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CNN go home ! 24 juillet Telesur c’ est parti : une télévision pour l’ Amérique latine, par Dario Pignotti.


« Telesur sera toujours indépendante, neutre ... jamais »


17 juillet 2005


Par Dario Pignotti


"CNN go home !’. Ce pourrait bien être le slogan de Telesur (www.telesurtv.net), la chaîne de télévision latino-américaine qui sera lancée en juillet et dont la branche journalistique sera dirigée par le Colombien Jorge Enrique Botero. En entretien exclusif, Botero nous parle des plans de la nouvelle chaîne, financée par les gouvernements du Venezuela, d’Argentine, d’Uruguay et de Cuba.

Spécialiste de la couverture des conflits armés, Botero laisse éclater un fou rire quand on lui demande si « Chávez va déclarer la guerre à Ted Turner », le créateur de la chaîne de télévision nord-américaine CNN. « Je n’aimerais pas entrer en guerre avec CNN, mais vous pouvez être sûr que nous mènerons une bataille loyale dans le camp de l’information. Ce qui nous sépare, c’est une conception du journalisme et une façon de voir l’information. Regardez le cas de l’Irak : alors qu’ils parlent de guerre, nous parlons d’invasion, alors qu’ils privilégient les attaques des alliés, nous posons les caméras aux côtés des victimes civiles ».

Botero a conversé avec l’Agência Carta Maior, au moment où CNN fête ses 25 ans, avec 260 millions de téléspectateurs, et un chiffre d’affaires millionnaire. Le budget de Telesur n’est que de 2,5 millions de dollars, montant apporté à 51% par le Venezuela, et les 49% restants par l’Argentine, Cuba et l’Uruguay. L’absence la plus notoire est celle du Brésil, qui met en place sa propre chaîne internationale, une décision qui marque une subtile distance de la stratégie de communication bolivarienne.

Les responsables de Telesur savent que, pendant quelques années, il n’y aura pas de soubresauts économiques : les prix élevés du pétrole garantissent des ressources fraîches qui arriveront sous forme de publicité de PDVSA (l’entreprise pétrolière étatique vénézuélienne). D’après Botero, c’est la première fois que, au Venezuela, les bénéfices provenant de l’exploitation du pétrole « sont destinés au peuple et à des projets comme celui-ci ».

Bien que la structure de Telesur soit très loin de la géante CNN, l’éditeur ne se décourage pas. « Nous travaillons avec un esprit héroïque, nous sommes conscients que nous sommes en train de nous lancer contre les grands réseaux d’information, mettant à défi le regard et la pensée unique. Cette position est rendue possible parce qu’il existe un contexte géopolitique de relance de l’axe Sud-Sud ». Botero n’est pas gêné par le fait que ses détracteurs aient baptisé la nouvelle chaîne de « TV Al Bolivar », allusion à la chaîne arabe qui lutte jour après jour contre les grandes chaînes occidentales. « Nous respectons le travail extraordinaire réalisé par Al Jazira, et nous avons déjà signé une convention avec eux pour qu’ils aient un bureau à Caracas », dit-il. Mais il n’aime pas quand l’opposition vénézuélienne pronostique que Telesur finira par devenir une « TeleChávez », une sorte de version amplifiée de « Alô Présidente » [Allo Président], l’émission animée par Hugo Chavez tous les dimanches.


Carta Maior : Comment prétendez-vous éviter que Telesur devienne un organe de propagande officielle ?

Jorge Botero : Il y a quelques jours de cela, quelqu’un m’a demandé ce que nous ferions si nous commencions à subir des pressions dérivant du fait qu’il s’agit d’une chaîne d’Etat gérée par quatre pays. Celui qui posait la question était un journaliste de Radio Caracol, de Colombie, tout récemment achetée par le groupe espagnol Prisa. Je lui ai répondu : « et bien, je ferais la même chose que toi quand l’un des propriétaires de ton entreprise se pointe, autrement dit : il s’agit de conserver l’indépendance journalistique ».


CM : Et si Chávez lui-même demandait à "corriger" un titre ?

JB : Nous sommes un groupe de journalistes avec de grands parcours professionnels, qui avons construit des carrières basées sur la crédibilité. Je suis conscient du fait qu’il y aura des circonstances difficiles et il est légitime que celui qui met de l’argent pour la création de la chaîne aspire à avoir une incidence sur elle. Mais ni moi, ni mes collègues, comme le directeur, l’Uruguayen Aram Aharonian [1], ne sommes venus pour faire de la propagande bon marché.


CM : Pourquoi le Brésil ne fait-il pas partie de Telesur ?

