Auteur Claudia Cinatti et Ciro Tappeste

A bas la répression du régime d’Al-Assad ! Non à l’ingérence impérialiste !

Claudia Cinatti et Ciro Tappeste
Caudia Cinatti et Ciro Tappeste Source : http://www.ccr4.org/A-bas-la-repression-sanguinaire-du Le massacre de plus d'une centaine de civils à Houla, une localité du centre du pays, marque un saut dans la répression menée par le régime baasiste depuis le début du soulèvement, il y a maintenant quatorze mois. C'est l'occasion également pour les impérialistes de redoubler la pression sur le régime et même d'envisager une intervention militaire. Comme à d'autres reprises, le gouvernement syrien a reconnu le massacre de Houla. Il l'a cependant imputé à des bandes armées islamistes. Bien entendu, le régime d'Al-Assad n'a apporté aucune preuve à ses allégations qui sont démenties par des sources concordantes, de nombreux témoignages d'habitants de la ville et de survivants. Le 25 mai donc, après avoir pilonné certains quartiers de Houla, ce sont les « chabiha », les milices pro-Assad, qui sont entrées en action dans la localité et ses faubourgs, faisant irruption dans les (…)

La crise politique rouverte à la suite du massacre de Port-Saïd

Claudia Cinatti et Ciro Tappeste
Les affrontements violents de Port-Saïd à la suite du match ayant opposé l'équipe cairote d'Al-Ahly à celle d'Al-Masry va bien au-delà du simple heurt entre supporters de foot. Ils révèlent la profondeur des contradictions sociales et politiques qui traversent le pays ainsi que le caractère extrêmement instable de la situation actuelle. Après cette nuit de violence dont le bilan s'élève au bas mot à 74 morts et à des centaines de blessés, la foule est redescendue dans les rues de la capitale et des grandes villes. Un seul slogan parcourait ces manifestations : la fin du régime militaire, accusé par les manifestants d'être à l'origine de ces affrontements. Selon de nombreux témoins la majorité des victimes se compte parmi les supporters tentant de fuir le stade mais se heurtant dans leur course désespérée à des issues de secours closes ou grillagées. Nombreux sont ceux qui pointent du doigt la complicité les forces de sécurité. Le ministère de l'Intérieur, sur ordre du Conseil (…)