Jacques-Marie BOURGET
Il est l’un des rares reporters de la planète à avoir vécu les différentes étapes du génocide des palestiniens, de la guerre de six jours en juin 1967, au siège de la résidence de l’autorité palestinienne en 2000, par le génocidaire Ariel Sharon dans la foulée de l’Intifada II, en passant par les massacres de Sabra et Chatila ( 16-18 septembre 1982) à Beyrouth, où il était témoin et le retrait de l’OLP du Liban en 1982.
Il s’agit bien entendu de Jacques-Marie Bourget, grand ami du martyr Yasser Arafat et qui a failli payer de sa vie en octobre 2020, sa détermination à étaler la vérité sur les crimes de l’entité sioniste loin du parti pris des médias mensonges. Jacques-Marie Bourget à qui on souhaite beaucoup de santé pour surmonter les épreuves de son courage, nous livre dans cette interview la doctrine génocidaire de l’entité sioniste, en évoquant les massacres de Sabra et Chatila et le génocide d’aujourd’hui à Gaza par ce régime fasciste qui bénéficie largement de la passivité (…)
Jacques-Marie BOURGET
Par ces temps où la météo revient au brun, il est salutaire de réviser l'histoire, celle de nos capitalistes d'avant guerre qui, avant même qu'Hitler ne soit chancelier, ont choisi le nazisme.
Annie Lacroix-Riz est une historienne incapable de laisser l’histoire tranquille. Alors que le récit de notre passé est gravé dans le marbre des imprimeurs, il faut qu’elle efface, ajoute, bouscule. Avec une chercheuse comme elle -et qui trouve-, difficile de dormir en paix. Jadis un grand magasin avait pour slogan « Il se passe toujours quelque chose aux Galeries Lafayette »... Lacroix-Riz c’est pareil. Et, bizarrement, les boîtes d’archives dans lesquelles elle dort accouchent de vérités qui s’en prennent toujours à de pauvres gens. Voyez le mauvais esprit, alors que le malheur habite toujours chez les riches, que Pétain a sauvé les juifs, et l’Amérique l’Europe avec le Plan Marshall. Le dernier exemple est son colossal livre « Industriels et banquiers français sous l’Occupation » -une version augmentée de son précédent ouvrage aujourd’hui publiée en « poche »-, une œuvre qu’elle fait progresser au fil de ses découvertes.
Constatons que De Gaulle ne lui a pas facilité le (…)
Jacques-Marie BOURGET
Grâce à Sarkozy et ses amis de l'Occident la Libye est désormais un pays brisé, en pièces détachées. A Benghazi, le potentat local, le "maréchal" Khalifa Haftar, marionnette de la "Communauté Internationale", a trouvé une astuce pour faire taire l'opposition : il enlève les députés récalcitrants.
La poignée de journalistes qui s’intéresse encore au sort de Benghazi, « berceau de la Révolution contre Kadhafi » sont épatés. La lecture de quelques reportages est convaincante : la ville d’un million d’habitants, si violemment divisée et livrée à l’anarchie des milices religieuses, est en train de se remettre sur pieds. L’économie qui structure la société est en plein boom et les hommes d’affaires débarquent. Tableau surprenant dans une Libye écrasée par les « forces occidentales », Sarkozy et la France en tête.
C’est dans ce contexte de « résurrection », qu’un phénomène tragique se perpétue et vient ternir la jolie carte postale du Benghazi nouveau, il s’agit des disparitions qui se multiplient, celles d’individus plus ou moins engagés dans la société qui s’envolent comme fumée. L’enlèvement discret, et peut être derrière l’assassinat, est devenu une pratique de répression politique courante. Et tragique.
Le rapt qui fait actuellement le plus de bruit est celui d’Ibrahim (…)
Jacques-Marie BOURGET
Reporters Sans Frontières (RSF) a toutes les audaces, tous les culots. Les « salauds ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ». L’assertion du type Bernard Blier marche pour eux en changeant le premier mot. Voilà une « ONG » qui n’en est pas une, puisqu’elle a avec constance touché de l’argent des USA et d’Israël, voilà qu’en novembre, dans son « Bilan Annuel de la liberté de la presse dans le monde », elle refuse de compter les journalistes assassinés par Israël à Gaza ! En effet pour RSF les martyrs de presse Palestiniens ne sont pas de « vrais journalistes ». Du type Robert Ménard.
Et voilà qu’aujourd’hui, à Paris et à Marseille, cette OG (organisation Gouvernementale) rejoint l’appel d’une cohorte d’honnêtes gens pour protester contre les crimes israéliens commis contre les journalistes à Gaza ! Faut vraiment être culotté.
Nous avons eu la preuve par Trump que RSF est un mistigri piloté par les US : RSF a protesté contre la coupure des crédits exigée par le blondinet qui règne à la Maison Blanche. Cette pleurnicherie était un aveu, Washington ne verse plus de sous aux héritiers de Ménard ce qui « met en danger la liberté de la presse ». Disent-ils. Il faut entendre ou lire ce paradoxe pour le croire. Donc, puisque Trump garde ses sous, la puce change d’âne et RSF entend taper la caisse de l’Europe (qui lui verse déjà un million d’euro par an).
Résumons. RSF a vécu de l’argent américain et israélien, et un peu des largesse de Bongo. En Echange RSF a toujours très bien classé Israël dans son « Palmarès mondial de la démocratie », et tant pis pour les (…)
Jacques-Marie BOURGET
Rien à faire, l'image pourtant fabriquée, de Kamel Daoud continue d'être protégée par la presse unanime trop heureuse d'avoir sous sa main la plume d'un arabe qui déteste les autres arabes et aussi le musulmans et les palestiniens. Dans le Figaro il accuse le "régime" d'Alger de lui faire un procès en France alors que la plaignante une une martyre des islamistes qui, seule, a trouver le courage de porter plainte, Daoud étant accusé d'avoir "volé son passé".
Si une lame de couteau placée sur la carotide on me contraignait à m’abonner à un journal, version papier, j’opterai pour le Figaro. Son papier (je ne dis pas ses articles) est de bonne qualité et ses pages nombreuses. Pour moi qui suis bricoleur Le Figaro serait un outil pratique : étalées au sol ses pages évitent de tacher le parquet quand on repeint les murs. Utile aussi pour véhiculer le mensonge, bien qu’ici Le Figaro n’ait pas le monopole. Un dernier bobard m’a attiré l’œil. Il sort de la bouche de Kamel Daoud. Un récidiviste.
Dans un entretien qui n’occupe que deux pages, et c’est bien dommage de restreindre un tel génie qui méritait plus, au détour des lignes il nous dit plaintif :« Alger peut déposer plainte contre Kamel Daoud en France ; la France ne peut même pas envoyer un avocat à Alger » . Notons que cet auteur à de la hauteur, il parle de lui à la troisième personne. Ainsi selon l’écrivain ciblé par une assignation judiciaire en France, c’est « Alger », donc le « (…)