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Thème : Etats-Unis

Cuba : Qu’y a-t-il derrière El Toque ?

Cubadebate

Ces derniers temps, on a observé une série d’actions destinées, depuis les États-Unis, à porter atteinte à l’économie de Cuba à travers la plate-forme El Toque. Ces actions ont eu un impact à l’échelle monétaire du pays, ce qui a provoqué une augmentation des prix et en conséquence, a affecté le produits intérieur brutes (PIB) de Cuba.

Une des principales stratégies utilisées a été la diminution de la quantité de pesos cubains (CUP), en circulation et l'introduction du dollar (USD). Cette mesure est destinée à promouvoir la dollarisation de l'économie cubaine puisque le dollar est la monnaie des États-Unis, sans avoir besoin d'une intervention militaire directe. La plate-forme El Toque a accéléré l'augmentation artificielle du dollar dans le but d'atteindre un taux de change de 480–500 pesos pour 1 dollar environ pour le 11 juillet 2024. Cette stratégie est destinée à provoquer une explosion sociale à Cuba. Il est important de souligner qu'El Toque est financé secrètement par les États-Unis et établit une fausse valeur du CUP par rapport au dollar. Son algorithme, comme ce qui s'est passé avec DolarToday au Venezuela, n'est pas fondé sur des bases économiques, solides. Le fait qu'en 24 heures se produisent des augmentations aussi importantes dans le type de change attire l'attention. Cela démontre qu'il n'y a pas de justification (...) Lire la suite »

La loi sur les “ agents étrangers ” - une leçon magistrale de l’hypocrisie atlantiste

Oleg NESTERENKO

À la suite de l’adoption par le parlement de la Géorgie (pays du Caucase), le 1er mai dernier, de la loi sur les « agents étrangers », toute une avalanche de critiques, d’avertissements et de menaces directes et voilées s’est écroulée sur le gouvernement géorgien de la part des « défenseurs de la liberté, de la démocratie, de la libre parole et des droits de l’homme » composés de l’intégralité des pays du camp Occidental, les Etats-Unis d’Amérique en tête.

L’indignation du monde Occidental Le « monde libre » s’est unanimement levé indigné face à l’obscurantisme et l’oppression de la liberté qui est en train d’être instaurée dans ce pays du Caucase, lequel, à l’instar de la Fédération de Russie, vient de mettre en place le contrôle légal des personnes morales et physiques financées/influencées par des sources étrangères dans le cadre de leur activité politique ou celle de la diffusion de l’information. Le Département d'État des EU en la personne de son porte-parole Matthew Miller a menacé la Géorgie en soulignant la qualité anti-démocratique de la loi nouvellement adoptée : « Les déclarations et les actions du gouvernement géorgien sont incompatibles avec les valeurs démocratiques qui sous-tendent l'adhésion à l'UE et à l'OTAN et compromettent ainsi la voie de la Géorgie vers l'intégration euro-atlantique ». Auparavant, les représentants de la quasi-intégralité des pays occidentaux, l’un après l’autre, ont mis en garde le gouvernement géorgien contre son projet de loi (...) Lire la suite »

Annie Lacroix-Riz – Les Origines du plan Marshall, Le mythe de “l’aide” américaine

Annie LACROIX-RIZ

Annie Lacroix-Riz est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris 7. Pour nos lecteurs assidus, cette auteur a déjà publié un article sur notre site et avait répondu à l’occasion à quelques questions en 2017, date anniversaire de la révolution bolchevique. Elle participe aussi à un mouvement communiste, le Pôle de renaissance communiste en France. Le livre que je vous présente est un équilibre entre ces 2 pôles, le travail très précis d’une historienne sur cette période historique de la fin de la 2nd guerre mondiale et de l’immédiate après guerre, mais aussi une vision assumée et affirmée de sa vision communiste de l’histoire, qu’elle entend défendre face à un conformisme béant d’une très grande partie de la classe universitaire pour ne prendre qu’eux.

En préambule, on peut aussi citer son précédent livre Le choix de la défaite qui déroule la période des années 30 jusqu’à la guerre et qui a beaucoup fait parler sur les classes politique et économique au pouvoir à cette époque. Ce nouveau livre est sans doute une suite du point de vue temporel, car si le plan Marshall semble être, dans son récit officiel, le fruit de la volonté de reconstruction de nos “amis” étasuniens dans l’immédiate après-guerre après une guerre qui aura ravagé, entre autre, le continent européen, l’histoire que nous relate Annie Lacroix-Riz se joue très largement pendant la guerre avec le basculement progressif des dirigeants français de la collaboration avec l’occupant allemand à la prise de contact puis l’acceptation d’une mise sous tutelle du pays par la nouvelle puissance hégémonique que beaucoup voit venir à partir de 1942 notamment après Stalingrad. Les Origines du plan Marshall – Le mythe de “l’aide” étasunienne Le livre s’articule autour d’une trame historique qui va de la (...) Lire la suite »

Cessez-le-feu : les manipulations sordides entre Israël et les États-Unis sautent aux yeux

Jonathan COOK

L’escalade des attaquesisraéliennes dans la bande de Gaza a un impact dévastateur sur les enfants et leurs familles.