JB : Le gouvernement du président Lula travaillait avant déjà sur un projet propre, pour proposer l’information et l’image brésilienne à l’extérieur, la TV Brasil Internacional. Le fait que le gouvernement brésilien ne soit pas actionnaire n’empêche pas que nous ayons diverses formes de collaboration opérationnelle et de contenus. Nous avons signé des dizaines de conventions, dont une avec la chaîne du Sénat. Sur le plan journalistique, le Brésil fera l’objet d’un suivi intense de la part de Telesur. Notre bureau sera sous la responsabilité de Beto Almeida [2], et nous aurons deux correspondants.


CM : Quelle sera la structure de la programmation ?

JB : Il y aura 45% d’information, avec une équipe de correspondants permanents aux Etats-Unis, au Mexique, en Argentine, en Bolivie, au Brésil, au Venezuela, à Cuba, en Uruguay, en Colombie et au Venezuela. Il s’agira d’une transmission 24h sur 24, divisée en trois blocs, qui suivront l’information sans laisser de côté les thèmes oubliés par le radar des médias commerciaux. Nous aurons notre propre agenda, nous suivrons l’expansion des bases militaires nord-américaines, la guerre de l’eau en Amazonie, la lutte du MST au Brésil. Il y aura aussi des émissions consacrées aux personnages anonymes du continent, telles que « Maestra Vida » et « Telesurgente », sur les luttes populaires en Amérique latine. Nous travaillerons avec un agenda réel, nous ne sommes pas des petits fous qui inventent des thèmes.


CM : Qu’est-ce que vous préparez pour le lancement ?

JB : Il y aura des programmes consacrés à Bolivar, et plusieurs programmes spéciaux en lien avec des informations en préparation. Nous aurons aussi des journaux télévisés, des chroniques et une rencontre virtuelle entre les quatre présidents qui font partie du contrôle actionnaire. Pour juillet, probablement, nous aurons terminé plusieurs enquêtes formidables en préparation actuellement, mais ne me demandez pas de quoi il s’agit.


CM : Un petit indice ?

JB : Nous pourrions avoir quelque chose sur la Triple Frontière [3]...


CM : La solennité est habituelle sur les chaînes officielles. Quel sera le look de Telesur ?

JB : Nous serons tous sauf solennels. Je dirais que, en matière de langage, nous serons même novateurs, presque expérimentaux. Des programmes sont en cours comme « Cinexcepcion », où nous passerons des films latino-américains, et « Voces en la cabeza » [Voix dans la tête], où l’on pourra écouter du ska, du rap, du hip hop et même de la musique électronique. Il n’y a qu’une seule chose que je peux vous dire, à vous et à tous les sceptiques : regardez-nous.


CM : Vous seriez partants pour produire un dessin animé ou une série iconoclaste sur Bolivar ?

JB : Bien sûr ! Je ne crois pas que ce soit une hérésie, ça fait partie de nos rêves. Je veux que la chaîne travaille dans le domaine de la fiction, et Bolivar fait partie des plans. Nous réaliserons des séries de fiction qui aborderont l’histoire et des thèmes actuels. Sachez par exemple que le jour du lancement, nous aurons une approche assez osée de la biographie du Libérateur [Simon Bolivar, ndlr], pas du tout ampoulée. Nous présenterons un Bolivar humain, faillible, plus près de celui raconté par Gabriel Garcà­a Márquez ou celui décrit par José Carlos Mariátegui.


CM : Parfois la bureaucratie étatique fait obstacle aux productions indépendantes...

JB : Ici il y aura de la place pour tous, la seule chose qu’on ne verra pas c’est de la (télé) poubelle. Un cycle est en préparation, appelé « Nojolivud » [transposition phonétique en espagnol de « No Hollywood », ndlr] qui, au lieu de superproductions, présentera des productions interdites dans les circuits commerciaux. Il y aura une liberté totale pour la production indépendante. La Fabrique latino-américaine de Contenus est déjà en marche, il s’agit d’un petit institut grâce auquel nous maintiendrons le contact avec les milliers de documentaristes et réalisateurs de toute l’Amérique latine. Nous voulons produire avec eux.


CM : Vous avez parlé de pensée unique. Faut-il penser qu’il existe aussi une pensée journalistique unique ?

JB : Bien sûr que oui. Surtout quand on voit comment a été faite la couverture des guerres ces dernières années, avec l’identification des grands réseaux aux intérêts en matière d’information de l’Empire. L’autocensure est, peut-être, le pire des maux de notre profession, et pour nous poser en contrepoint à cela, nous faisons appel à de jeunes journalistes, quoique, souvent, les jeunes aussi soient déjà un peu contaminés par les écoles de journalisme.


