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l’Allemagne doit rendre à la Grèce tous les trésors volés et rembourser l’emprunt-or fait sous l’occupation

300 milliards d’Euros. Voilà la facture Mme Merkel !

La Grèce est le pays le plus brisé humainement et matériellement par la barbarie allemande. D’après les comptes faits par les spécialistes de la comptabilité, et hors faits de guerre, cela se résume à :

 19,7% de sa population, plus de 350.000 fusillés sans raison, 1,4 millions au total, parmi lesquels il faudra comptabiliser ceux qui sont morts par la famine imposée.

 Plus de 800.000 handicapés, inaptes au travail que l’Etat a dû prendre en charge, 25% de la capacité agricole, 30% de l’élevage, 10% de la production industrielle, 40% du PIB, 23% des habitations et 90% des ports et autres infrastructures portuaires.

L’Allemagne, avant la 2ème guerre, était le plus grand importateur, et aussi mauvais payeur. En 1932 Hitler a cessé les paiements et en même temps l’arrêt des réparations de la 1ère guerre mondiale. Cet argent n’a pas encore été remboursé à la Grèce.

Des antiquités ont été volées et des monuments byzantins pillés, des fouilles illégales, des vols et des destructions des sites archéologiques et monuments historiques protégés, pendant que plus de 8500 pièces de musée ont été transférées hors de Grèce Encore pendant leur retrait, les allemands ont volé les réserves de la banque de Grèce, soit 634.962.691.995.162 drachmes et cette liste de destructions n’a pas de fin.

Rappelons que jusqu’en 1990 l’Allemagne pratiquait la politique de l’autruche. Elle n’assumait pas radicalement et entièrement ses responsabilités. Elle faisait appel au Traité de Londres pour repousser l’échéance jusqu’à la réunification. « Ayez pitié ! Nous sommes désorganisés ! Mais après l’unification on vous paiera, on le promet » disaient-ils. Et après, il y a eu la réunification et l’Allemagne a commencé à utiliser un discours différent : « Le temps est passé, 70 ans ! Nous ne sommes pas responsables des fautes de nos parents. »

Source : http://www.xronos.gr/detail.php?ID=94977

Les Alliés n’ont pas assuré la justice pour la Grèce. Entre temps, les grandes puissances ont été payées, effectivement. Pour eux, la page de l’Histoire a été tournée, et des nouvelles alliances ont été créées entre les pays européens et l’Allemagne et entre les USA et l’Allemagne. L’Allemagne est utilisée aujourd’hui dans d’autres échiquiers géopolitiques et le différend avec la Grèce n’émeut personne. Mais la page n’est toujours pas tournée pour les Grecs qui construisent leurs revendications pour la réparation des dommages et le retour de ce qui a été volé et qui orne aujourd’hui les musées et bibliothèques allemandes. C’est ce que des centaines de personnes ont commencé à faire depuis 1945, un travail de fourmis fait par des avocats, chercheurs, ingénieurs, économistes, historiens, anciens fonctionnaires, etc.

Tzanetos Gouskos (photo) en fait partie. Il est économiste, conseiller en investissements et écrivain amateur. Il est né à Zakinthos en 1954. Il a fini ses études secondaires à

Zakinthos et il a étudié l’économie à l’Ecole Supérieure d’Etudes Industrielles de Thessalonique. En 2010, au milieu de la crise il a édité via le site Amazon, l’ouvrage « Odyssée des Grecs » et en 2014 le livre : « Prêts d’Occupation : 300 Mrds. Voilà la facture Mme Merkel ».

L’auteur de ce livre focalise uniquement sur les Prêts consentis à l’Allemagne pendant l’occupation. Il s’agit de prêts en or, reconnus par l’Allemagne et émis selon les règles du droit international, même si le directeur de la Banque de Grèce avait un pistolet sur sa tempe. Ces prêts ne sont jamais remboursés. Leur remboursement sans donner quitus à l’attitude allemande pendant l’occupation, permettrait à la Grèce de rembourser sa dette publique.

Anastase Adonis

»» http://www.afh-mp.fr/FR/
URL de cet article 27347
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
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Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là  ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.

Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, le 25 juin 1863.

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