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Luchini n’est plus coiffeur

Fabrice Luchini, qui penche à droite, a pris la défense du fuyard fiscal Gérard Depardieu. Mais il ne compte pas s’exiler : « Je ne quitterai pas la France de toute façon, sauf peut-être si un jour il y a Mélenchon. » Et les chars russes ou chinois sur les champs Elysées ?

S’il était resté coiffeur, il s’indignerait sans doute de l’immoralité des acteurs qui, enrichis en France par les spectateurs et par les aides publiques à la création cinématographique et théâtrale (entre autres), s’enfuient avec plus d’argent qu’ils ne pourront jamais en dépenser.

Karl Marx n’a-t-il pas dit : « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. » ?

Théophraste R. (Contributeur à la fortune de Depardieu, Luchini et les autres).

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https://www.legrandsoir.info/luchini-n-est-plus-coiffeur.html
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Commentaires
20/12/2012 à 22:55 par calame julia

"Vanitas vanitatum, et omnia vanitas - Ab origine"
Traduction : "Vanité des vanités, et tout est vanité" - "Depuis l’origine".

#89009 
21/12/2012 à 00:32 par Chien Guevara

Je ne connaissais pas cette citation de Marx : j’en prend note et la reproduirai. Merci Théophraste R !

#89011 
21/12/2012 à 07:38 par morvandiaux

et s’il était coiffeur il se serait associé avec Cahuzac !!

#89014 
21/12/2012 à 08:27 par Dwaabala

@ Théophraste

Sous l’Ancien régime, les perruquiers travaillaient pour les aristocrates, telle était leur existence sociale, donc dans leur conscience ils étaient solidaires de la noblesse. Au point de la suivre parfois dans l’émigration.
Pour ce que je sais du CV de l’intéressé, sa rencontre sans doute en tant que coiffeur,.avec JC Brialy fut décisive pour sa carrière.
Or ce dernier aurait sans doute une position politique voisine de celle de son coiffeur aujourd’hui.

Ergo coiffeur ou acteur, F. Lucchini n’a guère évolué sur le sujet

#89016 
21/12/2012 à 08:44 par Dwaabala

@ Chien Guevara

Cette citation vient de la Préface à la Contribution à la critique de l’économie politique de K. Marx.

Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être
social qui détermine leur conscience

Texte fondamental. http://classiques.uqac.ca/classiques/Marx_karl/contribution_critique_eco_pol/critique_eco_pol.pdf

#89017 
21/12/2012 à 09:42 par Fald

Luchini est un grand acteur, même s’il a de plus en plus tendance à jouer Luchini dans le rôle de Luchini.

Par contre, je me pose des questions sur sa culture : il est capable de citer largement, voire de réciter en entier, des livres dont je ne sais même pas qu’ils existent, mais je me demande s’il les comprend vraiment.

Ayant autant de mémoire qu’un ordinateur, en a-t-il aussi l’intelligence ?

Politiquement, en tout cas, c’est un pur imbécile. Il cite volontiers son père qui paraît-il disait : "Tout le monde ne peut pas habiter sur la place du village." Et il accuse les communistes, et Mélenchon avec eux, de promettre que tout le monde habitera sur la place du village.

Alors qu’on serait déjà tellement contents si on arrivait à ce que plus personne ne couche dehors !

Ce qui serait parfaitement possible si l’intelligence était plus répandue, y compris chez ceux qui ont beaucoup de mémoire.

#89019 
21/12/2012 à 11:42 par Sheynat

L’ensemble de ces rapports de production constitue la structure économique de la
société, la base concrète sur laquelle s’élève une superstructure juridique et politique et à la-
quelle correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production
de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général.
Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être
social qui détermine leur conscience. A un certain stade de leur développement, les forces
productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production
existants, ou, ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de propriété au sein
desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De formes de développement des forces productives
qu’ils étaient ces rapports en deviennent des entraves.

Merci pour la source, je tenterai de trouver où Marx invite à sortir de ce déterminisme, car dans une cohérence humaniste, l’humain est capable de sortir de son propre champ de conscience, quelles que soient les conditions sociales qui l’ont déterminée, pour soutenir des révolutions qui concernent des formes de consciences sociales auxquelles son être n’a pas été conditionné.
Cela s’appelle l’altruisme, ou encore l’empathie.

Et il me semble impossible que Marx ait pu postuler cette pensée en s’arrêtant au déterminisme que je vois s’exprimer régulièrement en commentaires, qui se résume en un : «  c’est la lutte des classes qui prime, les autres luttes passent après ou encore, qu’elles arrêtent de faire du tapage cela phagocyte la lutte des classes, divise et empêche de s’occuper de la Vraie et Unique cause digne d’être traitée ».