CM : Mais, au-delà de certaines pratiques, cette pensée unique pénètre aussi certaines valeurs journalistiques ?

JB : Regardez la tant de fois mentionnée objectivité journalistique, un mythe révéré, employé pour sauver les apparences. Je n’y crois pas, mais je crois en une valeur de plus en plus oubliée, l’indépendance. J’ai repris à mon compte une phrase d’une histoire de Lucky Luke (la bande dessinée), où le cow-boy faisait parfois le garde du corps d’un éditeur du Far West qui disait : « indépendance toujours, neutralité jamais ». A Telesur, j’adopterai ce dicton, mais on sait que parfois cela se paye cher.


CM : Pourquoi ?

JB : Parce que défendre une pensée journalistique autonome équivaut à défendre la souveraineté, l’autodétermination, deux principes que l’Empire n’admet pas.


Maigre, grisonnant, la voix rauque, Botero a passé des années dans la jungle, où il a filmé « Capturés en Colombie », un reportage dans lequel il a enregistré des témoignages inédits de guérilleros des FARC [Forces armées révolutionnaires de Colombie] et d’un groupe d’américains qui sont toujours séquestrés par elles. La CBS s’est intéressée aux révélations inédites du reportage, et l’a diffusé dans son émission « 60 minutes ».


CM : Comment se fera le récit de cette guerre dans la version de Telesur ?

JB : Le récit de cette guerre exigera le meilleur de nous-mêmes, en commençant par laisser bien clair le point de vue de notre politique éditoriale. Le gouvernement colombien nie qu’il existe un conflit. Nous, par contre, nous dirons qu’il y a un conflit dû à des décennies d’exclusion sociale et politique, et que la solution ne se trouvera que par la voie du dialogue. Nous serons promoteurs du dialogue. D’un point de vue journalistique, l’objectif sera de donner la voix à tous les protagonistes, à ceux qui ont perdu leurs maisons et leurs terres, aux familles des soldats et même aux groupes rebelles, car oui, ils font partie de l’information. A ce qu’il semble, ceci a déjà dérangé quelques personnes.


CM : A quel type de « dérangement » vous référez-vous ?

JB : Nous avons ouvert un bureau à Bogotá, et avant même d’avoir enregistré une seule heure de programmation, notre correspondant William Para a été la cible d’une attaque violente, il a reçu cinq coups de couteau. Nous avons été prudents au moment de porter plainte, nous ne voulons pas croire que cela ait été une conséquence du fait qu’il soit journaliste à Telesur, mais nous avons informé des organisations de défense des droits humains, le gouvernement et les syndicats professionnels de ce qui s’était passé. Nous espérons que cela ne se répétera pas.


- Source : Agência Carta Maior, 8 juillet 2005.

Article en portugais

- Traduction : Isabelle Dos Reis, pour Risal www.risal.collectifs.net.


Le Venezuela et les Etats-Unis au bord d’une "guerre électronique"


Novosti, Buenos Aires, 22 juillet - de notre correspondant Youri Nikolaiev.


Le président du Venezuela Hugo Chavez a menacé les Etats-Unis de prendre des "mesures adéquates", si la Maison Blanche empêche les émissions de la chaîne de télévision d’information TELESUR.

" Le gouvernement vénézuélien sera contraint d’entreprendre des actions adéquates, si les Etats-Unis empêchent les émissions de la chaîne de télévision TELESUR au moyen des brouillages", a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez à la télévision VTV.

" Une guerre électronique est possible entre nos pays", a-t-il ajouté.

Hugo Chavez a laissé entendre que le Venezuela pourrait profiter de l’expérience cubaine d’opposition aux émissions des chaînes de radiodiffusion et de télévision américaines contre l’Ile de la Liberté.

Une nouvelle escalade de la détérioration des rapports américano-vénézuéliens a eu à l’origine l’adoption mercredi par la chambre des représentants des Etats-Unis d’un amendement autorisant le gouvernement américain à réagir au commencement des émissions de TELESUR par une "information nette et objective".

Le célèbre journaliste uruguayen Aram Aharonian, directeur général de TELESUR, a déclaré dans une interview à RIA Novosti que la chaîne de télévision TELESUR commencerait à émettre le 24 juillet et qu’elle serait une sorte d’antithèse de la CNN et de la BBC en Amérique latine.

Le signal de TELESUR est transmis par un satellite, on peut le recevoir en Amérique du Sud et du Nord, en Amérique centrale, ainsi qu’en Europe occidentale et en Afrique du Nord.