Des milliers d'enfants ont été tués et des milliers d'autres blessés. On estime à plus de 1,9 million le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de la bande de Gaza, dont la moitié sont des enfants. Elles n'ont pas un accès suffisant à l'eau, à la nourriture, au carburant et aux médicaments. Leurs maisons ont été détruites, leurs familles ont été tuées ou séparées. Les médias occidentaux prétendent que les efforts de l’Occident pour obtenir un cessez-le-feu sont sérieux. Mais il est clair qu’un autre scénario a été écrit à l’avance. Il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que le plan de match israélo-américain pour Gaza se devrait se dérouler comme suit : 1. En public, Joe Biden se montre « exigeant » envers Netanyahou, l’exhortant à ne pas « envahir » Rafah et faisant pression sur lui pour qu’il autorise une plus grande « aide humanitaire » à Gaza. 2. Mais déjà, la Maison Blanche prépare le terrain pour subvertir son propre message. Elle insiste sur le fait qu’Israël a proposé un accord « (...) Lire la suite »

Le mouvement des universités aux États-Unis. Vers l’épilogue du sionisme ?

Djamel LABIDI

Le soulèvement des étudiants américains contre la politique israélienne de leurs gouvernements successifs, qu'ils soient démocrates ou républicains, a une portée qui dépasse de loin les seuls États Unis d'Amérique. Il est d'une dimension universelle. Il s'étend progressivement aux universités occidentales. Les universitaires juifs, professeurs et étudiants, antisionistes, y jouent un rôle important, qu'ils participent au mouvement, ou qu'ils l'initient comme c'est souvent le cas.

Aux États Unis, ce sont actuellement 200 universités où les étudiants et professeurs, dénoncent, ensemble, la politique de soutien à Israël suivie par leur gouvernement. Parmi elles, les universités les plus prestigieuses, celles de l'Ivy League : Harvard, Yale, Princeton, Columbia, Pennsylvanie etc.. Le mouvement continue actuellement de s'étendre, comme une trainée de poudre, à l'ensemble de la jeunesse étudiante du pays. Chronique du mouvement La chronique de ce mouvement est significative. Dès les premiers jours des bombardements israéliens sur Gaza, le 12 Octobre, la première marche des étudiants pour la Palestine a lieu dans des dizaines d'universités du pays. La communauté juive antisioniste entre à son tour dans le mouvement : La plus grande organisation juive antisioniste américaine, "Jewish Voices for Peace" (JVP, "Voix Juives pour la Paix") investit, le 13 Octobre, la Grande Gare centrale de New York. Les slogans sont : "Pas en notre nom", "Cessez le feu en Palestine", "Palestine (...) Lire la suite »

Le cœur de sa jeunesse bat à Gaza... et les Etats-Unis entrent en crise !

Yorgos MITRALIAS
Jour après jour, ou plutôt heure après heure, le mouvement étudiant de solidarité avec le peuple palestinien et d'opposition au soutien du gouvernement à Israël se propage comme une trainée de poudre dans les universités et les écoles des États-Unis d'Amérique. Et comme il se distingue pour sa radicalité, les médias étasuniens multiplient les flash-back pour comparer le mouvement actuel à l'immense mouvement de la jeunesse contre la guerre du Vietnam dans les années 1960 et 1970 ! D’ailleurs, c’est un article du New York Times qui titre éloquemment « Le fantôme du mouvement anti-guerre de 1968 est de retour ». En effet, aujourd’hui comme hier, ce mouvement est confronté à la même féroce répression et aux mêmes calomnies de la part des mêmes milieux politiques et économiques. Les arrestations de manifestants pacifiques se comptent par milliers et les menaces et ultimatums des autorités universitaires et autres de l'establishment politique étasunien pleuvent. Mais, comme à l'époque, le mouvement ne se laisse pas (...) Lire la suite »
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La Chine et la lutte pour la paix

Carlos MARTINEZ

Le texte ci-dessous est basé sur les présentations données par Carlos Martinez, co-éditeur des Amis de la Chine socialiste, lors des réunions des lecteurs et des partisans du Morning Star à Manchester (19 février), Leeds (13 mars) et Brighton (le 24 mars), sur le thème de la stratégie mondiale de la Chine. Carlos répond à l'affirmation des politiciens et des médias occidentaux selon laquelle la Chine est une puissance agressive et expansionniste, en comparant le bilan de la politique étrangère de la Chine avec celui des États-Unis. Il montre que la politique étrangère de la Chine est basée sur les principes de paix, de développement et de coopération gagnant-gagnant, et explique comment cette approche est enracinée dans l'histoire et l'idéologie de la Chine et est cohérente avec les objectifs stratégiques globaux de la Chine. Carlos prend également note de la contribution de la Chine à la lutte mondiale pour la multipolarité et au projet de développement mondial. Il met en avant l'initiative "la Ceinture et la Route" et le rôle de la Chine dans la lutte contre la catastrophe climatique.