Car Karl Marx est la preuve vivante qu’il est possible de dépasser son conditionnement social ; il n’est pas né d’une famille ouvrière laïque que je sache, mais d’un père avocat juif et d’une mère protestante.
D’autres preuves vivantes de ces capacités à voir au de-là de ses sphères personnelles et de leur avenir social confortable, ce sont Ernesto Guevara et Fidel Castro, issus de familles bourgeoises.

A partir de ces exemples, on peut considérer que ce déterminisme n’est qu’une étape dans la prise de conscience, plutôt que de faire barrage aux causes qui ne sont pas vécues comme personnelles.

Ainsi, les hommes conditionnés au machisme quotidien, au patriarcat universel et au communautarisme masculin, seraient capables de dépasser leur conditionnement pour rejoindre et soutenir les femmes qui elles en sont encore à se battre pour que les égalités en droit soient effectives.

De même, les hétérosexuels devraient être capables de prendre conscience des inégalités sociales faites aux homosexuels.

Pareillement, les humains conditionnés dans le bain occidental, impérialistes et colonialiste, devraient, dans la même logique, être capable de soutenir la cause des résistants à ces dominations.
Par exemple, s’il est possible d’être issu de famille bourgeoise et participer à la lutte des classes pour abolir les inégalités dont sont victimes les ouvriers, il n’est pas obligatoire d’être cubain pour prendre conscience du blocus dont Cuba est victime.

Alors, de deux choses l’une :

- ou l’on décrète que c’est ce déterminisme qui prévaut et fait loi et donc on crie partout que c’est la lutte des classes qui est la seule cause et que le reste c’est du caca-boudin (oui je sais ça ne sera pas dit aussi franchement que cela), et dans ce cas on applaudit à deux mains les prises de position des Gérard Depardieu et autres arrivistes ayant embrassé des conditions sociales privilégiées, car on s’aligne sur leurs propres conceptions étriquées de la conscience sociale.

- Ou l’on estime que tant qu’on défend ce genre de déterminisme à champ restreint, sans vouloir prendre conscience de la nécessité des autres luttes contre l’inégalité, on ne fait que diviser et on ne laisse aucune chance à l’humanité de dépasser les conditions d’esclavage aux multiples visages dans lesquelles elle s’enferme.
Et dans ce cas il est logique qu’on s’indigne des comportements de Depardieu et Luchini.

#89021 
21/12/2012 à 13:19 par Safiya

@Dwaabala

Merci, ami, pour votre précieux partage. Un p’tit couac, pour les liens qui sont donnés dans le vôtre, les 2 derniers (uqac.uquebec sociologie et bibliothèque renvoient à des pages introuvables. Dommage !

#89022 
21/12/2012 à 14:09 par Dwaabala

@ Safiya

Chez moi le lien

http://classiques.uqac.ca/classiques/Marx_karl/contribution_critique_eco_pol/critique_eco_pol.pdf

fonctionne. Il donne un doc. PDF. La préface se trouve p. 17 & suivantes/ 246, et la phrase citée, p. 18.

Amicalement

#89024 
21/12/2012 à 14:38 par vm

On bouffe de l’acteur en ce moment !
Mais je ne crois pas que Marx aurait voulu condamner tous les coiffeurs ni tous les acteurs à être de droite. Il n’y a pas de sot métier, comme on dit sur la place du village.
Lucchini est jaloux, tout simplement. Il juge les autres d’après lui-même. Ayant réussi à inspirer la lucchinomania à un petit cercle de people, il pense tout naturellement que tel doit être, et que tel est, l’idéal de tout homme de talent.
Lucchini lit les textes littéraires pour se servir lui-même, et non pour servir ces textes. Visiblement, ce qu’il ignore, c’est que ces textes ont une histoire, et que cette histoire dépasse de loin le goût individuel que chacun peut prendre à leur lecture.
La vraie droite, elle (il y a un Haut Conseil de l’Éducation, M. Pébereau en est-il toujours membre ?) le sait bien qui, constatant l’impossibilité croissante où elle se trouve de "récupérer" la littérature, fait tout ce qu’elle peut pour faire disparaître l’enseignement littéraire, pour l’éliminer d’une grande partie des établissements du second degré (que ce soit en français, dans les langues vivantes ou dans les langues anciennes), espérant au moins le diminuer, le dévaloriser et le dévoyer.