Les fondateurs de la nouvelle chaîne de télévision sont le Venezuela, l’Argentine, l’Uruguay et Cuba.

Les bureaux de TELESUR travaillent déjà en Colombie, en Bolivie, au Brésil et au Venezuela. Il est prévu de les ouvrir prochainement en Argentine, à Cuba, à Washington et à Mexico

- Source : NOVOSTI


« Le temps n’est plus où nous nous taisions, où nous baissions la tête et tendions l’autre joue comme disiat le Christ. Après le coup d’Etat d’avril 2002, ils nous en ont fait voir de toutes les couleurs », a souligné le dirigeant vénézuélien.

« Il faudra voir jusqu’où ils sont capables d’aller, ils vont s’en repentir car notre réaction sera plus puissante encore et développera encore davantage la conscience en Amérique latine », a t-il assuré.


Le Venezuela annonce qu’il bloquera les transmissions contre le pays.


Granma, Caraca, le 21 (PL).


LE président du Venezuela, Hugo Chavez, a averti les Etats-Unis qu’une réponse cinglante sera donnée s’ils débutent des transmissions de radio et de télévision contre ce pays et que la Révolution continuera de se développer.

Interviewé par téléphone par Venezolana de Television, Chavez a assuré que si le gouvernement nord-américain continue de persévérer dans son initiative adoptée par la Chambre des Représentants, le Venezuela devra réagir.

Cette proposition permet au gouvernement étasunien l’émission de signaux de radio et de télévision vers ce pays sud-américain dans le but de contrecarrer les messages de Telesur.

«  Le temps n’est plus où nous nous taisions, où nous baissions la tête et tendions l’autre joue comme disiat le Christ. Après le coup d’Etat d’avril 2002, ils nous en ont fait voir de toutes les couleurs », a souligné le dirigeant vénézuélien.

« Notre gouvernement réagira (...). Si le gouvernement étasunien ose entreprendre une action, quelqu’elle soit, par exemple s’ils lancent des signaux très puissants, il y aura alors une guerre électronique », a t-il précisé.

« Il faudra voir jusqu’où ils sont capables d’aller, ils vont s’en repentir car notre réaction sera plus puissante encore et développera encore davantage la conscience en Amérique latine », a t-il assuré.

Le chef d’Etat a souligné qu’une agression de ce type démontrerait une fois de plus que les Etats-Unis sont un géant qui piétine et ne respecte pas la liberté d’expression et qui soutient le terrorisme.

Selon Chavez l’agression électronique contre le Venezuela démasquerait l’empire.

Le président du Venezuela comme son ministre de l’Information, Andrés Izarra, ont attribué la nouvelle attaque au fait que Telesur, qui n’a pas encore émis, les « empêche de dormir » et qu’elle préoccupe beaucoup les Etats-Unis et leurs intérêts.

Izarra, de son côté, a estimé que la menace n’est pas une attaque isolée, mais qu’elle fait partie d’une « nouvelle vague d’actions politiques contre Venezuela ».

Il a rappelé à ce sujet, entre autres, que la congressiste républicaine nord-américaine Lleana Ros-Lehtinen a aussi impulsé une autre résolution au Congrès de son pays contre le Venezuela.

Il a expliqué que Connie Mack, congressiste de la Floride qui a proposé l’amendement, a apporté son soutien au terroriste d’origine cubaine Orlando Bosch, qui a été gracié par le président Geirge Bush père.

Bosch est responsable de nombreuses attaques terroristes contre Cuba, dont l’explosion en plein vol d’un avion civil cubain en 1976 qui a fait 73 morts.

« Mack parle somme un impérialiste qui ne tolère ni la démocratie ni la liberté. C’est ce qui se cache derrière la logique de l’invasion de l’Irak. Nous sommes décidés à être libres », a averti le ministre Izarra.

Le directeur général de Telesur, Aram Aharonian, a aussi réaffirmé que la chaîne débutera ses émissions le 24 juillet, comme c’était prévu, sans accepter de censure d’aucune sorte.


- Source : www.granma.cu


24 juillet : lancement de TeleSur, une TV pour l’ Amérique latine. Interview du directeur de l’information.

Une télévision contre-hégémonique en Amérique Latine : « Notre Nord à nous, c’est le Sud ».


« Notre Nord à nous, c’est le Sud »



[1Directeur de la revue latino-américaine Question et de l’Agence de presse Alia2.

[2Du syndicat brésilien des journalistes (ndlr)

[3Nom donné à la frontière qui unit le Brésil, l’Argentine et le Paraguay, zone très sensible s’il en est. A ce sujet, lire l’article « Bataille pour l’or bleu à la Triple Frontière », (ndlr).


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