Intervention de Carlos Martinez le 1 avril 2024 « Je vais concentrer mes remarques sur les relations internationales de la Chine et sa stratégie mondiale. C’est un sujet sur lequel il y a beaucoup d’incompréhension et d’obscurcissement, en particulier dans le contexte d’une nouvelle guerre froide menée par Washington, que la classe dirigeante britannique n’est que trop heureuse d’accepter. Les grands médias sont pleins d'hystérie à propos de « l'agression » ou de « l'affirmation de soi » de la Chine. Lorsque la Chine réitère sa position sur Taiwan – une position qui n’a en fait pas changé de manière significative au cours des sept dernières décennies et qui est tout à fait conforme au droit international – elle est accusée d’intensifier la menace de guerre. Lorsque la Chine refuse d’accepter les sanctions illégales et unilatérales des États-Unis (par exemple contre la Russie, l’Iran, la Syrie, le Nicaragua, Cuba, le Venezuela, l’Érythrée et le Zimbabwe), elle est accusée de « renverser l’ordre international (...) Lire la suite »

Le nazisme et le fascisme n’ont jamais été les ennemis des Etats-Unis

Robert GIL
L’un des mythes européen et étasunien est que le fascisme a été vaincu pendant la Seconde Guerre mondiale par les démocraties libérales, et en particulier par les États-Unis. Alors que les archives suggèrent que loin d’être éradiqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le fascisme a en fait été réaffecté, ou plutôt redéployé, pour remplir sa fonction historique première : détruire le communisme athée et sa menace pour la mission « civilisatrice capitaliste ». Les diverses officines de sécurité nationale ont fait que le fascisme, loin d’être vaincu lors de la Seconde Guerre mondiale, a été internationalisé avec succès. Lorsque les États-Unis sont entrés dans la Seconde Guerre mondiale, le futur chef de la CIA, Allen Dulles, a déploré que son pays combattait le mauvais ennemi. Les nazis, comme il l’a expliqué, étaient des chrétiens aryens pro-capitalistes, alors que le véritable ennemi était le communisme athée et son anticapitalisme résolu. Après tout, les États-Unis avaient, seulement 20 ans auparavant, participé (...) Lire la suite »
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L’Iran riposte

Le correspondant socialiste
Le conflit en Palestine occupée n’a pas commencé le 7 octobre 2023. Le conflit en Ukraine n’a pas commencé le 24 février 2022. Et le conflit entre Israël et l’Iran n’a pas commencé les 13 et 14 avril 2024. Même dans une histoire très récente, cela n’a pas commencé à ce moment-là. Les attaques de l'Iran contre Israël sont une réponse – une réponse « modérée » selon le Global Times chinois du 14 avril 2024 (« La Chine appelle les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue alors que l'Iran lance une frappe militaire contre Israël », – aux attaques israéliennes. bombardement du consulat d'Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril 2024. Comme l'a rapporté Reuters le 2 avril, « des avions de combat israéliens présumés ont bombardé l'ambassade d'Iran en Syrie lundi dans une frappe qui, selon l'Iran, a tué sept de ses conseillers militaires, dont trois hauts commandants. marquant une escalade majeure dans la guerre entre Israël et ses adversaires régionaux. (« L’Iran affirme qu’Israël bombarde son ambassade en Syrie (...) Lire la suite »

Les vassaux payeurs de la nouvelle Otan

Pino ARLACCHI

6 avril 2024 | Il Fatto Quotidiano. Le 75e anniversaire de l'Otan est célébré sous le signe d'une possible et substantielle augmentation de la part européenne de son budget.

Du côté étasunien, aucune expansion ne se profile car, avec des dépenses militaires monstrueuses, proches de mille milliards de dollars et financées par des emprunts auprès de l'Europe et du reste du monde, les États-Unis ont atteint un degré d'endettement insoutenable. Les EU se plaignent également qu'il est temps que les Européens financent leur propre sécurité et cessent de vivre sur le dos d'un Oncle Sam qui absorbe 80 % du budget de l'OTAN. Les dépenses européennes de défense devraient donc plus que doubler en quelques années, et la demande du secrétaire de l'OTAN d'un fonds de 100 milliards d'euros pour la seule Ukraine ne peut être qu'un avant-goût. Le problème est le suivant : d'où viendront les 300 à 400 milliards de dépenses annuelles supplémentaires nécessaires au financement d'une OTAN répondant à la demande des EU ? Où deux pays européens comme l'Allemagne et l'Italie, qui ont jusqu'à présent consacré à peine plus de 1 % de leur PIB à la défense, trouveront-ils ces fonds ? J'ai tendance à (...) Lire la suite »
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