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Thème : Chili

Chili : Pourquoi Gabriel Boric attaque le Nicaragua

Ramon PEDREGAL CASANOVA

La décision souveraine du Nicaragua de quitter l’OEA officiellement est une réponse digne aux constantes tentatives d’ingérence de cette organisation. Pourquoi le haut-parleur de Biden et celui de Boric ? Pourquoi la sonnette de Boric est celle de Biden ?

S’en prendre au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba n'est pas une manie, c'est un mandat. La social-démocratie a toujours agi avec le grand capital. Les tyrans successifs de la dernière époque en Amérique latine au service des États-Unis ont échoué : Duque, en Colombie, putschiste bien connu, paramilitaire accusé de traiter avec le trafic de drogue, s'est employé à la même tâche que Lenin Moreno, le traître envers les avancées populaire en Équateur. Ce sont deux exemples de la façon dont l'empire utilise des pions pour sa domination. Et des pantins dont le fils arrivent jusqu'à la Maison-Blanche continuent d'apparaître. Rien ne change d'une faction à l'autre de la bourgeoisie impériale, l’une et l'autre fois fomentent et soutiennent leur disciple grâce aux jeux tactiques et stratégiques qu'ils considèrent comme le plus utile à chaque moment avant de faire les coups d'Etat les plus criminels, après les coup d'Etat parlementaires, après l'installation de réformistes apparents qui les poussent dans le courant de (...) Lire la suite »

Chili : Hommage à Allende à New York pour le 50e anniversaire de son discours à l’ONU

Bolivar Infos
Nations Unies, 21 septembre (Prensa Latina) Le président du Chili, Gabriel Boric, participera aujourd'hui à New York à une cérémonie d'hommage pour le 50e anniversaire du discours prononcé par Salvador Allende devant l'Assemblée générale des Nations Unies. L'événement aura lieu à l'Institut Cervantes en présence de la fille de l'ancien président de l'Unité populaire, Beatriz Allende, et de sa petite-fille Maya Fernández, actuelle ministre de la Défense. « Je viens du Chili, un petit pays, mais où aujourd'hui tout citoyen est libre de s'exprimer comme il l'entend, avec une tolérance culturelle, religieuse et idéologique sans restriction, où la discrimination raciale n'a pas sa place », avait déclaré Allende à cette occasion. Dans son discours, il avait dénoncé l'ordre économique et monétaire international injuste, les pressions extérieures pour asphyxier l'économie de son pays et paralyser le commerce de son principal produit d'exportation, le cuivre, l'endettement extérieur des pays du tiers monde et (...) Lire la suite »

CHILI : les raisons d’un succès

Pierre CAPPANERA
Gabriel Boric, le candidat de la coalition antilibérale, l’emporte triomphalement avec 55,87 % des voix au second tour de la présidentielle. L’ampleur de la victoire est une surprise, surtout après le premier tour qui avait vu le candidat d’extrême-droite, Kast, arrivé en tête avec 28% des voix contre Gabriel Boric second avec 26 %. Troisième rejet du pinochetisme Mais la victoire elle-même n’est pas totalement une surprise. Il faut la replacer dans le contexte de l’explosion sociale d’octobre 2019 qui a « réveillé » le Chili. Depuis il ne s’est pas rendormi et il l’a manifesté déjà par deux fois dans les urnes. D’abord en octobre 2020, quand, avec une majorité de 80 %, les chiliens ont réclamé une Constitution démocratiquement élaboré. Ensuite en mai 2021, quand ils ont envoyé une majorité progressiste à la Convention Constituante. En même temps avaient eu lieu les élections municipales qui avaient vu la gauche gagner de nombreuses villes dont la symbolique capitale Santiago par une jeune femme communiste. (...) Lire la suite »
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Chili : antisémitisme, histoire d’une imposture

