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Le sarkozien tel qu’on l’cause.

N. Sarkozy a commis jeudi à la télé cette phrase qui fit pleurer J. D’Ormesson : « En France, ceux qui réclament plus ne sont pas ceux qui en ont besoin le plus »

Exercices de style  :

- En France, ceux qui crient famine, ont l’grenier plein d’farine.

- S’il y en a qu’ça les démange de tout vouloir, j’ai pas été élu pour oublier ceux qui en ont b’zoin l’plus.

- En France, qui veut l’plus peut l’plus, qui veut l’moins travaille 35 heures.

- Les pauvres, tu leur donnes ça, eh bien, y l’prennent.

- Les riches, tu leur piques un centime, ils filent à l’étranger, on s’demande « c’est à quoi ça leur a servi » d’les éduquer ici.

- Laurence Parisot réclame rien : j’lui ai donné avant.

- En France, (saloperie d’épaule qui tressaute. Casse-toi, pauv’ conne) plus réclament ceux qui pas besoin, moins contente Angela Merkel.

Théophraste R. ( Syndicaliste un jour, Grévisse toujours !).

PS. En vrac pour saupoudrer : « Ch’ais pas", "ch’uis", "m’enfin", y a »

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COMMENTAIRES  

28/10/2011 07:19 par babelouest

On va être obligés de sortir de notre Bled, pour répondre au sociétaire de l’Acamédie franssèze ? Qu’en diraient Odette et Édouard ? Autrefois, j’étais très honoré d’habiter une rue, dont le "parrain" avait su énoncer
"Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire viennent aisément".

Ce sont les jeunes des quartiers nord, qui devraient venir expliquer aux inconvenants des quartiers ouest ce qu’est la vie, la vraie, et la façon de le dire, de le raconter, et de l’appliquer.

Pour paraphraser Mallarmé, "Je suis hanté. L’avenir ! L’avenir ! L’avenir !"

28/10/2011 10:30 par yapadaxan

Le langage sarkozien offre, en image, l’instantané exact du niveau culturel qui est devenu le nôtre. Ce bon cher président crut bon d’ironiser niaisement à propos de La Princesse de Clèves, trahissant ainsi son ignorance crasse de la littérature française et classique.

Son langage est celui qui s’adapte le plus et le mieux aux besoins du temps du capitalisme : il sert à merveille le système dont la seule préoccupation est celle des bourses, des banques et des stratégies industrielles. Les notions et concepts sont circonscrits à la seule sphère économique, saupoudrés de connaissances en droit. Le tout étant consacré au CAC 40 et à la dette souveraine.

Pour le reste, il est vide et plat. Il n’a aucune intelligence, aucune sensibilité et surtout aucune hauteur humaniste.

Les intervenants télévisuels qui interviennent dans les émissions sont du même tonneau. Spécialistes ou experts, ils causent : chiffres, colonnes, équations, projections, et promènent cette science avec morgue et suffisance, totalement convaincus qu’ils sont la vérité et que tout le reste n’est que bavardage littéraire et philosophe absconse.

Suivez un débat philosophique chez Francis Taddéi, c’est à pleurer de rire. Tout le monde de Molière refait surface avec de vrais Diafoirus, Vadius et Trissotin.

Notre époque hait le langage, l’imagination et le style. Elle n’a plus de goût ni de rêves. Elle s’auto reproduit dans le ciment prompt de son verbe qu’elle fige dans un instant définitif. Le mot est une chappe de plomb.

28/10/2011 11:42 par babelouest

@ Yapadaxan
"Mais où sont les neiges d’antan ?"

Comme à son insu Monsieur Jourdain faisait de la prose, à son insu l’homo politicus barbaris fait de la bouillie de mots pour en gaver non des oies de Toulouse, ô-ô Toulouse, mais les veaux dont un de ses prédécesseurs qualifiait nos compatriotes. Pourtant, dit-on, celui-ci savait avoir en privé un langage aussi fleuri que celui d’un caporal-chef de carrière, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des envolées dignes d’un Bossuet dans ses livres.

28/10/2011 14:25 par Bernard Gensane

Lors de son numéro face à Calvi et Pernaut, Sarkozy, en bon pédago-proche-du-populo, a fait allusion au feuilleton Borgia, actuellement programmé par Canal+. Il a situé les événements au XVIème siècle alors que le pape éponyme fut couronné au XVème. Ni Mitterrand, ni même Chirac n’auraient commis cette bourde.

28/10/2011 19:30 par Antar

C’est vraiment pas sympa pour Laurel (ou Hardi, je ne sais pas qui est qui), lui au moins il nous faisait rire...

28/10/2011 19:33 par résistant

Je trouve que la comparaison n’est pas gentille pour Stan Laurel.

28/10/2011 19:38 par Eric

Excellent !

28/10/2011 20:03 par anonymecomdab

D’accord avec antar et résistant : il n’avait pas mérité ça, Laurel.

Cette justice rendue, est-ce que quelqu’un a entendu parler de l’audimat à propos de l’intervention de not président ? Yen a combien qui l’ont écouté ?
(perso, j’ai pas la télé)

28/10/2011 22:31 par legrandsoir

12 millions.

29/10/2011 00:10 par pilhaouer

12 millions ! Ah !Quand même !

Oui mais, c’est peut-être parce que ça fait du bien quand ça s’arrête .

Je vais quand même demander l’asile au Vatican : population : 824 téléspectateurs seulement.
1/824, je me sentirai moins isolé
.
Ah ! Soeur Marie-Thérèse des Batignolles me dit qu’ y’a plein d’programmes différents ? : http://benoit-et-moi.fr/

29/10/2011 06:34 par babelouest

Ahhhhh Benoît...
http://www.dailymotion.com/video/x81lls_etonnez-moi-benoit_music
Le copain du chanoine...
Je les vois bien aller à Moulinsart, causer tous les deux. Pour rouler les humains dans la farine ?

04/11/2011 21:38 par Palmer

Quand on a trouvé son genre il ne faut surtout pas la lâcher :

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The Show Must Go On !

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