#89025 
21/12/2012 à 15:19 par Catherine

Les coiffeurs ont toujours été contre-révolutionnaires. Et les marchandes à la toilette, et les parfumeurs et tous les métiers du luxe, c’est bien connu. Question de clientèle.
Dans les années cinquante, il y a eu un film qui s’appelait "Elle n’a dansé qu’un seul été" (sauf si ma mémoire flanche). Un des personnages avait coutume de rétorquer, aux affres de ses copains-copines : "Quelle importance dans cent ans ?".
Depardieu and C° et ces terribles faits de société : Quelle importance dans six mois ?
Comparé à Gaza, à Damas, au BRICS et à tout ce qui compte, hein ?
Salutations contribuables.

#89026 
21/12/2012 à 16:30 par Louis31

« Je ne quitterai pas la France de toute façon, sauf peut-être si un jour il y a Mélenchon. »
Je crois qu’il devrait commencer à préparer ses bagages.

#89031 
21/12/2012 à 17:34 par Lionel

Sheynat, je ne pense pas que le terme de déterminisme soit adapté, Bourdieu l’explique beaucoup mieux que moi mais il s’agit en réalité d’une construction ( au sens propre ) de l’être psychique, de notre conception du monde, de notre grille d’analyse qui nous font nous comporter d’une façon ou d’une autre.
Il nous faut nous penser en termes de Culture, donc de langue comme véhicule des concepts propres à chacune.
Un Marx n’est pas d’une génération spontanée, son histoire humaine l’a conduit à penser autrement que conformément à son cadre psycho-social et par conséquent il lui aura probablement fallu en passer par bien des ruptures.
Ce sont ces ruptures qui nous effraient et nous empêchent d’être nos propres décideurs, appelons ça conditionnement.
Un Humain ne change en aucun cas simplement parce qu’il l’aura décidé, il aura besoin de se déconstruire pour se reconstruire selon les choix du moment et ce ne sera jamais sans en payer le prix fort, un certain renoncement à des certitudes, des pensées souvent très anthropocentrées et pire, ethnocentrées !
Accepter le changement est en soi une épreuve, alors changer...
Mais rien de déterminé là -dedans, seulement des fonctionnements plus ou moins communs à l’humanité, avec des variantes purement culturelles.
Saviez-vous que la colère que nous croyons "sainte", qui nous semble inévitable dans une vie et que l’on a tant de mal à refréner et contre laquelle nous sommes si impuissants parce qu’elle nous submerge... est totalement inconnue chez des populations micronésiennes, le mot n’existe pas !
Il sera très difficile de leur apprendre à se changer en colériques, ce sera totalement en contradiction avec leur perception du monde et très schyzogène.
La remise en cause de ce qui nous fait nous est un déchirement, une fracture, une fragilisation de l’être et je crois que personne n’aime être fragilisé.

#89036 
21/12/2012 à 18:48 par Dwaabala

@ vm

je ne crois pas que Marx aurait voulu condamner tous les coiffeurs ni tous les acteurs à être de droite

Effectivement, Proudhon n’ayant jamais écrit« La coiffure la misère », K. Marx n’a donc jamais eu à lui répliquer par une « Misère de la coiffure ».

Ceci étant dit, K Marx a clairement expliqué que les représentants politiques d’une classe ou d’une catégorie sociale n’appartiennent pas en général à cette classe : « le parti de la boutique » par exemple n’est pas représenté par des boutiquiers mais par des intellectuels qui peuvent avoir une toute autre origine sociale, qui s’expriment au nom de ceux dont ils défendent les intérêts dans le champ de la politique.

C’est pourquoi vous trouverez aussi dans certaines déclarations de Lénine, qui était avocat de formation :
« nous ouvriers ». Il se faisait alors le porte-parole des intérêts de la classe qu’il représentait.

Pour conclure, tous les coiffeurs ou acteurs ou chanteurs, ou hommes de lettres, ne sont peut-être pas réactionnaires, mais beaucoup de réactionnaires sont certainement coiffeurs ou acteurs ou chanteurs, ou hommes de lettres.

#89038 
21/12/2012 à 19:56 par Dwaabala

trouver où Marx invite à sortir de ce déterminisme

Ce ne sont pas là les questions du marxisme, il faut plutôt se tourner vers JP Sartre si on en a le goût, c’est pourquoi j’ai proposé à LGS de publier quelques lignes de G. Plekhanov, fondateur du POSDR, philosophe marxiste que Lénine recommandait en tant que tel mais dont il a souvent critiqué la ligne politique.

#89039 
21/12/2012 à 21:25 par Départ-diou

Après avoir été coiffeur, Lucchini est devenu rasoir, et aujourd’hui, il complète avec le titre de peigne-cul.
Avec Depardieu, ça doit être un travail à plein temps.

En revanche, je trouve Théophraste très optimiste sur les coiffeurs. Je n’en ai jamais rencontré qui aient été durs avec les puissants et solidaires avec le petit peuple des contribuables.Mais, si j’en ai rencontré beaucoup, je ne peux pas dire que je les connaisse tous.

