RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La crise de la dette, la grande mise en scène va continuer !

Ainsi qu’il en avait été prédit dans le précédent article : «  La crise de la dette » la Grèce ne remboursera pas la totalité de sa dette ce dont à quoi les banques s’attendaient. En premier lieu, cela n’a qu’un impact limité pour celles-ci, des taux usuriers compensant en partie les pertes. Mais ceci n’est que l’un des volets de la manoeuvre des banques.

En second, elles ont obtenues que les états prêtent à la Grèce pour éponger une partie de sa dette ce qui les assure d’une certaine sécurité sur le solde à rembourser. Toutefois, en ne fixant qu’à 20% le plafond des garanties pour les capitaux investis dans les obligations d’états, ceux-ci ont fait un geste significatif vers des banques qui n’en attendaient pas moins ayant préparé le terrain, le tout en ménageant le peuple naïf à qui l’on veut faire croire que l’on n’a pas tout céder au diktat financier. Mais il ne faut pas se leurrer, des garanties plus complètes seront de nouveau sur le tapis dès que la fausse fièvre créée par l’effet d’annonce d’une prétendue réussite sera estompée.

Mais, où les banques ont réussie leur coup c’est en faisant accepter le principe de la recapitalisation. C’est d’ailleurs le point le plus important des accords passés et la contrepartie que souhaitaient dès le départ celles-ci. Mais c’est aussi l’accord le plus dangereux pour les peuples et c’est pourquoi les médias inféodés au capital s’étendent peu sur le sujet.

En effet, pour l’instant il ne s’agit que du principe, mais lorsque la réalisation va devenir effective on peut prévoir que l’apport des fonds privés sera minime et qu’il faudra se tourner vers les états qui iront piocher dans la poche des masses populaires taillables et corvéables à merci. Certes, cela ne va pas se faire brutalement, les états ne voulant pas paraître céder totalement à la dictature des milieux financiers. De nouveau nous allons voir les bourses faire le yoyo, une suite de nouvelles catastrophiques va tenter de conditionner les populations afin de conditionner les esprits sur le fait qu’il n’y a pas d’autre solution.

En corolaire de cela, les capitalistes qui viennent déjà d’obtenir une victoire vont mettre la pression pour obtenir plus. La patronne du MEDEF a déjà demandé une réduction des charges pour les entreprises, un ballon d’essai, qui augure que l’on ira plus loin dans la déstructuration du code du travail. Ca a déjà commencé avec la flexibilité, le RSA qui va être de plus en plus le pourvoyeur d’emplois précaires obligatoires. Mais ce dont il s’attendre surtout c’est à une baisse des salaires Sarkozy ayant pris le temps de citer avec soin tous les pays qui ont commencé ce processus, énumération pas du tout anodine afin de nous préparer à d’éventuels tours de vis.

L’hégémonie du capitalisme mondialisé est en train d’atteindre son apogées, la crise de la dette fut une manoeuvre subtile d’un capital sentant que les prêts aux états devenaient trop importants et risquaient de leur occasionner trop de perte, les banquiers y ont donc mis un point d’arrêt en se servant des états et des hommes politiques à leurs bottes pour faire avaler la pilule de la restructuration aux populations.

Seule, une sortie totale du capitalisme est la solution pour repousser l’esclavagisme au service de la finance et de l’actionnariat.

http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com

URL de cet article 14979
  

Hélène Berr. Journal. Paris, Tallandier, 2008.
Bernard GENSANE
Sur la couverture, un très beau visage. Des yeux intenses et doux qui vont voir l’horreur de Bergen-Belsen avant de se fermer. Une expression de profonde paix intérieure, de volonté, mais aussi de résignation. Le manuscrit de ce Journal a été retrouvé par la nièce d’Hélène Berr. A l’initiative de Jean Morawiecki, le fiancé d’Hélène, ce document a été remis au mémorial de la Shoah à Paris. Patrick Modiano, qui a écrit une superbe préface à ce texte, s’est dit « frappé par le sens quasi météorologique des (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Le Prix Nobel de la Paix, la journaliste Maria Ressa, a déclaré que ce que faisaient Julian Assange et Wikileaks n’était pas du vrai journalisme. Ce qui me fait dire que le Prix Nobel est à la paix et au journalisme ce que le Concours de l’Eurovision est à la musique. »

Viktor Dedaj

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.