CARTAGENA J.C.
Le 21 décembre 2021, à la suite de l'écrasante victoire de Gabriel Boric, candidat de la coalition de gauche, à l’élection présidentielle chilienne, le site TimesofIsrael publiait un article alertant ses lecteurs sur l’inquiétude qui rongerait tous les juifs du Chili. (https://fr.timesofisrael.com/chili-les-juifs-inquiets-de-la-victoire-d...) La grande quantité d'approximations et d'omissions contenue dans cet article nous oblige à apporter quelques précisions. Tout d'abord, il est indispensable de préciser qu'au Chili la « communauté juive » n'est pas constituée d'une seule et uniforme voix. S'il est vrai qu'il existe une auto-qualifié « Communauté Juive du Chili » (CJCh), il est important de rappeler qu’il existe d'autres associations constituées de juifs(ves), ce qui introduit un bémol aux tentatives de considérer cette communauté comme ayant une unité d'opinions. L'auto-désigné CJCh s'est montrée inquiète de certaines déclarations du candidat Boric, récemment élu président de la République. Ces (...) Lire la suite »

L’extrême droite Chilienne à l’élection présidentielle du 21 novembre 2021.

Antonio VALDIVIA
L'impact provoqué par le score obtenu par le candidat d'extrême droite, José Antonio Kast, et le bon résultat du Parti Communiste du Chili (PCCh) sont des éléments qui méritent d'être analysés car ils brisent les schémas et génèrent des inquiétudes dans la société chilienne. Pour les uns, les forces démocratiques et du changement social qui étaient majoritaires après le plébiscite d'octobre 2020 (78% / 22%) et les élections de mai 2021, le résultat de Kast a été un choc, qui produit des réactions différentes à cet événement inattendu, un bouleversement pour la gauche. Pour les autres, la droite et ses alliés, l'avancée des communistes chiliens alimente leurs théories anticommunistes que, selon certains d'entre elles, Gabriel Boric serait disponible pour installer une « dictature du prolétariat » au Chili, ce qui marquerait la fin de démocratie, que le Chili serait un autre Cuba, ou le Venezuela et pourquoi pas un autre Nicaragua. Le Parti Communiste du Chili obtient le meilleur résultat électoral depuis 1973, ce (...) Lire la suite »

CHILI : 2 ans après l’explosion sociale et 4 semaines avant la présidentielle

Pierre CAPPANERA

Si le grain de sel qui a enrayé la machine libérale à partir du 18 octobre 2019 est une simple augmentation de 30 pesos du ticket du métro, les revendications contre le système libéral étaient nombreuses. Elles s’étaient exprimées dans de nombreuses luttes et manifestations parfois spectaculaires.

Malgré l’explosion sociale, pour le moment, peu a été gagné.

Le salaire minimum reste excessivement bas même si, en octobre et novembre 2019, les travailleurs des grandes entreprises ont arraché de nombreuses augmentations de salaire. La seule solution qui a été trouvé pour faire face à la crise du pouvoir d’achat a été de donner à chacun la possibilité de piocher dans son épargne retraite. Le système chilien est un système de capitalisation individuelle. Chacun est « libre » de choisir le fonds de pension qui gère son épargne retraite, une cotisation obligatoire sur le salaire. Cette épargne s’accumule et sert de base pour calculer les montants de la retraite. Le résultat est catastrophique pour les retraités dont les pensions sont ridicules. A la faveur de la pandémie, par trois fois, il a été autorisé des retraits successifs de 10% de l’épargne accumulée. Actuellement est en discussion un quatrième retrait. Ces retraits successifs, s’ils ont été une bouée de sauvetage pour l’immense majorité des familles chiliennes, n’a réglé en rien la question du montant des (...) Lire la suite »

ONZE SEPTEMBRE

BABELOUEST

En ce onze septembre 1973, Monsieur le Président Salvador Allende entamait hélas son dernier jour. Dans la journée, un général de son armée, Augusto Pinochet, le trahissait sur l’injonction de Washington (comme d’habitude).

