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Thème : Etats-Unis contre Julian Assange - Procès

Affaire Julian Assange : Plainte contre la juge Lady Emma Arbuthnot.

Niki KONSTANTINIDOU

Cette lettre est devenue une pétition... Pour ajouter votre nom, rendez-vous sur le site Wise Up Action : https://wiseupaction.info/2020/07/16/open-letter-to-the-lord-chancello...

15 juillet 2020 Madame, Monsieur, Depuis ma plainte initiale auprès de la JCIO, d'autres preuves solides ont été mises au jour concernant la conduite personnelle du magistrat en chef en dehors du tribunal, en relation avec des acteurs politiques, militaires et de renseignement de haut niveau exposés par M. Assange et WikiLeaks. (1) Comme vous le savez, le 27/12/2019, j'ai déposé une plainte auprès du Médiateur des nominations judiciaires et de la conduite des juges (JACO) concernant la manière dont le JCIO a traité ma plainte initiale (c'est-à-dire la plainte numéro 32224/19) contre le magistrat en chef Emma Arbuthnot. Cette plainte est essentiellement résumée ci-dessous (extrait de mon courriel au JACO 06/01/2020) : Pour illustrer l'importance de ces allégations contre Emma Arbuthnot, je mets en exergue quelques extraits des articles d'enquête du Daily Maverick qui ont été cités dans ma plainte contre le JCIO (NB : lesdits rapports font référence à des preuves pertinentes). Ils montrent, entre (...) Lire la suite »

La campagne sans précédent et illégale pour éliminer Julian Assange (The Intercept)

Charles GLASS

Assange ne bénéficierait jamais d’un procès équitable aux États-Unis, mais il n’en bénéficie pas non plus en Grande-Bretagne.

Pendant les 17 jours de l'audience d'extradition de Julian Assange à Londres, les procureurs ont réussi à prouver à la fois les crimes et la conspiration. Le coupable, cependant, n'était pas Assange. Au lieu de cela, les contrevenants et les conspirateurs se sont avérés être les gouvernements britannique et américain. Les uns après les autres, les témoins ont décrit en détail les mesures illégales prises pour violer le droit d'Assange à un procès équitable, détruire sa santé, salir le personnage et l'emprisonner à l'isolement pour le reste de sa vie. Les preuves présentées en salle d'audience ont révélé l'illégalité à une échelle sans précédent des services de renseignement, de l'armée, de la police et de la justice des États-Unis et de la Grande-Bretagne pour éliminer Assange. Les gouvernements avaient l'avantage, comme l'homme blanc dont Malcolm X a écrit : "C'est un joueur professionnel ; il a toutes les cartes et les chances de son côté, et il a toujours distribué à notre peuple les cartes du fond du paquet". (...) Lire la suite »

Le cas d’extradition d’Assange est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse - alors pourquoi les médias n’en parlent pratiquement pas ? (The Independent)

Patrick COCKBURN

Assange et WikiLeaks ont fait tout ce que les journalistes devraient faire en révélant des informations importantes sur les méfaits du gouvernement américain et en les communiquant au public.

Le silence des journalistes en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis sur la procédure d'extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, les rend complices de la criminalisation par le gouvernement américain des activités de collecte d'informations. Au cours des quatre dernières semaines, dans une salle d'audience de l'Old Bailey à Londres, les avocats du gouvernement américain ont demandé l'extradition d'Assange vers les États-Unis pour répondre à 17 accusations en vertu de la loi sur l'espionnage de 1917 et à une accusation de piratage informatique. Au cœur de leur affaire se trouve l'accusation selon laquelle, en laissant circuler une quantité de câbles diplomatiques et militaires américains classifiés en 2010, Assange et WikiLeaks ont mis en danger la vie d'agents et d'informateurs américains. L'une des nombreuses particularités de cette étrange affaire est que les preuves sont inexistantes. Le Pentagone a admis qu'il n'avait pas réussi à trouver une seule personne travaillant pour les (...) Lire la suite »

"Assange est très attaché à ses principes et doté d’un courage énorme".