Mais Théophraste a raison : le blé que se font les saltimbanques provient en (grande ?) partie des subventions allouées par l’Etat et, donc de l’argent des contribuables pour lesquels certains affichent tant de mépris.
Pourtant, l’Etat est fort généreux, qui contribue à la prospérité non seulement de ces bouffons mais de toute leur famille - enfants, neveux, et autres - tous cooptés grâce à eux dans ce Grand Bazar des vanités.

Quant à Depardieu, pourquoi ne pas oublier ce déchet humain qui pisse sur les hôtesses de l’air ?
Il veut déchirer son passeport ? Qu’il commence par la carte d’identité qui l’empêchera de venir en France profiter des infrastructures auxquelles il refuse de contribuer et des subventions qui lui ont permis de vivre grassement sans entraves (n’a-t-il pas déjà eu maille à partir avec le fisc quand celui-ci "était" si bon avec les riches ?).
Ceux que je plains, ce sont les Belges qui devront s’accommoder de ce malotru qui refuse d’apporter son obole à la collectivité.

Et puis, quand tous les riches auront fui, abandonnant leurs châteaux devenus invendables, on pourra enfin loger les sans-abri grâce à leur pognon.

Quant à Marx, il a dit aussi : "Ou cet homme est mort ou ma montre est arrêtée". Quand on sait que les montres de luxe, outre les valeurs sentimentales qu’elles peuvent représenter pour certains, sont réglées comme des métronomes, on peut avoir des doutes sur l’état de conscience de ces gens.

NB : pourquoi parler d’"exil" comme les grands médias ? Ce ne sont pas des "exilés", ce sont des escrocs en cavale.

#89042 
21/12/2012 à 23:24 par mazig

Il craint plus Melenchon que Lepen. Celà veut tout dire...

#89043 
22/12/2012 à 15:52 par Tony Meuter

Apparemment Fabrice Luchini ne connaît pas JL Mélenchon.
Ont-ils jamais débattu ensemble des thèmes de la culture, de la production artistique, de la fiscalité ?

La production artistique aussi est la cible de la monopolisation mondialiste.
Le "marché" - "mondialisé" - est occupé et régi à 80% par les moyens et les standards hollywoodiens.

S’appuyant encore et toujours sur la mise en concurrence, le star system hollywoodien n’a aucune difficulté à créer un antagonisme entre nos artistes et l’Etat.

Et d’adjugeant au passage leur adhésion idéologique et politique.

C’est dommage.

#89060 
29/12/2012 à 20:15 par Sheynat

21/12/2012 à 17:34, par Lionel
Je vous remercie de votre réponse.
J’ai pris le temps d’y réfléchir et j’en ai développé de nombreuses remarques notamment sur une de vos observations pertinentes, que je n’ai pas réussi à condenser en un simple commentaire.
Je pense en faire un article et vous donnerai le lien. Il devrait s’appeler :
"Les priorités sur le capitalisme et les craintes d’émasculation... ont bon dos".
J’ai d’ailleurs l’impression qu’il ne va pas plaire... :) mais je le proposerai quand même aux modos du GS.

#89208 
01/01/2013 à 14:51 par Sheynat

Saviez-vous que la colère que nous croyons "sainte", qui nous semble inévitable dans une vie et que l’on a tant de mal à refréner et contre laquelle nous sommes si impuissants parce qu’elle nous submerge... est totalement inconnue chez des populations micronésiennes, le mot n’existe pas !

Avez-vous des sources à m’indiquer s’il vous plaît ?
Je suis en train de faire des recherches à ce sujet, sur la colère.
En partant de vos remarques, je me suis dit, qu’on pouvait émettre l’hypothèse que la colère était peut-être une de ces émotions "rajoutées" (il doit exister un terme plus approprié) mais pas forcément utile dans certains contextes, donc ignorée de sociétés spécifiques.
Un peu comme si dans l’inventaire de ce qu’on a pu dégager des émotions d’origine (ressources nécessaires à la survie), la colère était seulement en option. Cela me semble important si en effet elle fut retenue en option pour "protéger les objets gratifiants" et indiquée pour se défendre dans un contexte de hiérarchie sociale.
Car cela indiquerait -sauf erreur de ma part- que la colère, en tant que prédisposition -donc non incontournable- se serait développée avec la monopolisation des ressources, et des capitaux (objets gratifiants) à la fois comme moyen de domination, mais aussi, dans la hiérarchisation naissante, de s’en défendre par réaction (ce qui ne serait pas l’unique moyen d’y remédier)...

#89233 
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