Il y a 48 ans. Après mai 1968, qui portait déjà la marque d'infamie, et avait touché de nombreux pays, c'était déjà avant "le titre" une Révolution Orange à la mode anglo-saxonne, basée sur la corruption, le mensonge, tous les ingrédients habituels d'une anti-civilisation négation des principes naturels déjà écrits du temps de Zoroastre, mais datant de traditions orales bien antérieures. Le Bien et le Mal : ce sont des concepts très subjectifs, mais quand ce sont systématiquement toutes les pensées naturelles à la fois qui sont violentées, on se dit que là intervient une sorte de folie froide, dépourvue de tous sentiments, la PERVERSION à l'état pur. Celle qui fut portée, comme un vaccin de mort, par les Pères Pélerins sur les rivages du Cap Cod. Il faut dire que ces pervers, en manque de sentiments donc, n'ont de cesse que pour s'arranger à être "les chefs" afin de compenser leur manque. Hélas, pour le moment ils paraissent encore solidement installés, eux qui ne sont qu'une infime minorité, mais une (...) Lire la suite »
CHILI (et autres contrées)

L’antisémitisme « à la carte » du Centre Simon Wiesenthal

Maurice LEMOINE
Une augmentation de 4 pesos (30 centimes d’euro) du prix du ticket de métro ! Telle est, en version simplifiée, ce qui provoque l’explosion sociale, à Santiago du Chili, le 18 octobre 2019. Si l’on élargit l’analyse, on déduit que la révolte est due à la politique néolibérale du président Sebastián Piñera ainsi qu’à la déconnexion des « élites » et de la classe politique face à un quotidien insupportable pour de très larges pans de la population. En une semaine, le Chili s’embrase (au sens figuré du mot). Le 25 octobre, dans la capitale Santiago, 1,2 millions de personnes battent le pavé de l’emblématique Plaza Italia, rebaptisée place de la Dignité. Mélange d’aveuglement obtus et d’obstination dans l’erreur, le pouvoir ne prend pas le mouvement au sérieux. La grève générale du 4 novembre lui remet les yeux en face des trous. Cette fois, le Chili flambe (au sens propre du mot). Menée par les carabiniers, la répression s’abat. Féroce, disproportionnée. A la mi-janvier 2020 on dénombrera (au moins) 27 morts, 3 650 (...) Lire la suite »
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Daniel Jadue, un président communiste pour le Chili ?

Pierre CAPPANERA
Au fil des mois, dans les sondages pour la présidentielle, Daniel Jadue, le très populaire maire communiste de Recoleta, est passé progressivement de 6 à 24% des voix. Ces chiffres dépassent largement l’influence traditionnelle du PC du Chili qui se situe à environ 5% des voix. Ses meilleurs scores, le PC les a obtenus dans les années 70, durant l’Unité Populaire. Il recueillait 16% des voix. Les données très favorables à Daniel Jadue traduisent pour une part l’augmentation de l’influence du PC à partir de l’explosion sociale du 18 octobre. Elle reflète aussi l’aura personnelle dont bénéficie Daniel Jadue comme maire de Recoleta, une des communes de Santiago. Dans sa commune, Daniel Jadue a été à l’initiative de très nombreuses expérimentations sociales. En particulier, Daniel Jadue a créé à Recoleta la première pharmacie municipale populaire qui pratique des prix de médicaments entre 30 et 50% inférieurs à ceux de la concurrence du privé. Daniel Jadue est un homme ouvert, il aide même des municipalités de (...) Lire la suite »

Chili : Covid 19, prisonniers politiques mapuche, racisme et déni de justice dans l’ombre de Pinochet

Patricia Parga-Vega
De graves incidents racistes contre des membres de la communauté mapuche ont été enregistrés dans le sud du Chili. Le tout en plein milieu du couvre-feu et sous le regard patient de la police qui n’est pas intervenue. Les événements se sont produits après le soutien du Ministre de l’intérieur Victor Pérez à des groupes anti-mapuche pendant qu’il a visité la région. La crise de la pandémie a violemment affecté les modes de vie des peuples indigènes du monde entier, exacerbant leurs inégalités et dévoilant sa véritable force motrice : la marchandisation totale de la vie sociale. Crise sociale et pandémie La révolte sociale qui a débuté en octobre dernier au Chili exigeait un nouveau projet de société, juste et égalitaire, qui garantisse les droits sociaux essentiels, tels que le droit à la santé, à l’éducation, au travail et à la sécurité sociale. Mais la seule réponse du gouvernement à cette demande a été une forte répression policière et militaire, qui s’est traduite par une violation massive, grave et (...) Lire la suite »
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