LIU TING
Pendant son séjour en Chine à l’occasion de la cérémonie de Orchid Award (voir https://www.legrandsoir.info/comment-j-ai-ete-honore-en-chine-le-10-juillet-2025.html), Maxime Vivas a accordé des interviews à des médias Chinois parmi lesquels « La Chine au présent », un mensuel illustré multilingue (français, mandarin, anglais, espagnol, arabe, allemand...).
Voici la version publiée en français le 15 juillet 2025 par « La Chine au présent ».
LGS.
Maxime Vivas (2e à droite) reçoit le Prix de la réalisation exceptionnelle lors de la cérémonie de remise des 2es Prix Orchidée qui s’est tenue le 10 juillet 2025 à Beijing. (Photo via China International Communications Group)
Maxime Vivas, écrivain et journaliste français, s’est toujours efforcé de faire connaître la vraie Chine auprès du grand public à travers ses récits.
« Dans le monde d’aujourd’hui, où les destins de toutes les nations sont de plus en plus interconnectés, les pays occidentaux ont besoin de mieux comprendre la Chine. Nous devons renforcer le dialogue dans tous les domaines pour aider davantage d’Occidentaux à mieux comprendre le concept d’une communauté de destin pour l’humanité et à promouvoir les valeurs communes de l’humanité », a déclaré Maxime Vivas, écrivain et journaliste français, lors de la cérémonie de remise des 2es Prix Orchidée qui s’est tenue le 10 juillet à Beijing.
Les Prix Orchidée ont pour ambition de faire progresser l’Initiative pour (…)
LIU Ting
Nous avons reçu cet article publié dans un organe qui a oublié d’être antichinois. Il nous a fait brusquement prendre conscience que nous publions des articles venant d’auteurs du monde entier, mais pas, ou peu, de nationalité chinoise.
Pourquoi ? Parce que tout ce qui est écrit par des journalistes chinois est propagande et non pas réalité ?
Voici donc un reportage sur la vie quotidienne d’un Belge au Xinjiang. J’y retrouve des choses que j’ai vues, ressenties et racontées en deux voyages au Xinjiang et qui contredisent mes féroces détracteurs qui n’y ont pas mis les pieds et qui s’abreuvent aux sources états-uniennes.
Maxime Vivas
Logo : la saison des foins dans une ferme bovine afin d’avoir du fourrage pour l’hiver. (PHOTO : BAO WEI)
« C’était une bonne décision de créer une entreprise dans le Xinjiang. Je pense qu’aucun autre endroit que le Xinjiang n’aurait pu me donner une telle opportunité », se félicite Decombel Danny Camiel, un Belge de 59 ans qui dirige une entreprise d’engrais dans le nord-ouest de la Chine. Pour lui, le Xinjiang n’est pas seulement un lieu précieux où il a lancé sa carrière, mais également son second pays natal.
Premiers pas dans le Xinjiang
Ayant grandi au bord de la mer du Nord en Belgique, M. Camiel n’aurait jamais pensé qu’il ferait carrière en Chine, surtout dans le Xinjiang. Tout a commencé en 1986, l’année où il a obtenu son diplôme d’ingénieur industriel en agriculture tropicale.
À cette époque, le rêve de M. Camiel était de pouvoir trouver du travail hors de Belgique dans un pays en développement. À la fin de ses études, le recteur de son université l’a appelé dans (…)