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Des juristes demandent l’extradition du terroriste cubain Posada Carriles.


Traduction

L’ASSOCIATION AMÉRICAINE DES JURISTES (SECTION CHILIENNE)

relatif à la détention du terroriste cubain LUIS POSADA CARRILES survenue au mois de mai 2005, sur le territoire des États-Unis d’Amérique, déclare, devant l’opinion publique nationale et internationale, que :

Luis Posada Carriles constitue l’expression la plus significative et reconnue du terrorisme international sur le Continent Américain.

L’histoire de sa vie le démontre ainsi. Pendant plus de 20 ans, il a réalisé des activités délictueuses, d’une violence politique extrême, dans plus d’une douzaine de pays, dirigées, particulièrement, contre la République de Cuba.

A la fin du régime dictatorial de Batista, Posada Carriles maintient des liens étroits avec ses plus hauts représentants. Devant le triomphe de la Révolution du peuple de Cuba en 1959, à La Havane, il trouve refuge à l’Ambassade d’Argentine, en prétendant être un persécuté politique, et obtient un sauve-conduit pour entrer, en 1961, aux États-Unis. Il est recruté dans ce pays, en qualité d’agent de la CIA et plus tard, pour intégrer l’armée états-unienne.

Il reçoit un entraînement au Fort Benning, en Géorgie, dans les Services Secrets, maniement d’armes, sabotage et explosifs. Il participe, comme auteur intellectuel, dans d’innombrables crimes atroces menés à leur terme contre des Ambassades de Cuba à l’extérieur comme à l’intérieur de ce pays, causant la mort de milliers de civils, hommes, femmes et enfants de ce pays.

Il participe à la formation militaire et technique du contingent de cubains contre-révolutionnaires qui prétendent envahir l’île dans l’opération de la Baie des Cochons. Il dirige et planifie plusieurs attentats contre le Président de Cuba, Fidel Castro, entre autres : la tentative de l’éliminer pendant la visite officielle que ce haut dignitaire réalise au Chili, au Pérou et en Équateur et l’attentat fomenté dans le Grand amphithéâtre de l’Université de Panama pendant son discours. Grâce à la Police de Sécurité Cubaine, ces attentats ont échoué, évitant ainsi la mort de milliers de personnes, en majorité des jeunes qui étaient venus écouter son intervention.

Posada Carriles participe aussi dans la disparition de deux citoyens cubains, faisant partie de la mission diplomatique en Argentine.

Dans les documents déclassés de la CIA, ainsi que d’autres antécédents, Luis Posada Carriles apparaît lié à l’acte de terrorisme international commis contre l’ex-Ministre des Relations Extérieures et ex-Ambassadeur du Chili Orlando Letelier del Solar, crime qui a aussi causé la mort de la citoyenne nord-américaine Ronnie Karpen Moffit, réalisé à Washington, D.C, le 21 Septembre 1976, pendant la Dictature Militaire dirigée par le dictateur Augusto Pinochet Ugarte. Il serait l’un des auteurs intellectuels appartenant à la direction du Mouvement Nationaliste qui a participé activement à ces crimes. La gravité de ces antécédents donnera lieu à des plaintes judiciaires auprès du Ministre chilien qui enquête sur une affaire criminelle en relation avec l’affaire Letelier.

Deux semaines plus tard, Posada Carriles, intervient en qualité d’auteur indirect, conjointement à l’autre terroriste Orlando Bosh, dans l’explosion d’un avion de la Là­nea Cubana de Aviación qui faisait le vol de la Barbade à La Havane et qui a causé la mort de 73 personnes. Cet acte terroriste aux graves conséquences, est jugé par un tribunal de Caracas, soumettant au procès deux citoyens vénézuéliens, Ricardo Lozano et Freddy Lugo, comme auteurs matériels, lesquels ont avoué leur participation criminelle en plaçant les explosifs dans l’avion. Posada Carriles et Orlando Bosh ont été jugés en leur qualité d’auteurs intellectuels. Le premier, Posada Carriles, a été privé de liberté pendant huit ans mais, alors que la sentence définitive n’était pas prononcée, il s’est évadé de prison en 1965, et est considéré un fugitif par la justice vénézuélienne.

Pour cette raison, le Gouvernement vénézuélien, connaissant sa détention aux États-Unis, a formulé la demande d’extradition dans le but de le juger dans son pays. Pour sa part, l’avocat de la défense de Posada Carriles a demandé au gouvernement des USA l’asile politique pour son client. C’est le dilemme auquel est confronté le Gouvernement états-unien présidé par George W. Bush.
L’Association Américaine des Juristes (Section chilienne) partage les expressions de désaveu et de rejet à la demande d’asile. Elle adhère aux demandes formulées par de nombreux pays, des parlementaires, des associations de familles de victimes du terrorisme, des associations d’avocats, des organismes des Droits de l’Homme et des organisations sociales du continent qui appuient, résolument, la demande d’extradition déposée par le Gouvernement du Venezuela afin que Posada Carriles soit mis à la disposition des tribunaux compétents du Venezuela, respectant ainsi les normes de l’État de Droit du pays demandeur tout autant que les normes internationales reconnues par les deux pays.
Nous comptons sur le fait que la décision que prendra le Président des États-Unis, M. George W. Bush, sera en accord avec la politique prônée par son propre pays contre le terrorisme, qui est : « quiconque abrite des terroristes, incite au terrorisme, sera responsable. Je fais un puissant appel pour que chaque nation dans le monde rejette le terrorisme et expulse les terroristes. »

Nous voulons souligner qu’un groupe de parlementaires du Parti Démocrate de la Chambre des Représentants, le 17 mai 2005, fait leur ces exposés en sollicitant au Président la non concession d’asile en territoire états-unien au terroriste Luis Posada Carriles. Ce groupe appuie également la demande d’extradition du Venezuela.

Graciela Alvarez Rojas
Présidente

Fabiola Letelier del Solar
Vice-Présidente

Juan Subercaseaux Amenabar
Secrétaire Général

Ramón Vargas Heigerr
Directeur

Pour lire la déclaration en espagnol http://www.memoriayjusticia.cl/espanol/sp_home.html


Pasada Carriles : Terroriste, agent de la CIA, maintenant hébergé aux USA. Dossier.

Posada Carriles et l’assassinat de Kennedy, par Deirdre Griswold - Workers World.



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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

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