Ce mardi 16 octobre, à 7 heures du matin, des perquisitions ont visé les domiciles de , Jean-Luc Mélenchon, ainsi que les sièges de la France Insoumise, et du Parti de Gauche. Toute personne consciente et réfléchissant juste quelques instants à la situation verra que ces perquisitions sont de l’ordre du politique, et non pas du juridique.
Tribune d’opinion du responsable des Relations Internationales pour l’Amérique Latine de la France Insoumise
« Le PCF déplore le manque de respect des Insoumis."
« Réunis à Angers, les militants du Parti communiste français préparent la rentrée sociale, appellent à l’union et pourfendent Jean-Luc Mélenchon » se régale Le Monde.
8 mai 2017, l’image frappe les esprits. Emmanuel Macron et François Hollande côte à côte, tel le père et le fils. La continuité « républicaine » des Président-Rois est en marche. Image solennelle issue de la monarchie, on en reviendrait presque au « le Roi est mort, vive le Roi ! ». Image qu’on aurait pu éviter en se donnant l’objectif de la Sixième République, l’Histoire s’écrit au jour le jour, mais elle peut être en ligne de mire le 11 juin prochain.
Le débat à gauche après les élections régionales. Avec les points de vue de Gaël Brustier, politologue et essayiste (1), Gérard Mauger, directeur de recherche émérite au CNRS, Stéphanie Roza, professeure de philosophie, Jean-Numa Ducange, maître de conférences en histoire à l’université de Rouen de philosophie, Pierre Mathiot, professeur de science politique, Sciences-Po Lille, Serge Regourd, directeur de l’Institut du droit de la culture et de la communication, Toulouse-I-Capitole et Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic.
Notre peuple est ingrat, obtus, crédule : changeons de peuple ! (ironie).
Il a cru au départ que le « Front de gauche » c’était pour de bon, profond, permanent, large ; offensif : un vrai front quoi, une vraie alternative. Pas une sorte de martingale que l’on ressort à chaque élection et qui fonctionne plus ou moins bien.
Le PS est sanctionné dans les urnes pour la quatrième fois depuis l’an dernier. La droite en profite, en dépit d’un score médiocre faisant les frais d’un FN qui fait son miel de l’abstention populaire élevée. Seule lueur d’espoir, le Front de gauche et ses alliés résistent bien mieux qu’annoncé à la vague bleue et brune.
Depuis dimanche soir, montage à l’appui des photos de Valls, Sarkozy, Le Pen côte à côte, on nous vend le tripartisme. La vie politique français se résumerait donc à deux libéraux (un de « gauche », un de droite) et une « facho ».
Incontestablement la droite a gagné cette élection en étant unie. Incontestablement le FN a consolidé son implantation. Mais l’image d’une gauche rassemblée derrière Manuel Valls est évidemment une arnaque. Il n’y a pas un bloc « de gauche » derrière le PS.
Dans un communiqué de presse les députés du Front de gauche dénonce "la procédure du temps programmé" qui ne leur donne plus qu'une heure de temps de parole sur le projet de loi Macron. Ils partagerons leurs interventions prévues sur les réseaux sociaux.