’il n’en est pas un (de système).
Je ne connais pas le reste de l’équipe, mais les pédigrées vont donner de l’eau au moulin de tout ceux qui pense que le Média et la FI ne sont que des gardes fous du capitalisme, et que si vous voulez les voir à l’œuvre, c’est inutile de les élire, il suffit d’aller voir ce qui se passe en Grèce avec Tsipras.
Pendant que tout cet espoir est capté, les usines ferment, les grands groupes licencient, la rentabilité a investi tout le service public jusqu’au moindre boulon, et les boulot pourris éjectables pulluleront bientôt pour redorer les chiffres de l’économie en cachant une misère sociale grandissante.
Donc tout va bien, roulez jeunesse !

02/02/2018 15:43 par Made in Québec

« Ensuite, concernant le sujet précis de l’article, et ces décisions touchant la MUD, dont je sait bien qu’elle est la dernière à jouer franc jeu, appuyée qu’elle est par la caste politique et éditocratique du "monde libre
"Qu’est-ce qui a été décidé au juste ? Par qui ? Pourquoi ?
Ma question porte simplement sur les faits et leur interprétation politique. Je cherche à comprendre ce qui se passe. Pourquoi a-t-on laissé la MUD participative à des scrutins et décidé, en apparence soudainement, de ne pas enregistrer sa candidature pour la présidentielle anticipée ? » — Emile Piquard

En 2016, la Chambre constitutionnelle du Tribunal Suprême de Justice a statué que le double militantisme (la double représentativité dans une élection) n’était pas légal.

Selon les lois électorales vénézuéliennes, un parti (ou une coalition de partis) qui ne s’est pas présenté lors des dernières élections, doit se réenregistrer auprès du CNE (Conseil National Électoral).

La MUD est une association composée de plusieurs partis politiques qui se sont regroupés pour se présenter derrière un candidat unique pour augmenter leur chance de remporter les élections.

Lors des élections de 2017 (élections de l’Assemblée Nationale Constituante de juillet, élections régionales d’octobre et élections municipales de décembre) la MUD a décidé de les boycotter. Hors, comme il y a toujours eu beaucoup de dissension en son sein, une partie des partis politiques qui la composent, ont refusé le boycott et ont décidé de participer aux élections régionales et municipales sous la bannière de leur propre parti politique. Ces partis sont donc enregistrés auprès du CNE sous leur propre bannière. Quand la MUD a voulu s’enregistrer pour l’élection présidentielle à venir, les partis membres qui se sont présentés sous leur propre bannière lors des dernières élections, se trouvent en situation de double militantisme (représenté par deux candidats dans une même élection), ce qui est illégal en vertu du jugement de la Chambre constitutionnelle du Tribunal Suprême de Justice en 2016.

« Enfin, pourquoi l’élection présidentielle est-elle anticipée ? » — Emile Piquard

PARCE QUE L’ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE EN A DÉCIDÉ AINSI ET QUE LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VENEZUELA EST OBLIGÉ DE SE CONFORMER À CETTE DÉCISION.

NO ENTIENDES ESPAÑOL ? : FRANÇAIS.

05/02/2018 11:33 par Emile Piquard

Merci pour ces réponses à mes questions, car je commençais à me demander pourquoi elles semblaient éveiller le soupçon, alors que tout simplement, je ne me sentais pas suffisamment blinder d’argument (être a priori convaincu n’interdit pas de se poser des questions) : je n’avais pas bien saisi que la MUD n’avait pas de candidat propre au dernières élections, qu’elle avait donc boycottée. La MUD avait remporté les dernières élections législatives et n’a donc pas participé à une élection depuis c’est ça ? Je comprend mieux : la MUD est doublement dangereuse, car elle a montré qu’elle peut gagner dans les urnes, et que cela ne l’empêche pas de mener une lutte insurrectionnelle, au contraire. Ca en dit long sur la culture politique qui l’anime fondamentalement, malgré la diversité politique qu’elle réunie.
Merci également pour les explications concernant la décision de tenir une élection présidentielle anticipée. Ca se tient, même si ça ne sera pas un pic nic...

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