Mary KOSTAKIDIS
Dans des commentaires publiés cette semaine sur le site World Socialist Web Site, la célèbre journaliste australienne Mary Kostakidis a condamné les abus perpétrés contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et a déclaré qu'il n'avait pu survivre à des années de détention arbitraire que grâce à sa "conviction que la vérité devait prévaloir". Kostakidis a suivi chaque jour les audiences du tribunal britannique pour l'extradition d'Assange vers les États-Unis et a envoyé des tweets en direct sur la procédure. La journaliste est très suivie par le public, en raison de son franc-parler dans la défense des libertés civiles. Kostakidis a été le principal présentateur de l'émission de télévision nationale "SBS World News" pendant plus de vingt ans, jusqu'en 2007. Elle a défendu Assange depuis le début de la persécution de l'éditeur de WikiLeaks par les États-Unis, en raison de sa dénonciation des crimes de guerre américains, des violations des droits de l'homme et des conspirations diplomatiques mondiales. En (...) Lire la suite »

Le procès en extradition d’Assange : La Cour entend l’histoire des poursuites politiques en vertu de la loi sur l’espionnage (The Dissenter)

Kevin GOSZTOLA
"Je n'aurais jamais pensé, en me basant sur l'histoire, que nous verrions un acte d'accusation qui ressemblerait à ça", a déclaré l'avocat Carey Shenkman. "Il n'y a jamais eu, dans l'histoire centenaire de la loi sur l'espionnage, une mise en accusation d'un éditeur américain en vertu de la loi pour la publication de secrets", a déclaré Carey Shenkman, un avocat qui a co-écrit un livre sur la loi sur l'espionnage, premier du genre à avoir été soumis à un examen par les pairs. Shenkman a témoigné lors du procès d'extradition de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, et a ajouté : "Il n'y a jamais eu de mise en accusation extraterritoriale d'un éditeur non [américain] en vertu de cette loi". "Pendant la première guerre mondiale, les procureurs fédéraux ont considéré que la simple circulation de documents anti-guerre était une violation de la loi. Près de 2 500 personnes ont été poursuivies en vertu de la loi en raison de leurs opinions dissidentes et de leur opposition à l'entrée des États-Unis dans la (...) Lire la suite »

Témoin oculaire de l’agonie de Julian Assange (Arena On Line)

John PILGER

Le journaliste John Pilger a passé les trois dernières semaines à suivre le procès d’extradition de Julian Assange à Old Bailey, à Londres. Il s’est entretenu avec le rédacteur en chef d’Arena Online, Timothy Erik Ström :

Q : Après avoir assisté au procès de Julian Assange, pouvez-vous nous décrire l'atmosphère qui règne au tribunal ? L'atmosphère qui règne actuellement est choquante. Je le dis sans hésitation ; j'ai siégé dans de nombreux tribunaux et j'ai rarement connu une telle corruption de la procédure ; c'est une véritable vengeance. Si l'on met de côté le rituel associé à la "justice britannique", il a parfois évoqué un simulacre de procès stalinien. Une différence est que dans les procès-spectacles, l'accusé se tenait devant le tribunal proprement dit. Dans le procès d'Assange, le défendeur était enfermé derrière une épaisse vitre et devait ramper à genoux jusqu'à une fente dans la vitre, sous la surveillance de son gardien, pour entrer en contact avec ses avocats. Son message, chuchoté et à peine audible à travers les masques faciaux, était transmis par un post-it vers l'avant du tribunal où ses avocats plaidaient contre son extradition vers un enfer américain. Considérez cette routine quotidienne de Julian Assange, un (...) Lire la suite »

Etats-Unis contre Julian Assange : Comptes-rendus des audiences - JOUR 17 (30 septembre 2020)

Témoins : UC Global a espionné les conversations d'Assange avec des avocats Seules les fuites de documents confirment ce que les gouvernements dissimulent Espionné à l'ambassade La sécurité sans précédent des documents de WikiLeaks Chelsea Manning a été punie par un grand jury L'acte d'accusation d'Assange menace gravement la liberté de la presse Témoignage de Patrick Cockburn Témoignage de Ian Cobain Témoignage de Guy Goodwin-Gill Témoignage de Stefania Maurizi Témoin anonyme 1 : UC Global obtient un contrat avec le financier de Trump, Sheldon Adelson Témoin anonyme 2 : Menace d'empoisonner ou d'enlever Julian Assange le non compte-rendu de Craig Murray Où est mon dernier compte-rendu sur le procès d'Assange ? De nombreuses personnes m'ont contacté de diverses manières pour me demander où est le compte-rendu que je leur ai promis du dernier jour de l'audience d'Assange, en guise de conclusion de la série. C'est difficile à expliquer. Lorsque j'étais à Londres, c'était extrêmement intense. C'était (...) Lire la suite »

Lettre de Londres : L’affaire surréaliste des Etats-Unis contre Assange (Consortium News)

Alexander MERCOURIS

Le renard garde le poulailler et Washington poursuit un éditeur pour avoir exposé ses propres crimes de guerre. Diagnostic de l’incohérence du dossier américain pour l’extradition.

Suivre l'affaire Julian Assange à travers ses différentes étapes, depuis les allégations initiales de la Suède jusqu'à l'audience d'extradition qui est actuellement en cours devant la Cour pénale centrale de Londres, a été une expérience troublante et très étrange. Le gouvernement américain n'a pas réussi à présenter un dossier cohérent. Conscient que les autorités britanniques devraient en théorie refuser d'extrader Assange s'il s'avérait que les poursuites engagées contre lui étaient politiquement motivées et/ou liées au travail légitime d'Assange en tant que journaliste, le gouvernement américain s'est efforcé de présenter une affaire contre Assange qui ne soit pas trop manifestement motivée politiquement ou liée au travail légitime d'Assange en tant que journaliste. Cela explique l'étrange succession d'un acte d'accusation original suivi de deux actes d'accusation qui le remplacent. Le premier acte d'accusation du gouvernement américain était basé sur ce qui était supposé être une simple allégation (...) Lire la suite »

Etats-Unis contre Julian Assange : Comptes-rendus des audiences - JOUR 16 (29 septembre 2020)

Assange sera soumis à de mesures administratives spéciales "sordides et dégradantes" Assange sera "presque certainement" placé sous Mesures Administratives Spéciales Des témoins anonymes pour témoigner sur l'espionnage des ambassades Témoignage de Maureen Baird Témoignage de Lindsay Lewis Compte-rendu de Craig Murray Mardi a été une autre journée où les témoignages ont porté sur les conditions extrêmement inhumaines dans lesquelles Julian Assange serait maintenu en prison aux Etats-Unis s'il était extradé. La tactique constante d'agression extraordinaire de l'accusation envers des témoins manifestement bien informés moins bien fonctionné, et il y avait des signes évidents que la juge Baraitser devenait irritée par cette approche. L'ensemble des témoins de la défense et l'étendue de la corroboration mutuelle qu'ils ont fournie ne pouvaient pas être simplement rejetés par l'accusation qui tentait de les qualifier tous de mal informés sur un détail particulier, et encore moins d'agir de mauvaise foi. (...) Lire la suite »

"Extraterritorialité" vs "Compétence universelle" (au cas où vous vous poseriez la question)

Viktor DEDAJ
Au cas où vous vous poseriez la question : c'est quoi la différence entre une prétendue "extraterritorialité" de la loi (comme les Etats-Unis contre Julian Assange) et une "compétence universelle", comme lorsque l'Espagne a poursuivi le général Pinochet pour crimes de torture ? La compétence universelle consiste pour une juridiction (un Etat) à se déclarer "compétente" pour poursuivre certains crimes, notamment les crimes contre l'humanité. La juridiction "assume" le rôle de justicier pour des crimes commis hors de sa juridiction mais relevant du droit international. (A noter que cette compétence universelle est déclarée et non pas présumée.) Il ne s'agit pas - dans le cas de l'Espagne - d'étendre sa juridiction mais de se déclarer compétent pour poursuivre des violations du droit international. C'est la reconnaissance du droit international et une forme de mise en pratique de celui-ci. Pratiquement à l'inverse, l'extraterritorialité n'est pas la reconnaissance du droit international mais une (...) Lire la suite »
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